[PDF] Fiche élèves : les Poilus dans la Grande Guerre



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Pierre, 22 septembre 1916, Verdun

Pierre, 22 septembre 1916, Verdun « Ma chère Édith, La vie ici est très dure Dans les tranchées, l’odeur de la mort règne Les rats nous envahissent, les parasites nous rongent la peau ; nous vivons dans la boue, elle nous envahit, nous ralentit et arrache nos grolles Le froid se rajoute à ces supplices Ce vent glacial qui



Pierre, 22 septembre 1916, Verdun - Académie de Lille

Pierre, 22 septembre 1916, Verdun : « Ma chère Édith, La vie ici est très dure Dans les tranchées, l’odeur de la mort règne Les rats nous envahissent, les parasites nous rongent la peau ; nous vivons dans la boue, elle nous envahit, nous ralentit et arrache nos grolles Le froid se rajoute à ces supplices Ce vent glacial qui nous



Lettre d’un poilu - Mamaitressedecm1

Lettre d’un poilu Pierre, 22 septembre 1916, Verdun QUESTIONS a) De quel type de texte s’agit-il ?



Courrier de poilus PIERRE, 22 septembre 1916, Verdun

PIERRE, 22 septembre 1916, Verdun Ma chère Édith, La vie ici est très dure ans les tranchées, l’odeur de la mort règne Les rats nous envahissent, les parasites nous rongent la peau ; nous vivons dans la boue, elle nous envahit, nous ralentit et arrache nos grolles Le froid se rajoute à ces supplices Ce vent glacial qui nous gèle les



Lettre d’un poilu - Mamaitressedecm1

Le lit Des conditions de vie penibles La vie auotidiennc est tres ditWle Les sotdats aœvent acteMer la Permanente la ma's aussi souffrir de la de soif



Des lettres de Poilus en classe de 3e Faire rédiger des

disposez d'un corpus documentaire et d'aides DEROULE : Etapes Séance 1 Séance 2 Séance 3 Travail de l'élève Analyse d'une lettre de « Poilu » Construction d'une grille d'évaluation Réalisation d'un brouillon Révision du brouillon et amélioration des productions écrites par les regards croisés des élèves Correction de la



Fiche élèves : les Poilus dans la Grande Guerre

Lettre d’un Poilu, Pierre, 22 septembre 1916 à Verdun Lettre d'un soldat de la 5e Compagnie (3e RI, 5e DI) à sa femme (1917) « Je vais vous dire que nous avons refusé de monter en ligne mardi soir, nous n'avons pas voulu marcher Nous nous sommes



Analyse de lettres de poilus à partir de « Paroles de poilus

Lettre 2 Alexis Berthomien a survécu à la Grande Guerre Entre 1914 et 1918, il écrivait souvent à sa femme Maie Ro et, u’il avait épousée en juin 1914, à Témouilles, petit village de l’Aveyon,



Comment sest déroulé la suite de la guerre ? Après la

Lettre d'un poilu 25 mars 1916, Verdun Ma Chère Mère, Tu as raison de prier pour moi, noug avons tous besoin que quelqu'un pne pour nous, et moi-même bien souvent quand les Ohus tombaient autour de moi, je murmurais les prières que j 'ai apprises quand j 'étais petit, et tu peux croire que jamais prières ne furent dites avec plus de ferveur



Courrier de poilus Charles GUINANT, 18 mars 1916, Verdun

Charles GUINANT, 18 mars 1916, Verdun Ma chérie, Je t’écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre S’il te plaît, ne pleure pas, sois forte Le dernier assaut m’a coûté mon pied gauche et ma blessure s’est infectée Les médecins disent qu’il ne me reste que quelques jours à vivre

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Fiche élèves : les Poilus dans la Grande Guerre

Poilus dans une tranchée

1/ En quoi la photographie et le texte nous livrent deux impressions différentes de la vie dans les tranchées ?

" Ma chère Édith, La ǀie ici est trğs dure. Dans les tranchĠes, l'odeur de la mort rğgne. Les rats nous envahissent, les parasites nous rongent la peau ; nous vivons dans la boue, elle nous envahit, nous ralentit et arrache nos grolles. Le froid se rajoute à ces supplices. Ce vent glacial qui nous gèle les os, il nous poursuit chaque jour. La nuit, il nous est impossible de dormir. Être prêt, à chaque instant, prêt à attaquer, prêt à tuer. Tuer, ceci est le maître-mot de notre histoire. Ils nous hygiène. Sans repos. Sans joie. Sans vie. champ de bataille, on ne trouve que des cadavres, des pauvres soldats pourrissant sur la terre imprégnée de sang. Les obus, les mines, détruisent tout sur leur passage. Arbres, maisons, et le peu champ de carnage terroriserait un gosse pour toute sa vie. Elle nous terrorise déjà. » Lettre d'un Poilu, Pierre, 22 septembre 1916 à Verdun Lettre d'un soldat de la 5e Compagnie (3e RI, 5e DI) à sa femme (1917)

" Je vais vous dire que nous avons refusé de monter en ligne mardi soir, nous n'avons pas voulu marcher. Nous nous sommes

mis presque en grève, et beaucoup d'autres régiments ont fait comme nous Quand j'irai en " perm "je vous raconterai cela

mieux Ils nous prennent pour des bêtes, nous font marcher comme cela et pas grand chose à manger, et encore se faire

casser la figure pour rien, on aurait monté à l'attaque, il en serait resté moitié et on n'aurait pas avancé pour cela. Peut-être

que vous ne recevrez pas ma lettre, ils vont peut-être les ouvrir et celles où l'on raconte ce qui se passe, ils vont les garder ou

les brûler Moi je m'en moque, j'en ai assez de leur guerre... » Lettre d'un soldat de la 7e compagnie du 36e R.I., conservée au contrôle postal.

Les mutineries

Toutes les armées en campagne disposaient d'une justice militaire, et toutes, sauf celle d'Australie, ont prononcé des

peines de mort suivies d'exécutions. La sévérité a marqué nombre de ces condamnations, car les conseils de guerre se

déterminaient aussi en fonction d'enjeux disciplinaires, comme la volonté de faire des exemples pour la troupe. Au total,

on compte un peu plus de 600 fusillés dans l'armée française, 330 dans l'armée britannique (pour des crimes et délits

militaires), et 750 dans l'armée italienne (chiffre important par rapport au nombre de mobilisés).

Monsieur le Président

Je vous fais une lettre

Que vous lirez peut-être

Si vous avez le temps

Je viens de recevoir

Mes papiers militaires

Pour partir à la guerre

Avant mercredi soir

Monsieur le Président

Je ne veux pas la faire

Je ne suis pas sur terre

Pour tuer des pauvres gens

C'est pas pour vous fâcher

Il faut que je vous dise

Ma décision est prise

Je m'en vais déserter.

Depuis que je suis né

J'ai vu mourir mon père

J'ai vu partir mes frères

Et pleurer mes enfants

Ma mère a tant souffert

Elle est dedans sa tombe

Et se moque des bombes

Et se moque des vers

Quand j'étais prisonnier

On m'a volé ma femme

On m'a volé mon âme

Et tout mon cher passé

Demain de bon matin

Je fermerai ma porte

Au nez des années mortes

J'irai sur les chemins.

Je mendierai ma vie

Sur les routes de France

De Bretagne en Provence

Et je dirai aux gens :

Refusez d'obéir

Refusez de la faire

N'allez pas à la guerre

Refusez de partir

S'il faut donner son sang

Allez donner le vôtre

Vous êtes bon apôtre

Monsieur le Président

Si vous me poursuivez

Prévenez vos gendarmes

Que je n'aurai pas d'armes

Et qu'ils pourront tirer

Le déserteur, chanson de Boris Vian, 1954

Invalides de guerre jouant aux cartes, Otto Dix, 1920quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24