[PDF] EXERCICE : religion et politiques



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Les groupes Document 1 : La Charte des droits et libertés de

P 4 Évolution du droit à l’avortement - Dossier documentaire 2 Document 4 : Lettre ouverte de Jakki Jeffs Les groupes pro-vie Type de document : lettre ouverte (traduction de Chantal Rivard) Source : Jakki Jeffs (2013) A lingering shame from a sad decision 25 years ago Toronto, Ontario: The Catholic Register



Lettre ouverte aux électrices et électeurs

4 Dépénaliser totalement l’avortement Ob-tenir - dans un 1er temps – en France une équité de droit avec les pays les plus pro-gressistes : soit 24 semaines d’aménor-rhée Aucune tolérance pour les violences faites aux femmes 5 Appliquer les lois existantes et élaborer une loi-cadre contre les violences



Bureau de la présidente - Conseil du statut de la femme

Lettre ouverte de la présidente du Conseil du statut de la femme Québec, le 2 octobre 2014 À la directrice de l’information, Mme Marie-Andrée Chouinard À la rédactrice en chef, Mme Josée Boileau Journal Le Devoir Avortement : la sécurité et la santé de nos voisines menacées Le Conseil du sont



DECLARATION DES EVEQUES DU CAMEROUN SUR LAVORTEMENT, L

• Avorter ou faire avorter sont des crimes considérés comme des homicides directs et volontaires Ce sont des péchés graves punis par l'excommunication dont l'absolution est réservée au Pape, à l'Evêque du lieu ou aux prêtres dûment mandatés (cf CEC n° 1463) La porte de la miséricorde de Dieu étant toujours ouverte, les prêtres



L’avortement en questions - ProJeuneS

faire croire qu’ils rament à contre-courant, tout en défendant la pensée de plus en plus majoritaire en Europe Essayez un peu ‘les chômeurs sont courageux et veulent travailler’, ‘les impôts bénéficient à tous’ ou ‘l’islam est une religion d’ouverture’, et vous verrez ce que c’est, de ramer à contre-courant »



11/02/2014& LETTRE&OUVERTE&AMONSIEUR&Jean7MarieLEMENE,&

11/02/2014& LETTRE&OUVERTE&AMONSIEUR&Jean7MarieLEMENE,& Président&de&la&Fondation&Jérôme&Lejeune& & CherMonsieur,& Je&tenais&à&vous&écrire&pour&vous&remercier&de



ECRIRE UN REQUISITOIRE - ddm-vergotebe

contre lui en raison de son implication dans l’affaire Dreyfus Réquisitoires: -Victor Hugo, Dernier jour d’un condamné, dans lequel celui-ci critique la peine de mort -Emile Zola, J’accuse, contre l’injustice faite à Dreyfus



Lettre ouverte à Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice, à

Lettre ouverte à Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice, à propos de l’apéro porchetta-rosé Avec son aimable autorisation, nous reprodui-sons ci-dessous la lettre ouverte de Me Henri-Charles Lam-bert, avocat au barreau de Nice, à Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice, à propos de l’apéro « por-chetta-rosé »



EXERCICE : religion et politiques

contre la «permissivité» de la société américaine, contre le droit à l’avortement, l’homosexualité, la recherche sur les cellules souches et la thérapie génique Elle avait soutenu l’idéologie de «croisade» des néoconservateurs au pouvoir à la Maison Blanche, défendu une sorte de vision

[PDF] Lettre ouverte d'une feministe actuelle qui s'exprime au sujet du mariage

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EXERCICE : religion et politiques

Comment les croyants américains choisissent entre Clinton et Trump, Henri Tincq , Le Monde, 5 novembre 2016. Les protestants évangéliques ne votent plus unanimement républicain. Juifs et catholiques, eux, penchent massivement pour le vote démocrate. Et l'islamophobie fait figure d'argument ultime de Donald Trump... L'élection américaine du 8 novembre brouille beaucoup de cartes, y compris celle qui

concerne le poids de la religion, traditionnellement élevé dans les joutes présidentielles américaines.

Si la référence religieuse reste fréquente dans le débat public et électoral américain, elle est en voie

de recul. En 2015, une étude du très sérieux Pew Research Center avait produit un choc: 23% des

Américains se disent "sans religion». Ils n'étaient que 7% il y a quinze ans.

1.Un électorat évangélique pro-Trump, mais plus divisé qu'autrefois

Régulièrement courtisé par les candidats républicains depuis Ronald Reagan dans les années

1980, le puissant électorat évangélique -un quart des 320 millions d'Américains se revendiquent

comme protestants évangéliques- ne fera pas cette année la différence qui avait permis à George W.

Bush de l'emporter en 2000 et 2004. C'est la principale nouveauté du scrutin. Cette "droite

chrétienne» républicaine avait été très influente au cours des deux mandats de l'ancien président

Bush, alcoolique repenti, converti et born-again, notamment après les attentats du 11 septembre

2001. Marquée par son prosélytisme actif et son conservatisme moral et social, elle avait lutté

contre la "permissivité» de la société américaine, contre le droit à l'avortement, l'homosexualité, la

recherche sur les cellules souches et la thérapie génique. Elle avait soutenu l'idéologie de

"croisade» des néoconservateurs au pouvoir à la Maison Blanche, défendu une sorte de vision

biblique du monde où s'affrontaient les forces du Bien et l'"axe du Mal» et dans laquelle les

Américains, nouveau "peuple élu» par Dieu, étaient dotés d'une mission universelle de conversion

et de réforme. Cette droite religieuse républicaine n'a pas disparu, mais elle est divisée sur le cas

Trump.

Elle aurait préféré Ted Cruz ou Marco Rubio, mais ces candidats ont été éliminés dans la

course aux primaires. Elle s'est donc résignée à soutenir Donald Trump, pour lequel une majorité

des 70 millions d'évangéliques américains dit aujourd'hui vouloir voter. Elle est séduite par son

discours simpliste, sa division du monde et de la société américaine en "bons» et "méchants», par

son islamophobie, par ses défis lancés à la Chine et à l'Iran, par son discours "apocalyptique» sur

l'avenir de l'Amérique et sa volonté d'en faire à nouveau une grande nation. En outre, Trump est

immensément riche, ce qui est un bon signe pour les milieux évangéliques: s'il a réussi dans les

affaires, peu importe les moyens, c'est qu'il est "béni par Dieu»! Donald Trump est toutefois loin de

faire l'unanimité dans un électorat qui avait, à plus de 78%, porté George W. Bush au pouvoir. Sa

vie privée rebute. Deux fois divorcé, trois fois marié, brassant des fortunes considérables, il est tout

sauf un candidat "religieux». "Il est vaguement croyant évangélique, mais n'a aucune légitimité en

matière religieuse et dans les milieux chrétiens. Trump dit faire de la Bible sa principale lecture,

mais il est incapable de la citer correctement. Il lui arrive même de confondre Ancien et Nouveau

Testament. Il se dit aujourd'hui hostile à l'avortement et résolument pro-life, mais dans le passé, il

avait défendu des positions pro-choice. Ce n'est donc pas le candidat républicain idéal, et l'électorat

évangélique se montrera divisé le 8 novembre.

2.Les catholiques pro-Clinton par rejet de Trump

Le poids des catholiques -un peu plus de 20% de la population américaine, dont une moitié

d'Hispaniques- est moins décisif que celui des protestants évangéliques, mais depuis la victoire de

John Kennedy en 1960, cet électorat compte dans l'élection américaine. Les électeurs catholiques

blancs et les plus pratiquants votent républicain; les Hispaniques et les catholiques non-pratiquants

ou occasionnels votent plutôt démocrate. Donald Trump a multiplié les promesses à l'électorat

catholique. Il s'est adressé plusieurs fois aux évêques, s'est déclaré prêt à défendre la vie contre

l'avortement, à encourager la liberté de religion, d'éducation et le mariage traditionnel, anti-gay. Il

n'a cessé de dénigrer Hillary Clinton et son candidat à la vice-présidence Tim Kaine pour leur

attaques des "valeurs centrales» du catholicisme. Hillary Clinton a choisi un colistier catholique, et si elle n'a guère plus de légitimité

religieuse que son adversaire républicain, l'électorat catholique se ralliera majoritairement à elle. Le

bénéfice des promesses de Donald Trump a été balayé par sa désastreuse image morale, ses

conquêtes féminines et les accusations de harcèlement sexuel portées contre lui, ainsi que par sa

rhétorique sur l'immigration, qui a heurté beaucoup de catholiques, y compris ceux du camp

républicain: "Il ne manifeste aucune compassion pour les immigrés. Or, beaucoup de catholiques se

rappellent que leurs parents ou leurs grands-parents ont eux aussi été des immigrés et ils comprennent ce que signifie d'arriver aux États-Unis avec ce statut». Hillary Clinton va donc

bénéficier du réflexe anti-Trump puissant dans un électorat catholique qui n'a pas oublié les

critiques que le candidat républicain avait adressées au pape François lors de sa visite aux Etats-

Unis, en septembre 2015, et de sa défense, à la frontière mexicaine, du droit à l'immigration. Des

dizaines d'intellectuels et responsables catholiques ont signé au printemps dernier une lettre ouverte

dénonçant Donald Trump comme "manifestement inapte à devenir président des États-Unis».

Les derniers sondages dans l'électorat catholique sont catastrophiques pour le candidat

républicain. Dans cette tranche, selon une étude du Public Religion Research Institute, la candidate

démocrate devancerait de 23 points son adversaire (55% contre 32%). La hiérarchie épiscopale elle-

même, notamment l'influent cardinal Timothy Dolan, archevêque de New-York, interpelle

régulièrement le candidat Trump sur ses positions xénophobes. Il faut dire que, grâce à ses

nominations, le pape François, depuis le Vatican, procède à un renouvellement important de la

hiérarchie catholique américaine. Son homme de confiance aux Etats-Unis est l'archevêque de Chicago Blase Cupich, qu'il vient de créer cardinal.

3.L'islam comme repoussoir

La principale nouveauté du scrutin présidentiel américain de 2016 reste toutefois l'irruption

massive de l'islam et de l'islamophobie comme thèmes de campagne, à nouveau en raison des positions de Donald Trump. Estimé à un peu plus de trois millions, le nombre de musulmans aux États-Unis est relativement faible. Cette immigration d'origine asiatique -indo-pakistanaise et indonésienne- est sans rapport avec l'immigration musulmane arabe en Europe. Le ressentiment à l'égard de l'islam, qui monte aussi aux Etats-Unis, vient beaucoup moins de l'attitude des

musulmans sur le sol américain que de la crainte d'attentats terroristes comme ceux qui ont frappé

l'Europe. Les musulmans sont désormais plus impopulaires dans l'opinion américaine que l'étaient

autrefois les "athées». Hillary Clinton sait que le danger menace de ce côté. Il ne vient pas, à

proprement parler, de l'électorat musulman, qui lui semble largement acquis, mais de ces catégories

sociales déclassées, menacées par les pertes d'emplois industriels, au sein desquelles croît le spectre

de l'immigration et d'une multiplication d'attentats terroristes comme en Europe. Barack Obama est

intervenu au cours de cette campagne pour rappeler que, dans le cours de l'histoire américaine, les

juifs et les catholiques avaient été aussi la cible de virulentes attaques. Il a incité les Américains à ne

pas tomber dans la caricature anti-islamique, et les musulmans à revendiquer fièrement leur identité:

"Une attaque contre une religion est une attaque contre toutes les religions», a-t-il répété.

Le président en fin d'exercice a souffert d'une légende tenace, soutenue par des rumeurs sur

internet, selon laquelle, fils d'un père kenyan et d'une mère américaine, petit-fils d'un converti à

l'islam, ayant passé une partie de son enfance en Indonésie, il est lui-même musulman. Barack

Obama a fait justice de cette rumeur. Mais la question reste souvent posée de savoir si un président

américain pourrait être un jour... un musulman. Pour beaucoup d'électeurs républicains, un tel

événement serait inconcevable, ce qui a fait réagir Hillary Clinton: "Un musulman peut-il être

président des États-Unis d'Amérique? En un mot: oui. Maintenant, passons à autre chose.»

Rappelons que l'article 4 de la Constitution américaine stipule qu'"aucune profession de foi religieuse» n'est exigée pour l'exercice d'un mandat.

1- Relevez les religions pratiquées aux Etats-Unis avec les chiffres correspondants

2- Sur quels sujets s'opposent traditionnellement démocrates et républicains dans les campagnes

électorales ?

3- Les pratiquants choisissent-ils leur candidat en fonction de sa pratique religieuse ?

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