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I Définition du libertinage II Les principes du mouvement III

Le libertinage est un courant de pensée né en France au 17e siècle et qui s'est épanouit tout au long du XVIIIe siècle, Il se manifeste dans les mœurs comme dans la pensée par le souhait d'une liberté très devellopé Au début du 17eme siècle, entre 1610 et 1660, le libertin est celui qui se



Dossier de Français: Le Libertinage

libertinage a le plus évolué En effet, la société est passée d'un libertinage intellectuel a un libertinage de moeurs À partir de la Régence qui succède au règne de Louis XIV, le libertinage de mœurs (liberté d’agir et d’aimer) connaît un essor important, alors que les Lumières reprennent l’héritage de la libre pensée



Littérature française du XVIIe siècle - Nu Frans Leren

libertinage intellectuel, bien que sévèrement combattu par lʼÉglise, pèse aussi peu à peu sur les esprits dans le sillage de Pierre Gassendi (1592-1655), matérialiste sensualiste qui ouvre des brèches encore timides à lʼathéisme René Descartes En effet les considérations et les pratiques religieuses marquent aussi fortement le



L’évolution du courant libertin entre le

libre penseur, au 17ème siècle On a donc une difficulté de plus dans cette scission de la définition, qui semble se dédoubler A cela s’ajoute le caractère antagoniste des deux personnages rassemblés sous le nom de libertin : alors que le plus ancien est tout occupé de



(né en 1732 à Grasse, mort en 1806 à Paris)

de nombreux croquis de la campagne romaine Au terme de sa bourse en juillet 1759, on lui permit de rester dans la résidence jusqu'à la fin novembre Il rencontra un riche artiste amateur, l'Abbé de Saint - Non, qui devait devenir un de ses principaux commanditaires Au début 1760 Saint - Non emmena



Vie de scandale et écriture de l’obscène : hypothèses sur le

s’agit, en tous cas, de prendre au sérieux justement ce type de textes que l’historiographie du libertinage au XVIIe siècle a depuis longtemps classé dans le registre de la gauloiserie, certes gros-sière mais inoffensive au fond, dans celui de l’outrance verbale et du pur jeu de langage ou de la construction imaginaire de



Fragonard dans son siècle - Musée du Luxembourg

Diderot adresse en 1761 au peintre François Boucher, un des maîtres de Fragonard une violente critique Il fascinerait car le public serait incapable de résister « au saillant, au libertinage, à l’éclat, aux pompons, aux tétons, aux fesses » des tableaux de Boucher Ce qui est souligné ici



Louis XII 1498 à 1515 Prise de Constantinople Débuts de l

Courant de pensée: Le Libertinage au 17ème au 18ème siècle Les Lumières 1690 à 1789 Louis XV 1715 à 1774 Première machine à vapeur industrielle 1705 Affaire

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LE LIBERTINAGE !

Le mouvement libertin ou libertinage se développe en Europe à partir du

17eme siècle. Il se présente d'abord comme une critique des règles et des lois

de l'église pour devenir, au 18eme, un mouvement à la fois littéraire et culturel qui revendique la quête des plaisirs. Tout d'abord, nous allons déifinir le mot " libertin ». Libertin vient de " libertinus » qui signiifie dans l'antiquité romaine " afffranchi ». On le retrouve au

17eme dans le langage de l'église pour dénoncer les esprits-forts, les libres

penseurs, ceux qui contestent les interdits et les superstitions qui viennent de la religion. Au 18eme, le mot libertin renvoie à tout ceux qui revendiquent la libération des moeurs et le culte des plaisirs, dans la société comme dans la littérature. Nous pouvons aussi préciser que la déifinition de l'homme libertin a deux sens, le premier est que le libertin est celui qui remet en cause les dogmes (aifirmation fondamentale) établis, c'est un libre penseur ou libertin d'esprit dans la mesure où il est afffranchi. Et en deuxième sens, nous avons le libertin qui s'adonne aux plaisirs charnels avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle, refusant les lois religieuses. Le libertin est maintenant un homme qui multiplie les liaisons amoureuses en aiÌifiÌichant son envie de conquête. D'ailleurs, dans les soirée mondaines à Versailles, Louis 15 donne l'image d'un roi assez libertin. C'est cette atmosphère de séduction et de liberté des sens qu'on retrouve à cette époque.

I Déifinition du libertinage

II Les principes du mouvement

III Le roman libertin du XVIIIe siècle

I Déifinition

Le libertinage est un courant de pensée né en France au 17e siècle et qui s'est épanouit tout

au long du XVIIIe siècle,. Il se manifeste dans les moeurs comme dans la pensée par le souhait d'une

liberté très devellopé. Au début du 17eme siècle, entre 1610 et 1660, le libertin est celui qui se libère des contraintes religieuses et philosophiques c'est donc un esprit de contestation qui se développe chez les écrivains, les savants, les médecins et les philosophes.On parle alors de libre penseur. Un libre penseur désireux de voir régner une plus grande liberté de pensée, notamment en matière de religion. A propos de la religion, l'église condamne violemment les libres penseurs, tandis que certain auteur les mettent en avant comme Don Juan ou Valmont. On retrouve cette liberté dans les conversations de salon mais également dans la façon dont les romanciers traitent le récit et refusent les règles. Les plus importants de ces penseurs furent Gassendi, Gabriel Naudé, ou alors La Mothe Le Vayer. Ces auteurs se montrèrent prudents dans leurs discours et dans leur attitude, ils n'exposaient pas directement le fond de leur pensée, pour échapper à la censure et à la répression. A partir du 18eme, ces moeurs se démocratise et passe sur la forme moderne de l'esprit critique. Ce qui n'est pas pour autant accepter par la religion. Puis un peu plus tard les femmes ont acqui un pouvoir intellectuel plus important et on ose parler de désir et de passion. Le libertin ne reconnaît aucune autorité supérieure à celle de sa conscience. On assiste donc à un dérèglement des moeurs : cette image correspond à de nombreux personnages de romans libertins. Ils se moquent des autres en les séduisant, en les trompant et en les soumettant à leurs seuls désirs, comme le fait Valmont de

Laclos.

Après le règne de Philippe d'Orléans, en 1715, la noblesse se précipite dans la recherche des plaisirs simple et du luxe qui l'accompagne. Par exemple ils cherchent diffférents plaisirs dans la cour, les opéras, les petites maisons, les boudoirs aifin d'exercer de nombreux jeux de séduction. L'archétype du libertin multipli les expériences de toute sorte : intellectuelle, culturelle, sexuelle. On ose parler d'amour et la sexualité. D'après Roger Vaillant, dans Le regard froid (XXème siècle), le libertin se ifixe une stratégie qu'il suit scrupuleusement : le choix, la séduction, la chute, la rupture. Il jouit autant de la séduction que de la chute. Les liaisons dangereuses de Chardelos de Laclos en est le parfait exemple. Dans la seconde moitié du 18eme siècle, la société aristocratique fait du libertinage un mouvement sans saveurs, où la femme n'est qu'une victime dans ce jeu cruel, comme par exemple Mme de Tourvel qui est malheureuse de sa relation avec Valmont et bien sur qui en meurt. Les idéologies ont réellement changé, nous sommes passé d'un jeu de séduction très attractif au jeu de la femme conquise qui soufffre de cette relation. La révolution française, en renversant la société aristocratique, met un terme a la réalité sociale et culturelle du libertinage.

II Les principes du mouvement.

Les principes de ce mouvement sont très terre à terre, en efffet, les deux grands principes sont : la recherche du plaisir, et le fait d'aiÌifiÌirmer sa façon de penser. Quelle qu'en soit l'époque les libertins sont à la recherche des plaisirs sensuels et de la volupté. Ils dénoncent l'hypocrisie sociale. Ils manifestent ainsi leur esprit de révolte contre les interdit et les tabous imposés par la morale et la société. Les libertins partagent egalement le même scepticisme enver les croyance. N'etant pas religieux, cela ne leur posent aucuns problemes de remords par rapport à leurs comportements. Ils ont les mêmes prejugés et les même superstitions. Ils rejettent la foi aveugle dans les principes religieux et la soumission à l'autorité de l'église. Quant aux femmes, les principes de ce mouvement au 17eme et 18eme siècle, est très simple. En efffet, la femme règne dans cet univers, autours d'elle lflotte la promesse du plaisir. Dans la réalité sociale, soit les femmes regnent dans les salons par leur esprit, soit elles sont enfermées dans le couvent, soit elles sont mariés contre leur grés. Dans les peintures, elles baignent dans le luxe et la richesse.

III Le roman libertin du XVIIIe siècle.

DiiÌifiÌicile de parler d'écriture libertine sans évoquer les auteurs de romans libertins comme Crébillon, Sade ou Laclos, autant d'auteurs appartenant au siècle dit " des Lumières ». Pourtant des auteurs considérés comme " libertins » semblent se faire connaître bien avant. C'est donc bien au XVIIIe siècle que l'écriture libertine à proprement parler prend une toute autre dimension. Elle met en scène, à travers le roman, une liberté de penser et d'agir qui se caractérise le plus souvent par une dépravation morale, une quête égoïste du plaisir. Des oeuvres majeures comme les Liaisons dangereuses de Laclos ou encore Les Égarements du coeur et de l'esprit de Crébillon ifils, ont introduit de nouveaux codes, une nouvelle façon de penser, d'écrire et de décrire le libertinage. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe dont les libertins maîtrisent à la perfection les codes et enjeux. La séduction y est un art complexe que l'on entreprend par déifi, désir ou amour-propre.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47