[PDF] Texte 3 : Incendies (scène 25 Amitiés) Wajdi Mouawad, 2006



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RÉFÉRENCES HISTORIQUES - Accueil

Chaque ˜che comprend un résumé sommaire Au besoin, à vous d’en découvrir plus sur le sujet en utilisant les références o˚ertes Les photos incluses ne sont fournies qu'à titre indicatif, beaucoup d'autres sont disponibles dans les documents de référence suggérés Besoin d’idées comme inspiration? Voici quelques exemples :



Résumé Fiche de lecture 1984 - crsdduqamca

un champ infini et illimité d’actions sans besoin d’aucune justification Elle peut désormais se permettre tout et n’importe quoi L’inversion des valeurs de ce fait, libère l’autorité de toute justification de ses actes mêmes les plus ignobles 3 L’univers Orwelien de 1984 et le concept d’idéologie



LA PANDÉMIE COVID-19 A CHANGÉ L’ÉCHIQUIER GÉOSTRATÉGIQUE MONDIAL

Résumé : Au début de la pandémie, les chefs d’Etat faisaient encore confiance à la science et à la médecine pour trouver un remède aussi rapide que le monde digital où nous vivons Après plusieurs semaines passées, avec le nombre croissant des personnes impactées



SITUATION DES MALADIES ET RAVAGEURS DANS LES PLANTA- TIONS DU

besoin d’un faible niveau d’apport en éléments fertilisants Compte tenu du pourcentage élevé du chiendent dans les plantations à Bugor-he, l’agressivité de cette espèce peut fort bien contribuer à la baisse du ren-dement du caféier - 66 des enquêtés n’utilisent rien comme fertilisant dans leurs plantations



Texte 3 : Incendies (scène 25 Amitiés) Wajdi Mouawad, 2006

La présence de Sawda sur les lieux lors du massacre a fait naître en elle un besoin d’agir Un besoin de se venger Elle est dominée par les émotions Un tourbillon de sentiments s’est emparé d’elle Elle ressent de la haine, de la tristesse, de la souffrance et de l’impuissance Ce besoin d’agir fait naître un cercle vicieux



Le conflit syrien pour les nuls

d’une situation qui dure depuis plus de cinq ans Aussi avons-nous besoin de le comprendre Journalistes et universitaires, connaisseurs du pays, nous souhaitons dépasser un récit médiatique parfois trompeur Nous vous proposons ici de décrypter le conflit, ses causes, ses étapes et ses protagonistes



Le salaire du sniper nouvelle de Didier Daeninckx

d'eau minérale qu'il fit chauffer sur le camping-gaz, puis jeta deux cuillerées de Nescafé au fond d'un verre Une rafale de mitrailleuse résonna sur les hauteurs, et il n'eut même pas besoin de regarder par la fenêtre pour savoir quelle batterie avait inauguré le mille-six-cent-vingt-troisième jour de conflit L'oreille suffisait



Travail pour la semaine du 30 mars-CM2

Poursuivre le travail sur l’exposé Littérature « Ulysse et le cyclope » : Faire un résumé de l’histoire, écrire son avis Pour aller plus loin (facultatif), vous pouvez visionner, si vous en avez la possibilité, le film Ulysse de Mario Camerini et compléter la fiche d’art visuel jointe sur le blog



Analyse de lettres de poilus à partir de « Paroles de poilus

Quand tu ecevas mes cates, tu l’auas peut-être vue sur les journaux : une belle victoire navale remportée par les Russes sur les Allemands Ils leur ont coulé trois croiseurs, sept torpilleurs et un grand cuirassé de 22 000 tonnes et ayant à bord mille treize hommes d’éuipage

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Texte 3 : Incendies (scène 25 Amitiés) Wajdi Mouawad, 2006 Introduction : La guerre du Liban se déroule entre 1975 et 1991 à cause de querelles entre Israéliens et Palestiniens. Mais tout commence en 1969, lorsque la présence palestinienne dans les camps du Liban du Sud est légalisée suite aux accords du Caire. Un an plus tard, les combattants palestiniens de l'OLP, Organisation de Libération de la Palestine sont repoussés de Jordanie. Ils installent alors leur base dans le sud du Liban. Puis, en 1972, des opérations militaires et des représailles entre Israéliens et Palestiniens sur le territoire libanais enveniment la situation et les relations entre Palestiniens et l'État libanais. Dans Incendies, Wajdi Mouawad évoque le conflit de son pays d'origine, à travers le

personnage de Nawal qui traverse le Liban dévasté par la guerre, à la recherche de son fils,

accompagnée de son amie Sawda. Cet extrait se situe à la suite du massacre des Camps de Sabra et Chatila qui a eu lieu en

1982. Sawda, ayant vu de ses propres yeux cette horreur, sent un besoin oppressant d'agir.

Son ami Nawal elle, qui a eu la chance de ne pas y assister, essaye de raisonner tant bien que mal son amie. Comment est-ce que ce texte nous montre l'horreur de la guerre, à nous lecteurs, inconnus et étrangers qui sommes dans le même cas que le Nawal ? Pour cela, nous verrons dans un premier temps la violence de celle-ci puis, nous étudierons les conséquences que cela entraîne. Cette histoire, est un récit pathétique qui raconte une horreur pure. En effet, la violence parcourt tout le texte, et en particulier la première tirade de Sawda, témoin du massacre comme le montrent les verbes " je voyais » (l.11) " je ne te raconte pas une histoire » (l.16) Nous pouvons le remarquer à la ligne 7 " ils ont commencé

par lancer les enfants contre le mur » mais aussi " les garçons égorgés, les jeunes filles

brûlées » (l.8) qui est un parallélisme montrant une mise à mort épouvantable. Le

raffinement dans la torture est à son apogée. La répétition " tout brûlait » (l.9) et la

métaphore " des vagues de sang » rendent le sentiment de terreur et d'horreur encore plus

fort. Ligne 10 " Les cris montaient des gorges et s'éteignaient et c'était une vie en moins »

est un paradoxe du cri qui manifeste l'horreur, tandis que le silence la mort. De plus, dans ce texte il n'y a plus de langage. Seuls des cris apparaissent. " les

premiers cris » (l.6) " tout son corps hurlait » (l.18) " le milicien criait toujours » (l.19) cela

montre une sorte d'animalité. La métaphore " Les souffrances d'une mère comptent moins que la terrible machine qui nous broie » (l.28) sert à dire que tout le monde est victime. Que nous soyons morts physiquement ou non, nous le sommes mentalement. Cela est renforcé

par la mère " qui pleurait de toute sa vapeur » après avoir soit disant assassiné ses fils.

De surcroît, lorsque le milicien demande à une mère de trois enfants de choisir lequel elle voulait sauver, cela nous montre que ce massacre a été une d'une abomination et

d'une atrocité terrible. " le tremblement de leurs jambes » (l.12) renforce bien cette pensée.

Lorsque la mère dit " Nidal. Nidal ! » Le milicien tue les deux autres faisant un retournement de situation puise que la victime se sent coupable. Il y a donc un comportement sadique et pervers qui ravage cette guerre. Mais ce qui est le plus terrible, c'est que ce monstre s'en est pris à une femme qui a " des seins trop lourds » (l.17) et un " corps vieilli pour les avoir

portés» (l. 18). Ce portrait de la mère et cette figure de la maternité pathétique montre la

fragilité de cette pauvre dame. La guerre est donc d'une atrocité et d'une abomination terribles qui vont susciter des conséquences également horribles. En effet, en outre d'être une guerre effroyable, les conséquences sont d'autant terribles puise que cela entraîne un cercle vicieux incessant. La présence de Sawda sur les lieux lors du massacre a fait naître en elle un besoin d'agir. Un besoin de se venger. Elle est dominée par les émotions. Un tourbillon de sentiments s'est emparé d'elle. Elle ressent de la haine, de la tristesse, de la souffrance et de

l'impuissance. Ce besoin d'agir fait naître un cercle vicieux. Les guerres civiles ne s'arrêtent

jamais. Il y a tout le temps vengeance, et la figure de style suivante nous le montre : " Addition monstrueuse de la douleur » (l.33). Il y a une vengeance aveugle sur la communauté toute entière et non pas sur la personne concernée. Cet esprit de cruauté montre que tout le monde peut se transformer en monstre. Mais nous ne sommes pas déjà des monstres ? Chaque humain est conçu pour ressentir de la haine après un acte pareil. L'esprit de vengeance est donc compréhensible, mais pour Nawal, c'est une autre question. Elle, qui n'a pas assisté à ce massacre essaye de raisonner son amie. Deux logiques s'opposent donc. Nawal est dans la compréhension et essaye de dissuader en raisonnant Sawda de ne pas aller se venger. Cette logique se remarque dès la première ligne avec le

mot " réfléchis ». Cela signifie que c'est le cerveau qui réfléchit et non le coeur. Il y a donc un

parallélisme avec les pensées des deux amies qui s'opposent et les sentiments du coeur qui s'opposent avec la raison du cerveau. Nawal lui dit donc de réfléchir mais son amie est et reste constamment dans le refus. Cela se voit avec l'abondance de phrases négatives à la ligne 4. Elle réplique également qu'elle ne veut pas de son amitié. Une guerre peut donc entraîner de nombreuses morts mais peut également éteindre des amitiés et créer des

conflits à la place. " Je ne veux pas qu'ils me consolent » (l.5) montre bien qu'elle est triste,

qu'elle a du chagrin et qu'elle rejette la vie. Mais Nawel utilise l'impératif " écoute-moi » (l.26) qui est une technique argumentative qui a pour but de capter son attention. Puis, ses arguments reposent sur leur passé. Elle essaye de la convaincre en racontant de bons souvenirs. " Toi qui sait chanter »

(l.3) le chant est l'art. " Toi qui récitait l'alphabet avec moi » (l.31) : l'alphabet est le savoir.

" Nous allions côte à côte » (l.32) le chemin est l'amitié qui est renforcé par " Né d'une

histoire d'amour » (l.33). Par-là, elle lui dit que le savoir, le raisonnement et la connaissance

sont des qualités plus importantes que la vengeance. Elle essaye donc d'arrêter le cercle de la violence. Mais ses arguments ne fonctionnent pas. Nawal rétorque alors que le savoir ne sert à rien et lui envoie une cascade de questions rhétoriques en pleine figure telle que " Alors on fait quoi ? On fait quoi ? On reste les bras croisés ? » (l.35). Elle est donc

déterminée à aller au bout de sa pensée et rejette la raison car elle ne veut pas réfléchir. Elle

veut donc se venger mais pas toute seule. En effet, le pronom " on » montre que Sawda ne veut pas agir en solitaire mais que s'il le faut, elle ira se jeter toute seule dans les bras de ses ennemies. Conclusion : Nous avons donc vu dans un premier temps que la guerre a donc été d'une horrible violence. Puis, dans un second temps nous avons pu voir que cette guerre entraîne beaucoup de choses et a de nombreuses répercussions. En effet, la description faite par Sawda est à couper le souffle. . Le fait de lancer des enfants sur un mur et de s'en prendre à des innocents est atroce. Ce raffinement dans la torture est horrible. L'histoire de la mère et ses fils est abominable et le retournement de

situation est extrêmement pervers. En outre, des dégâts moraux sont aussi causés par cette

guerre. Effectivement, cela crée des conflits entre des personnes proches, cela fait naître une besoin d'agir, de vengeance sur un grand nombre de personnes, ce qui crée un cercle vicieux de guerres civiles. Ce cycle qui se répète est le plus horrible car ce genre de guerre continuera encore un pendant un grand nombre d'années. La morale de ce texte se trouve dans la série télévisée Arrow , lorsque Edward Fyers demanda à Oliver Queen de choisir entre deux personnes celle qui voulait sauver. N'ayant pas sauvé la bien-aimé de Slade Wilson, Shado, celui-ci se vengera de son ancien ami en faisant des actes d'une atrocité terrible. Il n'y a donc pas que dans les livres que les morales existent. Chansons, films, ou encore bandes-dessinés essayent de toucher un public plus large.quotesdbs_dbs6.pdfusesText_11