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L’Asie orientale, une aire de puissance en expansion o

- L’Asie orientale est largement marquée par l’influence chinoise, - Elle correspond en fait à l'aire d'influence de la civilisation chinoise - En Asie orientale, le fait chinois s’impose : omniprésence de son peuple, centralité de son territoire : c’est bien le « pays du Milieu » puisqu’il se désigne lui-même ainsi



L’ASIE ORIENTALE : UNE AIRE DE PUISSANCE EN EXPANSION

L’ASIE ORIENTALE : UNE AIRE DE PUISSANCE EN EXPANSION On appelle Asie orientale les régions situées sur les rives occidentales du Pacifique, une Asie du sud-est élargie englobant la façade orientale de l’Eurasie, c’est-à-dire un espace éclaté en zones littorales et en archipels : 1°/le Japon, archipel de plus de 4000 îles



L’ASIE ORIENTALE : UNE AIRE DE PUISSANCE EN EXPANSION

L’ASIE ORIENTALE: UNE AIRE DE PUISSANCE EN EXPANSION I/ Une aire en expansion 1) Les caractéristiques de cet espace un espace éclaté en zones littorales, archipels et presquvles souvrant largement sur l¶Océan Pacifique et ses mers bordières comprend le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Chine littorale et Singapour



Chapitre 7: L’Asie orientale, une aire de puissance1 en

Géographie, 3- L’Asie orientale Chapitre 7: L’Asie orientale, une aire de puissance1 en expansion (3 heures) Introduction: L’Asie orientale est une aire difficile à délimiter car elle varie au cours du temps et selon les auteurs Elle comprend le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Chine littorale et Singapour



L’ASIE ORIENTALE : UNE AIRE DE PUISSANCE EN EXPANSION

Asie orientale tend à devenir l’un des pôles majeurs de l’économie mdle diversité culturelle + poids démographiq + complémentarité de ses activités éco, la rég° trouve son unité ds sillage de la réussite du modèle japonais Comment, malgré telle diversité, l’Asie orientale est-elle devenue une aire de



Géographie, 3- L’Asie orientale 1 en expansion Introduction

Géographie, 3- L’Asie orientale Chapitre 7: L’Asie orientale, une aire de puissance1 en expansion Introduction : • L’Asie orientale est une aire difficile à délimiter car elle varie au cours du temps et selon les auteurs Elle comprend le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Chine littorale et Singapour



L’ASIE ORIENTALE

1 Une aire de puissance en expansion 2 Une aire multipolaire 3 La mégalopole japonaise 1 1 Un poids 2 1 démographique conséquent 1 2 Une Asie orientale plurielle 1 3 Une unité dans le dynamisme Le Japon: un déclin à relativiser 2 2 3 1 Un pôle majeur de l’économie mondiale 3 2 La réussite des Dragons 2 3 Un espace

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Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 1t

L'ASIE ORIENTALE :

UNE AIRE DE PUISSANCE EN EXPANSION

Plan du cours

I - L'Asie orientale dans le monde ?

A) 1ère caractéristique : Le premier foyer de peuplement au monde.

1) L'Asie des foules

2) Les diasporas asiatiques.

B) 2nde caractéristique : Un des pôles majeurs de l'économie mondiale.

1) Une région de forte croissance économique.

2) L'extraversion de l'économie

3) La littoralisation des hommes et des activités.

II - Une aire de puissance régionale ?

A) Le manque de cohésion de l'Asie orientale, une aire de puissance incomplète.

B) Le Japon, un modèle pour cette région.

1) L'État joue un rôle essentiel.

2) Une organisation économique originale, le dualisme économique

3) Les phases du développement japonais

4) Qu'ont retenu les " Dragons » et la Chine du modèle japonais ?

C) Une intégration économique régionale croissante.

III - Une aire multipolaire.

A) La mégalopole japonaise

B) Les pôles des " dragons »

C) La Chine littorale.

1) La stratégie côtière des Zones économiques spéciales

2) Les autres pôles.

Problématique : En quoi peut-on dire que l'Asie Orientale et une aire de puissance et une façade maritime mondiale ? Quels impacts sur l'espace ?

Notions à utiliser et à connaître : organisation de l'espace, mondialisation,

développement, aire de puissance, façade maritime, aire multipolaire, flux, réseaux, pôles,

dynamiques spatiales, différenciations spatiales, mégalopole, interface, disparités spatiales,

axes, métropolisation, littoralisation toyotisme, diaspora, centre / périphéries, triade, IDE.

Travail préparatoire :

1) Réalisez la carte de la répartition de la population de l'aire au

programme (3 catégories de densités maximum - avec noms des principales agglomérations, des Etats, des mers et océans). Poly 1

2) Complétez le tableau du poly 2.

3) Réalisez une carte avec le classement des pays en terme de

développement + limite Nord/Sud (Nords, PMA, NPI, NNPI...). Poly 3 : mini-croquis " les inégalités régionales ». Voir pages 214 et 270-271.

4) Répondez aux questions suivantes (avec aussi les articles du blog) :

- Présentez la puissance chinoise actuelle (poly 5, 6). - En quoi l'ère Deng Xiaoping marque-t-elle une rupture avec l'ère Mao ? (recherches au CDI). Définissez " l'économie socialiste de marché ». - Présentez les territoires de la modernisation de la Chine (pages 212-213) - Quel est le prix environnemental de la croissance chinoise ? (Doc 2 page 219)

5) Réalisez le croquis de la mégalopole japonaise à l'aide de la légende poly 8 et 9. ALLEZ VISITER LE BLOG HG DE

LA CLASSE :

http://hoibianterminales.over- blog.com/articles-blog.html Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 2t Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 3t Poly 1 : carte de la répartition de la population

Forte densité de population

densité moyenne faible densité

Ville mondiale

métropole internationale Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 4t

Poly 2 : un espace hétérogène.

EtatDescription de

l'espace géographiqueRégime politiqueNiveau de vieActivités

économiquesAssociations

régionales Japon

Corée du

Sud

Taiwan

Chine littorale

Singapour

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Poly 3 : Mini-croquis

Les principales agglomérationsDes économies extraverties et les grands centres de décisions financiers et boursiers Les inégalités régionales Les phases de la diffusion du modèle japonais en Asie orientale.Page 214Page 201

Page 214

Page 227

Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 6t Poly 4 : La situation démographique de l'aire asiatique. Document 1 : Présentez les principaux indicateurs démographiques de cette aire. Document 2 : Décrivez cet exode annuel. Que révèle-t-il sur la société chinoise ?

" 10 milliards de SMS, 2 milliards de déplacements individuels entre les villes et les campagnes, accompagnent la

semaine qui ouvre l'année du Coq. C'est le plus gros déplacement de population de la planète. Pour les congés du Nouvel

An chinois, du 7 au 15 février, des centaines de millions de Chinois sont sur les routes, dans les airs ou sur les rails. Pas

moins de 1,97 milliard de trajets sont prévus cette année sur les réseaux de transport du pays, de la fin janvier à la fin

février. Une augmentation de 3,5 % par rapport au précédent Nouvel An.

Dans les grandes villes, les gares sont prises d'assaut. Groupes de gens assis en tailleur, balluchons, sacs en toile, cartons

solidement ficelés, la plupart sont des ming gong, travailleurs migrants venus de la campagne à la recherche de travail.

Le Nouvel An est souvent l'unique occasion de rentrer chez eux. Employés dans les usines, les restaurants, sur les

chantiers ou comme femmes de ménage, ces immigrés de l'intérieur ont pour beaucoup laissé leur conjoint et enfants à la

campagne. Ils rentrent à présent avec la prime annuelle et des cadeaux.

A Shanghaï, un gymnase avec des rangées de guichets pour acheter des billets de train avait été mis à leur disposition

dans un stade de la ville. Beaucoup viennent des provinces voisines, principalement l'Anhui, le réservoir de main-

d'oeuvre de la région du delta du fleuve Bleu. Le retour au pays se fait dans des conditions souvent pénibles, le plus

souvent sur un siège dur, ou bien debout, pour des heures de transport au milieu des colis et des paquets.

L'exode de cette main-d'oeuvre bon marché crée quelques désagréments aux habitants plus aisés des villes. A Shanghaï,

la presse locale reflète les plaintes de tous ceux qui n'ont pas pu retenir leur bonne ou leur nourrice. Ou de ne plus

trouver de taxi. Nombre de commerces et de restaurants ferment, non tant par manque de clients que parce que la main-

d'oeuvre a déserté.

Le chunjie, ou Fête de printemps, reste avant tout une période faste pour le commerce et le tourisme. Les grandes

surfaces tournent à plein. Dans les décorations, l'effigie du coq et la couleur rouge sont omniprésentes. Dans les galeries

marchandes, les présentoirs exhibent des sous-vêtements rouges. Pour ceux qui sont nés sous le signe zodiacal de la

nouvelle année, il est d'usage de porter un tissu ou un pendentif de couleur rouge contre sa peau, toute l'année, pour se

préserver d'un malheur. [...] ». " En Chine, migrations massives et dépenses énormes sont au menu du Nouvel An. », , 10 février 2005 Brice Pedroletti Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 7t

Poly 5 : Le défi chinois

" [...] il est utile, urgent, de lire le livre d'Erik Izraelewicz Quand la Chine change le monde (Grasset), pour saisir ce qui rend si

singulière l'entrée de la Chine dans le commerce mondial [date de l'adhésion à l'OMC :.............].

Dire, tout d'abord, que les uns gagnent et les autres perdent est un doux euphémisme. Compte tenu de la taille de la Chine, il vaut

mieux dire : les uns vont être ruinés, les autres fabuleusement riches.

Toute l'énergie intellectuelle des analystes consiste ainsi à faire l'inventaire et le deuil des secteurs où la Chine sera exportatrice :

textile, jouets, téléviseurs, en passant par des produits inattendus dont Izraelewicz donne aussi la liste baroque : les truffes du

Périgord, le granit de Bretagne... Et à se rassurer en donnant la liste symétrique des produits qu'elle devrait importer : semi-

conducteurs, centrales nucléaires, avions de ligne, sacs de luxe, hypermarchés, boissons gazeuses, jusqu'au jour évidemment où elle

décidera de les fabriquer à son tour.

Fixer ainsi la liste des secteurs menacés ou dopés par la présence chinoise est certainement la priorité du moment. Les véritables

défis que la Chine lancera au monde au cours du XXIe siècle sont pourtant d'une autre nature, et se jouent aux marges des théories

traditionnelles du commerce mondial.

La grande question que pose la Chine au reste du monde tient d'abord à ce qu'Erik Izraelewicz appelle sa "gloutonnerie" de

matières premières. Qu'un milliard de Chinois montent un milliard de bicyclettes est sans conséquences majeures pour les autres

cyclistes. Qu'ils décident de conduire un milliard de voitures, et il en résulte un séisme en matière de pétrole.

Déjà, les Chinois achètent 5 millions de barils par jour, soit le quart de la consommation américaine. En 2007, ce pourrait être la

moitié du chiffre américain. En 2030 ce pourrait être autant. Si chaque Chinois devait consommer autant de pétrole que chaque

Américain, cela saturerait à soi seul la totalité de la production mondiale.

FAÇONNER LES NORMES

Les besoins chinois ne se limitent pas au pétrole. La Chine consomme d'ores et déjà deux fois plus d'acier que les Etats-Unis,

malgré une économie nominalement dix fois moins importante. Le fer, le platine, le zinc, le cuivre connaissent tous une explosion

de leurs cours pour les mêmes raisons.

Les besoins alimentaires de la Chine laissent également présager une hausse spectaculaire de la demande de céréales. Le fait

qu'aucun repas chinois digne de ce nom ne se conçoive qu'au soja est par ailleurs en train de faire la fortune du Brésil. Les steak-

bars pékinois font, quant à eux, croître le prix du boeuf, faisant aussi le bonheur de l'Argentine.

A l'inverse, la tragédie du café et du cacao tient au fait qu'à ce jour les Chinois n'en consomment pas.

L'influence décisive de la Chine ne va pas se limiter aux matières premières. Elle va également devenir essentielle dans un autre

domaine, situé à l'autre extrême de l'arc que parcourent les économies : celui des biens immatériels, à travers ce qu'Izraelewicz

appelle "la guerre des standards".

Par les choix qu'elle va faire dans les toutes prochaines années en matière informatique, d'OGM ou énergétique, la Chine va

façonner les normes.

En matière d'OGM tout d'abord. Les Européens n'étaient pas loin d'avoir découragé la recherche en ce domaine, tant leurs

consommateurs y sont réticents. La Chine pense tout autrement. Les Chinois avaient aisément adopté le maïs, venu d'Amérique dès

le XVIe siècle, en remplacement du millet. Ils ne semblent pas avoir de scrupules à acheter aujourd'hui du maïs américain

génétiquement modifié.

La Chine se flatte déjà de ses réussites dans la découverte du génome du riz. Elle investit dans le coton génétiquement modifié et a

fait la joie de l'entreprise Monsanto en ouvrant ses portes au soja (encore lui) génétiquement modifié.

Les conséquences de telles décisions sont considérables. Pour le meilleur ou pour le pire, elles solvabilisent une recherche qui,

sinon, n'aurait pas vu le jour.

60 MILLIONS DE PIANISTES

De manière plus écologiquement correcte, la Chine est également très intéressée par les recherches sur l'hydrogène, lequel pourrait

offrir un substitut au pétrole. Elle pourrait ainsi signer plus tôt que prévu le déclin du complexe industriel bâti autour du moteur à

explosion.

Dans le domaine informatique, Microsoft a sans doute perdu une bataille décisive le jour où Pékin a choisi Linux, le logiciel libre,

plutôt que Windows pour équiper ses ordinateurs. La version Asianux, que la compagnie Redflag Software ("logiciel drapeau

rouge") est en train de développer, pourrait se révéler un péril bien plus grave pour Microsoft que les admonestations des

responsables américains ou européens de la politique de la concurrence.

Au-delà du poids qu'auront ces décisions sur les axes de la recherche mondiale dans les prochaines années, le fait majeur du XXIe

siècle pourrait tenir beaucoup plus simplement au fait que la Chine va produire elle-même un nombre considérable de chercheurs.

La production d'idées nouvelles, d'oeuvres de l'esprit, est une activité qui est par essence immédiatement internationale. Peu importe

la nationalité de celui qui trouvera le vaccin contre le sida : il produira pour tous un bien planétaire.

Dans un domaine proche, la production artistique, la Chine compte déjà 60 millions de pianistes. Ses chances d'accoucher d'un

nouveau Mozart sont à hauteur de ce chiffre dans l'absolu, pas à proportion du pourcentage de pianistes dans la population totale.

Si chaque chercheur a une chance égale de trouver une idée majeure dans sa vie, alors les idées nouvelles seront majoritairement

chinoises, et indiennes, à la fin du XXIe siècle.

On n'en est évidemment pas là. La Chine reste un pays où la moitié de la population vit avec moins de 2 euros par jour, et son PIB

n'excède pas celui de la France. Nombre d'obstacles restent à franchir, dont le plus important sera sans doute de gérer l'explosion

d'inégalités que la croissance chinoise est en train de produire. [...]

Daniel Cohen pour , 9 février 2005

Questions :

1) Quelle est la place de la chine dans l'économie mondiale ?

2) Quelles sont les craintes relatives à un tel essor ?

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Le nouvel âge d'or du Yangzi

Poly 6 : Le premier port du monde

" Imaginez que les côtes de la mer du Nord, de Rotterdam à Dunkerque, ne soient qu'une succession de quais, de darses et de docks! Dites-vous qu'en plus de cette façade maritime il y a un port fluvial aussi gigantesque, et vous avez une idée de la réalité du port de Shanghai. Avec un trafic en hausse de 30% chaque année, il sera, fin 2005, le premier port du monde. Ce qui est un exploit si on songe que le premier portique à conteneurs n'a été dressé qu'en 1985, avec vingt ans de retard sur le reste du monde. Depuis, Shanghai rattrape le temps perdu à toute vapeur. En 1982, son port se traînaillait et ne recevait qu'une flotte de 100 millions de tonnes. Depuis, le tonnage a presque quadruplé. Et le nombre de conteneurs a bondi de 1 million à 45 millions. Bon, il y a la croissance chinoise. Mais pourquoi Shanghai en profite-t-il tellement? "A cause de la géographie: il n'y a pas d'endroit plus favorable au monde», explique Shi Chaojian, président de l'université maritime de Shanghai. Les Britanniques avaient l'oeil pour dénicher les bons havres. Si au milieu du xixe siècle ils établissent la concession internationale sur les berges boueuses du Huangpu, c'est que l'endroit est idéal pour les marins. Le petit fleuve aux eaux limoneuses débouche sur l'estuaire du Yangzi, lequel - troisième plus grand fleuve du monde - peut être remonté sans péril jusqu'à Chongqing, au coeur de la Chine. Quant à l'estuaire lui-même, large et protégé des mauvais vents par une longue île, il est à équidistance de Tokyo, Manille et Singapour. Dès le début du xxe siècle, Shanghai devient le centre du commerce maritime de l'Asie. Dans quelques jours sera inauguré à l'embouchure le port en eaux profondes, bâti autour des îlots Yangshan. Les rocs ont été arasés, la surface émergée agrandie par des polders où pourront s'amarrer les porte-conteneurs de 8 000 TU, les plus gros existants. Pour relier ces îles à la terre ferme, les Chinois achèvent un pont qui sera le plus long du monde. Cet ouvrage de 31 kilomètres débouche à Luchao, une zone hors douane où entrepôts et usines d'assemblage sont en construction. Luchao sera relié par voie ferrée et par autoroute. Ces travaux sont menés dans l'urgence. "C'est une course contre la montre pour fournir des capacités au trafic en continuelle croissance», reconnaît Tu Deming, président de l'Association des Ports chinois. De Luchao à Shanghai, il y a 70 kilomètres. La côte n'est pas abandonnée aux mouettes. Partout les bétonnières tournent et les cheminées d'usine fument. De nouveaux terminaux sont créés. Celui de Baoshan, premier complexe sidérurgique du pays, poursuit dans la tradition des "aciéries sur l'eau» copiées sur les Japonais. Plus au sud, un complexe chimique est en train de naître autour d'un terminal pétrolier. A quoi s'ajoute une zone pour le gaz liquéfié dont la Chine est gourmande. Puis des chantiers navals, qui devraient rapidement compter parmi les premiers du monde. Enfin il y a les services: affrètement, shipchandlers, douanes, écoles d'officiers, sociétés de transport... Shanghai héberge déjà la première compagnie maritime du pays: China Shipping Group, fondée en 1997. Retenez le nom. Ce jeune armateur a déjà 400 navires. »

Bruno Birolli

Le Nouvel Observateur - Semaine du jeudi 14 avril 2005

Question : Présentez le port de Shanghai (localisation, activités économiques, importance, description de la

ville...) et expliquez son extension en eaux profondes. Voir le port de Shanghai : utiliser google earth - le port est au sud-est de la ville. Sources iconographiques : http://www.stephanecompoint.com/11,465.html

Sources complémentaires : wikipédia + http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?cPath=17_43&article_id=6034Nov. 2005 : Sur cette dalle de béton de 720000 mètres carrés

supportée par 2819 piliers pour 1600 mètres de quai, les quinze portiques de la première tranche des travaux du port en eaux profondes de Yang Shang -dont cinq prêts à accueillir les navires porte-containers du monde entier dès le 1er décembre 2005-. L'ensemble de ces postes sera équipé d'un système de reconnaissance individuel du container par radio- fréquence, accélérant encore la manipulation des " boites » : il ne faudra pas plus d'une minute et demie pour effectuer le mouvement complet de prise-dépose avec ces grues de dernière génération, qui pourront embarquer simultanément deux containers pour un poids total de 65 tonnes sur un rayon de 60 mètres. En arrière plan à gauche, la tour de

contrôle (bâtiment de verre).Juin 2005 : Derniers travaux sur les fondations et les fixations du pont

suspendu central, qui permet le passage -avec sa hauteur de 40 mètres sous tablier- des plus gros navires depuis la baie de Hangzhou vers la mer de Chine orientale. Les tours culminent à 159 mètres, tandis que la largeur de passage est de 420 mètres Cours TS2 - Géographie - L'Asie orientale - 2011 - 2012 Le blog : http://hoibianterminales.over-blog.com/articles-blog.html 9t

Poly 7 - corrigé de sujet de composition :

" Le Japon et les pays de la façade pacifique de l'Asie »Introduction :

Malgré la crise qui a ébranlé en 1997 les places financières asiatiques et le ralentissement de la croissance japonaise, la façade

Pacifique de l'Asie continue de se présenter comme le 3ème pôle de puissance de la planète.

De l'Extrême-Orient soviétique au nord, à l'Indonésie au sud, c'est la partie du globe qui concentre depuis 20 ans le plus grand

nombre de pays émergents. C'est la zone des " miracles », celui du japon puis des quatre NPI, des " petits tigres » de l'ASEAN et

enfin de la Chine.

Il parait évident que le japon est à la tête de cet ensemble par l'ancienneté de son développement, la masse de ses échanges ou de

ses investissements, le modèle qu'il représente.

Peut-on pour autant parler d'une zone d'influence incontestée du japon comme peut l'être le continent américain pour les États-

Unis ou d'une intégration des économies de la zone comme c'est le cas pour l'Union européenne ?

I - Le Japon, puissance dominante de la zone.

A) La plus ancienne puissance de la région.

- Un développement qui remonte à l'aire Meiji. Une puissance coloniale au début du siècle (Corée puis Mandchourie).

- La conquête de 1937 à 1945 de la " zone de coprospérité asiatique ».

- Le " miracle japonais » d'après guerre, aidé par les É-U, débouche sur la domination économique et l'utilisation des " pays

ateliers».

B) Une réussite incontestable.

- La première puissance industrielle de la zone, la première puissance commerciale. La première puissance financière.

- Un différentiel important de PIB en chiffres absolus : 14 % du PIB mondial alors que la Chine n'en assure que 2,17 % sur

une superficie 20 fois supérieure et la Corée 1,27 %. - Seuls Hong Kong et Singapour rivalisent réellement en termes de PIB/habitant. La première société de consommation de la zone.

C) Un modèle pour les autres Etats.

La Corée est l'État qui a suivi au plus près le modèle (même stratégie... ) mais les autres NPI ne sont pas en reste (rôle de

l'État, de l'éducation, des exportations... ) - Les pays de l'ASEAN à leur tour s'en sont inspirés.

- Même l'Extrême-Orient russe regarde avec intérêt vers le Japon et ouvre des zones franches.

II - L'omniprésence japonaise.

A) Le Japon est au centre des échanges commerciaux. - Déficit avec les seuls fournisseurs de matières premières. - Développement des échanges dans le domaine des services. B) Le Japon est présent par ses investissements. - Les pôles privilégiés de ces investissements qui ont sou- vent lancé la croissance. - Des investissements variables selon les pays : matières premières, industrie, services. - il est aussi pourvoyeur de technologies. C) Les pays d'Asie sont une " réserve » pour le Japon. - Réserve de matières premières (Chine, Indonésie, Russie). - Réserve d'espace y compris touristique - Réserve de consommateurs potentiels. III - La domination du Japon peut être contestée et limitée. A) Les pays de la zone peuvent être des concurrents. Les créneaux de production peuvent être les mêmes que ceux du japon - exemple de la Corée + actuellement la Chine. - importance des échanges entre pays de l'ASEAN. - Recherche d'accords avec d'autres partenaires que le japon (UE).

B) Des ambitions rivales.

- Des problèmes stratégiques non résolus avec la Russie.

- La Chine souhaite devenir la première puissance régionale. - orgueil national sensible des pays dominés de 1937 à 1945.

- Pas d'association économique équivalente à I'UE ou même l'ALENA.

C) L'importance de la présence des Etats-Unis.

- Investissements américains et commerce avec les É-U. Ex: les É-U sont le premier client et le premier fournisseur de

Taiwan.

- Les É-U, seul réel " parapluie » militaire du japon.

- Les É-U sont membre du seul forum économique englobant la quasi-totalité des États de la région, l'APEC.

Conclusion :

Sans être l'égal de la superpuissance américaine, sans bénéficier des atouts que représente l'intégration des économies européennes, le japon n'en

est pas moins la locomotive de la façade Pacifique de l'Asie. Malgré les soubresauts de la crise de 1997, cette région conserve un considérable

potentiel de croissance pour les années à venir. On peut toutefois se demander si la réussite de cette zone provient réellement de l'imitation du

japon et de la stimulation apportée par ses investissements ou plus simplement de la valorisation de caractéristiques culturelles et morales

communes à toutes les sociétés de la région: valeur du travail, de l'éducation, du respect de la hiérarchie, etc.Page 220

Poly 8 : L'organisation de la mégalopole japonaiseA comparer avec le croquis page 241 Poly 9 : Croquis : L'organisation de la mégalopole japonaise

Légende organisée :

I - Une mégalopole multipolaire mais dominée par Tokyo.A) Un réseau urbain complexe (plus de 200 villes de + de 100 000 habitants)

Ville globale.

Ville mondiale

Ville de rang international

B) Une longue et étroite bande urbaine asymétrique. Limites de la Mégalopole (1000 km de Fukuoka à Tokyo, 75 km au plus en profondeur)

Principale agglomération : Un déséquilibre en faveur de l'Est, autour de Tokyo et du " Tokaido ».

III - La densité des réseaux de transports, des localisations industrielles et tertiaires.

Tunnel ou pont. Les infrastructures de la mégalopole défient les contraintes physiques et unifient

cette aire urbaine. Polder : Des milliers de km² de terre-pleins gagnés sur la mer Le réseau LGV du shinkansen (son déploiement raconte l'histoire de la mégalopole).

Forte concentration de fonctions tertiaires de rang mondial (place financière, aéroport

international...) Complexe industrialo-portuaire principal. Quatre d'entre eux regroupent l'essentiel de la puissance

économique du pays.

III - Les dynamiques récentes de la mégalopole à l'échelle du pays A) Une mégalopole qui reste toujours attractive... Extension de la mégalopole, à ses extrémités, et sur ses marges.

Persistance d'un " Japon de l'envers »

B)... mais aussi fragile.

La mégalopole se concentre sur des plaines littorales étroites. La menace des tsunamis, des séismes reste d'actualité.A comparer avec le croquis page 241 Poly 10 : Converti au libre-échange, le Vietnam marxiste adhère à l'OMC , 8 novembre 2006 Les 149 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce, devaient, mardi 7 novembre, approuver l'entrée de cette nation d'Asie en plein boom économique

Le Vietnam, un des derniers pays à se revendiquer formellement du marxisme, devient le 150e pays à rejoindre les

rangs de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). C'est un succès qui en fait une vedette nouvelle et

prometteuse pour les investisseurs étrangers mais qui comporte sa part de risque, reconnaissent les autorités. C'est

aussi une nouvelle donne pour plusieurs des fameux " petits dragons " du Sud-Est asiatique.

L'approbation finale de l'assemblée des membres de l'OMC, attendue mardi 7 novembre, couronne un lent processus

de réformes économiques engagées au milieu des années 1980 et une négociation de plus de dix ans, quand Hanoï a

déclaré son intention de rejoindre le camp du libre-échange en matière économique. Elle prendra effet en principe en

janvier 2007, une fois que le Parlement vietnamien aura ratifié le document d'entrée du pays dans l'OMC, ce qui ne

fait guère de doute.

L'adhésion du Vietnam modifie l'équilibre économique en Asie mais aussi dans le monde. Avec leurs problèmes

spécifiques et leurs incertitudes politiques, les récipiendaires traditionnels des investissements étrangers dans la

région - Singapour, la Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie - ont paru un peu ternes ces dernières années par rapport à

une économie vietnamienne qui croît depuis dix ans à un rythme annuel moyen de 7,5 %, et que les banquiers des

parages n'hésitent pas à présenter désormais comme leur " chérie " parmi les pays de l'Association des nations de

l'Asie du Sud-Est (Asean).

ENTREPRISES D'ETAT MENACÉES

En acceptant de baisser ses droits de douane drastiquement, de libéraliser le climat des affaires et d'ouvrir le jeu de la

compétition, le Vietnam, 84 millions d'habitants dont une partie est en passe d'accéder au statut de consommateurs,

s'est placé désormais en concurrent de taille dans tous les domaines où le coût réduit de sa main-d'oeuvre peut faire la

différence avec ses voisins : l'industrie de la chaussure moderne, le textile - mais pas seulement : " C'est tout le

secteur de l'électronique de la région qui fait face à un défi ", notamment pour les périphériques informatiques, dit un

économiste de Singapour. Sans attendre le verdict de l'OMC, les investissements étrangers y ont augmenté de 41 %

en 2005.

L'accession au club du marché permettrait de faire passer les revenus des exportations de 32 milliards de dollars (25

milliards d'euros) en 2005 à plus de 100 milliards dans les cinq ou sept ans, selon des estimations concordantes. Les

banquiers étrangers se frottent les mains : des succursales qu'ils possèdent à 100 % pourront ouvrir dès avril 2007,

avec la possibilité d'accorder des prêts et de délivrer leurs propres cartes de crédit.

La seule ombre au tableau demeure l'accession du Vietnam, aux Etats-Unis, au statut de nation bénéficiant de "

relations commerciales normales à titre permanent " au regard de la loi américaine. Y font obstacle, au Congrès,

divers groupes de pression arguant des déboires infligés par le gouvernement vietnamien à des activistes des droits de

l'homme ou des opposants religieux. La question sera évoquée au cours de la visite du président George Bush durant

le sommet des pays d'Asie-Pacifique à Hanoï les 18 et 19 novembre - une grande première internationale pour le

Vietnam, préparée avec ferveur par le gouvernement.

Le revers de la médaille est le bouleversement que ces nouvelles règles impliquent pour l'économie et la société

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