[PDF] Pierre et Jean, un roman naturaliste



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Une vie de maupassant personnages

Grâce à l’arrivée de ce bébé et à la promesse que son fils lui donne de la rejoindre très bientôt, Gina redonne le goût de la vie Illustration des personnages de l’édition de 1883 Jeanne Le Perthuis des Vauds Personnage principal, Jean est une jeune fille, blonde aux yeux bleus



Les personnages féminins du roman de Maupassant: Bel Ami

Maupassant, dans ce roman met en scène plusieurs caractère, plusieurs « types » de femmes (de la plus naïve à la plus manipulatrice) Il nous montre que les femmes sont indispensable a Georges Duroy car elles lui apporte tout: l'agent, le pouvoir, une place dans la société Georges Duroy est donc le personnages



Guy de Maupassant - uia-stlofr

campagne, où il se lie avec les pêcheurs et les paysans des environs qui lui inspireront plus tard plusieurs personnages Il intègre le lycée de Rouen en 1868 Il commence à écrire ses premiers sonnets à l'âge de 13 ans A la sortie du lycée, Maupassant est mobilisé pour la guerre de 1870 contre la Prusse Il sert dans



2 ÉTUDE DES PERSONNAGES

éprouve de la honte lorsque Simon lui relate les faits dont il a été victime, puis lorsqu’il demande à Philippe de devenir son papa En même temps, elle est meurtrie jusqu’au fond de sa chair quand son petit lui raconte ce dont il a été victime Elle l’embrasse avec violence pendant que des larmes rapides coulent sur ses joues



Les personnages: La rempailleuse - LeWebPédagogique

difficile elle continue de lui donner de l'argent C'est une vieille femme généreuse et follement amoureuse A sa mort elle lui lègue ses économies M Chouquet M Chouquet (pharmacien) est un homme cupide Petit, il recevait de l'argent d'une jeune fille pour qu'il se laisse embrasser Il est marié et a des enfants Il a une bonne situation



Résumé de la nouvelle La Ficelle - Tronc Commun

Oeuvre : La ficelle Auteur : Guy de Maupassant Genre : Nouvelle réaliste Biographie de l'auteur : Biographie "Guy de Maupassant" Personnages : Maître Hauchecorne, Le vieille home, mal caractère, est innocent, mort parce que personne ne lui croît, paysan Maître Malandain le regarde de ramasser la ficelle, l’ennemi de M Hauchecorne



Maupassant ou le piège de la transparence

Maupassant ou le piège de la transparence Maupassant est de ces auteurs que l’on dit volontiers faciles À l’instar de George Sand, de Colette ou de Roger Martin du Gard, il appartient à cette catégorie d’écrivains perçus comme très abordables, tant du point de vue des contenus que de la mise en forme Très tôt



Pierre et Jean, un roman naturaliste

Lorraine Enfn, Maupassant emploie des procédés tels que la gradation pour montrer une évolution dans les sentiments de son personnage : » il s’en allait, il fuyait ; il disparaissait » C’est ainsi, par de tels procédés, qu’il fait l’analyse rigoureuse des sentiments de ses personnages

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Pierre et Jean, un roman naturaliste

Introducton

Pierre et Jean est un roman écrit par Guy de Maupassant et publié en 1888. Peut-on considérer

Maupassant comme un auteur naturaliste ? Oui et non. Il a tout d'abord rencontré Flaubert (Mme

Bovary, L'Education sentimentale, ...), qui lui corrigea ses premiers écrits et auprès duquel il apprit à

rechercher " la vérité choisie et expressive », puis il a plus tard entretenu des relations amicales avec

Emile Zola (les Rougon-Macquart, L'oeuvre, ...), père du mouvement naturaliste. Maupassant peut

d'autre part être considéré comme un auteur naturaliste, grâce à la préface de P. et J. ou il écrit " Son

but [au romancier] n'est point (...) de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à

comprendre le sens profond et caché des évènements. ». En efet, tout au long de son roman, c'est un

style savamment simple, des notations brèves et aigües sur les décors et les personnages que l'on

découvre. En quoi Pierre et Jean est-il un roman naturaliste ? Nous le verrons en deux temps : d'une part à

travers le réalisme de l'environnement dans lequel les personnages évoluent, le souci du détail, et

d'autre part à travers l'analyse rigoureuse que fait l'auteur des sentiments et relations entre ses

personnages. I)Des descriptons dans un souci de réalisme (environnement réel).

8Travail de mon collègue ...

II)Une analyse scientfque des sentments et relatons.

Si Pierre et Jean est un roman naturaliste, alors son auteur est, selon Zola dans le roman

expérimental, " observateur et expérimentateur ». On a vu dans une première partie les

descriptions d'endroits et d'activités (nt. la pêche) de façon réaliste, il était alors observateur. De par

les relations qu'il instaure et les émotions qu'il décrit, il devient expérimentateur.

1)Personnages aux relatons ambigües.

Dans son roman, Maupassant nous présente une ribambelle de personnages aux caractères et aux

relations singulières. On y retrouve une famille symbolique de la bourgeoisie de l'époque, qui sert de

"cobaye » à la satire que fait Maupassant.

Tout d'abord, les héros éponymes, les frères ennemis, Pierre et Jean. C'est l'évolution de leur

relation qui est le thème principal de l'oeuvre. Cette relation peut être symbolisée par la phrase extraite

du chap. I " Les deux frères (...) regardaient fxement devant eux, en des attitudes semblables, pleines

d'expressions diférentes. » (p 81), on reconnait la similitude entre les deux avant de voir les diférences

les plus subtiles. Il règne entre ces deux personnages une relation de franche rivalité notamment à

travers " la chasse " à Mme Rosémilly, mais aussi de par leur attitudes l'un envers l'autre (Pierre est

jaloux de l'héritage de Jean, et Jean veut toujours avoir le dessus sur son frère) ils ne se défnissent que

l'un par rapport à l'autre et c'est la jalousie que mène cette relation. Au cours du roman on observe une

inversion des rôles entre les deux frères : alors que c'est Jean qui attire (ou qui devrait attirer) toute

l'attention avec l'héritage de Maréchal, c'est au contraire sur Pierre que l'auteur se penche et il va

devenir l'élément central de l'intrigue. De plus les deux frères échangent leurs rôles dans le thème de la

bâtardise : c'est Pierre qui est e fls légitime mais au fnal c'est lui qi sera exclu du foyer et de la vie de la

famille (il ira même à l'étranger) à la fn du roman, seul l'avenir de Jean semble avoir de l'importance,

Mme Roland ayant déjà fait le " deuil » de Pierre.

Mr Roland, qui occupe le devant de la scène à l'incipit du roman, est présenté comme " l'idiot du

village » : celui qui ignore tout de sa situation, ou qui s'il le sait, ne s'en montre pas moins bouleversé

mis afche " un air satisfait de propriétaire » (chap. I) cette phrase symbolise la critique acerbe que fait

Maupassant de la bourgeoisie et des personnes dont Mr Roland est le stéréotype. Mr Roland baigne

dans l'ironie : il rit sans le savoir, de faits (l'échange de chapeaux a la naissance de Jean par ex.) qui

refètent sa condition. Il n'est pas un personnage empli de qualités mais il attire inexplicablement la

sympathie du lecteur, il n'est pas attentionné et ne regarde le monde qui l'entoure que pour y trouver

des avantages personnels (l'héritage de Jean le réjouit car il compte sur la générosité de son " fls »). De

plus, Mr Roland occupe une place particulière dans le récit : bien qu'il semble ne pas s'intéresser

vraiment à " l'histoire », c'est lui qui, par des paroles dites au hasard, met en évidences les enjeux

principaux du roman.

Mme Roland, quant à elle, est à l'antithèse de son mari. C'est elle qui est à l'origine et au centre du

secret familial, elle semble d'ailleurs plus proche de Jean que de Pierre, dans l'incipit, ils on la même

attitude (le murmure, la discrétion, etc.) et elle ne va révéler le secret qu'à lui seul. De plus, Mme

Roland a une attitude contraire à celle de son mari ; lors des scènes ou la famille est " en société » elle

est discrète, fère, alors que son mari est bruyant, extravagant et souvent ridicule (scène de la pêche au

ch. VI ; incipit -> opposition des verbes d'action : " cria » // " murmura »).

Enfn, le personnage de Mme Rosémilly, qui est une charnière, un objet. Bien qu'étant

manipulatrice et envieuse de l'héritage de Jean, elle n'en est pas moins l'objet de rivalité entre les deux

frères. Chacun va essayer de la voler à l'autre, alors qu'elle n'a d'yeux que pour Jean (et la fortune qu'il

représente). Elle n'est pas u centre du récit mais l'analyse de la scène de la pêche du ch. VI st l'une dans

lesquelles Maupassant va analyser les sentiments et le comportement des personnages, avec une

technique propre au mouvement naturaliste.

2)Des sentments analysés à la loupe.

Le roman Pierre et Jean est un roman d'analyse, en efet, l'auteur y décortique les états d'âme et

étudie les mécanismes des sentiments de ses personnages. D'une part Maupassant transmet au lecteur les moindres humeurs des personnages, par des

procédés tels que l'utilisation du DIL " oui, c'était possible après tout » (ch. II) ; " ce devait être la plus

mauvaise » (ch. III) : ici, ces deux citations se rapportent à Pierre et bien quelles semblent appartenir au

récit, ce sont en fait des pensées de Pierre, des jugements sur son environnement (la côtelette qu'on lui

a laissé est d'après lui la plus mauvaise, il se sent isolé) ou sur sa propre humeur (la 2ème phrase fait

référence à l'héritage de Jean et son efet sur Pierre). Un autre procédé utilisé est l'intervention du

narrateur, il juge un personnage ou un décor, rendant non seulement l'état d'esprit dans lequel se

trouvent les personnages à ce moment-là, mais cette technique lui permet aussi de rendre plus crue et

plus directe sa critique de la société bourgeoise, tout en créant une forte complicité avec son lecteur.

Ex : " les quatre Roland se regardèrent, troublés par cette nouvelle comme le sont les gens de fortune

modeste » (ch. I) le narrateur se place ici " au-dessus » des personnages et la suite du paragraphe (à lire)

est une généralité, qui rend la famille banale, ordinaire. " Roland père y tenait beaucoup, afn

d'impressionner les voyageurs de la Lorraine sans doute » (ch. IX) le " sans doute » montre que cette

pensée ne vient pas de Roland lui-même, mais du narrateur, qui dévoile ainsi l'état d'esprit de Mr

Roland : ses préoccupations ne sont pas le départ de son fls mais " d'impressionner la galerie » avec la

Perle.

Outre le fait de transcrire les moindres sentiments de ses personnages, Maupassant a aussi à coeur

d'analyser l'évolution profonde d'un sentiment, d'une impression, d'un état d'âme. Il le fait en

décortiquant méthodiquement, scientifquement, les pensées de ses personnages. Les deux meilleurs

exemples de cette technique de diagnostic (que l'on pourrait retrouver chez Zola, mais sans notion de

déterminisme ici) sont la promenade de Pierre au ch. II, et son départ à la fn du roman ou ce sont les

sentiments de Mme Roland qui sont analysés. Dans le premier extrait, le cheminement physique que

suit Pierre correspond au cheminement intérieur, à la découverte du pourquoi de son malaise. Il va

s'analyser comme un patient, avec la rigueur du diagnosticien ou de la démonstration mathématique :

thèse, validation, conclusion (héritage ? oui car... révélation de l'autre qui est en nous). De plus, son

hésitation est retranscrite telle que le lecteur puisse la partager : " comme lorsqu'on a reçu quelque

fâcheuse nouvelle » (ch. II) ; " ce désir de rencontrer quelqu'un pour n'être pas du même avis » (ch. II),

et elle se clôt sur la découverte de " l'autre », l'être sensitif, celui que l'on ne veut pas être, qui il est

profondément.

En ce qui concerne la scène de fn, l'auteur analyse le sentiment de malaise et de culpabilité de

sa mère, Mme Roland. Ce sentiment est exprimé à travers la description du bateau et de la fumée qui

s'en échappe ; le bateau est " un monstre » gigantesque qui semble laisser la Perle dans l'ombre et avec

elle, Mme Roland, et Pierre n'est plus qu'une " petite fumée grise, si lointaine ». Les mouvements de

Mme Roland traduisent aussi son état moral : elle a un mouchoir sur es yeux et ne l'enlève qu'après une

parole de Jean : cela signife que qu'elle accepte de regarder son fls partir, elle accepte la vérité mais cela

l'attriste. Ce sentiment de culpabilité et de désespoir est renforcé par le contraste entre so attitude et

celle de son mari : lui est joyeux, enthousiaste et comme toujours totalement hors contexte : il est

étonné par la nouvelle du mariage et semble ne pas s'intéresser au départ de Pierre mais plutôt à la

Lorraine. Enfn, Maupassant emploie des procédés tels que la gradation pour montrer une évolution

dans les sentiments de son personnage : » il s'en allait, il fuyait ; il disparaissait ».

C'est ainsi, par de tels procédés, qu'il fait l'analyse rigoureuse des sentiments de ses

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