[PDF] NOTE DINTENTION - Le kinétoscope



Previous PDF Next PDF







À propos des notes dintention - Premiers Plans

l'avance votre mise en scène, votre mise en image L'idée générale est de donner à votre lecteur lesmoyensde se projeter dansl'avenir Synopsisetnote d'intention se doivent d'être courts, denses— vousn'êtespaslesseulsà proposer votre travail et



NOTE DINTENTION - Le kinétoscope

NOTE D'INTENTION L’idée de Junior ne m’est pas venue d’un coup Elle a germé progressivement en moi à chaque fois que je passais devant la sortie d’un collège, que je croisais des groupes d’adolescents dans le métro, des filles qui riaient un peu trop fort malgré les bagues aux



Eugène Ionesco - Atelier Théâtre Jean Vilar

B Note d’intention – Christine Delmotte C’est la seconde pièce de théâtre d’Ionesco que je mets en scène Le personnage principal, Bérenger, double tragi-comique d’Ionesco, est le même que dans « Le roi se meurt », avec d’autres problématiques Le rêve/cauchemar y est toujours



DOSSIER PÉDAGOGIQUE L’Île des esclaves

Réception des différentes mises en scène La mise en scène du spectacle Note d’intention Eléments de mise en scène Critiques Pour aller plus loin Interventions en classe Le Théâtre de la vallée Contacts p 4 p 5 p 7 p 7 p 9 p 9 p 10 p 11 p 12 p 14 p 15 p 18 p 20 p 21 p 22 p 23



de Molière mise en scène & scénographieStéphane Braunschweig

Note d’intention Résumer Tartuffe Entretien avec Claude Duparfait Note sur la scénographie Maquette du décor Maquette des costumes Les rapports du pouvoir et du discours religieux Molière ou l’essence du génie comique Tartuffe, directeur de conscience L’imposture d’un faux dévot La remise en cause de la vérité



DOSSIER - WordPresscom

d'acheter le spectacle 8 Note d'intention 5 Au matin du cinquième jour, Clara est en manque d'inspiration, et ce n'est pas faute d'invoquer les muses en tendant les bras vers le ciel Alors elle tâche de se rappeler les spectacles vus et aimés pour copier leur mise en scène – hahaha elle plaisante bien sûr, ce serait du



NOTE DE PRESENTATION I- Intentions urbaines et architecturales

installés en toiture sous l’ossature, permettant de garder le côté esthétique de la cinquième façade Ils garantiront une autonomie énergétique du bâtiment Le bâtiment bénéficiera d’un vitrage à faible transmission lumineuse ainsi qu’à la mise en place d’un jeu de brises soleil en façades



L’ÎLE DES ESCLAVES - theatre-contemporain

est la phrase d’Arlequin, ému par le discours d’Euphrosine, à la fin de la pièce Il dit : « J’ai perdu la parole » 6) Le théâtre dans le théâtre Dans L’Île des esclaves, l’utopie repose sur l’inversion Un monde renversé qui permet d’envisager d’autres possibles dans la tradition du carnaval, héritage des

[PDF] mise en scene analysis

[PDF] mise en scène bluwal dom juan

[PDF] Mise en scene d'un objet du quotidien

[PDF] mise en scène de phèdre

[PDF] Mise en scène de soi, héros ou héroïne du quotidien (PHOTOS)

[PDF] mise en scene definition

[PDF] mise en scène définition arts plastiques

[PDF] mise en scene examples

[PDF] mise en scene in a sentence

[PDF] mise en scene in english

[PDF] mise en scene media

[PDF] Mise en scène originale avec diaporama

[PDF] Mise en scène sur la scène du balcon de roméo et Juliette

[PDF] Mise en Scene Theatre

[PDF] Mise en situation avec des variables

NOTE DINTENTION - Le kinétoscope

29 NOTE D'INTENTION L'idée de Junior ne m'est pas venue d'un coup. Elle a germé progressivement en moi à chaque fois que je passais devant la sortie d' un collèg e, que je croisais des gro upes d'adolescents dans le métro, des filles qui riaient un peu trop fort malgré les bagues aux dents, passant des g enoux d'un garçon à d'autre s, qui atta chaient et détachaient sans cesse leurs chevelures longues et grasses. Une féminité brandie en étendard, dont les garçons ne savent pas trop quoi faire, mais qu'ils ne peuvent s'empêcher de contempler béatement, de toucher parfois... J'ai croisé dans la rue la solitude de jeunes filles se débattant avec leur orgueil et leurs talons trop hauts pour elles... En a résulté l'idée qu'on n'est pas une fille, mais qu'on le devient. C'est ce que je tente de montrer dans Junior. Je dis bien " devenir une fille ». Pas une femme, non, une fille, et c'est déjà pas mal. Et " devenir » parce je me dis que la féminité n'est pas une qualité innée. Si l'on doit apprendre à " en jouer », c'est bien qu'elle est un artifice à dompter. Elle advient par une métamorphose kafkaïenne qu'il faut réussir à faire admettre de tous. Si je parle de Kafka, c'est bien que j'y vois quelque chose de monstrueux. Les seins qui poussent, le sang qui coule, la sexualité qui suinte de chaque pore et qu'on voudrait bien faire taire, l'autonomie que prend le corps comme une rébellion, et surtout le poids des regards jadis amis qui désormais reniflent l'Inconnu en nous. Devenir une fille, c'est devenir une créature. C'est pourquoi il m'est apparu très naturel de faire intervenir le genre dans la narration. Le cinéma de genre fai t partie d e mes références depuis que je s uis toute petite, et mon adolescence en a été abreuvée plus que de raison. Horreur, gore, slashers, fantastique... Il met le corps au centre de ses préoccupations comme sou rce-mère de toute s les angoisses, et c'est pour ça que je m'y suis reconnue. Mais il n'était pas question pour moi de m'en tenir au côté obscur de la métamorphose. Parce qu'il faut bien le dire, observer un(e) ado se dépatouiller avec son corps, c'est quand

30 même très drôle. C'est gauche, ça part dans tous les sens, ça déborde en permanence. Un(e) ado, c'est quelqu'un qui se débat toujours pour être hors de soi. Sans parler du vocabulaire très imagé, très brut, voire organique, et le sujet unique de conversation : le sexe, donc le corps. J'ai ainsi fait en sorte d'inscrire le fantas(ma)tique dans une trivialité poussée à l'extrême : la gastroentérite. Exit la noirceur, ce film est une comédie. Pour un film dont l'intrigue, simple, n'est tenue que par un personnage, il m'a semblé qu'il ne pouvait en être autrement. Ma ligne de conduite durant l'écriture a été la suivante : il faut que l'on aime Junior. Qu'elle nous touche, qu'elle nous parle, qu'on s'y retrouve... Bref, il faut qu'elle nous fasse rire. Et surtout, il faut que le film soit à son image, c'est-à-dire hybride, jamais là où on l'attend. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi de situer l'intrigue dans une campagne industrialisée. Un paysage en mutation où le goudron naît de la verdure. Avec ses terrains balisés et ses forêts mystérieuses, il offre le décor parfait à une mise en scène qui alternera classicisme des scènes de genre dont les poncifs seront volontairement suivis à la lettre (le noir, la porte qui grince, les figures fantomatiques), et ultra-réalisme du quotidien au lycée qui laissera une place à un travail sur l'improvisation avec les jeunes comédiens. Je souhai te réunir une équipe d'acteurs elle-même hybride, p uisque les rôles adultes seront tenus par des comédiens professionnels, et ceux des adolescents par des jeunes issus d'un casting sauvage. La jeune fille qui interprétera Junior est déjà Junior, et j'ai hâte de la rencontrer. Julia Ducournau

31 NOTE DE PRODUCTION Lorsque Julia Ducournau m'a proposé Junior j'ai été immédiatement séduit par le projet. D'abord parce que le sujet l'adolescence, la métamorphose, le passage à l'âge adulte est simple et universel et que la vision de Julia sur le propos est celui de la comédie. Il fallait trouver le ton juste, réinventer le propos, le sujet de l'adolescence étant récurrent dans la plupart des courts métrage s. Le projet revendique sa filia tion avec les récents Beaux Gosses de Riad Sattouf ou Fish Tank de Andrea Arnold, mais aussi avec La mouche de Cronenberg. Faire une comédie de genre sur l'adolescence est un pari excitant à relever pour un premier film. Junior prend l'adolescence à bras le corps et ne tombe jamais dans la mièvrerie ou dans le fantasm e mais retranscrit de façon dé janté les pe rturbations du corps, les pre miers émois amoureux et surtout la tran sformation de cette chose appare illé, big leuse et en baggy en une jolie jeune fille de son époque. Nous sommes toutes des Junior au fond. Des anciens ados binoclards et pl ein d'acnés q ui après une mue douloureu se sont devenus des hommes et des femmes avec un peu moins de boutons, un peu plus de barbe. Avec une certai ne poésie et beaucoup d'humour et de tendresse , Junior nous replonge dans cette époque. Nous avons beaucoup travaillé avec Julia autour de ce personnage à la fois insolite et quotidien, une jeune fille d'auj ourd'hui, ple ine de rage et d'é nergie, obéissante e t impertinente. Junior emprunte au fantastique sa transformation fantasmée mais justifiée. Elle devient une jeune fille mais tou s ces changemen ts deviennent à ses yeux une métamorphose. Jean-Christophe Reymond

quotesdbs_dbs2.pdfusesText_2