Le plan détaillé du commentaire
Mouvement littéraire : 17e siècle Type de sujet : Commentaire à l’écrit ou groupement de texte à l’oral Texte étudié : Le monologue d’Harpagon, L’Avare de Molière, Acte IV, scène 7 Auteur : Molière (1622, 1673) Le plan détaillé du commentaire : Introduction Situation dans l’oeuvre et présentation du passage :
Histoire littéraire : le Classicisme
Du point de vue de l’histoire littéraire, le début du XVII° siècle est une période troublée qui voit s’épanouir le mouvement Baroque II) Le contexte socio-culturel • La protection du roi permet à Molière de faire jouer Tartuffe en dépit de la cabale des dévôts
LÉPREUVE ORALE DE FRANÇAIS AU BACCALAURÉAT : LEXPLICATION D
échéant, le mouvement littéraire auquel il appartenu Cette présentation doit être brève, elle doit seulement faire ressortir ce qui fait la spécificité et l’intérêt de l’auteur en question Exemple : Le texte que je vais étudier est de Molière, né en 1622 et mort en 1673 Molière était non
Les principaux mouvements littéraires depuis le Moyen Âge
Mouvement littéraire qui s'oppose aux règles prônées par les classiques, exalte la liberté, l'imagination et considère le « moi » comme une valeur absolue Se développe sous la Restauration (1814-1830) qui marque le retour de la monarchie et la monarchie de Juillet dans un monde moderne et bourgeois où règnent l'argent et l'hypocrisie
L’Oulipo : mode d’emploi - BnF
Ni un mouvement littéraire – il ne vise pas tels que Racine ou Molière L’alexandrin, le sonnet, la règle théâtrale des trois unités constituaient
LES PRINCIPAUX COURANTS / MOUVEMENTS LITTERAIRES (Voir aussi
Mouvement littéraire qui s'oppose aux règles prônées par les classiques, exalte la liberté, l'imagination et considère le « moi » comme une valeur absolue Se développe sous la Restauration (1814-1830) qui marque le retour de la monarchie et la monarchie de Juillet dans un monde moderne et bourgeois où règnent l'argent et l'hypocrisie
Analyse textuelle Scène 5 - SSCC Sioufi
Ce texte est tiré de l’œuvre de Molière intitulée Le Malade imaginaire (titre à souligner) 2- En vous référent au péritexte et à la mise en page précisez le genre du texte (1pt) Ce texte appartient au genre théâtral, plusieurs indices le montrent dont les mots faisant partie du lexique du théâtre comme « acte » et
FRISE CHRONOLOGIQUE DES MOUVEMENTS LITTERAIRES
frise chronologique des mouvements litteraires 1500 1600 1700 1800 1900 2000 l’humanisme 1490-1580 la pléiade 1550 -157 0 le baroque 1580 -166 0
[PDF] mouvement littéraire romantisme
[PDF] mouvement littéraire tableau
[PDF] mouvement masse d'air
[PDF] mouvement mécanique
[PDF] mouvement montre automatique
[PDF] mouvement montre quartz
[PDF] Mouvement nationaux et liberaux
[PDF] Mouvement Ni putes Ni soumises : Problématique
[PDF] mouvement physique
[PDF] mouvement physique 3eme
[PDF] mouvement physique seconde
[PDF] mouvement plan incliné sans frottement
[PDF] mouvement projectile physique
[PDF] mouvement quartz japonais
Contexte de parution du sujet :
Objet d'étude : Le théâtre, texte et représentationRegistre dominant : Le comique
Mouvement littéraire : 17e siècle
Type de sujet : Commentaire à l'écrit ou groupement de texte à l'oral Texte étudié : Le monologue d'Harpagon, L'Avare de Molière, Acte IV, scène 7Auteur : Molière (1622, 1673)
Le plan détaillé du commentaire :
Introduction
Situation dans l'oeuvre et présentation du passage :Harpagon vient de s'apercevoir que sa cassette a été volée. Il entre sur scène et se lance dans
un monologue désespéré. (Dans la scène qui précède, La Flèche montre à son maitre Cléante la
précieuse cassette qui contient le trésor d'Harpagon, qu'il vient de lui voler.)Problématique :
En quoi la scène du monologue d'Harpagon illustre-t-elle la visée de Molière : corriger le vice
par le rire ?Annonce du plan :
La scène 7 de l'acte III illustre la folie d'Harpagon à son paroxysme, mais le registre dominant
est comique. En efffet, cette scène est caractéristique de l'esprit des comédies de Molière :
corriger les moeurs par le rire.I. La folie d'Harpagon
1. Agitation du personnage
•Phrases nominales, interjections, rythme saccadé, accélération du rythme•Certains indices révèlent ses déplacements : "où courir? où ne pas courir?", "n'est-il point là,
n'est-il point ici ?"2. Perte d'identité
•Un faux monologue : dédoublement de personnalité•Des questions réponses "Qui est-ce ? (...) Ah c'est moi !" ou encore "Que dites-vous ? Ce n'est
personne."•Questionnement : "mon esprit est troublé, et j'ignore, où je suis, qui je suis et ce que je fais."
3. Vers la mort
•Champ lexical de la mort, de la dépossession •Gradation ascendante : "je me meurs, je suis mort, je suis enterré" •Mort annoncée : "je me pendrai moi-même après"II. Le comique
1. Le comique de langage
•Oxymore : "mon pauvre argent" •Personniification de l'argent : "mon cher ami", "sans toi, il m'est impossible de vivre" •Exagération : avec le groupe ternaire "voleur/assassin/meutrier", "je suis perdu, je suis assassiné", "on m'a coupé la gorge".2. Lecomique de situation
Adresse au public (relever tous les termes qui désignent les interlocuteurs d'Harpadon : "que dites-vous ?" , etc.)3. Le comique de geste
Etude des disdascalies (il se prend lui-même le bras)III. La satire de l'avarice
1. Dénonciation d'un vice
L'avarice est considérée, selon la tradition catholique, comme un des sept péchés capitaux.
2. Faire rélfléchir en utilisant le rire
Le texte :
Molière, L'Avare, acte IV, scène 7
Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! Au voleur ! Al'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la
gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-
il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point
ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin... (il se prend lui-même le bras.) Ah !
C'est moi. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon
pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m'a privé de toi ; et puisque tu m' esenlevé, j' ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est ifini pour moi, et je n' ai plus
que faire au monde : sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus ; je me
meurs, je suis mort, je suis enterré. N' y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant
mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ? Que dites-vous ? Ce n'est personne. Ilfaut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a
choisi justement le temps que je parlois à mon traître de ifils. Sortons. Je veux aller querir la
justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à ifils, à ifille, et à moi
aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu'on parle là ? De celui qui m'adérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l'on sait des
nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous ? Ils me
regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'afait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences
et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.Cherche successivement les éléments littéraires (sémantiques, stylistiques...) qui tendent à montrer les
étapes suivantes :
Harpagon est devenu comme fou après la commotion éprouvée à la perte de sa cassette : perte
d'identité, dédoublement de personnalité, hallucinations, personniification, rythme heurté, interjections,
questions...Mais ce fou est traité de manière comique : regarde du côté des didascalies, du jeu avec les spectateurs,
des exagérations, des répétitions, des accumulations...Si bien que Molière met en oeuvre la devise de la comédie classique castigat ridendo mores (elle châtie
les moeurs en faisant rire, en les rendant ridicules) avec une visée morale : la passion est ridiculisée parce
qu'elle est destructrice. Cherches-en les traces.quotesdbs_dbs4.pdfusesText_8