Nietzsche : Dieu est mort - FUN-MOOC
Nietzsche : Dieu est mort Nietzsche (1844-1900) lui aussi parle de la fin néces-saire de la religion, qu’il appelle la « mort de Dieu » Comme Marx, il se révolte contre l’ordre des choses, mais la perspective se révèle fondamentalement diffé-rente D’abord, il considère aussi la religion comme une drogue La vie, dit-il, est
Nietzsche et la mort de Dieu - Accueil PhiloTR
Le diagnostic de la «mort de Dieu» a été posé par Friedrich Nietzsche (1844-1900) Nietzsche et le diagnostic de la civilisation occidentale Pour bien comprendre la conception de l’être humain qui est développée par Nietzsche, il faut d’abord examiner l’analyse qu’il fait de la civilisation occidentale
Friedrich Nietzsche (suite)
Friedrich Nietzsche (suite) « Dieu est mort » nous dit Nietzsche Que signifie cette célèbre phrase ? Cela ne signifie pas que Dieu a existé et que maintenant il n’est plus Cela ne signifie pas non plus que tout le monde est devenu athée Cette phrase concerne en fait l’histoire et les valeurs morales
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La mort de Dieu dans la philosophie moderne
Nietzsche nous invite a considerer et la mort de Dieu et ses consequences 1 1 La mort de Dieu La mort de Dieu est tout d'abord pour Nietzsche un evenement historique auquel tout notre Occiden3 Ellt a collaboree signifie pour Nietzsche que Dieu et tout le divin n'est plus present parmi nous, n'a plus d'efficacite dans notr4 Notre mondee vie
3 « Dieu est mort
autre philosophe avait émis l’idée que Dieu est un produit humain, qu’il a été inventé par les hommes, il s’agit de Feuerbach Peu de temps après, Nietzsche attaquera les valeurs même du christianisme Ludwig Feuerbach Feuerbach est un philosophe allemand qui vécut de 1804 à 1872 Il étudia d’abord la théologie protestante mais,
MIRBEAU ET NIETZSCHE
Nietzsche, nous n’avons pas encore pris conscience des répercussions sismiques de cette mort Nous n’avons pas encore mesuré l’étendue et la noirceur de l’ombre que projette sur la terre la mort de Dieu Pourtant, il est un homme, contemporain, lecteur et admirateur de Nietzsche, plus jeune que lui de quatre ans à peine et qui ne
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Université libre de Bruxelles Développer sa pensée critique
Module 6
Débats et enjeux philosophiques :
Pensée critique et athéisme
Section 4
Trois grandes pensées de l'athéisme:
Marx, Nietzsche et Sartre
Auteur
Guy Haarscher
Réalisation
Ariane Bachelart & Julien Di Pietrantonio
Nietzsche : Dieu est mort
saire de la religion, qu'il appelle la " mort de Dieu ». Comme Marx, il se révolte contre l'ordre des choses, mais la perspective se révèle fondamentalement diffé rente. D'abord, il considère aussi la religion comme une drogue. La vie, dit-il, est tragique : on vit, on construit, mort, le retour à la " poussière », comme dit la Bible. Cette vie, il faudrait se montrer capable de l'accepter comme telle, de la vivre intensément, mais une telle que Nietzsche appelle la " grande santé ». Or toute sa conception de l'Histoire repose sur l'idée d'un dé clin progressif, d'une diminution des capacités de l'homme à accepter cette vie tragique. La religion et en particulier le christianisme joue à cet égard un rôle un " arrière-monde ». Ce monde-ci est tragique ? Nous l'affronter ? Nous inventons alors un autre monde, que nous considérons comme " plus vrai » que le monde terrestre. Ce monde l'au-delà chrétien est bien plus ras surant que la vie d'ici-bas. On peut y gagner la vie et le bonheur éternels, bref le Paradis. Université libre de Bruxelles Développer sa pensée critiqueModule 6
Section 4
Mais à force, dit Nietzsche, de faire miroiter aux hommes ce monde d'où a disparu le tragique de la vie, on les déshabitue à vivre la vie d'ici-bas. Ils seront ten auquel ils croiront. Puis, à l'époque moderne, et pour de multiples raisons, la croyance en Dieu diminuera. Nietzsche se choisira un héros, Zarathoustra, réincar- nation d'un vieux prophète persan, qui annoncera aux hommes que " Dieu est mort » - entendons : que la foi en lui a disparu. Or comme les hommes ont pris l'habi tude de préférer l'arrière-monde divin au monde d'ici- bas, ils n'accueilleront, du moins au début, pas cette nouvelle comme une délivrance : sans leur " drogue » et ici, nous retrouvons Marx, ils se sentiront mal, in sécurisés, privés de leur promesse du Paradis (s'ils seconduisaient bien). Nietzsche est bien conscient de ce que ses contempo-rains ne sont pas encore prêts à accepter son athéisme. Ils voient certes les avantages liés à la mort de Dieu :
ils seront libérés de l'Eglise avec ses obligations, ses réglementations tatillonnes, la répression du sexe et du plaisir en général, la culpabilisation omniprésente. Mais selon Nietzsche, la religion était intellectuelle ment confortable : les prêtres rassuraient les hommes en leur disant que la Voie du Salut était pour eux toute tracée s'ils se comportaient en bons croyants et non en mécréants, s'il choisissaient le Bien plutôt que le Mal. Maintenant, depuis que Dieu est mort, ils doivent eux-mêmes choisir leurs orientations, et cette respon sabilité est angoissante.