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No pasarán, le jeu - Numilog

sur le blouson de leur copain Andreas, une décoration mé-tallique parmi beaucoup d’autres Jusqu’au jour où, dans une boutique de jeux, le vendeur avait pointé l’index vers l’insigne et s’était mis en colère C’était un vieil homme Il s’était mis à crier, il était livide Ensuite, il leur avait donné le jeu

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SOMMAIRE #71 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008 3 Actualité Capitalisme : il est temps de siffler le hors-jeu 4 C'est la crise Réquisition des richesses 8 Luttes A venir M

DEPARTMENT OF MODERN LANGUAGES AND CULTURAL STUDIES 2020-2021

No Pasarán, Le jeu Christian Lehmann 1996 Ecole loisirs, 200p 3 OVNI Lewis Trondheim 2006 Delcourt 50p 4 3 secondes M -A Mathieu 2015? Dargaud 50p 5

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Andreas, le retour est le deuxième tome de la trilogie No pasarán Le premier tome s’intitule No pasarán, le jeu, le dernier, No pasarán, endgame L’auteur Christian Lehmann est né le 15 août 1958 à Paris Médecin généraliste, il écrit en espérant intéresser les enfants autant que les adultes, considérant à tort ou à

DEPARTMENT OF MODERN LANGUAGES AND CULTURAL STUDIES 2019-2020

-No Pasarán, le jeu, by Christian Lehmann, 1996 (vol 1) -OVNI, by Lewis Trondheim, 2006 -3 secondes, by Mathieu, 2015 -Corpus Simsi, by Chloé Delaume, 2003 -La Cité: Lumière blanche, by Karim Ressoumi-Demigieux, 2011 (vol 1) Additional Course Fees ☐ Yes x ☐ No Important Dates: See Academic Schedule in current Calendar

Rapprochement de deux - lewebpedagogiquecom

Correction devoir type brevet No pasaran, le jeu mmap - 05/11/2008 - Title: Séquence 2 correction devoir type brevet Created Date: 11/5/2008 12:58:41 PM

J’ai pas d’idées

No pasaran, le jeu de Christian Lehmann L’Expéience Ultime n’est pas seulement le jeu vidéo de guee le plus réaliste de tous les temps, il fait brutalement plonger les joueurs dans la réalité des combats Guernica, la Bosnie, les tranchées de la 1ère guee mondiale Thiey, Eic et Andeas, tois collégiens, vont découvi l’enfe

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«Choisissez votre mode de jeu», dit la voix Mais il ne s’agissait pas vraiment d’un jeu Il s’agis-sait plutôt d’un passeport pour l’enfer La suite de leurs aventures dans: Andreas, le retouret No pasarán Endgame L’auteur Christian Lehmann est né le 15 août 1958 à Paris d généraliste,pbdomans,dpq et la santé,dvrpdbe No

Programme français 2020-2021 ENTRÉE EN 5ÈME (7th grade

Christian LEHMANN : No pasaran, le jeu Eugène LE ROY : Jacquou le Croquant J M LE CLEZIO : Le chercheur d’or Daniel DEFOË : Robinson Crusoë Pierre LOTI : Pêcheur d’Islande Alphonse DAUDET : Tartarin de Tarascon Daniel PENNAC : La petite marchande de prose Jean-Côme NOGUES : Le faucon déniché, Le vœu du paon

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Le livreTrois ans se sont écoulés. Trois ans pendant lesquels Eric et Thierry ont tenté d"oublier l"Expérience Ultime, le jeupervers et dangereux qu"ils avaient installé sur leurs ordi-nateurs, le jeu qui les avait plongés en pleine guerred"Espagne, et jetés sur les plaines dévastées du chemin desDames en 1917. Éric n"a plus touché à un seul jeu vidéo.Thierry en a gardé un bien douloureux souvenir...Andreas, lui, a disparu. Bien sûr, c"est à cause de lui, de sapassion morbide pour les insignes nazis, que tout est arrivé. Pourtant sa disparition reste pour ceux qui furentses compagnons une énigme, peut-être même un remords.À peine osent-ils l"évoquer avec leur nouvel ami, Khaled,passionné de jeux vidéo comme ils le furent eux-mêmes.Mais voilà que Thierry retrouve la trace d"Andreas, en visionnant la cassette d"une énième émission débat de société sur les dangers des mondes virtuels. On y aperçoitsa chambre et, dans un coin, l"ordinateur allumé sur unephoto de rafle barrée par les consignes de l"ExpérienceUltime. Et si c"était dans le Jeu qu"Andreas avait disparu?Et si Éric et Thierry représentaient sa dernière, son ultime

chance de survie? Andreas, le retourest le deuxième tome de la trilogie No pasarán. Le premier tome s"intitule No pasarán, le jeu, le dernier,No pasarán, endgame.

L"auteur

Christian Lehmann est né le 15 août 1958 à Paris. Médecin généraliste, il écrit en espérant intéresser les enfants autant que les adultes, considérant à tort ou à raison qu"un livre a avant tout besoin d"un lecteur, pas d"une part de marché. Il a publié de nombreux romans, notamment Une éducation anglaiseaux Éditions de l"Olivier.Extrait de la publication

Christian Lehmann

Andreas, le retour

MŽdium

l"Žcole des loisirs e

Pour VŽronique, Quitterie, Vincent et Baptiste

Jesus était en Irak depuis près de six mois lorsqu"ilmarcha sur une mine. James, qui le suivait sous le

de concocter une nouvelle blague sur les Hispa- niques; il s"apprtait ˆ apostropher son ami quand celui-ci s"immobilisa, l‰cha un bref juron et dispa- Ils avaient dŽbarquŽ dans les faubourgs de Fal- lujah vers midi et s"Žtaient sŽparŽs en petites unitŽs de quatre soldats, progressant prŽcautionneusement quŽe, o, selon les informations transmises par les services de renseignement, s"Žtaient retranchŽs une poignŽe d"insurgŽs responsables d"une rŽcente attaque contre un convoi blindŽ. Deux fois dŽjˆ, en ˆ des tirs de snipers. Corey, qui dans le civil Žtait livreur de pizzas ˆ Detroit, avait pris une balle dans le genou, et Stan, l"in?rmier, Žtait restŽ avec lui le 9

James, comme Jesus, portait une veste en Kevlar

et cŽramique, un casque en Kevlar, et tout un har- nachement de munitions, de grenades, sans comp- ter le matŽriel de premiers secours et deux bidons d"eau chaude. Son arme, un M16-A2 muni d"un La sueur ruisselait le long de son visage, piquant ses yeux, dessinant des coulŽes acides sur sa peau ?irtait avec les quarante-cinq degrŽs, ˆ l"ombre.

Mais il n"y avait pas d"ombre.

Dans les dŽcombres d"une Žchoppe dŽvastŽe par un tir de mortier, James s"Žtait arrtŽ un instant pour pisser. Ë force d"ingurgiter des rations mili- taires, mme son urine avait maintenant une odeur de chewing-gum. de ?n de niveau, murmura Jesus sans sourciller.

James cracha un ?let de salive acide. L"habitude

qu"avait gardŽe Jesus de leur rappeler comment ils avaient atterri en Irak ne le faisait mme plus

10Extrait de la publication

- Et en plus, en rentrant, on se paie chacun un ordinateur d"enfer, je ne te raconte pas les parties qu"on va se faire, ma femme va tre folle!

La brigade Nintendo, c"est comme a que, en

riant, leur recruteur les avait baptisŽs, James, Jesus,

Harv et Solly.

Harv avait pris une balle dans le bas-ventre ˆ

Najaf, et vidait maintenant ses intestins dans une poche en plastique, deux fois par jour, dans un h™pital militaire ˆ Spring?eld. Solly avait eu moins

11Extrait de la publication

Le moral des troupes... Celui de James n"Žtait

plus au beau ?xe depuis longtemps. Jesus, lui, tenait mieux le coup, aidŽ en cela par les nombreux colis que lui faisaient parvenir ses proches, et qui amŽ- lioraient leur ordinaire quand l"intendance ne sui- vait pas. Sans les colis de Jesus, ils n"auraient jamais pu trouver des lames de rechange pour leurs rasoirs mŽcaniques, ni du dentifrice. C"Žtait impensable que l"armŽe, qui leur avait tant promis, se rŽvŽlait mme incapable de leur fournir des produits de James en prenait graduellement conscience, Žtaient chaque jour englouties dans l"e?ort de guerre. Il pour le simple plaisir de voir son ami hausser les 12

13Extrait de la publication

Si seulement ces crŽtins savaient,songea-t-il. Il avait conscience d"tre injuste; aucun des mŽde- cins, des pŽdopsychiatres, des sociologues prŽsents sur le plateau de tŽlŽvision ne pouvait seulement souponner ce qu"il avait vŽcu. Non. Pour conce- voir ce que L"ExpŽrience ultimeleur avait fait tra- verser, il aurait fallu tre lˆ, avec eux, sur les plaines dŽvastŽes du Chemin des Dames en 1917 ou dans les ruelles embrasŽes de Guernica en 1937... Personne, ˆ part ƒric, Andreas et lui-mme, ne pouvait imaginer ce que recelait le jeu. Et ƒric 14 ƒric et Thierry avaient ŽtŽ questionnŽs par un inspecteur de police, comme certains de leurs pro- fesseurs, mais l"enqute n"avait rien donnŽ.

La vie avait repris son cours normal, si tant est

ŽvŽnements qu"avaient vŽcus les trois garons. ƒric et Thierry avaient poursuivi leurs Žtudes, passant ensemble dans les classes supŽrieures, sans grande di?cultŽ. Ils se voyaient souvent, mais par- laient rarement, pour ainsi dire jamais, du passŽ. de mai 1917 o il avait ŽtŽ fusillŽ pour l"exemple. Et ƒric, ƒric qui avait vaincu Andreas en combat singulier dans les dŽcombres de Boadilla del Mon - te, ƒric qui avait a?rontŽ le dragon dans une Žglise en ruine, gardait en lui une amertume et une bles- avait bien tentŽ d"en discuter avec son ami, mais en

15Extrait de la publication

vain. Tout au plus croyait-il savoir qu"ƒric avaitremisŽ l"ordinateur familial, et la fameuse disquette,dans la cave de son immeuble.

ƒric ne jouait plus. Aussi incroyable que cela ait pu appara"tre ˆ Thierry, et surtout ˆ leurs autres camarades de classe, ignorants de l"Žpreuve qu"ils avaient traversŽe, ƒric, l"un des trois ÇAs du Joys- tickÈ, avait abandonnŽ les jeux vidŽo. Oh, certes, de temps ˆ autre, invitŽ chez Thierry ou chez Khaled, ƒric se laissait convaincre d"em- poigner une manette de GameCube ou de Xbox pour une course de voitures ou un pugilat entre superhŽros. Mais c"Žtait sans conviction, et Thierry voyait bien que son ami ne faisait rien pour parti- ciper au jeu, et se laissait distancer trop facilement, a?n de couper court ˆ la compŽtition. Quant aux jeux de r™le, aux jeux d"aventures qu"avait a?ec- tionnŽs ƒric, il n"Žtait plus question mme de lui en parler. L"idŽe d"incarner un personnage, de vivre virtuellement ses aventures, semblait une fois pour

Andreas pendant la guerre d"Espagne.

Thierry Žtait seul cette nuit-lˆ, seul dans sa chambre face ˆ l"Žcran scintillant du moniteur

16Extrait de la publication

silencieux. La bande-vidŽo sur laquelle il avaitenregistrŽ l"Žmission quelques semaines aupara-vant n"Žtait pas d"excellente qualitŽ, et l"imagesautait par moments, le forant ˆ cligner des yeuxpour diminuer la tension de ses muscles oculaires.Tu as vu cette connerie cent fois...songea-t-il.Quel

intŽrt peux-tu y trouver?... Toujours les mmes platitudes ressassŽes, sur les dangers des jeux vidŽo, l"abrutissement des jeunes face ˆ Çdes machines- litŽÈ... Il lui su?sait de voir ponti?er ˆ l"Žcran l"imbŽcile de service, un psychologue autopro- clamŽ spŽcialiste de la question, pour se remŽmo- rer l"essentiel de son discours, que le prŽsentateur, un gendre idŽal ˆ oreillette, buvait comme du petit-lait. Sourcil levŽ en signe de fausse surprise, sourire Colgate Žtincelant tenu en veilleuse pour signi?er que le sujet Žtait grave et mŽritait rŽ?exion, l"homme-tronc habituŽ des dŽbats foi- reux hochait doctement la tte, sans trop en faire cependant pour ne pas perdre de parts d"audience.

Surtout ne pas oublier que ces jeunes cons qu"on

stigmatisait ˆ longueur de journŽe reprŽsentaient

17Extrait de la publication

que a, bien entendu,songea encore Thierry, a n"entra"ne pas un-appauvrissement-de-la-culture-et-une- prŽo ccupante-distanciation-par-rapport-ˆ-la-rŽalitŽ...

Pauvres bou?ons...

quand, dans un ?ot d"images d"archives Žvoquant quelques a?aires rŽcentes liŽes aux jeux vidŽo, entre deux extraits d"un documentaire sur le mas- sacre de Columbine, il vit passer une photographie d"Andreas, dont la disparition Žtait associŽe par les prŽsentateurs ˆ ses a?nitŽs avec l"extrme droite et ˆ sa pratique solitaire des jeux vidŽo. Lorsque le visage d"Andreas eut quittŽ l"Žcran, lais- sant ˆ Thierry un sentiment di?us de malaise, une 18 autre sŽrie de photos probablement issues desarchives de la police dŽ?la. le lit, la tte calŽe sur un oreiller, un verre de Coca- Cola ˆ moitiŽ vide ˆ portŽe de main, quand l"une des photos le ?t sursauter si violemment qu"il ren- versa une partie du liquide sur le couvre-lit. Il fouilla dans sa poche, puis sous son lit, y dŽnicha un mouchoir en papier roulŽ en boule pour tenter de limiter les dŽg‰ts. Puis se jeta sur la tŽlŽcom- mande et rembobina la cassette.

Revenu au dŽbut du court extrait documen-

taire, il tenta d"avancer plus lentement, mais ni la tŽlŽcommande ni le poste vieillissant ne lui permi- rent d"examiner su?samment longtemps l"image qui l"avait fait sursauter. vite pour qu"il distingue bien les dŽtails. La photo- graphie Žtait mal reproduite, l"Žcran Žtait mal rŽglŽ, trop lumineux.

Au mur de la chambre pendait un grand dra-

peau noir, sur lequel Andreas avait ŽpinglŽ sa col- lection d"insignes de la Seconde Guerre mondiale, dont celui qui avait provoquŽ l"altercation avec le vieux vendeur de la boutique londonienne, et

19Extrait de la publication

prŽcipitŽ la suite des ŽvŽnements. Un insigne nazi,Thierry le sa vait maintenant. Comme nombred"autres insignes qu"Andreas avait impunŽmentarborŽs sur son blouson, au ?l des ans, dans l"indif-fŽrence de ses camarades.

Qu"est-ce qu"on peut tre con quand on est jeune... songea Thierry sans mme sourire de cette rengaine trop souvent entendue dans la bouche des adultes. Il ne sourit pas parce que, pendant les quelques secondes o l"image resta ˆ l"antenne, il discerna, sur la droite, un peu en retrait, le bureau sur lequel Andreas posait son ordinateur. La photographie avait dž tre prise par les services de police dans les jours suivant la disparition d"Andreas, lorsque ses parents l"avaient signalŽe. L"ordinateur Žtait allumŽ. Ë l"Žcran, une fraction de seconde, Thierry vit une image qui lui donna la chair de poule. En fond d"Žcran, il remarqua une sŽrie de b‰ti- ments qu"il ne reconnut pas. Une ville, une rue. vieil autobus. Mais ce ne fut pas ce qui le saisit ˆ la gorge. Barrant l"Žcran, en surimpression, il avait et qu"il pensait ne jamais revoir dans ce monde ou dans un autre.

20Extrait de la publication

Choisissez votre mode de jeu:Corps à corpsStratégieUltime- Ce n"est pas ?ni, murmura-t-il avec e?roi.

Ce n"est pas ?ni.

comme en Žcho lui revint la voix du vieil homme dans la boutique, une voix qu"il croyait avoir tota- lement oubliŽe mais qui maintenant surgissait des limbes de sa mŽmoire, lasse et prophŽtique: ǂa ne ?nira jamais...È

21Extrait de la publication

- Je te dis que j"ai vu sa chambre, et son Žcran d"ordinateur, AL-LU-Mƒ. ‚a n"a durŽ qu"un instant, mais j"ai reconnu la capture d"Žcran. Je suis certain que c"Žtait le jeu.

ƒric posa son stylo sur la table de la biblio-

- Ce n"est pas possible. La bibliothŽcaire leur jeta un regard interroga- teur, leva l"index vers le panneau ÇSILENCE,

MERCIÈ punaisŽ au-dessous de l"horloge.

- Ce n"est pas possible, rŽpŽta ƒric en bais- au jeu. Je l"ai vaincu en combat singulier ˆ Boa- dilla del Monte. Je l"ai vaincu, j"ai tuŽ son... son avatar, si tu veux. Il n"avait plus de possibilitŽ de retourner dans le jeu, et c"Žtait bien le but que nous poursuivions ˆ l"Žpoque. Nous protŽger de lui, et le protŽger de lui-mme, parce que le jeu Žtait en train de le rendre encore plus cinglŽ qu"au naturel.

22Extrait de la publication

- Tu me fais rire, rŽpondit Thierry. Tu m"an- nonces doctement, scientifiquement, qu"Andreas qu"on y a trouvŽ la mort une fois, on ne peut plus s"y incarner. Tu m"Žnonces a tranquillement, te dit qu"on a tout compris du fonctionnement du jeu? - Tu as essayŽ d"y retourner, toi? - Oui, admit ƒric. - Et alors? pour raison de santŽ, ou par simple favoritisme, extra-balle, en somme. ÇSame player shoots again...È - Pourquoi pas? Je ne prŽtends pas compren- dre ce qui s"est passŽ. Je te dis juste ce que j"ai vu. ƒric se contenta de hocher la tte nŽgative- ment, ?t mine de se replonger dans Un long dimanche de ?anailles. - Tu ne t"es jamais demandŽ comment il a fait pour dispara"tre comme a, d"un seul coup, de la surface de la Terre?

23Extrait de la publication

- Il n"a pas disparu de la surface de la Terre, corrigea ƒric. Il a disparu de notre champ de vision, nuance. Il peut tre n"importe o ˆ cette heure. - N"importe o, vraiment? Et pourquoi il aurait fuguŽ? ‚a fait plus de deux ans, quand mme, sans la moindre nouvelle. - Pourquoi il aurait fuguŽ? Pourquoi il aurait fuguŽ!!! Je ne sais pas, moi, je ne suis pas ˆ sa d"objets nazis ˆ faire p‰lir d"envie les nostalgiques du III eReich, suffisamment de matŽriel dans sa chambre pour faire pŽter le lycŽe, et ses deux meilleurs copains qui lui flanquent l"humiliation de sa vie dans un jeu dont il se croyait le Ma"tre sans Žgal... Non, franchement, je ne vois pas pourquoi il aurait fuguŽ... - Tu n"envisages pas une autre explication? - Non. - Non, quoi? - Il a ŽtŽ happŽ par le jeu. Il a ŽtŽ entra"nŽ ˆ l"intŽrieur.

ƒric ferma son livre, leva les yeux au plafond

avant de se tourner vers Thierry:

24Extrait de la publication

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No pasarán, le jeu suivi deAndreas, le retour

No pasarán, endgameExtrait de la publication

© 2005, l"école des loisirs, Paris, pour l"édition papier © 2013, l"école des loisirs, Paris, pour l"édition numérique Loi n° 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse: mars 2005

ISBN 978-2-211-21286-1

978-2-211-21744-6Extrait de la publication

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