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Nombres de Fermat, Mersenne et Fibonacci - Blogdemaths

Nombres de Fermat, Mersenne et Fibonacci Démonstration Le théorème est évidemment vrai si m= 1 Mais comme d divise le nombre M n qui est impair, d ne



Démonstrations de primalité Nombres de Mersenne et de Fermat

Démonstrations de primalité Nombres de Mersenne et de Fermat 1 Introduction Le tableau suivant montre l'évolution du record du plus grand nombre premier connu, aanvt l'avénement de l'ordinateur : 1588 217 1 = 131071 6 chi res Cataldi 1588 219 1 = 524287 6 chi res Cataldi 1772 231 1 10 chi res Euler 1867 259 1 =179951 13 chi res Landry



Les nombres de Fermat

Les nombres de Fermat Livre Math’x TS spécialité édition 2012 Exercice 9 Nombres de Fermat En 1640, Fermat annonce qu’il est persuadé que les nombres 22n 1 F n sont premiers : « Je n’en ai pas la démonstration exacte mais j’ai exclu une si grande quantité de diviseurs par démonstrations



Nombres de Mersenne et de Fermat Notes et solutions

3 2 Les diviseurs premiers des nombres de ermatF Démonstration du théorème 6 Soit p un nombre premier Si p divise F n alors 22 n 1 (mod p) et 22 +1 1 (mod p) L'ordre de 2 modulo p est donc un diviseur de 2n+1 Or les diviseurs de 2n+1 sont de la forme 2k, avec 0 6k 6n+1



Nombres de Fermat - Free

Chacun des nombres F n est appelé nombre de Fermat Le but de ce TP est d'étudier des propriétés arithmétiques des nombres de Fermat II Expérimentation avec le logiciel XCas 1) Afin d'automatiser les calculs des nombres F n, créer une feuille de calcul Pour cela on utilise Tableur/Nouveau Tableur 2) Calcul des 20 premiers entiers F n



Le théorème de Fermat

Il existe une infinité de nombre de Carmichaël Les nombres de Carmichaël sont « rares » Il y en a 105 212 inférieurs à1015, donc si on choisit au hasard un entier naturel non nul inférieur à1015 alors la probabilité d'obtenir un nombre de Carmichaël est inférieure à10−9 4 3 Test de primalité de Fermat



Le théorème des deux carrés de Fermat - Blogdemaths

Il s’agit ici de démontrer l’implication (ii) ) (i) Soit p un nombre premier tel que p · 1 mod [4] Etape 1 : on montre qu’un multiple non nul de p s’écrit comme une somme de deux carrés Pour cela, on commence par montrer qu’il existe un entier u 2N, il existe un entier m 2N tels que u2 ¯12 ˘mp



Arithmétique : le petit théorème de Fermat

Démonstration du petit théorème de Fermat : La première preuve publiée de ce théorème est une preuve d'Euler (XVIIIe) en 1741 Gauss mentionne en 1801 que « Ce théorème remarquable, tant par son élégance que par sa grande utilité, s'appelle ordinairement théorème de Fermat, du nom de l'inventeur »



FERMAT, WILES ET GL(2) par Guy Henniart

1 Le grand théorème de Fermat Ce grand théorème (Last Theorem en anglais) est un énoncé de Fermat, qui est resté une conjecture pendant 350 ans, jusqu'à sa démonstration par Andrew Wiles avec la collaboration de Richard Taylor en 1993 L'énoncé dit que si r est un entier, r > 3, toute



Petit théorème de Fermat et codage RSA

Petit théorème de Fermat et codage RSA Jean-Paul Quelen 1er juin 2015 1 Théorème Soit pun nombre premier et aun entier naturel premier avec palors ap−1 −1est divisible par p En d’autres termes ap−1 ≡1[p] Démonstration p ne divise aucun nombre de la suite a, 2a, 3a, , (p−1)a En effet, d’après le

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Nombres de Fermat, Mersenne et Fibonacci

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Nombres de F ermat

On définit la suite (F

n) des nombres de Fermat par :

8n2N;Fn= 22n+1Théorème - .Pour toutm >0,

F m= F0F1:::Fm1+2Démonstration.Le théorème est évidemment vrai sim= 1.

Soitm >0.

F m+12 = 22m+11 = (22m)21 = (22m1)(22m+1) = (Fm2)Fm

Donc, par récurrence, si on suppose que F

m= F0F1:::Fm1+2 alors F m+1= (Fm2)Fm+2 (F0F1:::Fm1)Fm+2 = F

0F1:::Fm1Fm+2

ce qui prouve le théorème.2Nombres de Mersenne

On définit la suite (M

n) de nombres de Mersenne par :

8n2N;Mn= 2n1Théorème - .Pour toutm > n,

PGCD(M

m;Mn) = MPGCD(m;n)Autrement dit, PGCD(2 m1;2n1) = 2PGCD(m;n)1. Démonstration.Sim > n, alors on peut faire la division euclidienne demparn: m=nq+ravecr < n blogdemaths.wordpress.com1

Ainsi,

2 m1 = 2m2nq+2nq1 = 2 nq+r2qn+2qn1 = 2 qn2r2nq+2nq1 = 2 qn(2r1)+(2n)q1 = 2 qn(2r1)+(2n1)(1+2n+22n+:::+2(q1)n) Donc, M m= 2nqMr+Mn(1+2n+22n+:::+2(q1)n)

Montrons alors que les diviseurs communs à M

met Mnsont identiques aux diviseurs communs à M net Mr. Sidest un diviseur commun à Mmet Mnalorsddivise MmMn(1+2n+22n+ :::+2(q1)n) = 2nqMr. Mais commeddivise le nombre Mnqui est impair,dne peut diviser 2 et donc nécessairement,ddivise Mr. Réciproquement, siddivise Mnet Mralorsddivise 2nqMr+Mn(1+2n+22n+ :::+2(q1)n) = Mm. Nous avons donc montré que les diviseurs communs de Mmet M nsont les mêmes que les diviseurs communs de Mnet Mr. D"où :

PGCD(M

m;Mn) = PGCD(Mn;Mr) Si on considère la suite (rn) des restes successifs dans l"algorithme d"Euclide appliqué àmetn, et si on noterNle dernier reste non nul (qui se trouve être le PGCD demet n) alors :8>>>>>><>>>>>>:PGCD(M m;Mn) = PGCD(Mn;Mr0)

PGCD(M

n;Mr0) = PGCD(Mr0;Mr1)

PGCD(M

rN1;MrN) = PGCD(MrN;M0) Or, M

0= 0 donc PGCD(Mm;Mn) = PGCD(MrN;M0) = MrN= MPGCD(m;n). CQFD.3Nombres de F ibonacci

On définit la suite (fn) des nombres de Fibonacci par :

8>>>><>>>>:f

0= 0 f 1= 1 f n+2=fn+1+fnpour toutn2NThéorème - .Pour toutm > n,

PGCD(fm;fn) =fPGCD(m;n)Démonstration.Le principe est similaire à celui mis en oeuvre pour les nombres de

Mersenne.

2

Etape 1 :

On commence par montrer l"égalité suivante :

8u;v >0;fu+v=fufv+1+fu1fv(1)

On fixevet on fait une récurrence suru.

Siu= 1,fufv+1+fu1fv= 1fv+1+0fv=f1+v

On suppose l propriété vraie au rangu.

f u+1+v=fu+(v+1) =fufv+2+fu1fv+1 =fu(fv+1+fv)+fu1fv+1 = (fu+fu1)fv+1+fufv =fu+1fv+1+fufv CQFD.

Etape 2 :

On montre par récurrence que pour tout entierv >0 et tout entier naturelq,fvdivise f qv(la récurrence est faite surq) : Siq= 0, le résultat est évident carfvdivisef0= 0. On suppose quefvdivisefqv. D"après l"égalité (1), on a : f (q+1)v=fqv+v =fqvfv+1+fqv1fv et commefvdivisefqvetfv, il divisefqvfv+1+fqv1fvdoncf(q+1)v.

Etape 3 :

On montre que deux nombres de Fibonacci consécutifs sont premiers entre eux, c"est-à-dire que pour tout entier natureln, PGCD(fn;fn+1) = 1. C"est vrai sin= 0 car PGCD(f0;f1) = PGCD(0;1) = 1.

On suppose que PGCD(fn;fn+1) = 1.

Sidest un diviseur commun àfn+1etfn+2alorsddivisefn+2fn+1=fn. Ainsi, dest un diviseur commun àfn+1etfndoncd= 1 (car par hypothèse de récur- rence, le plus grand diviseur commun àfn+1etfnest 1).

Etape 4 :

A présent, passons à la démonstration du théorème à proprement parler. Soitm > n. On commence par effectuer la division euclidienne demparn: m=nq+ravecr < n En appliquant l"égalité (1) démontrée précédemment àu=nqetv=r, on obtient : f m=fnq+r =fnqfr+1+fnq1fr

Comme pour les nombres de Mersenne, on montre que les diviseurs commun àfmetfnsont identiques aux diviseurs commun àfnetfr:

3 Siddivisefmetfnalors il divisefmetfnq(voir étape 2) donc il divisefm f nqfr+1=fnq1fr. Mais commefnqetfnq1sont consécutifs, ils sont premiers entre eux (étape 3), donc, puisqueddivisefnq, il est lui aussi premierfnq1. Mais puisqueddivise le produitfnq1fr, c"est qu"il divisefr. Réciproquement, siddivisefnetfr, alorsddivisefnq(étape 2) et donc il divise f nqfr+1+fnq1fr=fm. On en déduit que PGCD(fm;fn) = PGCD(fn;fr) et le même raisonnement utilisant l"algorithme d"Euclide que celui effectué pour les nombres de Mersenne montre que : PGCD(fm;fn) = PGCD(frN;f0) = PGCD(fPGCD(m;n);0) =fPGCD(m;n)4quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47