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Concerts spirituels de Saint-Sulpice

dans le cadre du Festival « Le Paris des Orgues » Dimanche 16 mai 2010, 20h30 Concert Camille SAINT-SAËNS La célèbre 3ème Symphonie pour orgue et orchestre & des œuvres pour orgue solo Orchestre Les Siècles : dir François-Xavier ROTH Au grand orgue historique Cavaillé-Coll: Daniel ROTH



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Charlotte Jumelin +33 4 42 17 34 27 - festival-aixcom

it was awarded the prize for Best Festival at the 2014 International Opera Awards With these prestigious distinctions, the Festival d’Aix-en-Provence is ever more committed to its mission For several years now the support from corporate and individual sponsors has been key to the Festival’s success, as it represents 17 of its budget



FESTIVAL DE THÉÂTRE EN LISANT Jean-René Lemoine entre mythe

National de Sartrouville, puis en 2003, L’Adoation au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis La Cerisaie d’Anton Tchekhov est la p emièe pièce u'il met en scène dont il ne soit pas l'auteu



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t contemporainar en bretagne n°32

SAINT-BRIEUC P 27 Galerie Raymond Hains, École des Beaux-Arts de Saint-Brieuc FINISTÈRE (29) UDIERNEA P 30 Arts à la Pointe BREST P 31 Artothèque du Musée des beaux-arts P 32 Documents d’Artistes Bretagne P 33 EESAB → site de Brest P 34 Passerelle Centre d’art contemporain LOCQUIREC P 35 Galerie Réjane Louin MORLAIX



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CMF MAGAZINE Pays : France Date : JUIL 15 Périodicité

www festival-interceltique bzh Concert Dans le cadre de Ia4" édition de l'Acadé-mie Musicale et Festival de Trombone d'Al-sace, les musiciens encadrés par Henri-Michel Garziaet Laurent Weisbeck se pré-pareront, du 26 au 30 août, au traditionnel concert de clôture qui aura lieu au temple Saint-Etienne de Mulhouse le 31 août à 17(1



La communauté du dehors

Saint-Denys Garneau Ferron Ducharme, 2000 Maxime Prévost Rictus romantiques Politiques du rire chez Victor Hugo, 2002 Michel Lacroix De la beauté comme violence L’esthétique du fascisme français, 1919-1939 , 2004 Paul Bleton et Mario Poirier Le vagabond stoïque Louis Hémon, lui attribue la tradition Mais on connaît beaucoup moins



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la Saint-Philippe Le 1er mai 1941, le maréchal Pétain se rend dans une usine de Montluçon, tandis qu’à Notre-Dame une messe des métiers est célébrée en présence du cardinal Suhard Très vite, cette fête officielle, qui s’étiole dès 1943, se trouve subver-tie par la Résistance et par le géné-ral de Gaulle, qui élève le 1er

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LITTÉRATURES JEUNESSE

APARTÉ

Négative

attitude

La fête continue...

Dans " La Part du rêve », Danielle Tartakowsky analyse les évolutions du 1 er

Mai, ce rassemblement révolutionnaire

devenu fête nationale, aujourd'hui investi par de nouveaux acteurs militants

PESSIMISTESde tous les pays,

unissez-vous ! Ne laissez plus les euphoriques berner le peu- ple. Traquez les colporteurs d"il- lusion, combattez simulateurs de vie en rose et tricheurs du bonheur garanti. Fréquentez les pourfendeurs de bons senti- ments, qui inquiètent, désen- chantent, broient du noir. Col- lectionnez les rares œuvres qui profèrent ces dures réalités.

Schopenhauer, Leopardi, Nietz-

sche, Cioran... Vous connaissez par cœur ? Soit.

Mais l"anglais William Haz-

litt ? Son nom ne vous rien dit rien ? 1778-1830, homme d"es- prit, causeur de génie, plume vive, entraînée par une rare alliance de désillusion et d"allé- gresse. Il sait que nous ne som- mes pas des anges :" On prend un plaisir pervers mais bienheu- reux à être méchant,écrit-il, car c"est une source de satisfaction qui ne s"épuise jamais. »

L"idée se développe dans un

opuscule intitulé sobrementLe

Plaisir de haïr, que les éditions

Allia publient dans une traduc-

tion de Patrice Oliete Loscos.

Attention, ce n"est qu"un

début !

Roger-Pol Droit

Keith Ridgway ;

Tova Mirvis ;

Hanns-Josef Ortheil ;

François Gantheret ;

Henri Raczymow

pages III et IV

Nouvelles collections :

biographies, documentaires romancés, " cahiers d'écriture » page V

LA PART DU RÊVE

Histoire du 1

er

Mai en France

de Danielle Tartakowsky.

Hachette Littératures,

aAlain Corbin D epuis quelque trente ans, l"histoire politi- que ne se résume plus

à celle des idées, des

joutes électorales, des débats parlementaires et des méca- nismes de la décision.

L"effervescence du peuple, ses

manifestations d"adhésion et d"op- position, les formes de l"émotion collective, la liesse comme la déplo- ration, ont élargi et enrichi l"éven- tail des curiosités. Nous savons ain- si que, bien avant l"instauration du suffrage universel, l"enterrement des ténors de la Chambre, le ban- quet, le cortège, la célébration des fêtes de souveraineté, la barricade et tout ce qui ressortit à la culture du peuple en armes révélaient l"in- tensité du sentiment, de l"engage- ment et de la mobilisation politi- ques. Ce sont de tels objets qui ont, jusqu"à présent, retenu l"attention de Danielle Tartakowsky (1). Le livre qu"elle consacre au 1er mai s"ins- crit dans cette perspective.

Avecminutie, elle repère et analy-

se les appropriations et les interpré- tationssuccessives de cette fête sem-blable à aucune autre, en ce qu"elle ne commémore rien et ne traite que du futur. Initialement, ce sont lafier- té du travail manuel et le désir d"im- poser la journée de huit heures qui suscitent, aux Etats-Unis puis au sein de l"Internationale socialiste, en 1889, la décision d"instaurer une fête, appelée à devenir une image fondatrice, une véritable" matrice d"histoire », assure Danielle Tar- takowsky.

Les débuts du 1

er mai se révèlent difficiles. En France, cette fête, qui se modèle sur le 14 juillet, tarde à s"imposer. Malgré cette difficile ges- tation, elle favorise l"essor d"une subculture socialiste, encore balbu- tiante. Ici et là, notamment dans les villes et les sites mono-industriels, des grèves, des meetings, des ban- quets, des cortèges, des réunions diverses tenues à la Bourse du Tra- vail, à la Maison du Peuple, dans des salles municipales ou des cafés dessinent une journée festive au cours de laquelle se combinent tradi- tions locales et cultures de branche afin de dire l"espérance qui anime le prolétariat. La date choisie permetd"inscrire la liesse collective dans le cycle de mai des folkloristes, de mêler l"exaltation des travailleurs à la montée de la sève printanière.

Bien vite, s"opère la captation par

le syndicalisme. C"est chose faite à l"aube du XXe siècle. La CGT, inspi- rée par le grand projet de grève générale et par le désir de paix entre les nations, organise grèves, mee- tings, défilés et promenades cham- pêtres, le 1 er mai. Il s"agit de" pren- dre la rue », tout en suggérant que le bonheur familial est à portée de main.

Au lendemain du premier conflit

mondial, l"hégémonie syndicale se trouve réaffirmée. Le rêve qui sem- ble advenu en URSS impose une nouvelle identité de la classe ouvriè- re victorieuse ; et le 1 er mai se pose plus que jamais en célébration de la solidarité internationale des tra- vailleurs. La victoire du Front popu- laire transforme la journée en une sorte de fête nationale qui s"intègre naturellement à la nouvelle culture manifestante de l"été 36. Malgré les syndicats, qui s"efforcent de mainte- nir la spécificité du 1 er mai, les acteurs, l"esthétique, la symbolique des différentes démonstrations de l"enthousiasme collectif sont alors identiques.

Cependant, le 1er

mai est devenu fête légale en Russie, dès la victoire des communistes, puis en Tchécos- lovaquie, en Hongrie mais aussi dans l"Allemagne nazie ; bientôt ce sera le cas dans l"Espagne franquis- te. Il n"est donc pas étonnant que, le 12 avril 1941, les responsables de l"Etat français fassent de ce jour, naguère considéré par eux comme un symbole de division et de haine, une" fête du travail et de la concor- de sociale ». Il s"agit de" restaurer l"essence originelle »du 1 er mai, d"en faire un jour d"espérance et d"allé- gresse, une fête florale de prin- temps ; d"autant qu"il coïncide avec la Saint-Philippe. Le 1 er mai 1941, le maréchal Pétain se rend dans une usine de Montluçon, tandis qu"à

Notre-Dame une messe des

métiers est célébrée en présence du cardinal Suhard.

Très vite, cette fête officielle, qui

s"étiole dès 1943, se trouve subver- tie par la Résistance et par le géné- ral de Gaulle, qui élève le 1 er mai au rang de fête nationale qu"il conviendra de célébrer dans la

France libérée.

Au lendemain de la victoire, les

syndicats règnent à nouveau sans partage mais la tonalité révolu- tionnaire des manifestations s"es- tompe peu à peu. Le muguet refou- le définitivement l"églantine, le dra- peau tricolore l"emporte sur le dra- peau rouge et les poings cessent de se lever. Le 26 avril 1946, le 1er mai devient jour chômé. Dès lors, s"opè- re une nouvelle métamorphose. Cer- tes, la journée conserve son caractè- re revendicatif, mais elle semble devenir, avant tout, une fête du muguet, de la promenade familiale et du repos à la campagne. Elle a désormais partie liée avec le week- end. Elle subit la décrue qui affecte toutes les formes de mobilisation. A partir de 1980, elle se fait miroir grossissant de la désunion syndica- le. L"affaissement des symboles qui la sous-tendaient, la perte du sens, le brouillage de l"horizon d"attente imposent une mutation.

C"est alors que s"opère un nou-

veau basculement. L"irruption d"ac- teurs non syndicaux : réfugiés, immi- grés, membres d"organisations d"ho- mosexuels... tend à faire du 1 er mai, plus encore que la fête du travail, celle des minorités politiques. A par- tir de 1988, le Front national s"en empare. Déjà, en 1955, Pie XII avait fixé au 1 er mai la fête liturgique de saint Joseph, artisan. Danielle Tar- takowsky semble attendre beau- coup de ces renouvellements, tout en remarquant que les effectifs des manifestations sont désormais inversement proportionnels au nombre des instances organisatri- ces. Reste qu"elle a raison de souli- gner que le 1er mai demeure une " occasion de légitimation, d"adoube- ment ou d"affirmation »pour les organisations qui émergent.

On pourra, certes, regretter que

les exigences du rêve, les parfums de l"églantine et du muguet, leretour du joli mois de mai se trou- vent quelque peu négligés dans le livre de Danielle Tartakowsky, au profit d"une histoire événementielle rendue parfois touffue par la diversi- té des acteurs et des manifestations festives. Mais la complexe évolution du1 er mai, on l"aura compris, est clai- rement scandée et les étapes succes- sives se trouvent dessinées de façon lumineuse. (1) Historienne, professeur duniversi- té à Paris-VIII, Danielle Tartakowsky a successivement étudié la manifesta- tion :Les Manifestations de rue en Fran- ce 1918-1968(Ed. Publications de la

Sorbonne, 1998),Le pouvoir est dans la

rue. Crises politiques et manifestations en France(Aubier, 1998) et plus récem- mentLa Manif en éclats(La Dispute,

2004), comme l"histoire du Père-

Lachaise, lieu de mémoire héroïque et

contestataire (Nous irons chanter sur vos tombes,Aubier, 1999). eAlain Corbin est professeur éméri- te d"histoire de la France du XIXe siè- cle à l"université Paris-I Panthéon Sor- bonne.????? ??????/?????? ???????

RENCONTRE

Le modèle français,

cent ans après la loi de séparation des Eglises et de l'Etat pages VIII et IX

Calasso

Roberto

© J. Sassier - Editions Gallimard - 572 206 753 RCS Paris B. K. traduit de l'italien par Jean-Paul Manganaro

Gallimard

du monde entier

SALMAN RUSHDIE

A l'occasion du Marathon des mots

dont la première édition se tient à Toulouse jusqu'au 29 mai, l'écrivain, invité d'honneur, nous a accordé un entretien page X

Affiche

appelant

à manifester

pour le 1 er mai 1936

DESLIVRES

VENDREDI 27 MAI 2005

E n proposant quatre jours de lectures, des dizaines de ren- dez-vous et de spectacles à travers toute la ville et une program- mation non stop, Le Marathon des mots fait le pari d"inventer un nou- veau style de manifestation littérai- re. S"inspirant du succès de la Folle

Journée de Nantes, dédiée à la musi-

que classique, les organisateurs en reprennent la recette : une abon- dance d"événements proposés en parallèle, un mélange de spectacles gratuits et payants, une présence dans différents quartiers de la ville et l"appel à de grands noms. Ainsi,

Salman Rushdie donne le coup d"en-

voi du festival, jeudi 26 mai(lire notre entretien p. X), et la comédien- ne Isabelle Huppert viendra le clo- re, dimanche 29 mai, tandis que l"écrivain J.M.G. Le Clézio sera pré- sent tout au long du Marathon. Le poète palestinien Mahmoud

Darwich, les chanteuses Sapho et

Juliette ou la romancière Assia Dje-

bar figurent aussi parmi les artistes invités.

Le choix des auteurs lus pendant

les quatre jours privilégie les roman-

ciers contemporains français - Lau-rent Gaudé, Fabrice Melquiot, Pier-rette Fleutiaux, Olivia Rosenthal,Marie Rouanet - ou étrangers,comme Gamal Ghitany, avec sondernier ouvrage,Le Livre des illumi-

nations.

Pour cette première édition du

Marathon des mots, la ville de Lis-

bonne est à l"honneur, avec des lec- tures de Fernando Pessoa, José

Saramago et Antonio Lobo Antu-

nes. Londres pourrait être la ville invitée pour l"édition 2006. La mani- festation doit toutefois faire ses preuves avant d"être renouvelée.

Conçue par Olivier Poivre d"Arvor

(par ailleurs directeur de l"Agence française d"action artistique) et sou- tenue par la mairie de Toulouse, elle a déjà alimenté des polémiques locales, notamment à propos du budget, alloué pour l"essentiel par la mairie, ou de l"origine parisienne des concepteurs du Marathon.

Avec une programmation centrée

sur la lecture à voix haute des tex- tes, celui-ci s"inscrit dans un courant qui se développe. De plus en plus,

auteurs et comédiens donnent deslectures dans les théâtres, les média-thèques, les cafés... Les débats etrencontres traditionnels avec desécrivains restent le modèle le plusfréquentdes manifestations françai-ses autour du livre. Mais la traditionplutôt anglo-saxonne de la lecturegagne du terrain.

Des écrivains et, en particulier,

des poètes, paient de leur personne en donnant voix à leur œuvre. Plu- sieurs des comédiens invités sont devenus familiers de ces exercices :

Jacques Bonnafé, Denis Podalydès,

Hugues Quester, Anne Alvaro lisent

souvent dans les théâtres. Au contraire des habitudes de la scène, les acteurs ne récitent pas par cœur mais gardent l"ouvrage à la main - une manière de souligner que le texte prime, que la lecture a pour but de faire découvrir le livre.

A Toulouse, le poète Serge Pey,

figure de la lecture en public, est par- tie prenante du Marathon des mots.

L"auteur deDieu est un chien dans

les arbres(éd. Jean-Michel Place,

1994) et deLa Main et le Couteau

(éd. Paroles d"aube, 1997) dit ses poèmes au cours de lectures-réci-

tals-performances, seul ou avec sesamis, le jazzman André Minvielleou les chanteurs italiens réunisautour du poète sarde AlbertoMazala :" Il y a une blessure entre

les mots et les choses, et c"est dans cet- te blessure que la poésie va se dire, affirme Serge Pey.Oralité et écriture marcheraient ensemble si la poésie française n"avait oublié un des aspects fondamentaux de la création poétique : l"expression du corps.La véritable oralité est une défense de l"écriture. »

Sur scène, il marche en s"ap-

puyant sur des bâtons sur lesquels il transcrit ses poèmes. Il jette ses mots jusqu"à l"épuisement, jusqu"à la transe," jusqu"à trouver l"inconnu du poème ». Lire en public, c"est, selon lui, provoquer une rencontre unique avec l"autre." L"écriture, c"est quelqu"un qui marche vers un arbre ; de l"autre côté, dans la même symétrie, marche celui qui écoute. Et lepoème se fait quand les deux se ren- contrent sous l"arbre, pour une parole d"ombre et de lumière. »

Serge Pey se dit enfant du théâtre

d"Antonin Artaud et du Living Thea- tre des années 1970. Né à Toulouse en 1950, de parents anarchistes espagnols réfugiés pendant la guerre d"Espagne, il se voit comme un" troubadour postmoderne ».Il reste marqué par le souvenir de sa mère, couturière, qui avait toujours des épingles plein la bouche :"Jene pouvais pas lui parler. »Aujour- d"hui, il explique :" Un texte est tou- jours le souvenir d"une bouche, du drame d"une bouche qui reste dans l"impossibilité de dire ce qu"elle a vu. »Aux yeux de ce défenseur de l"oralité du texte, la multiplication des lectures à voix haute est une

évolution positive :" Chaque poète

est un territoire qui va créer un lieu d"ouverture chez celui qui l"entend, et des dizaines de territoires peuvent cohabiter. »

Catherine Bédarida

??? ???? ????- ou presque - sur l"affiche qui sera placardée à

2000 exemplaires : Spirou et Alix,

Astérix et Titeuf, Lucky Luke et Cor-

to Maltese, Son Gokû et Boule et

Bill... La première Fête de la bande

dessinée doit avoir lieu du vendre- di 27 mai au samedi 4 juin. Comme la musique et le cinéma, la BD aura donc son rendez-vous annuel grand public.

Le groupe des éditeurs de BD du

Syndicat national de l"édition (SNE)

quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26