[PDF] Notes sur L’œuvre dart à lépoque de sa reproductibilité



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Approche du religieux par l’œuvre d’art

Lœuvre d¶art est un objet polysémique qui est à la fois produit et acteur de l¶histoire : cest à travers elle qu¶on peut aussi apprendre à faire de l¶histoire Cest aussi un objet spécifique qui fait appel à la liberté créatrice Elle n¶est donc pas le miroir de la réalité mais une



Apprécier une oeuvre d’art - CLASSE 601

Apprécier une oeuvre d’art Étape 1 : Les premières impressions Partage tes premières impressions avec la classe : • Qu’est-ce qui te vient en tête quand tu regardes cette oeuvre ? Étape 2 : La description Décris ce que tu vois À cette étape, il s’agit de relever tous les éléments dans l’oeuvre sans porter de jugement



Analyser une œuvre d’art

2 / Analyser une œuvre d’art les interlocuteurs emploient quantité de concepts qu’ils pensent avoir en commun mais auxquels ils ne donnent pas le même sens Par exemple, au mot ART s’attachent un imaginaire et un ensemble de valeurs qui varient d’un individu à l’autre Conséquemment, le débat est le plus souvent confus



LE STREET ART A L’HEURE DE SON - Forum dAvignon

ou non, le street art est dans son essence un mouvement contestataire ne serait-ce que par le fait qu’il s’agisse d’un acte illégal La liberté d’expression passe avant les risques de sanction encourus Voilà pourquoi la démarche artistique est au moins aussi importante que la finalité du message, que l’œuvre en tant que telle



Notes sur L’œuvre dart à lépoque de sa reproductibilité

public juge l'interprétation en adoptant l'attitude de l'appareil : il fait passer un test (impossible à tout ce qui relève des valeurs cultuelles) IX [CINÉMA : LES ACTEURS (2)] Dans le cinéma, l'acteur ne peut plus interpréter un rôle (sa performance est morcelée dans une myriade de petites scènes sans suite pour lui) mais se



Les émotions dans l’art

d'accord (si les extraits sont bien choisis, ils seront souvent d'accord ; certains ne diront pas grand chose soit parce qu'ils sont d'accord soit parce qu'ils ont besoin des autres pour découvrir) • • 3) Écrire dans le tableau de l'émotion correspondante les ressentis physiques, y compris les envies de réactions (voir modèle en



DANS L’ART L’AMOUR - Pearson

Un serment fait d’un peu plus près, une promesse Plus précise, un aveu qui veut se confirmer, Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer; C’est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille, Une communion ayant un goût de fleur, Une façon d’un peu se respirer le cœur,

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P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018

Notes sur

L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique de Walter Benjamin modestement couchées par Pascal Krajewski

Ces notes ne sont pas libres de droit. Elles n'ont pas du tout vocation à se retrouver reproduites en

d'autres endroits du web. Il s'agit de notes prises relativement à un texte fondamental en Sciences de l'art.

Elles ont été rédigées par Pascal Krajewski, Dr en Sciences de l'art, avant tout pour son usage

personnel et, par rebond, pour un usage public. Date de 1ère mise en ligne : 18 Février 2018.

Référence :

Les textes considérés sont :

Walter Benjamin, " L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique [Das Kunstwerk im

Cambreleng, éd. Photosynthèses, 2012, p.160-205.

Walter Benjamin, " L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique » [1939], dans OEuvres

III, trad. Rainer Rochlitz, Paris, Gallimard, 2000, p.269-316.

Walter Benjamin, " L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique » [1935], dans OEuvres

III, trad. Rainer Rochlitz, Paris, Gallimard, 2000, p.67-113.

I. Mouvement général

Benjamin vient étudier l'effet produit par les techniques de reproduction (surtout photographiques),

dans le régime de la perception de ses contemporains. Il note d'une part les modifications induites

sur les anciens arts (Chap. I à VII) et d'autre part, il étudie finement l'invention du cinéma, ses

effets, ses valeurs, son mode de création pour en tirer toutes les conséquences sur le champ du

sensible, du social et du politique (Chap. VII à XV). 1 / 7 P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018

II. Le texte de 1939 (dernière version)

NB : Les titres des chapitres, entre crochets, sont de nous.

AVANT-PROPOS

W. Benjamin place son propos dans le sillage du discours marxiste et de sa pensée anti-fasciste. I [LES NOUVELLES TECHNIQUES DE REPRODUCTIBILITÉ] L'art a toujours été reproductible. Mais depuis peu, des techniques (imprimerie, lithographie,

photographie, enregistrement sonore) ont permis un déploiement sans précédent des reproductions

de l'art du passé, et par surcroît l'instauration de nouveaux procédés artistiques.

II [LA REPRODUCTIBILITÉ CONTRE LE HIC ET NUNC]

A la plus parfaite des reproductions, manquera toujours le Hic et nunc de l'original, ie " l'unicité de

son existence au lieu où elle se trouve », ce qui " constitue son authenticité ». La reproduction

déprécie le hic et nunc de l'oeuvre et donc aussi l'autorité de la chose. Autrement dit, c'est l'aura de

l'oeuvre qui dépérit. Ainsi le film est-il un puissant agent de cette liquidation de la valeur traditionnelle de l'héritage culturel.

III [LE DÉCLIN DE L'AURA]

Les changements de perception sont des symptômes de changements sociaux. Aussi, ce déclin de

l'aura a-t-il des causes sociales. Car l'aura des objets n'est qu'une partie de l'aura des choses de la

nature. L'aura est " l'unique apparition d'un lointain, si proche soit-il » : elle existe dans un paysage

d'été ou à l'ombre d'une montagne. Le déclin de cette aura tient à deux raisons, liées à l'importance

croissante des masses : 1/ l'envie de rapprocher les choses de soi ; 2/ le désir passionné de

déposséder tout phénomène de son unicité en en recevant une reproduction. On reconnaît là la

volonté des masses de posséder l'objet dans sa reproduction.

IV [ART, CULTE ET VALEUR RITUELLE]

" Le mode d'intégration primitif de l'oeuvre d'art à la tradition trouvait son expression dans le

culte » et l'art avait d'abord une fonction rituelle. Avec l'irruption fracassante de la photographie,

l'art va chercher à se protéger en tentant de retrouver cette valeur théologique (que la Renaissance

avait fait oublier) : d'où l'apparition des théories de " l'art pour l'art ». A l'heure actuelle, " l'oeuvre

d'art reproduite devient reproduction d'une oeuvre d'art conçue pour être reproductible ».

V [VALEUR CULTUELLE, VALEUR D'EXPOSITION]

La réception des oeuvres d'art oscille entre une accentuation de leur valeur cultuelle ou de leur

valeur d'exposition. L'histoire de l'art est le passage de la première à la seconde. Avec les méthodes

de reproduction massive, la valeur d'exposition des oeuvres d'art prédomine et elle leur assigne des

2 / 7 P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018 fonctions nouvelles, rendant leur fonction artistique " accessoire ». VI [LA PHOTOGRAPHIE S'OPPOSE A LA VALEUR CULTUELLE] La photographie est un instrument qui repousse la valeur cultuelle (au profit de la valeur

d'exposition) sauf dans les portraits (où l'aura nous fait signe une dernière fois). Les clichés d'Atget,

par exemple, ne se contemplent plus de façon détachée. VII [AU DELÀ DES RAPPORTS A LA VALEUR CULTUELLE] La querelle pour savoir si telle nouvelle technique est de l'art a consisté, pour la photographie

comme pour le cinéma, à les rapporter à une valeur cultuelle (transcendante, surnaturelle), alors que

ces inventions transforment le caractère général de l'art.

VIII [CINÉMA : LES ACTEURS (1)]

Le cinéma (par rapport au théâtre) appareille le jeu de l'acteur. D'où : 1/ son jeu est en partie

recomposé par l'usage des appareils ; 2/ son jeu ne peut s'adapter en direct à son public. D'où, le

public juge l'interprétation en adoptant l'attitude de l'appareil : il fait passer un test (impossible à

tout ce qui relève des valeurs cultuelles).

IX [CINÉMA : LES ACTEURS (2)]

Dans le cinéma, l'acteur ne peut plus interpréter un rôle (sa performance est morcelée dans une

myriade de petites scènes sans suite pour lui) mais se présente lui-même à l'appareil qui lui fait

passer un test. Et l'acteur doit renoncer à son aura, liée à son hic et nunc. Les remarques éclairantes

de Pirandello (dans On tourne) relèvent le sentiment d'étrangeté éprouvé par l'acteur devant la

caméra. Il sait qu'in fine, il sera projeté devant son public. X [CINÉMA : LE RÊVE DE LA MASSE D'ÊTRE ACTEUR]

A défaut d'aura, l'industrie mercantile du cinéma construit la personality de l'acteur et des vedettes.

Et la masse des regardeurs rêve d'en être : " chacun aujourd'hui peut légitimement revendiquer

d'être filmé ». C'est déjà ce qui s'est passé en littérature où tout le monde s'érige apte à écrire son

point de vue dans les journaux. Ainsi, le cinéma soviétique fait appel à des non-professionnels pour

jouer leur propre rôle (prenant acte de " la revendication légitime de l'homme d'aujourd'hui de voir

son image reproduite »).

XI [PUISSANCE SCRUTATRICE DE L'OEIL DU CAMERAMAN]

L'étouffante présence des appareils sur un plateau de tournage, fait que la réalité qui s'y montre est

artificielle. Il en va du cameraman vis-à-vis du peintre, comme du chirurgien vis-à-vis du mage : les

seconds observent une distance avec le réel tandis que les premiers pénètrent en profondeur dans la

trame même du donné. " Pour l'homme d'aujourd'hui, l'image du réel que fournit le cinéma est

incomparablement plus significative, car, si elle atteint à cet aspect des choses qui échappe à tout

3 / 7 P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018

appareil et que l'homme est en droit d'attendre de l'oeuvre d'art, elle n'y réussit justement que parce

qu'elle use d'appareils pour pénétrer, de la façon la plus intensive, au coeur même de ce réel. »

XII [PUISSANCE LÉGITIMANTE DE LA MASSE POUR L'APPRÉCIATION CRITIQUE]

L'attitude de la masse vis-à-vis d'un art reproductible est plus progressiste, parce que la réception de

masse induit un contrôle mutuel des réactions qui allient allégrement plaisir éprouvé et jugement

expert. C'est l'avis rassurant de la masse qui autorise le progressisme du regardeur individuel - ce

qu'il n'osera en peinture où le conventionnel est accepté et le nouveau sera critiqué (par défaut). Au

cinéma, la critique accompagne la jouissance. XIII [UNE NOUVELLE FAÇON DE PERCEVOIR LA RÉALITÉ]

Le cinéma a encore modifié notre façon de voir le monde (avec ses points de vue, ses gros plans,

ses ralentis, etc) et révèle notamment l'identité entre exploitation artistique et scientifique de la

photographie. La caméra donne ainsi accès à tout un inconscient visuel.

Une des tâches de l'art est de susciter une demande, en un temps pas encore préparé pour elle. D'où

les extravagances des arts décadents. Et ainsi, pour le cinéma, Dada est le porte-voix : " le dadaïsme

cherchait à produire, par les moyens de la peinture (ou de la littérature) les effets que le public

demande maintenant au cinéma » ; il remplace le recueillement devant l'oeuvre par la distraction

d'une oeuvre scandaleuse ; il prône la qualité tactile de l'oeuvre (qui saisit le récepteur) et son effet

de choc physique. XV [LA RÉCEPTION DE DISTRACTION, PRÉGNANTE DANS L'ART, VIENT DU CINÉMA]

La masse a un effet matriciel qui génère un type d'intérêts différents : non plus le recueillement par

lequel le récepteur s'abîme dans la toile, mais la distraction par laquelle le public reçoit l'oeuvre.

Ainsi l'architecture (seul art vraiment pérenne) a réuni ces deux aspects : visuel et tactile. Si la

contemplation caractérise bien la perception visuelle, la perception tactile (perception par l'usage) se

fait par voie d'accoutumance. Or la distraction mène aisément à l'accoutumance. " La réception par la distraction, de plus en plus sensible aujourd'hui dans tous les domaines de

l'art, et symptôme elle-même d'importantes mutations de la perception, a trouvé dans le cinéma

l'instrument qui se prête le mieux à son exercice. Par son effet de choc, le cinéma favorise un tel

mode de réception. S'il fait reculer la valeur cultuelle, ce n'est pas seulement parce qu'il transforme

chaque spectateur en expert, mais encore parce que l'attitude de cet expert au cinéma n'exige de lui

aucun effort d'attention. Le public des salles obscures est bien un examinateur, mais un examinateur distrait ». 4 / 7 P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018

ÉPILOGUE

Aujourd'hui, on observe le développement croissant des masses en même temps que la

prolétarisation croissante de l'homme. Le fascisme pratique une esthétisation de la politique pour

maintenir le principe de la propriété, tout en organisant l'expression des masses. Cette esthétisation

culmine dans la guerre (que les futuristes idéalisent programmatiquement). Le communisme répond

à cela par la politisation de l'art.

III. Comparatif de la première (1935) et dernière version (1939) NB : Les titres des chapitres de la version de 1935 sont dans le texte de Gallimard. Les changements entre les deux versions relèvent de : •Découverte de La conquête de l'ubiquité de Paul Valéry •Ajout de citations dans le corps du texte •Passage en italique de nouvelles phrases •Surpression des passages les plus politisés, marxisant, aux forts accents anti-capitalistes

•Amélioration du plan avec la mise en place d'un " avant-propos » et d'un " épilogue »

•Déplacement de zones de texte, notamment en note de bas de page. •Suppression de certains passages •Ajout de certains passages 5 / 7 P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018

6 / 7VERSION de 1935VERSION de 1939REMARQUES

INCIPITValéry remplace Mme de Duras

I. PréfaceAvant-propos=

IRajout d'un propos de Valéry

III. AuthenticitéII

III V. Rituel et politiqueIVAjout de deux notes. Passage en note du dernier paragraphe V

VII. La photographieVI=

VIIrajout d'une citation d'Arnoux

X. Le cinéma et le testVIII

XI. L'acteur de cinémaIX

DISPARITION. Sera globalement repris en note dans le X X XI= XII

XVI. Mickey MouseXIII

XVII. Le dadaïsmeXIV

XVAjout d'une citation de Duhamel. Raccourcissement de la fin.

EpiloguePassage en note d'une zone de texte.

II. Reproductibilité

technique Rajout de deux notes de bas de page. Suppression de titres de films donnés comme exemples.

IV. Destruction de

l'aura Définition déclarative de l'aura en 1936, mais articulation aura naturelle/aura artificielle en 1939

VI. Valeur cultuelle et

valeur d'exposition Trois notes ajoutées. Tout un pan sur l'usage du cinéma pour l'apprentissage des

masses à la société technicienne a été supprimé. Par ailleurs, la fonction artistique

de l'art passe de " rudimentaire » à " accessoire ».

VIII. La valeur

d'éternité DISPARITION. Les deux phrases sur les techniques grecques de reproduction se retrouvent dans le I

IX.La photographie et

le film comme art TOTAL REMANIEMENT. L'idée du " test » persiste. (vide infra) Certains passages se retrouveront dans le X. La " masse » jugeant l'acteur devient le " public ». Suppression de passages insistant sur la différence avec le théatre et l'art du comédien (supérieur à l'acteur).

XII. L'exposition

devant la masse

XIII. La revendication

légitime d'être filmé Forts changements. Ajouts de notes. Le 1er § de 1939 vient du XI de 1936. Suppression du passage sur l'Intéret de l'industrie cinématographique à faire rêver les masses et notamment les femmes. Le dernier § ira en note du XIV : " toute forme artistique pleinement développée se trouve au croisement de 3 lignes évolutives : 1/ la technqiue fait naitre une forme artistique ; 2/ les formes traditionnelles cherchent en vain des effets que la nouvelle réussira très bien ; 3/ des transformations sociales requièrent des changements du régime de perception (cf la mode des panoramas)

XIV. Peintre et

cameraman

XV. La réception des

peinturesAjout d'une note. Retrait d'une mention sur le " scandale » Forts changements. Ajouts de notes. Introduction d'un passage sur les noces " art et science » nouées par la technique cinématographique. Suppression des derniers § psychanalytiques de 1936: Par le cinéma, se créent des stéréotypes partagés par tous dans un grand rêve collectif ; c'est la réponse thérapeutique que l'industrialisation offre aux masses pour éviter leurs psychoses collectives. Ajout de notes. Ajout de la citation de Duhamel. Suppression des 2 derniers § explicitant le choc cinématographique.

XVIII. Réception tactile

et réception visuelle

XIX. L'esthétique de la

guerre P Krajewski - Notes sur Benjamin - Février 2018

IV. Sur les chapitres de 1935 supprimés

VIII. La valeur d'éternité

L'art grec, non-reproductible, devait être conçu pour durer et il produisait des valeurs éternelles.

Notre technique cinématographique nous situe sur un pôle opposé. Nos oeuvres ont donc une qualité

inconnue aux Grecs : leur perfectibilité (le film de 2h est le résultat de milliers d'heures de

tournage). A l'heure du montage, la sculpture, qui ne connaît pas cette qualité, est donc en perte de

vitesse.

X. Le cinéma et le test

L'oeuvre n'est pas dans ce qui est photographié/filmé sur le plateau, mais est le résultat du montage.

Dès lors, les performances d'acteur doivent être comprises comme celles des sportifs : un comité

d'expert choisira les meilleures d'entre elles et fera disparaître les autres. Mais au cinéma, le corps

testé de l'acteur l'est devant des appareils et non face à son public. " Le cinéma rend le test

exposable en faisant de l'exposabilité de la performance un test particulier ».

XII. L'exposition devant la masse

Des changements analogues sont à l'oeuvre dans la sphère du politique qui permettent d'éclairer les

crises des démocraties : les appareils permettent de faire entendre/voir l'homme politique

directement aux masses (comme le champion sportif ou la vedette de cinéma).

VI. Concepts clés

•Aura. Voir aussi : Walter Benjamin, " Petite histoire de la photographie » [1931] •Hic et Nunc. Voir aussi : Walter Benjamin, " Petite histoire de la photographie » [1931] •Choc. •Distraction.

•Authenticité. Voir aussi : Walter Benjamin, " Paris, Capitale du XIXè siècle » [1935] dans

OEuvres III, Paris, Gallimard, 2000

•Tradition. Voir aussi : Walter Benjamin, " Expérience et pauvreté » [1933] •Test (de l'acteur) 7 / 7quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14