Victor Hugo, Les Contemplations, livre IV Pauca Meae, IV « Oh
Victor Hugo, Les Contemplations, livre IV Pauca Meae, IV « Oh, je fus comme un fou » IV Oh je fus comme fou dans le premier moment, Hélas et je pleurai trois jours amèrement Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, Pèes, mèes, dont l’âme a souffet ma souffance, 5 Tout ce ue j’épouvais, l’avez-vous éprouvé ?
« Pauca Meae » de Victor HUGO
C’est le poème IV : « Oh Je fus comme un fou dans le premier moment» 6 « À Villequier » poème XV, est-il un poème de refus ou d’acceptation de la mort de Léopoldine ? est un poème d’acceptation du deuil (v 71 : « Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent ») 7 Sur quel état d’esprit se termine Pauca Meae ?
Texte principal Oh Je fus comme fou - DATABACFR
Oh Je fus comme fou Victor Hugo Présenter l'auteur, l' µÀ µ µ du recueil on a un livre intitulé Pauca Meae centré sur la mort de sa fille, Léopoldine Un livre évoquant la souffrance éprouvée par ce père, et où l'on trouve quelques-uns des poèmes les plus célèbres
Dissertation poésie (Pauca Meae et souffrance) La souffrance
Louise Labé) ou de la souffrance provoquée par un deuil (poème IV de Pauca meae : « Oh je fus comme un fou dans le premier moment ») b Cette expérience touche à l’universel et rend la parole poétique légitime (voir la préface des Contemplations (p 96) : « Hélas Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous
Texte 1 : Victor HUGO, Les Contemplations, IV, 1856
Oh je fus comme fou dans le premier moment, Hélas et je pleurai trois jours amèrement Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance, Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé ? Je voulais me briser le front sur le pavé; Puis je me révoltais, et, par moments, terrible,
Victor Hugo, Les Contemplations : poèmes à lire
Livre quatrième Pauca meae III 4 septembre 1843 IV Trois ans après V Oh Je fus comme fou dans le premier moment XII On vit on parle, on a le ciel et les nuages XV Demain, dès l’aube XVI A Villequier 107 poèmes / 26 à lire attentivement
Les Contemplations livre 1 à 4 - ac-strasbourgfr
6- « Oh Je fus comme fou », Les Contemplations, Victor Hugo 7- « Mors », Les Contemplations, Victor Hugo Pour l’entretien : Études d’ensemble ou éléments de synthèse : - Quatre études d’ensemble: exprimer la douleur, rappeler le souvenir, réfléchir au sens de la vie, organiser le recueil - Rappels sur la versification
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SEEQQUUEENNCCE nn°°55:: « Pauca Meae », Livre IV des Contemplations, V HUGO Problématique: Comment par l’intime l’écriture poétique donne accès à l’universel ? P OOUURR PLL’’EEXXPOSSEE TEXTE 1: « Oh, je fus comme une fou dans le premier moment » TEXTE 2: « Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin »
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Dissertation poésie (Pauca Meae et souffrance)
La souffrance est-elle une condition nécessaire de l'écriture poétique ?En vous aidant de votre lecture de Pauca meae et d'autres textes, vous répondrez à cette question dans un
développement argumenté.Problématique : si la souffrance est au coeur du lyrisme, elle ne peut devenir le ressort de la création poétique que
si elle est dépassée par et dans l'écriture, faute de quoi le poète est condamné à l'aphasie.
a. La souffrance est centrale dans la poésie lyrique car elle permet au " je » poétique de vivre une expérience
extrême, source d'inspiration. Il peut s'agir de souffrance amoureuse (" Je vis, je meurs, je me brûle et me noie » de
Louise Labé) ou de la souffrance provoquée par un deuil (poème IV de Pauca meae : " Oh je fus comme un fou dans
le premier moment »).b. Cette expérience touche à l'universel et rend la parole poétique légitime (voir la préface des Contemplations (p.
96) : " Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. »).
c. Finalement c'est par la souffrance que l'homme se transforme en poète et en contemplateur (voir le trajet
poétique de Victor Hugo dans Pauca meae, depuis la souffrance (poème IV), la rébellion (poème VIII), la tentation du
suicide (poème XIII), jusqu'à l'acceptation de la part d'un poète devenu contemplateur (poème XVII) : " Dans
l'éternel baiser de deux âmes que Dieu/Tout à coup change en deux étoiles ! » (les deux derniers vers de Pauca
meae). II. Mais la souffrance comporte des risques et des limites.a. À trop souffrir on ne peut plus écrire (voir l'aphasie matérialisée par la typographie chez Victor Hugo (p. 17) et
chez Mallarmé dans Pour un tombeau d'Anatole (p. 61).b. Le reproche possible de devenir " un trafiquant de larmes ». Barbey d'Aurevilly reproche sa complaisance à Victor
Hugo qui fait du pathétique son registre de prédilection (voir p. 97).c. Vers une autre inspiration : la sensation grisante procurée par le bonheur, par le spectacle de la nature se révèle
alors une source d'inspiration tout aussi féconde (Sensation et Ma bohème de Rimbaud).III. C'est donc plutôt le dépassement de la souffrance qui est une condition nécessaire de l'écriture poétique.
a. " Tous les chagrins sont supportables si on en fait une histoire », disait Karen Blixen. C'est la transformation en
mots, en fiction qui permet de devenir poète car elle permet d'éviter l'oubli. (Voir les poèmes V, VI, VII et IX de
Pauca meae dédiés au souvenir de Léopoldine enfant. Le discours direct qui reprend les propos de l'enfant les fixe
pour l'éternité.)b. La transformation en mots permet aussi de rendre hommage au défunt (c'est la raison d'être de la tradition
poétique du tombeau chez Hugo (voir poème XVII : Charles Vacquerie) comme chez Mallarmé (" Le tombeau d'Edgar
Poe », " Le tombeau de Charles Baudelaire » dans Poésies).c. La transitivité de la gloire. Enfin, la transformation en mots et en mythe (Léopoldine en Ophélie et en Juliette ; le
poète en Orphée) permet de rendre éternels le défunt et celui qui le célèbre (la poésie devient ainsi l'outil d'une
gloire éternelle, voir Malherbe : " Ce que Malherbe écrit dure éternellement »).quotesdbs_dbs4.pdfusesText_8