No et moi (2007) de Delphine de Vigan - LeWebPédagogique
No et moi (2007) de Delphine de Vigan QUESTIONS DE L'EXAMINATEUR Présentez les personnages principaux de ce roman Que signifie le titre ? Quels point communs les trois jeunes héros ont-ils ? Comment le personnage principal évolue-t-il dans le roman ? LES PERSONNAGES • Lou Adolescente surdouée (à treize ans, elle est déjà en Seconde)
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Dossier pédagogique NO ET MOI de aou Breitan 12 FiCHe-ÉlèVe N°3 : ÉTUDIER LES PERSONNAGES DU FILM 2 QUi sONT Ces PersONNaGes ? Découpez les vignettes et collez-les à côté des bons personnages Il habite seul dans un grand appartement Elle ne travaille plus et reste chez elle Sa mère habite en banlieue, mais elle ne la voit pas
ENTRETIEN AVEC D DE VIGAN SUR « NO ET MOI
fatalisme et cette résignation dans laquelle nous sommes par rapport à cette question Ensuite, le livre prend corps, avec ses personnages, et souvent nous dépasse "No et moi" est un livre qui a beaucoup évolué en cours de route et qui est finalement beaucoup plus personnel que je l'imaginais
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se perde [ ] No était partie sans moi LOU après No [Vers la fin] J’ai sonné à la porte, ma mère a ouvert J’ai vu sa tête toute défaite, ses yeux rougis Elle est restée devant moi, aucun son ne semlait pouvoir sortir de sa ou he, et puis elle m’a attirée ontre elle, sans un mot, elle pleurait omme jamais je ne l’avais vue
Advanced Subsidiary Paper 2: Written response to works and
6 No et moi (Delphine de Vigan) EITHER (a) Examinez le développement de la personnalité de Lou Dans votre réponse vous pouvez considérer les points suivants: • Les relations entre Lou et sa mère • Lou comme élève • Son attitude envers Lucas (40) OR (b) Examinez ce qu’on apprend de la vie de No en tant que SDF dans ce livre
Paper 2: Written response to works and translation
Jun 21, 2018 · 11 No et Moi (Delphine de Vigan) EITHER (a) Analysez les facteurs qui influencent le développement de la personnalité de la mère de Lou au cours de ce roman (50) OR (b) Analysez les raisons pour lesquelles Lou forme des relations avec No dans ce roman (50) (Total for Question 11 = 50 marks) 12 Thérèse Desqueyroux (François Mauriac) EITHER
A-level FRENCH 7652/2 - AQA
MARK SCHEME – A-LEVEL FRENCH – PAPER 2 – SPECIMEN 2 Mark schemes are prepared by the Lead Assessment Writer and considered, together with the relevant
AS FRENCH 7651/2
An answer which contains nothing of relevance to the question must be awarded no marks MARK SCHEME – AS-LEVEL FRENCH – PAPER 2 – SPECIMEN 8 Section B
I UN INCIPIT PRESENTANT LE CADRE ET LES PERSONNAGES
PRÉSENTATION ET SITUATION DU PASSAGE Ce texte est le premier chapitre du conte philosophique Candide, écrit en 1759 par Voltaire Le personnage éponyme est présenté, ainsi que les personnages principaux du conte Le narrateur décrit le château dans lequel il vit, en Westphalie I UN INCIPIT PRESENTANT LE CADRE ET LES PERSONNAGES
Fiche d’accompagnement no 6 Jésus Christ chemin d’humanisation
Paul II, 4 mars 1979, chap III, no 14 La démarche catéchuménale, une richesse : au centre, le candidat et la Parole de Dieu La démarche catéchuménale se réalise dans une plongée au cœur de l’h istoire d’une personne qui fait l’apprentissage d’une rencontre unique et singulière, celle du Christ vivant et ressuscité
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ENTRETIEN AVEC D. DE VIGAN SUR " NO ET MOI »
Delphine de Vigan est venue en chat sur L'Internaute pour nous parler de son roman "No et moi". Ellea répondu à toutes vos questions et elle nous a dévoilé l'envers du décor de ce roman à la fois
touchant et bouleversant. J'ai lu votre livre avec grand plaisir. Est-il inspiré de faits réels ?Delphine de Vigan : Non, le livre n'est pas inspiré d'une histoire vécue, mais comme toutes les
fictions, habité de quelque chose de très intime. Vous décrivez la vie d'une jeune femme qui vit dans la rue. Avez-vous fait des recherches, avez-vous rencontré des SDF ? Je suis en contact depuis longtemps avec deux femmes qui vivent dans la rue, mais plus âgéesque le personnage. Pour construire celui de No, j'ai d'abord regardé autour de moi, j'ai observé.
Il se trouve par ailleurs que plusieurs personnes de ma famille sont des travailleurs sociaux,certaines sont au contact quotidien de femmes en grande difficulté ou précarité. Elles m'ont
aidé, par leurs témoignages, à inscrire No dans une certaine réalité. Etes-vous allée à la gare d'Austerlitz pour les détails que vous indiquez dans votre roman?Oui, j'y ai passé pas mal de temps. J'ai une certaine fascination pour les gares en général,
comme Lou. Il y a un passage qui m'a particulièrement marqué dans votre roman : " Il y a cette ville invisible au même de la ville. Cette femme qui dort chaque nuit au même endroit, avec son duvet et ses sacs. Ces hommes sous les ponts, dans les gares, ces gens allongés sur des cartons ou recroquevillés sur un banc... » Croyez-vous vraiment qu'une adolescente puisse écrire cela ? Oui et non ! Le roman permet une certaine liberté par rapport à la vraisemblance, et lepersonnage de Lou écrit des choses parfois d'une grande naïveté, et parfois, à l'inverse, d'une
grande lucidité. J'ai une fille de 12 ans et je suis souvent surprise par les propos qu'elle peut tenir ou par ce qu'elle écrit dans ses rédactions.Pourquoi avoir choisi une telle histoire ?
C'est toujours un peu difficile de répondre à cette question. Les romans se construisent par"strates", petit à petit, sans qu'on sache très bien pourquoi. Je crois que celui-ci part d'abord
d'une sensibilité, la mienne, d'une forme d'indignation par rapport à ce qui nous entoure, cefatalisme et cette résignation dans laquelle nous sommes par rapport à cette question. Ensuite,
le livre prend corps, avec ses personnages, et souvent nous dépasse. "No et moi" est un livre qui a beaucoup évolué en cours de route et qui est finalement beaucoup plus personnel que je l'imaginais. Lou est quand même assez " bizarre ». Qu'en pensez-vous ?Bizarre, oui, sûrement. Mais qui ne l'est pas ? Elle est surtout très seule, et marginalisée à la
fois par sa précocité et par la situation familiale qui est la sienne. J'aime son mélange de
fantaisie et de tristesse, de naïveté et de lucidité. Je perçois l'histoire entre les deux héroïnes comme une histoire d'amour. Qu'en pensez- vous ?C'est intéressant. Une histoire de fascination, d'aliénation, peut-être. Je crois surtout que le lien
qui les unit ne ressemble à rien, rien que l'on puisse nommer, à la fois âpre et chaleureux, dur
et sincère. Quel personnage vous ressemble le plus, Lou ou No ? Les gens qui me connaissent bien m'ont fait remarquer que j'avais mis de moi dans les deux personnages. C'est sans doute vrai. Mais je crois que Lou est proche de la petite fille que j'aiété.
Pourquoi avoir inséré une histoire d'amour entre Lou et un de ses camarades dans votre roman ?Pour moi, en tout cas tel que je l'ai vécu, l'âge de 13 ans est celui de tous les débuts, des
commencements, des premiers vrais émois amoureux, et en même temps un avant-goût de cequi nous amènera à quitter l'enfance. Le personnage de Lucas est né probablement de mes rêves
de petite fille et j'ai tenu à ce qu'il apparaisse dans le livre à travers les yeux de Lou, c'est à dire
très idéalisé. Je ne suis pas sûre de ce que cela apporte au livre, mais pour moi ils sont trois
enfants du désordre, abandonnés chacun à leur manière, et j'aimais bien l'idée du trio.
Pensez-vous que dans la vie ce genre de rencontre entre une ado et une SDF peut vraiment se produire ? Et que l'on peut tendre la main comme ça vers son prochain ? N'est-ce pas idéaliste ? Je ne crois pas que dans la vie cela soit possible. Non pas le fait de tendre la main, car des tasde gens le font aujourd'hui à travers des associations, mais le fait d'imaginer que l'on peut tout
seul sortir quelqu'un de la rue. C'est totalement idéaliste de la part de Lou, et c'est bien là ce
qui m'intéresse chez elle, sa propension à l'utopie. No et moi est l'histoire d'un rêve... qui se
heurte à la réalité. La désillusion est un thème qui traverse tous mes romans. Comment étiez-vous à l'adolescence : survoltée, fleur bleue, incomprise ?J'étais en avance à l'école et d'une timidité pathologique ! Mon histoire familiale fait que mon
adolescence a été une grande période de silence, où la révolte n'était pas possible. Je me suis
rattrapée après ! Quel est votre passage préféré dans votre roman ?Aïe... c'est difficile. Les passages qui décrivent le lien de Lou et sa mère, ces gestes impossibles
de l'une vers l'autre, un amour qui ne peut plus s'incarner, se dire...Vous semblez très réaliste dans vos réponses alors que votre livre est très idéaliste, propice
au rêve comme vous le disiez. Et vous êtes-vous plus rattachée au rêve ou à la réalité ?
Je ne crois pas que mon livre soit idéaliste. C'est très drôle de voir comme les lectures peuvent
être différentes. Lou est une grande idéaliste qui met en un plan d'attaque qui finalementne marche pas. Parce que la vie n'est pas si simple. Certains me reprochent d'avoir écrit un livre
très sombre, très fataliste, tandis que d'autres soulignent sa générosité. Je crois qu'il y a un peu
des deux ! Je suis une grande et incorrigible rêveuse, mais j'ai appris beaucoup de la vie !!! Je trouve que vous décrivez parfaitement ce que ressent cette ado surdouée exclue d'une certaine manière par ses camarades et c'est ce qui m'a le plus touchée. Etiez-vous une ado surdouée ?Surdouée je ne crois pas. Ce n'était pas très à la mode à l'époque ! J'avais un an et demi d'avance
et j'ai ressenti pendant longtemps ce sentiment de décalage qui caractérise le personnage de Lou. Cela m'est resté d'ailleurs, d'une certaine manière. Lou, No... Pourquoi avoir choisi ces prénoms qui sont si courts ? No est le diminutif de Nolwenn, No dit la négation, le déni, l'exclusion, le "no future". PourLou, son prénom s'est imposé, comme un fil tissé entre ce livre et le premier que j'ai écrit (Jours
sans faim), sous le pseudonyme de Lou Delvig. Une manière de relier deux livres qui parlent du passage à l'âge adulte, de ce à quoi il faut renoncer pour essayer de grandir. Sans vouloir raconter la fin de votre livre, n'auriez-vous pas aimé écrire une fin un peu plus heureuse ?Ah, vous voyez, je ne suis pas si idéaliste ! J'aurais bien aimé une fin plus heureuse, mais pour
le coup, elle aurait été peu vraisemblable. J'aime bien l'idée que tout n'est pas complètement
joué, ceci dit, que quelque chose est encore possible, parce que No est très jeune et n'a pas basculé depuis trop longtemps. Avez-vous les mêmes délires que votre héroïne comme collectionner des choses inutiles ou faire des expériences dans la cuisine ?Non, j'ai un peu passé l'âge ! Mais j'étais très bricoleuse quand j'étais petite et réalisais toute
sorte d'expériences plus farfelues les unes que les autres. Vous avez un parcours assez atypique. Pourriez-vous nous l'expliquer car on ne comprend pas comment vous faites pour travailler le jour, en vous occupant de vos enfants et écrire la nuit ? Beaucoup d'auteurs ne vivent pas de leur plume, vous savez. Néanmoins, l'âge venant, j'ai deplus en plus de mal à écrire la nuit car je suis comme tout le monde, je préfère dormir... J'espère
trouver prochainement un moyen de concilier mieux l'écriture et vie professionnelle, sans fairele grand écart en permanence, c'est à dire avoir plus de temps pour écrire. C'est bien parti...
Aimeriez-vous être auteur à plein temps ?
J'aimerais pouvoir écrire mon prochain livre sans rien faire d'autre à côté, avoir au moins une
fois l'occasion d'écrire le jour et de ne pas travailler dans la contrainte comme je le fais aujourd'hui. No et moi aura rendu ce rêve possible, et c'est bien. Ensuite, j'aimerais garder un pied dans le réel, je ne sais pas le dire autrement, et donc trouver un meilleur compromis.Combien de pages écrivez-vous par jour ?
C'est très variable. Parfois j'allume l'ordinateur et j'ai la tête qui tombe sur le clavier tellement
je suis fatiguée (!), parfois la nuit est à moi et je peux écrire 6, 7, 8 pages d'un coup (mais sur
lesquelles il faut retravailler).Comment élaborez-vous la trame de vos romans ?
Ça dépend desquels. Chaque livre est une aventure différente, qui n'obéit pas aux mêmes règles,
à la même folie ou la même nécessité. Parfois, j'ai un plan très précis comme c'était le cas pour
"Un soir de décembre", mon précédent roman, parfois je change d'optique en cours de route, ce qui s'est passé pour "No et moi". Y a -t-il quelqu'un qui les relie avant votre éditeur ? Avant oui, il y avait mon mari. Maintenant, non... ! Des 5 romans que vous avez écrits lequel préférez-vous ? Toute proportion gardée, j'aime mes livres un peu comme des enfants. Avec leur énergie, leur dynamique, mais aussi leurs défauts. A chaque livre correspond un moment de ma vie, un ou des lieux, des musiques, des doutes et des élans. C'est pour ça que je les aime tous, d'uneQu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire ?
Pour moi, l'écriture est ancrée dans l'enfance. Plus qu'une envie, c'est un besoin, une nécessité.
Avant, j'avais le vertige. Depuis que j'écris j'ai trouvé une manière d'être au monde, à la fois
plus intensément et plus sereinement. Je pourrais en parler pendant des heures, mais c'est une question très intime. Qu'avez-vous ressenti lors de la sortie de votre premier roman ? Une immense joie, et une grande perplexité... Cela m'a valu pas mal d'insomnies, comme si je n'arrivais pas à faire coïncider le rêve et la réalité. Quand vous relisez votre premier roman, aimeriez-vous en réécrire certains passages ?Je ne relis pas mes livres en général, mais il se trouve que j'ai relu " Jours sans faim »
récemment, pour une raison particulière. Il y a des choses que je changerais si je devais le réécrire aujourd'hui, pour aller plus loin peut-être dans l'aridité et l'épure. Qu'avez-vous pensé de cette rentrée littéraire ?Vaste sujet ! Quand on sort en septembre, on a toujours peur d'être noyé dans le flot, de couler
à pic. J'ai eu la chance de trouver un petit bout de place dans cette foisonnante rentrée. Je l'ai
trouvée très ouverte, riche et intéressante dans la diversité des livres, des écritures, des
personnalités qu'elle nous a donné à lire. Qu'avez-vous ressenti en sachant que vous étiez sélectionné pour le Goncourt ?Une immense stupéfaction ! J'étais dans le RER et je suis restée comme deux ronds de flan, sur
le quai. Mon éditeur n'est pas du tout dans les grands prix, et je crois que ça a été une bonne
surprise pour tout le monde.Etes-vous vraiment bavarde ?
Je suis devenue assez bavarde, voire très bavarde. Mais pas avec n'importe qui. Avec mes amis,les vrais de vrais. J'ai du mal avec les gens qui parlent pour ne rien dire, je préfère la densité
du silence aux mots inutiles. Etes-vous d'abord une mère, une femme, une auteure... ? Les trois, mon capitaine ! Et tout ça est extrêmement lié, finalement. Si vous deviez choisir 2 actrices pour interpréter No et Lou qui choisiriez-vous ?Il y a plusieurs propositions d'adaptation du roman. Pour Lou, j'ai pensé à une très jeune fille
qui joue dans "La tourneuse de pages". Elle joue le personnage enfant. Je ne sais pas commentelle s'appelle. On m'a dit qu'elle était pianiste plutôt qu'actrice. Pour No, je ne sais pas,
quelqu'un comme Sara Forestier, peut-être.Comment voyez-vous l'avenir de votre livre ?
Ouvert, j'espère. Le livre a été accueilli bien au-delà de tout ce que j'avais pu imaginer. C'est
une belle surprise. Le reste ne m'appartient pas. Avez-vous une idée de sujet pour votre prochain roman ?Oui, oui, je suis en période d'incubation. Une idée très noire et abominablement sombre. Je ne
suis pas sûre d'y arriver, comme toujours quand je commence un livre. Mais ça commence à pas mal prendre forme dans ma tête et j'ai très envie de l'écrire. Vous avez l'air de beaucoup rire. D'habitude, les auteurs sont plutôt ternes. Que pensez- vous de cette rencontre avec nous, vos lecteurs, via le web ?Je trouve ça très drôle justement, et intéressant. Je ris facilement d'une manière générale...
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