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Dissertation de philosophie Par Justine Debret Sujet: Le travail n’est-il qu’une ontrainte? L’étymologie latine du mot travail, « tripalium », signifie « instrument de torture » En outre, ’est une action liée à la souffrance et qui possède une dimension fortement négative Par définition, le travail est une
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Dissertation de philosophie
Par Justine Debret.
Sujet : LĞƚƌĂǀĂŝůŶ͛ĞƐƚ-ŝůƋƵ͛ƵŶĞĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞ͍
͛ĠƚLJŵŽůŽŐŝĞlatine du mot travail, " tripalium », signifie " instrument de torture ». En outre, Đ͛est une
action liée à la souffrance et qui possède une dimension fortement négative. Par définition, le travail est une
ĂĐƚŝǀŝƚĠĚĞƚƌĂŶƐĨŽƌŵĂƚŝŽŶĚĞůĂŶĂƚƵƌĞƋƵŝĂƉŽƵƌĞĨĨĞƚĚĞƚƌĂŶƐĨŽƌŵĞƌů͛ŽŵŵĞůƵŝ-même. Pour Blaise Pascal,
Đ͛ĞƐƚƵŶĚŝǀĞƌƚŝƐƐĞŵĞŶƚƋƵŝŽĐĐƵƉĞƵŶĞŐƌĂŶĚĞƉĂƌƚŝĞĚĞůĂǀŝĞĚĞƐŽŵŵĞƐĞƚ qui permet de masquer les
problèmes essentiels ĚĞů͛ĞdžŝƐƚĞŶĐĞŚƵŵĂŝŶĞ. On définit une contrainte comme étant est une chose imposée par
ů͛ĞdžƚĠƌŝĞƵƌcontre la volonté d͛ƵŶindividu. Or, ŝůĨĂƵƚďŝĞŶĚŝĨĨĠƌĞŶĐŝĞƌƵŶĞĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞĚ͛ƵŶĞŽďůŝŐĂƚŝŽŶ͕qui elle est
ƵŶĞĂĐƚŝǀŝƚĠƋƵĞů͛ŝŶĚŝǀŝĚƵƐ͛ŝŵƉŽƐĞůƵŝ-même librement. On peut donc se demander est-ce que ů͛ŽŵŵĞĞƐƚ
contraint ou obligé de travailler ? Dans un premier temps, nous nous demanderons si ůĞƚƌĂǀĂŝůŶ͛ĞƐƚƋƵ͛ƵŶĞ
ĂĐƚŝǀŝƚĠ ŝŵƉŽƐĠĞ ƉĂƌ ů͛ĞdžƚĠƌŝĞƵƌ contre la volonté ĚĞ ů͛ŽŵŵĞ, puis dans un deuxième temps nous nous
interrogerons sur le fait que le travail est une activité que ů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ Ɛ͛ŝŵƉŽƐĞůŝďƌĞŵĞŶƚăůƵŝ-même.
͛ƵŶĞƉĂƌƚ͕Žn pourrait ĚŝƌĞƋƵĞů͛ŽŵŵĞest résigné à être contraint de travailler au sens où le travail ne
serait ƋƵ͛ƵŶĞĂĐƚŝǀŝƚĠŝŵƉŽƐĠĞƉĂƌů͛ĞdžƚĠƌŝĞƵƌ.
ŽƵƚ Ě͛ĂďŽƌĚ͕pourquoi ne pas considérer le travail comme une unique contrainte puisque dès son
origine, cette activité est désignée comme telle ? IůƐ͛ĂŐŝƚĞŶĞĨĨĞƚĚ͛ƵŶĞĂĐƚŝŽŶ qui est infligée ăů͛ŽŵŵĞƉĂƌĚĞƐ
individus qui lui sont supérieurs. Dès sa création, le travail possède cette dimension pénible et négative liée au
seul fait ƋƵ͛ŝůƐ͛ĂŐŝƚĚ͛ƵŶĞĂĐƚŝŽŶdictée par ů͛ĞdžƚĠƌŝĞƵƌet ƋƵŝƉğƐĞƐƵƌů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ͘ƵĞĐĞƐŽŝƚĚĂŶƐles religions
monothéistes ou polythéistes le travail possède, dans les récits, ůĂĐĂƌĂĐƚĠƌŝƐƚŝƋƵĞĚĞŶ͛ġƚƌĞƉĂƐŶĂƚƵƌĞůĐŚĞnj
ů͛ŽŵŵĞ, ĞƚĚŽŶĐĚ͛ġƚƌĞŝŵƉŽƐĠƉĂƌƵŶĠůĠŵĞŶƚexterne. En effet, dans la religion chrétienne, la Bible présente
ƚŽƵƚĚ͛ĂďŽƌĚů͛ŽŵŵĞ dans la Genèse ăů͛ĠƚĂƚĚĞŶĂƚƵƌĞ, ĐŽŵŵĞƵŶġƚƌĞǀŝǀĂŶƚĚĂŶƐůĞũĂƌĚŝŶĚ͛ĚĞŶ, où il Ŷ͛ĂƉĂƐ
besoin de travailler pour vivre car ce jardin lui offre naturellement de quoi exister agréablement. Toutefois,
ůŽƌƐƋƵ͛ĚĂŵĞƚǀĞĐŽŵŵĞƚƚĞŶƚůĞƉġĐŚĠŽƌŝŐŝŶĞů͕ŝĞƵůĞƐƉƵŶŝ en les envoyant sur Terre, ŽƶůĂƚĞƌƌĞŶ͛ĞƐƚƉĂƐ
ĨĞƌƚŝůĞĞƚŽƶƉŽƵƌƐƵƌǀŝǀƌĞů͛ŽŵŵĞǀĂĚĞǀŽŝƌƚƌĂǀĂŝůůĞƌ͘Ici, le travail est un châtiment divin, imposé par Dieu aux
Hommes pour les punir de leur désobéissance. Le caractère pénible et douloureux du travail est ainsi exprimé
dans la phrase " tu travailleras à la sueur de ton front ». Dans cet extrait, Dieu lie la souffrance au travail de
ŵĂŶŝğƌĞƉƵŝƐƐĂŶƚĞĐĂƌŝůƐ͛ĂŐŝƚĞŶƋƵĞůƋƵĞƐŽƌƚĞĚ͛ƵŶĞŵĂůĠĚŝĐƚŝŽŶ prononcée par cet être divin. Par ailleurs,
Platon, dans Protagoras, ƌĞůĂƚĞů͛ĂƉƉĂƌŝƚŝŽŶĚĞůĂƚĞĐŚŶŝƋƵĞ, et donc du travail, chez les Hommes dans " le mythe
de Prométhée ». En effet, la technique désignant toutes les fĂďƌŝĐĂƚŝŽŶƐĚĞů͛ŽŵŵĞ͕ĞůůĞĞŶŐůŽďĞĂƵƐƐŝůĞƚƌĂǀĂŝů
ƉƵŝƐƋƵĞů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶĞŶĞƐƚůĞͨ fabriquant ». ƵĚĠďƵƚ͕ů͛ŽŵŵĞĞƐƚƵŶġƚƌĞŶĂƚƵƌĞůĐŽŵŵĞůĞƐĂŶŝŵĂƵdž͕Žƌŝů
est aussi naturellement démuni face aux autres car le frère de Prométhée, Epiméthée, omet de ůĞĚŽƚĞƌĚ͛une
capacité qui lui permettrait de survivre. Pour réparer cette erreur, Prométhée offre la technique aux Hommes,
ainsi que le feu. Le travail est ici dicté par les êtres divins ƋƵĞƐŽŶƚƌŽŵĠƚŚĠĞĞƚƉŝŵĠƚŚĠĞ͕Đ͛ĞƐƚ-à-dire des
Titans. Cette activité apparait dans la religion grecque ĚĞů͛ŶƚŝƋƵŝƚĠcomme un cadeau qui est toutefois imposé
ĂƵdžŽŵŵĞƐƉŽƵƌƋƵ͛ŝůƐƉƵŝƐƐĞŶƚƐƵƌǀŝǀƌĞ͘Dans ces deux exemples, le travail est infligé aux êtres humains par des
créatures divines qui leur sont supérieures͕ŵĂŝƐĐ͛ĞƐƚĂƵƐƐŝůĞƐĞƵůŵŽLJĞŶƋƵe les Hommes ont pour survivre.
Néanmoins, ů͛ĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚ͛ġƚƌĞƐĚŝǀŝŶƐŶ͛ĠƚĂŶƚƉĂƐƵŶĨĂŝƚƉƌŽƵǀĠŽŶpeut rester sceptique sur les origines du travail
relatées précédemment. Par conséquent, pour déterminer si le travail Ŷ͛ĂƋƵ͛ƵŶĐĂƌĂĐƚğƌĞĐŽŶƚƌĂŝŐŶĂŶƚ on peut
Ɛ͛ŝŶƚĞƌƌŽŐĞƌƐƵƌle ĨĂŝƚƋƵĞĐ͛est une activité qui peut être dictée aux Hommes par certains de leurs semblables.
En effet, le travail pourrait être qualifié uniquement de contrainte si il est imposé ă ů͛ŚƵŵĂŶŝƚĠ ƉĂƌ
Ě͛ĂƵƚƌĞƐŽŵŵĞƐ. Il existe effectivement, des êtres humains qui possèdent une quantité de pouvoir importante
et qui ĐŽŶƚƌĂŝŐŶĞŶƚů͛ŚƵŵĂŶŝƚĠăƚƌĂǀĂŝůůĞƌĞŶĐƌĠĂŶƚƵŶĐĞƌĐůĞǀŝĐŝĞƵdžƋƵŝĨĂŝƚĚƵƚƌĂǀĂŝůƵŶĞ nécessité pour
accéder à ses propres désirs. ͛ĂƉƌğƐ Ăƌdž͕ ůĞƐ ŽŵŵĞƐ ƋƵŝ ĨŽŶƚ ĚƵ ƚƌĂǀĂŝů ƵŶĞ ĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞ ƐŽŶƚ ĐĞƵdž ƋƵŝ
2ƉŽƵƌƌĂƐ͛ĞŵƉġĐŚĞƌĚĞĐĠder à ses désirs. Comme le disait Oscar Wilde dans Le portrait de Dorian Gray, " je peux
résister à tout sauf à la tentation », Đ͛ĞƐƚdonc ŶĠĐĞƐƐĂŝƌĞƉŽƵƌů͛ŽŵŵĞĚĞĐŽŶƚĞŶƚĞƌƐĞƐĞŶǀŝĞƐ. Par conséquent,
ĐŽŶƐŽŵŵĂƚŝŽŶĚ͛ŽďũĞƚƐĚĞƉůƵƐĞŶƉůƵƐƐŽƉŚŝƐƚŝƋƵĠƐĞƚƋƵŝƌĞĨůğƚĞŶƚůĂŶŽƵǀĞĂƵƚĠ͘ŽƵƚĞĨŽŝƐ͕ůĞseul moyen
Ě͛ĂƐƐŽƵǀŝƌƐĞƐenvies de nos jours ĞƐƚĚĞƉŽƐƐĠĚĞƌĚĞů͛ĂƌŐĞŶƚ͘ŶƌĞǀĞŶƵĚĞǀŝĞŶƚĚŽŶĐƵŶĞŶĠĐĞƐƐŝƚĠƉŽƵƌƋƵĞ
ů͛ŽŵŵĞƉƵŝƐƐĞĂĐĐĠĚĞƌăůĂƐĂƚŝƐĨĂĐƚŝŽŶĚ͛ĂǀŽŝƌcomblé ses désirs. Néanmoins, pour obtenir ĂǀŽŝƌĚĞů͛ĂƌŐĞŶƚ, le
ĐŝůĞƚƌĂǀĂŝůƉƌŽǀŝĞŶƚĚĞůĂŶĠĐĞƐƐŝƚĠƉŽƵƌů͛ŽŵŵĞde contenter ƐĞƐĚĠƐŝƌƐ͕ƋƵŝƐŽŶƚĐƌĠĠƐƉĂƌĚ͛ĂƵƚƌĞƐŽŵŵĞƐ͘
Par exemple, les dirigeants de la société Apple oŶƚĐƌĠĠƐů͛ƉŚŽŶĞϱ͘ĞƐŵĂƌƚƉŚŽŶĞĞƐƚĂƵũŽƵƌĚ͛ŚƵŝů͛ŽďũĞƚĚĞ
ƉŽƵƌĂĐƋƵĠƌŝƌĚĞů͛ĂƌŐĞŶƚĞƚƐ͛ŽĨĨƌŝƌĐĞŶŽƵǀĞĂƵƚĠůĠƉŚŽŶĞ͘Par conséquent, on pourrait dire que le travail est une
ĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞĐĂƌƐĞƐŽŶƚĚ͛ĂƵƚƌĞƐŽŵŵĞƐƋƵŝŝŵƉŽƐĞůĞƚƌĂǀĂŝůƉŽƵƌƋƵĞů͛ŚƵŵĂŶŝƚĠƉƵŝƐƐĞsatisfaire ses envies, qui
ĞƐƚƵŶĞĂĐƚŝŽŶŶĠĐĞƐƐĂŝƌĞăů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ͘Le travail peut donc être désigné comme une contrainte ƉĂƌĐĞƋƵ͛ŝůĞƐƚ
imposé aux Hommes par des individus externes͕ƋƵ͛ŝůƐƐŽŝĞŶƚ divins ou humains. Par ailleurs, il pourrait aussi être
dicté par la société dans laquelle les Hommes vivent.Effectivement, le travail pourrait se révélé Ŷ͛être ƋƵ͛une contrainte si il est imposé par la société dans
ůĂƋƵĞůůĞů͛ŽŵŵĞĚŽŝƚǀŝǀƌĞ͘Les Hommes appartiennent en effet à un système particulier appelé " société ». Dans
celui-ci ils doivent vivre en communauté et suivre des règles, ce qui en fait des êtres de culƚƵƌĞĚ͛ĂƉƌğƐĠǀŝ-
Strauss. Actuellement la société suit le modèle du système capitalismĞ͕ƋƵŝƐ͛ŽƉƉŽƐĞĂƵƐLJstème communisme, et
dans lequel le capital est au centre de tout. Dans ce système, au 19ème siècle, la société prône la réussite de
certains Hommes͕ƋƵŝĂƉƉĂƌƚŝĞŶŶĞŶƚăů͛ĠůŝƚĞ͕ďĂƐĠĞƐƵƌůĞƚƌĂǀĂŝůĚ͛ĂƵƚƌĞƐŽŵŵĞƐ͕ƋƵŝĞƵdžĨŽŶƚƉĂƌƚŝĞĚƵŵŽŶĚĞ
ouvrier. ĂŶƐĐĞŵŽŶĚĞ͕Ě͛ĂƉƌğƐĂƌůĂƌdž͕ůĞƚƌĂǀĂŝůĞƐƚĞŶĨĂŝƚƵŶĞŶĠĐĞƐƐŝƚĠ͕ƵŶƐŝŵƉůĞŵŽLJĞŶĚĞƐƵƌǀŝǀƌĞ
imposé par la société capitaliste. En effet, dans un tel engrenage ů͛ŽŵŵĞĚŽŝƚƉŽƐƐĠĚĞƌĚĞů͛ĂƌŐĞŶƚƉŽƵƌƐƵƌǀŝǀƌĞ
soit-il. Dans cette ŽƉƚŝƋƵĞ͕ů͛ŽƵǀƌŝĞƌǀĂĐŽŶƐŝĚĠƌĞƌůĞƚƌĂǀĂil comme un moyen de survie qui lui permettra de
ŐĂŐŶĞƌƵŶƐĂůĂŝƌĞ͕Đ͛ĞƐƚ-à-dire un moyen de subsistance dans la société capitaliste. Dès lors, ů͛ŽƵǀƌŝĞƌƋƵŝ travail ne
ƉƌŽĚƵŝƚƉůƵƐĐĞƋƵ͛ŝůĨĂďƌŝƋƵĞ͕ŵĂŝƐŝůƉƌŽĚƵŝƚƵŶƐĂůĂŝƌĞƋƵŝĞƐƚƐŽŶƐĞƵůŵŽLJĞŶĚĞƐƵƌǀŝǀƌĞ͛͘ĞƐƚ-à-dire que le
conséquent, ůĞƚƌĂǀĂŝůĚĞǀŝĞŶƚƵŶĞŶĠĐĞƐƐŝƚĠĞƚĚŽŶĐů͛ŽŵŵĞƉĞƌĚƐĂůŝďĞƌƚĠĐĂƌŝůĞƐƚĚĠƉĞŶĚĂŶƚĚƵƚƌĂǀĂŝů ĞƚŶ͛Ă
ƉĂƐůĞƚĞŵƉƐĚ͛ĂĐĐĠĚĞƌăůĂĐƵůƚƵƌĞ͘ŽƵƌĂƌdž͕ůĞƚƌĂǀĂŝůŶ͛ĞƐƚdonc ƋƵ͛ƵŶĞĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞĐĂƌĐ͛ĞƐƚů͛ƵŶŝƋƵĞŵŽLJĞŶĚĞ
survie qui est imposé à certains Hommes par la société. C͛ĞƐƚĚ͛ĂŝůůĞƵƌƐcette activité qui est la cause de
ů͛ĂůŝĠŶĂƚŝŽŶ ĚĞƐ ƚƌĂǀĂŝůůĞƵƌƐ͕ Đ͛ĞƐƚ-à-dire que les ouvriers ne sont plus considérés comme des Hommes mais
uniquement comme une force de travail utilisée par la société pour produire des richesses. Les êtres humains
perdent par conséquent leur humanité à travailler et donc gâchent leur vie pour la survie, dans un monde où la
société leur impose le travail. On a vu précédemment que le travail, comme il est imposé aux Hommes par des
éléments extérieurs, pouvait être considéré uniquement comme ƵŶĞĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞ͕ŵĂŝƐůĞƚƌĂǀĂŝůŶ͛ĞƐƚ-il que cela ?
Ne peut-ŝůƉĂƐġƚƌĞĐŽŶƐŝĚĠƌĠĐŽŵŵĞĂƵƚƌĞĐŚŽƐĞƋƵ͛ƵŶĞĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞ ? ͛ŽŵŵĞŶ͛ĞƐƚ-il pas libre de faire ses
propres choix et donc de décider librement lui-même?͛ĂƵƚƌĞƉĂƌƚ͕il est possible de considérer que lĞƚƌĂǀĂŝůŶ͛ĞƐƚƉĂƐƵŶŝƋƵĞŵĞŶƚƵŶĞĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞ dans la
mesure où ŝůƉŽƵƌƌĂŝƚƐ͛ĂŐŝƌĚ͛une ŽďůŝŐĂƚŝŽŶ͕Đ͛ĞƐƚ-à-dire une ĂĐƚŝǀŝƚĠƋƵĞů͛ŽŵŵĞƐ͛ŝŵƉŽƐĞrait librement à lui-
même.ŽƵƚĚ͛abord, on pourrait ne pas désigner le travail comme une contrainte si on considère que Đ͛ĞƐƚ
naturel pour ů͛ŽŵŵĞ de ƐĞů͛ŝŵƉŽƐĞƌ librement͕Ğƚů͛ŽŵŵĞŶ͛ĞƐƚ-il pas une créature libre ? Effectivement,
Ě͛ĂƉƌğƐJean-Paul ĂƌƚƌĞ͕ů͛ŽŵŵĞĞst un être naturellement ůŝďƌĞƋƵŝĞƐƚƌĞƐƉŽŶƐĂďůĞĚĞĐĞƋƵ͛ŝůĨĂŝƚĞƚĚŽŶĐĚĞ
3ĐĞƋƵ͛ŝůĞƐƚ͘ŽƵƌĐĞƉŚŝůŽƐŽƉŚĞͨ ů͛ŽŵŵĞŶ͛ĞƐƚƌŝĞŶĚ͛ĂƵƚƌĞƋƵĞĐĞƋƵ͛ŝůƐĞĨĂŝƚ ͕ͩĐ͛ĞƐƚ-à-dire que comme
ů͛ŽŵŵĞ ĞƐƚ ƵŶĞ ĐƌĠĂƚƵƌĞ ůŝďƌĞ Ğƚ ĐŽŶƐĐŝĞŶƚĞ Ě͛ĞůůĞ-même. TŽƵƚĞƐ ůĞƐ ĂĐƚŝǀŝƚĠƐ ƋƵ͛ŝů ĨĂit sont donc faites
consciencieusement et librement. ͛ĂƉƌğƐce philosophe͕ů͛ŽŵŵĞƐĞĚĠĨŝŶŝƚƉĂƌƐĞƐĂĐƚŝŽŶƐ͕ĞƚĐŽŵŵĞĐĞůůĞƐ-ci
ƐŽŶƚƌĠĂůŝƐĠĞƐůŝďƌĞŵĞŶƚĞƚĐŽŶƐĐŝĞŶĐŝĞƵƐĞŵĞŶƚ͕ů͛ŽŵŵĞĞƐƚƌĞƐƉŽŶƐĂďůĞĚĞĐĞƋƵ͛ŝůĞƐƚ͘ Ainsi, on pourrait
déterminer le trĂǀĂŝů ĐŽŵŵĞ ƵŶĞ ĚĞ ĐĞƐ ĂĐƚŝŽŶƐ ƋƵŝ Ŷ͛Ă ĠƚĠ ŝŵƉŽƐĠĞ ă ů͛ŽŵŵĞ ƋƵĞ ƉĂƌ ůƵŝ-même. Par
conséquent, il serait impossible de désigner le travail comme une contrainte, mais plutôt comme une obligation
ƉĞƌĨĞĐƚŝďŝůŝƚĠ ĞƐƚ ůĞ ƉƌŽƉƌĞ ĚĞ ů͛ŽŵŵĞ͕ Đ͛ĞƐt-à-ĚŝƌĞ ƋƵĞ ůĂ ĐĂƉĂĐŝƚĠ ĚĞ Ɛ͛ĂŵĠůŝŽƌĞƌ ƐĂŶƐ ĐĞƐƐĞ ĞƐƚ ƵŶĞ
ĐĂƌĂĐƚĠƌŝƐƚŝƋƵĞƉƌŽƉƌĞăů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ͘ĞƉŚŝlosophe des Lumières désigne la perfectibilité comme " la faculté
qui développe toutes les autres ». ĂƌĐŽŶƐĠƋƵĞŶƚ͕ůĂƉĞƌĨĞĐƚŝďŝůŝƚĠĚĠǀĞůŽƉƉĞůĂĨĂĐƵůƚĠĚƵƚƌĂǀĂŝůĐŚĞnjů͛ŽŵŵĞ
de manière naturelle et le travail développe par exemple les moyens de transƉŽƌƚƐ͕ĐĞƋƵŝƉĞƌŵĞƚăů͛ŽŵŵĞ
ƉƵŝƐƋƵĞƋƵ͛ŝůƌĠƐƵůƚĞĚĞůĂƉĞƌĨĞĐƚŝďŝůŝƚĠĞƚĚŽŶĐĚĞůĂŶĂƚƵƌĞŚƵŵĂŝŶĞ͘Par ailleurs, Aristote considère que la main
ĞƐƚů͛ĞdžƉƌĞƐƐŝŽŶŶĂƚƵƌĞůůĞĚĞůĂƚĞĐŚŶŝƋƵĞĚĂŶƐůĞĐŽƌƉƐĚĞů͛ŽŵŵĞ͘La technique serait donc naturelle pour
ů͛ŽŵŵĞ͕ĐĞƋƵŝŝŶĚƵŝƚƋƵĞůĞƚƌĂǀĂŝůůƵŝ-ŵġŵĞůĞƐĞƌĂŝƚĂƵƐƐŝ͘ĨĨĞĐƚŝǀĞŵĞŶƚ͕Ě͛ĂƉƌğƐAristote " la nature ne fait
rien en vain ͩĞƚĂƵƌĂŝĚŽŶĐĚŽƚĠů͛ŽŵŵĞĚĞŵĂŝŶƐpour que celui-ĐŝƐŽŝƚů͛ġƚƌĞůĞƉůƵƐĂǀĂŶƚĂŐĠ et ai des
possibilités techniques illimitées. La technique étant tout ce qui relève de la fabrication humaine, elle englobe le
travail. ŶƉĞƵƚĚŽŶĐĐŽŶƐŝĚĠƌĞƌůĞƚƌĂǀĂŝůĐŽŵŵĞƵŶĞĐŚŽƐĞŶĂƚƵƌĞůůĞĐŚĞnjů͛Žŵŵe et donc une chose que
comme une contrainte mais plutôt comme une obligation. Toutefois, le travail ne résulte pas seulement dans des
pour lui.Effectivement, ů͛ŽŵŵĞƐ͛ŝŵƉŽƐĞrait librement le travail car il en aurai besoin pour se libérer.
͛ĂƉƌğƐĂŶƚ͕ů͛ŽŵŵĞse dicterait librement le travail car il en aurai besoin pour se libérer de la nature qui est en
se libérer de la nature qui réside en lui͕Đ͛ĞƐƚ-à-dire de se civiliser. Cette nature qui habite ů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶƐ͛ĞdžƉƌŝŵĞ
ƉĂƌůĞĚĠƐŝƌ͕ů͛ŝŶƐƚŝŶĐƚĞƚůĞƐƐĞŶƚŝŵĞŶƚƐĚ͛ĂƉƌğƐĂŶƚ͘ĞƚƌĂǀĂŝůĞƐƚĚŽŶĐů͛ĂĐƚŝǀŝƚĠƋƵŝƉĞƌŵĞƚăů͛ŽŵŵĞĚĞŶe plus
être esclave de sa nature ĞƚĚ͛ĂĐĐĠĚĞƌăů͛ĞƐƚŝŵĞĚĞƐŽŝ͛͘ĞƐƚ-à-dire que ůŽƌƐƋƵĞů͛ŽŵŵĞƚƌĂǀĂŝů͕ƚŽƵƚĐĞƋƵ͛ŝů
construit " ŝůĚŽŝƚĞŶĂǀŽŝƌƚŽƵƚƐĞƵůůĞŵĠƌŝƚĞĞƚŶ͛ĞŶġƚƌĞƌĞĚĞǀĂďůĞƋƵ͛ăůƵŝ-même ͩ͛͘ĂƉƌğƐĂŶƚ͕ůĞƚƌĂǀĂŝů
ƉĞƌŵĞƚĂƵƐƐŝĚ͛ĠǀŽůƵĞƌĞƚĚ͛ĂĐĐĠĚĞƌăůĂĐƵůƚƵƌĞ͕ĐĂƌƐŝů͛ŽŵŵĞŶĞƚƌĂǀĂŝůůĂŝƚƉĂƐ͕ŝůƐĞƌĂŝƚƌĞƐƚĠĂu stade primitif.
ĚĞƐŽŝĂŝŶƐŝƋƵ͛ă ůĂĐƵůƚƵƌĞ͘ĂƌĂŝůůĞƵƌƐ͕Ě͛ĂƵƚƌĞƐƉŚŝůŽƐŽƉŚĞƐǀŽŝĞŶƚĚĂŶƐůĞƚƌĂǀĂŝůƵŶ autre facteur de libération.
ĚŽƵůŽƵƌĞƵdžĚĞů͛ĞƐƉğĐĞŚƵŵĂŝŶĞ et qui est en fait la définition de la condition humaine. La misère existentielle est
en fait une angoisse, uŶ ĞŶŶƵŝ ƋƵŝ ĞƐƚ ĐŽŵŵƵŶ ă ƚŽƵƐ ůĞƐ ŽŵŵĞƐ Ğƚ ƋƵŝ ƌĠƐƵůƚĞ Ě͛ƵŶĞ ŝŶƚĞƌƌŽŐĂƚŝŽŶ ƐƵƌ
et un ennui profond. Il existe de nombreuses questions de ce genre comme " que faire de sa vie ? » ou bien " que
ĨĂŝƌĞĨĂĐĞăů͛ĂŶŐŽŝƐƐĞĚĞůĂŵŽƌƚ ? ». Pascal considère que pour se libérer face à ce maux ů͛ŽŵŵĞƐ͛ŝŵƉŽƐĞ
librement le travail, qui est un divertissement qui ů͛ŽĐĐƵƉĞĞƚů͛ĞŵƉġĐŚĞĚĞƐĞƉŽƐĞƌĐĞƐƋƵĞƐƚŝŽns existentielles. .
humaine est absurde. ĂƌĐŽŶƐĠƋƵĞŶƚ͕ů͛ŽŵŵĞƐĞĚŝĐƚĞůŝďƌĞŵĞŶƚůĞƚƌĂǀĂŝůĐĂƌĐ͛ĞƐƚů͛ƵŶŝƋƵĞƐŽůƵƚŝŽŶĨĂĐĞă
que de la misère existentielle ƋƵŝ ů͛ŚĂďŝƚĞ. Toutefois, le travail pourrait Ŷ͛ġƚƌĞ considéré que comme une
contrainte Ɛ͛ŝů constituait une activité réalisé pour une fin extérieure. 4Enfin, le travail pourrait être déterminé comme une obligation ƐŝĐ͛ĞƐƚƵŶĞĨŝŶĞŶƐŽŝ͘En effet, à partir du
moment où le travail devient une fin en soi, on ne peut plus le considérer comme une contrainte car cette activité
est pratiquée ƉĂƌů͛ŽŵŵĞůŝďƌĞŵĞŶƚpour elle-ŵġŵĞĞƚŶŽŶƉŽƵƌƵŶĞĨŝŶĞdžƚĠƌŝĞƵƌĞ͛͘ĂƉƌğƐĂƌdž͕ĞŶĚƌŽŝƚůĞ
ƚƌĂǀĂŝůĚĞǀƌĂŝƚġƚƌĞů͛ĞdžƉƌĞƐƐŝŽŶĚĞů͛ĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚĞĐŚĂƋƵĞġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ͛͘ĞƐƚ-à-dire que le travail devrait être une
vocation, un plaisir qui est réalisé uniquement pour lui et non pas pour le salaire͕ĐŽŵŵĞĐ͛ĞƐƚůĞĐĂƐĚĂŶƐůĂ
société capitaliste͘ĞƉŚŝůŽƐŽƉŚĞƉĞŶƐĞƋƵ͛ăƉĂƌƚŝƌ ĚƵŵŽŵĞŶƚŽƶů͛ŽŵŵĞƐŽƌƚĚĞce genre de société, alors le
travail aliéné se termine et la vocation commence. Par conséquent, pour que le travail ne soit plus une contrainte,
non plus une contrainte. Comme disait Stendhal, " ůĂǀŽĐĂƚŝŽŶ͕Đ͛ĞƐƚůĞďŽŶŚĞƵƌĚ͛ĂǀŽŝƌƉŽƵƌŵĠƚŝĞƌƐĂƉĂƐƐŝon »,
alors le travail ne peut plus être considéré comme une contrainte. Par exemple, un Homme qui travail
uniquement pour obtenir un salaire Ğƚ ƋƵŝ Ŷ͛ĂƉƉƌĠĐŝĞ ƉĂƐ ƐŽŶ ŵĠƚŝĞƌ ǀĂ ůĞ ĐŽŶƐŝĚĠƌĞƌ ĐŽŵŵĞ ƵŶĞ ůŽƵƌĚĞ
ĐŽŶƚƌĂŝŶƚĞĂůŽƌƐƋƵ͛ƵŶHomme qui aime son métier et qui le considère comme une vocation va prendre du plaisir
à le faire pour lui et non pour le salaire et va donc le considérer comme une ĨŝŶĞŶƐŽŝ͕Đ͛ĞƐƚ-à-dire une activité
Pour conclure, le travail ne peut guère être uniquement considéré comme une simple contrainte même si
ŝůĞƐƚŝŵƉŽƐĠăů͛ŽŵŵĞƉĂƌĚ͛ĂƵƚƌĞƐŝŶĚŝǀŝĚƵƐ͘ŶĞĨĨĞƚ͕ŝůƐ͛ĂŐŝƚĂƵƐƐŝĚ͛ƵŶĞŽďůŝŐĂƚŝŽŶ, une fin en soi, qui lui
ƉĞƌŵĞƚĞŶƋƵĞůƋƵĞƐŽƌƚĞĚĞƐ͛ĠŵĂŶĐŝƉĞƌ la nature qui est en lui ainsi que de sa condition humaine. Le travail
ƉĞƌŵĞƚĞŶĞĨĨĞƚăů͛ŽŵŵĞĚĞƐĞůŝďĠƌĞƌĚ͛aspects contraignant liéƐăů͛ĞdžŝƐƚĞŶĐĞŚƵŵĂŝŶĞ͘
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