[PDF] TEST D’ÉQUIVALENCE DE NIVEAU DE SCOLARITÉ (TENS)



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CORRECTION DU QUESTIONNAIRE EN HISTOIRE

CORRECTION DU QUESTIONNAIRE EN HISTOIRE Voici des éléments de réponse, les élèves veilleront à faire des phrases LES ARTS 1) Les détails sont visibles – plus de ressemblance – plus humain - ombres et lumière – perspective (premier plan, second plan, et ) Pour 2) 3) 4) voir sur le document PROGRES SCIENTIFIQUES



questionnaire - Des ressources pour les enseignants et les

l’hostie et le calice contenant le vin, afin que les fidèles puissent le voir Puis il communie sous les deux espèces (prend l’hostie et le vin) devant les fidèles qui eux reçoivent uniquement le pain consacré Au cours de la cérémonie ont lieu des chants et des prières Le rôle des voix, des instruments et de l’encens est de



COMPRÉHENSION FINE INFÉRENCES - ac-nancy-metzfr

o Pierre avait le côté de la figure tout enflé et sa dent le faisait terriblement souffrir o Il commença à bailler plusieurs fois ; il ferma son livre, se leva et éteignit la lumière Le problème, la solution o Au passage du carrefour, Jean vit en un instant le visage cramoisi et l’œil furibond de l’agent Le sentiment,



Visite du Musée international de la Réforme Corrigé du

et dans un lieu (son contexte), l’analyser, l’expliquer et l’interpréter Comprendre la nécessité de la conservation et de l’archivage pour permettre aux futurs historiens d’étudier encore la Réforme Visite du Musée international de la Réforme Corrigé du questionnaire J’espère que cette visite vous plaira I Plan de la salle



TEST D’ÉQUIVALENCE DE NIVEAU DE SCOLARITÉ (TENS)

6 Sa bien-aimée était une statue de pierre représentant un ange Elle était magnifique Sa physionomie était celle d’une femme et son visage d’une beauté indescriptible esquissait un sourire magique Un sourire, et il en était certain, qu’elle n’adressait qu’à lui Ses yeux, à



CORRIGE Culture générale (2) - IRSS

A Le mouvement des entreprises de France et Pierre Gattaz B La Confédération générale du travail et Philippe Martinez C La Confédération française démocratique du travail et Pierre Bergé * (Laurent Berger ; Pierre Bergé est le fondateur, disparu en 2017, de la maison Saint-Laurent ) D Force Ouvrière et Jean-Claude Mailly



Fran ais 2011-2012 S quence 1 s ances 1 6

8) Quand Charlot a vingt et un an, le fils des Vallin, Jean, revient voir ses parents 9) Fin inattendue et brutale : Charlot quitte sa famille et s’en va On ne s’attend pas à une réaction aussi vive de la part de Charlot 10) Maupassant a voulu montrer que cette mère qui n’a pas voulu vendre son enfant va finalement subir sa colère



TEST D’ÉQUIVALENCE DE NIVEAU DE SCOLARITÉ (TENS)

Veuillez lire le texte 1 et répondez aux questions Un corrigé est inclus, vous serez ainsi en mesure de vérifier vos résultats David, homme timide et solitaire, trouve le réconfort auprès d'une étrange statue: L'ange de pierre Mais celle-ci ne va pas tarder à chambouler sa vie L’ANGE DE PIERRE 1



Vénus d’Ille: questionnaire Réponds aux questions de manière

Deux jeunes catalans qui lui parlent et qui lui reprochent d’avoir cassé la jambe de Jean Coll 11 Que fait l'un des deux apprentis serruriers à la statue ? Qu’arrive-t-il d’étrange à ce moment-là ? Il lui lance une pierre et elle lui revient immédiatement dessus, comme si la statue l’avait renvoyée 12



Reste avec nous, ne va pas là-bas cette nuit, je ten supplie

entassés et, parmi eux, le roi suant, dont les mains saignent Les pierres bougent enfin et le plus mince se glisse dans l'ouverture Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font comme un collier d'enfant, et Hémon à genoux qui la tient

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TESUIVALENCE DE NIVEAU DE SCOLARITÉ

(TENS) CAHIER À LINTENTION DES CANDIDATS ET CANDIDATES

Compréhension de texte

Janvier 2014

TABLE DES MATIÈRES

DÉFINITION DE COMPRÉHENSION EN LECTURE ........................................................................................................ 3

LE TEXTE NARRATIF ............................................................................................................................................................................................... 3

QUELQUES TRUCS .......................................................................................................................................................................... 3

TEXTE 1 .................................................................................................................................................................... 4

QUESTIONNAIRE ................................................................................................................................................................................................... 7

CORRIGÉ DU TEXTE 1 ........................................................................................................................................................................................... 11

TEXTE 2 .................................................................................................................................................................. 13

QUESTIONNAIRE ................................................................................................................................................................................................. 16

CORRIGÉ DU TEXTE 2 ........................................................................................................................................................................................... 19

3

DÉFINITION DE COMPRÉHENSION EN LECTURE

Lire un texte veut dire prendre connaissance texte par la lecture et de comprendre le message de ce texte. Cest essayer de savoir où veut en venir auteur, cest comprendre le message veut nous communiquer. Il faut donc se poser des questions lors de nos lectures :

ƒ Quel est le sujet? (de quoi parle-t-on?)

ƒ Quelle eée principale? (qest-ce sujet?)

ƒ Y a-t-il des opinions exprimées ou des points de vue dans ce texte? ƒ Y a-t-il des faits vérifiables dans ce texte? ƒ Cherchez dans le dictionnaire le sens de certains mots afin de bien comprendre le texte.

LE TEXTE NARRATIF

Le genre narratif comprend des textes qui racontent une histoire à aide dun narrateur et qui emploient le style prosaïque (des phrases qui se suivent en continu et sans rimes). Ce

genre littéraire inclut plusieurs catégories : le conte, la nouvelle, le récit, le roman, la

biographie, autobiographie.

QUELQUES TRUCS

ƒ Trucs pour se préparer un examen de compréhension de lecture. ƒ Trucs pour lire et comprendre un texte court. ƒ Trucs pour la lecture de longs textes ou romans. 4

TEXTE 1

Veuillez lire le texte 1 et répondez aux questions. Un corrigé est inclus, vous serez ainsi en mesure de vérifier vos résultats.

David, homme timide et solitaire, trouve le réconfort auprès d'une étrange statue: L'ange de

pierre. Mais celle-ci ne va pas tarder à chambouler sa vie...

LANGE DE PIERRE

1. Par une lourde chaleur dté, David, employé modèle dans une importante fiduciaire de

la ville, terminait de classer les documents destinés aux archives. Le ventilateur,

bruyant, brassait désespérément lair chaud à travers ses pales, mais ne parvenait pas à

apaiser la lourdeur atmosphérique. David devait être des rares employés de immeuble à ne pas disposer dun bureau climatisé.

2. Il prit une pile de classeurs sous le bras afin de les descendre au sous-sol, lorsque la porte

de son bureau rit brutalement. était Jean-Marc, son supérieur hiérarchique. Mince et sportif, on aurait dit que la canicule de ces derniers jours nvait aucune emprise sur lui, malgré le fait portait une chemise noire boutonnée au col et une cravate trop bien ajustée. Dun geste sec, il posa une chemise cartonnée sur le bureau de son employé en déclarant : Je vous apporte les derniers dossiers de la semaine. Je sais que nous sommes vendredi, mais pouvez-vous les classer ci ce soir?

Oui bien sûr, répondit timidement David.

Le jeune cadre le dévisagea air hautain.

est parfait. Je vous souhaite dores et déjà un bon week-end, car je pense que je vais profiter de cet après-midi ensoleillé pour emmener mon fils à la piscine. Bon week-end à vous aussi, répondit David entre ses dents.

3. Dès que son chef referma la porte derrière lui, il jeta les classeurs sur son bureau et lâcha un

profond soupir. Cela faisait maintenant plus de cinq ans ressentait la

désagréable impression dtre exploité par ce petit prétentieux qui le traitait le plus souvent

comme son sous-fifre. Malgré son brevet de comptable, il navait jamais réussi à trouver un emploi digne de ses compétence et pour cause : son physique des plus ingrats et sa timidité maladive empêchaient de gravir les échelons. Il devait donc se contenter dun emploi dssistant, en se consolant dvoir un job, aussi mal rémunéré soit-il. " L est un loup pour e, se dit-il, et la loi de Thomas Hobbes semble appliquer même dans un monde aux apparences civilisées.» 5

4. Tout à coup, il prit une décision qui étonna lui-même : Non, il nallait pas terminer

son après-midi dans ce bureau surchauffé! Oh que non! Il viendrait un peu plus vite lundi matin afin de respecter ses engagements, mais lui aussi profiterait de cette magnifique journée!

5. Dun pas enjoué, il se dirigea vers lascenseur, déboutonna les deux premiers boutons de sa

chemise et se précipita hors du bâtiment. Des gosses criaient joyeusement dans les rues, couverts par le brouhaha des voitures. Un petit avion de tourisme grondait dans le ciel en faisant quelques figures acrobatiques amusantes, tandis nuage solitaire traversait azur. Leur du goudron chaud qui se dégageait de asphalte lui chatouilla gaiement les narines. Il traversa les rues dun pas pressé et se retrouva en quelques minutes dans le parc du musée. Celui-ci représentait un havre de paix au c même de la métropole, et, bizarrement, lequel était peu fréquenté. Il gravit dun pas souple les quelques marches qui menaient au centre de espace vert, là où se trouvait un étang ombragé par de grands feuillus. Il sassit sur son banc habituel, situé tout au bord dune petite cascade, à labri des regards. Juste en face de lui, sa bien-aimée lattendait au milieu dune parcelle de fleurs.

6. Sa bien-aimée était une statue de pierre représentant un ange. Elle était magnifique!

Sa physionomie était celle d femme et son visage dune beauté indescriptible esquissait un sourire magique. Un sourire, et il en était certain, elle ndressait lui. Ses yeux, à demi clos, exprimaient un regard bienveillant qui lui embaumait le cr.

7. David venait lui rendre visite tous les jours, pleuve ou vente, car elle se trouvait

à mi-chemin entre son lieu de travail et son appartement situé sur les hauteurs de la cité. est aussi pour cette raison refusait de chercher un autre emploi, car elle faisait partie intégrante de son quotidien depuis maintenant cinq ans. Le matin, elle lui donnait la force dffronter sa journée, le envie de la terminer. Ainsi, les jours passaient.

8. Le jour de la Saint-Valentin, et cétait son secret, il venait déposer une fleur au creux de

sa main. Il savait que si ses connaissances venaient à sapercevoir de son petit manège, elles nuraient pas fini de se moquer de lui. Mais il nen avait cure. Quy a-t-il de mal à aimer, dans un monde où la plupart des valeurs sont bafouées? Il resta assis un long moment à contempler la statue, lorse vague de tristesse le submergea. Il venait de

fêter ses trente- trois ans et il se sentait désespérément seul. À son âge, la plupart des

hommes retrouvaient un foyer chaleureux le soir venu, mais lui demeurait inexorablement seul, comme si le destin en avait décidé ainsi.

9. Et quelle femme voudrait partager sa vie avec un bureaucrate raté, et de surcroît petit

et myope? Pour couronner le tout, il nétait même pas capable de demander une livre de pain à sa boulangère sans devenir rouge comme une tomate! Il ferma les yeux et se laissa bercer par le gazouillis des oiseaux. Bonjour David, résonna une voix juste devant lui.

10. Il rouvrit les yeux dans un sursaut, et quelle ne fût pas sa surprise en voyant ange qui

flottait devant ses yeux. Son c se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine et, sous émotion, il demeura sans voix. Il ne gissait plus de la femme taillée dans la pierre, non, ce qu avait devant lui était une image spectrale incroyablement belle. Une aura bleutée, lumineuseentourait 6 ais pas peur, David. Si je me matérialise devant toi, cest pour te remercier de amour que tu me portes depuis toutes ces année Rares sont les humains qui offrent leur amour ainsi de manière inconditionnelle. Sa voix était à la fois douce et mélodieuse. cest impossible! balbutia-t-il en se redressant. Quest-ce qui est impossible? demanda-t-elle amusée.

Que vous soyez ici vivante!

Je ne suis que la matérialisation du plus beau sentiment qui existe sur cette terre, David. Je suis venue afin dxaucer ton le plus cher. Celui auquel tu ne crois plus depuis longtemps.

Mon Dieuavez donc que

Oui. Cependant, je te demanderai une seule chose en retour : La promesse de préserver

à jamais notre secret.

Je Je vous le promets!

Très bien. Alors ferme les yeux eit exaucé!

11. Un bruit de tonnerre roula dans le ciel et David ouvrit à nouveau les yeux. Dun seul

coup, un vent violent était levé et un peu plus loin un groupe de gamins courait pour se mettre à abri. Mais la statue de pierre était toujours à sa place, comme si rien ne stait passé. Bon Dieu, jai dû rêver, murmura David les yeux exorbités.

12. Pourtant, cette apparition lui avait paru tellement réelle en était bouleversé. Il se

frotta les yeux comme pour se réveiller, mais il était bel et bien revenu dans la réalité. Le

vent se mit à souffler plus fort, projetant des brindilles dherbes séchées dans toutes les directions. Il se demanda soudain comment le temps avait-il pu changer si vite, en espace de quelques minutes.

13. Au moment où il apprêta à partir, un gigantesque éclair fendit le ciel et abattit sur la

statue dans un fracas effroyable. La sculpture se fendit par le milieu, vacilla sur son socle, avant de tomber et de se briser en mille morceaux. Horrifié, David prit ses jambes à son cou au moment où la pluie se mit à tomber.

COOS, Laurent

LAnge de

pierre Lire en ligne 2012 7

QUESTIONNAIRE

Pour répondre aux questions 1 à 8, il faut avoir lu les paragraphes 1 à 3.

1. A) Quelle expreauteur utilise-t-il pour montrer que David est un bon travailleur?

B) Quel indice nous démontre aussi que David est un employé de deuxième ordre?

2. Relevez deux mots utilisés dans le deuxième paragraphe par auteur qui dénotent

le caractère désagréable du supérieur de David.

3. Queauteur a-t-il utilisé deux fois mais avec deux sens différents?

4. Le jeune cadre le dévisageun air hautain.

Quel est le sens du mot souligné? Encerclez la bonne réponse.

A) amical

B) sévère

C) arrogant

D) heureux

5. Relevez trois caractéristiques de Jean-Marc, le supérieur de David.

8

6. Pourquoi David est-il incapable de décrocher un emploi de comptable?

7. Comment David se sent-il dans son emploi?

8. Il jeta les classeurs sur son bureau et lâcha un profond soupir.

Quelle est la raison de ce profond soupir?

A) David a chaud

B) David déteste son travail et son patron

C) David doit travailler en après-midi

D) David est fatigué

Pour répondre aux questions 9 à 16, il faut avoir lu les paragraphes 4 à 8.

9. David a décidé lui aussi de profiter de ce vendredi après-midi. Quelle décision a-t-il

prise concernant les dossiers à classer?

10. Relevez dans le 9e paragraphe des mots dégageant une certaine atmosphère plaisante.

11. Quel geste David pose-t-il une fois par année?

9

12. eent pas fini de se moquer de lui.

Que remplace le pronom elles?

13. A) Quelle expression désigne un endroit sûr et tranquille?

B) Quelle autre expreauteur utilise-t-il pour désigner la statue?

14. Pourquoi David nssaie-t-il pas de se trouver un nouvel emploi?

15. où la plupart des valeurs sont bafouées?

Quel est le sens du mot souligné? Encerclez la bonne réponse.

A) ridiculisées

B) glorifiées

C) inexistantes

D) irréelles

16. Il resta assis un long moment à contempler la statue, vague de tristesse

le submergea.

Pour quelle raison David se sent-il triste?

Pour répondre aux questions 17 à 22, il faut avoir lu les paragraphes 9 à 13.

17. Relevez une comparaison.

10

18. Relevez les caractéristiques, physiques, psychologiques et sociales de David.

Les réponses de cette question peuvent se retrouver dans tout le texte. DAVID Caractéristiques physiques Caractéristiques psychologiques Caractéristiques sociales

19. Quel est le vu de David?

20. A) Quelle réaction David a-t-il eue lorsque lange lui est apparu?

B) Pour quelle raison la statue est transformée devant David?

21. Il se demanda soudain comment le temps avait-il pu changer si vite, en espace de

quelques minutes. Relevez les éléments de la nature qui viennent confirmer cette affirmation.

22. Quelle expression du texte signifie une fuite rapide?

11

CORRIGÉ DU TEXTE 1

1. A) Employé modèle

B) David devait être des rares employés de euble à ne pas disposer dun bureau climatisé.

2. brutalement et sec

3. Chemise : vêtement

Chemise : couverture dun dossier

4. C) arrogant

5. Mince, sportif et jeune.

6. En raison de son physique des plus ingrats et sa timidité maladive.

7. Il ressent la désagréable impression dtre exploité par ce petit prétentieux qui le traite

le plus souvent comme son sous-fifre.

8. B) David déteste son travail et son patron.

9. Il viendrait un peu plus vite lundi matin afin de respecter ses engagements.

10. Enjoué, joyeusement, amusantes, gaiement.

11. Il venait déposer une fleur au creux de la main de la statue.

12. Ses connaissances

13. A) Havre de paix

B) Bien-aimée

14. La statue se trouvait à mi-chemin entre son lieu de travail et son appartement. Elle

faisait partie intégrante de son quotidien depuis maintenant cinq ans. Le matin, elle lui donnait la force daffronter sa journée, le soir lnvie de la terminer.

15. A) ridiculisées

16. Il se sent seul.

17. Rouge comme une tomate.

12 18. DAVID Caractéristiques physiques Caractéristiques psychologiques Caractéristiques sociales Petit myope timide 33 ans Seul

Employé de bureau

19. De trouver lamour, de ne plus être seul.

20. A) Son c se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine et, sous émotion, il demeura

sans voix. B) Pour le remercier de amour quil lui porte depuis toutes ces années.

21. Le tonnerre, le vent, léclair.

22. David prit ses jambes à son cou.

13

TEXTE 2

Veuillez lire le texte 2 et répondez aux questions. Un corrigé est inclus, vous serez ainsi en mesure de vérifier vos résultats. CROC-BLANC est un roman de l'écrivain américain Jack London paru en 1906. Le titre original est White Fang. Le roman raconte comment un hybride loup/chien, né à

état sauvage, se trouve confronté au monde des hommes. Le livre a été adapté plusieurs

fois au cinéma.

CROC-BLANC

1. Sur la glace du fleuve, et comme un défi au néant du Wild, peinait un attelage de chiens-

loups. Leur fourrure, hérissée, s'alourdissait de neige. À peine sorti de leur bouche, leur souffle se condensait en vapeur pour geler presque aussitôt et retomber sur eux en cristaux transparents, comme s'ils avaient écumé des glaçons.

2. Des courroies de cuir sanglaient les chiens et des harnais les attachaient à un traîneau qui

suivait, assez loin derrière eux, tout cahoté. Le traîneau, sans patins, était formé d'écorces de

bouleau solidement liées entre elles, et reposait sur la neige de toute sa surface. Son avant

était recourbé en forme de rouleau afin qu'il rejetât sous lui, sans s'y enfoncer, l'amas de

neige molle qui accumulait ses vagues moutonnantes. Sur le traîneau était fortement

attachée une grande boîte, étroite et oblongue, qui prenait presque toute la place. À côté

d'elle se tassaient divers autres objets : des couvertures, une hache, une cafetière et une poêle à frire.

3. Devant les chiens, sur de larges raquettes, peinait un homme et, derrière le traîneau, un

autre homme. Dans la boîte qui était sur le traîneau, en gisait un troisième dont le souci

était fini. Celui-là, le Wild l'avait abattu, et si bien qu'il ne connaîtrait jamais plus le

mouvement et la lutte. Le mouvement répugne au Wild et la vie lui est une offense. Il

congèle l'eau pour l'empêcher de courir à la mer; il glace la sève sous l'écorce puissante

des arbres jusqu'à ce qu'ils en meurent et, plus férocement encore, plus implacablement, il

s'acharne sur l'homme pour le soumettre à lui et l'écraser. Car l'homme est le plus agité de

tous les êtres, jamais en repos et jamais las, et le Wild hait le mouvement.

4. Ils avançaient, les muscles tendus, évitant tout effort inutile et ménageant jusqu'à leur

souffle. Partout autour d'eux était le silence, le silence qui les écrasait de son poids lourd, comme pèse l'eau sur le corps du plongeur au fur et à mesure qu'il s'enfonce plus avant aux profondeurs de l'Océan.

5. Lorsque la nuit fut tout à fait tombée, ils dételèrent les chiens et les parquèrent, au bord du

fleuve, dans un boqueteau de sapins. Puis, à quelque distance des bêtes, ils installèrent le

campement. Près du feu, le cercueil servit à la fois de siège et de table. Les chiens- loups grondaient et se querellaient entre eux, mais sans chercher à fuir et à se sauver dans les ténèbres.

6. Le déjeuner terminé et le rudimentaire matériel du campement rechargé sur le traîneau,

les deux hommes tournèrent le dos au feu joyeux et poussèrent de l'avant dans les ténèbres

qui n'étaient point encore dissipées. Les cris d'appel, funèbres et féroces, continuaient à

retentir 14

et à se répondre dans la nuit et le froid. Ils se turent quand le jour, à neuf heures, commença

à paraître. À midi, le ciel, vers le sud, parut se réchauffer et se teignit de couleur rose.

Puis se dessina la ligne de démarcation que met la rondeur de la terre entre le monde du nord et les pays méridionaux où luit le soleil. Mais la couleur rose se fana rapidement. Un

jour gris lui succéda, qui dura jusqu'à trois heures pour disparaître à son tour, et le pâle

crépuscule arctique redescendit sur la terre solitaire et silencieuse. Lorsque l'obscurité fut revenue, les cris de chasse recommencèrent à droite, à gauche, provoquant de folles paniques parmi les chiens, tout harassés qu'ils étaient. Je voudrais bien, dit Bill en remettant pour la vingtième fois les chiens dans le droit sentier, qu'ils s'en aillent au diable et nous laissent tranquilles. Il est certain qu'ils nous horripilent terriblement, approuva Henry.

7. Le campement fut dressé comme le soir précédent. Henry surveillait la marmite où

bouillaient des fèves, lorsqu'un grand cri poussé par Bill, et accompagné d'un autre cri aigu,

de douleur celui-là, le fit sursauter. Il releva le nez juste à temps pour voir une forme vague qui courait sur la neige et disparaissait dans le noir. Puis il aperçut Bill qui était debout au milieu des chiens, mi-joyeux, mi-contrit, tenant d'une main un fort gourdin, de l'autre la queue et une partie du corps d'un saumon séché.

Je n'en ai sauvé que la moitié, dit Bill. Mais le voleur en a reçu pour le reste. L'entends-

tu hurler? Et quelle forme avait-il, ce voleur? demanda Henry. Je n'ai pu le bien voir, mais, ce que je sais, c'est qu'il a quatre pattes, une gueule, et une fourrure qui ressemble à celle d'un chien. Ce doit être, j'en jurerais, un loup apprivoisé. Diantrement apprivoisé, en ce cas, pour être venu ici au moment juste du dîner et emporter un morceau de poisson!

8. Assis sur la boîte oblongue, les deux hommes, après avoir mangé, avaient humé leurs

pipes comme ils en avaient l'habitude. Le cercle d'yeux flamboyants vint les entourer comme la veille, mais plus proche.

9. Bill se reprit à gémir.

Dieu veuille qu'ils tombent sur une bande d'élans ou sur quelque autre gibier, et qu'ils décampent à sa suite! Ce serait pour nous un débarra Henry eut l'air de n'avoir pas entendu, mais comme Bill faisait mine de recommencer ses plaintes, il se fâcha tout rouge. Arrête, Bill, tes coassements. Tu as des crampes d'estomac, je te l'ai déjà dit, et c'est ce qui te fait divaguer. Avale une pleine cuillerée de bicarbonate de soude, cela te calmera, je t'assure, et tu redeviendras d'une plus plaisante compagnie. 15

10. Le matin suivant, d'énergiques blasphèmes proférés par Bill réveillèrent Henry. Celui-ci

se souleva sur son coude et, à la lueur du feu qui resplendissait, vit son camarade, entouré des chiens, qui agitait dramatiquement ses bras et se livrait aux plus affreuses grimaces.

11. Henry sauta hors des couvertures et alla vers les chiens. Il les compta avec soin, après quoi

il se joignit à Bill pour maudire les pouvoirs malfaisants du Wild, qui lui avaient ravi un autre chien. Telle fut, en deux jours, la seconde oraison funèbre.

12. Le déjeuner fut mélancolique et les quatre chiens qui restaient furent attelés au traîneau.

La journée ne différa pas de la précédente. Les deux hommes peinaient sans parler. Le

silence n'était interrompu que par les cris qui les poursuivaient et s'attachaient à leur marche.

Mêmes paniques des chiens, mêmes écarts de leur part hors du sentier tracé, et même lassitude physique et morale des deux hommes.

13. Quand le campement eut été établi, Bill, à la mode indienne, enroula autour du cou des

chiens une solide lanière de cuir à laquelle était lié, à son tour, un bâton de cinq à six pieds

de long. Le bâton, à son autre extrémité, était attaché par une seconde lanière à un pieu fiché

en terre. De chaque côté, les joints étaient si serrés que les chiens ne pouvaient mordre

le cuir et le ronger.

14. Les deux hommes furent quelque temps avant de s'endormir. Ils regardaient les

formes vagues aller et venir hors de la frontière de lumière que marquait le feu. En observant avec attention les endroits où une paire d'yeux apparaissait, ils finissaient par percevoir la silhouette de l'animal qui se dessinait et se mouvait dans les ténèbres.

15. Un remue-ménage qui se produisait parmi les chiens les fit se détourner de leur côté.

N'a- qu'une-Oreille, gémissant et geignant avec des cris aigus, tirait de toutes ses forces,quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24