complet d’apprentissage de connais-
ICI LES TALENTS CRÉATIFS SE RÉVÈLENT RÉMI COLLIOUD DIRECTEUR IPAC DESIGN « Transmettre le désir d’innover et d’inventer de nouveaux modèles, c’est la
Cadre conceptuel et Hypothèses de recherche
situation qui prévaut actuellement Nos résultats révèlent que lévaluation de performance des créatifs se fait – formellement - selon un cadre quantitatif, bien quen pratique, les gestionnaires saccordent une importante latitude, tant dans linterprétation des critères que dans la nature de leurs observations De plus, les
Lieuité et socialisation organisationnelle : les raisons du
epuis, entre autres, les publications de Caves (2000) sur les industries créatives et de Florida sur la «classe créative » (2002, 2004, 2005), les politiques publiques de certaines métro - poles et grandes villes se sont attachées au concept de cluster1 pour reproduire le modèle des grappes industrielles, emprunté à
Le CNC e Festival de Cannes - Cineuropa
Les livres et les magazines de cinéma doivent se réinventer afin de valoriser, d’une manière innovante, l’effervescente cinéphilie française Dans un contexte économique difficile, où les revues ont des difficultés à se vendre, comment faire pour renouveler le genre et rendre à nouveau attractives ces publications Intervenants :
LES PRECURSEURS DE L IMAGE EN BELGIQUE FRANCOPHONE UNE
Les fortes valeurs morales imprégnant la culture belge francophone se révèlent également très fortes dans les débuts de l'édition On peut donc bien dire que c'est « sous le signe de l'Imprimerie et de l'Eglise » que se placent les précurseurs de l'édition belge illustrée pour la jeunesse : alors « le livre
Ciments Calcia : inspiration créative et implication en
protocoles de conservation se révèlent ainsi autant de mesures qui actent la prise en compte de la nature tout au long de l’activité de la carrière Retour sur les 10 ans de ce partenariat pionnier entre un groupe industriel et l’UICN France 2008-2011 : état des lieux et conception de la “stratégie” biodiversité
MENONS UN GRAND DEBAT ROUBAISIEN ET METROPOLITAIN POUR UN
Vous voulez apporter une analyse ou un point de vue, on se prend des rendez-vous réguliers pou vous entende et vous capte L’audition est ouvete, et nous encouageons les diveses sensibilités à venir écouter et réagir Et nous allons vers les personnes invisibles, en réalisant des actions « hors les murs » MODALITE 3 : le wiki
Du malentendu dans la chanson - Université Lyon 2
Très discrètes sur le marché du disque, absentes des principales radios, les chansons de Yanowski révèlent par le truchement de la scène – l’artiste se produit dans plus de 150 concerts depuis les années 2000 – la qualité poétique de ses textes,
[PDF] CAO Guangyu, la cité internationale de l automobile de Shanghai
[PDF] TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES... 3 1. INTRODUCTION... 1 2. ÉVALUATION DES BESOINS DE L ÉLÈVE ET DE L ENVIRONNEMENT MATÉRIEL...
[PDF] Lancement du Programme Opérationnel FEDER-FSE LORRAINE ET MASSIF DES VOSGES : Dossier de presse
[PDF] CONSTAT N 2 : PLUS MAIGRE LA PENSION!
[PDF] FORMATION PROFESSIONNELLE Maîtriser les fondamentaux de la gestion de patrimoine
[PDF] Protocole de stage en responsabilité Fonctionnaires stagiaires mi-temps Second degré
[PDF] Guide de l employeur territorial. Le rôle, les marges de manoeuvres et les obligations de l élu employeur.
[PDF] CONGES SPECIAUX CONGES SUPPLEMENTAIRES CONGES DIVERS
[PDF] SAGE ASSISTANT DADS-U. Nouvelle Ergonomie Accès unique à la DADS-U. Autres Nouveautés
[PDF] Trucs & Astuces de Coach Altius (Préparation avant un entraînement en natation)
[PDF] ACCORD SUR LE STATUT DU PERSONNEL PERMANENT DE MANPOWER FRANCE
[PDF] Impact de la réforme de la taxe d apprentissage dans les entreprises
[PDF] Congés annuels, autorisations d absence et jours correspondant à la réduction du temps de travail
[PDF] > Les engagements. des entreprises
2 2 e
BIENNALE INTERNATIONALE
DÕTUDES SUR LA CHANSON
DU MALENTENDU DANS LA CHANSON
PROGRAMME LYONNAIS
LIEU : Dpartement Musique & Musicologie, 3 rue Rachais, 69003 Lyon. Entre libre.JEUDI 4 AVRIL 2019
9h30 : accueil
10h -12h • Ambiguts cratives des marginalits gnriques10h-10h25
Jean -Ren LARUE, musicologie, Universit de Reims Ç Colette Magny : entre jazz et engagement politique, rcit dÕun malentendu ÈRsum
une figure majeure de la chanson engage des annes 1960 reste dans lÕombre : Colette Magny. Celle qui fut
et du jazz, au point de participer la Fte de lÕHumanit, se retrouve finalement raye des mmoires. Pourquoi celle
que la presse a considre comme le pendant fminin de Lo Ferr ne conna"t-elle pas la mme notorit pos-
plaisait-elle dire. Force est de constater pourtant que parmi ces quatre chanteurs, les femmes ont t oublies.
Alors, malente
ndu ou msentente du public ?LÕobjectif de cette confrence sera de revenir sur cette chanteuse dont lÕengagement politique occulta les talents
vocaux, notamment via lÕanalyse du titre Ç Prends moi, me prends pas È o le travail sur la voix sÕinscrit dans les
travaux cratifs proposs dans le cadre de ce colloque : Ç tours de force prosodiques et littraires qui sont des
tours de force interprtatifs È ainsi que Ç Jeux de sens (homonymies qui crent des quivoques, double-sens, chute
surprenante et comprhension rtrospective), jeux nonciatifs (instabilits discursives, discours rapports, destina-
taire incertain). È Par une analyse dtaille mlant analyse littraire, spectrale et lÕemploi dÕune matrice de similarit,
nous mettrons en vidence les talents compositionnels et vocaux dÕune chanteuse dont le principal tort fut dÕavoir
Ç expos
1È les injustices de son temps.
1Interview
la tlvision RTS le 24 mars 1992. Disponible lÕURL : https://www.youtube.com/watch?v=w1GNJBy1k2M
310h25-10h50
L¾titia PANSANEL-GARRIC, Musicologie, TUDES CINMATOGRAPHIQUES,UNIVERSIT LYON 2
Ç Les chansons de Camille dans le film dÕanimation franais Le petitPrince
de Mark Osborne : lÕambigut au service de la narration cinmatographiqueRésumé
Les chansons sont de vritables vedettes narratives dans un film dÕanimation. Attendues et incontournables, elles
touchent tous les publics et sÕimmiscent dans notre mmoire collective. Cet outil narratif populaire, lorsquÕil est
associ la narration dÕun film, dcuple sa force motive et son action narrative. La chanson, dans le cinma, facilite
l Õidentification du spectateur aux personnages et leurs motions.Saint-Exupry, mais raconte une histoire originale dans laquelle viennent sÕinsrer les lments du rcit qui a berc
toutes les jeunesses travers le monde. Tout comme le conte dÕAntoine de Saint-Exupery nous invite retrouver
lÕenfant qui est en nous, le film de Mark Osborne veut dlivrer le mme message. Camille, chanteuse contemporaine,
fut appele par Hans Zimmer, le compositeur de la musique pour travailler sur les chansons du film. Artiste originale
et authentique, qui a dj prt sa voix pour une chanson de film dÕanimation (Le festin dans Ratatouille), Camille
co-composs par la chanteuse franaise. Cette communication va sÕemployer dmontrer en quoi la participation
de Camille et dans le processus compositionnel complexe. Car lÕunivers de Camille incarne la perfection cette voix
intemporelle de lÕenfant qui est en nous. Au-del dÕune voix, elle apporte plus quÕun simple accompagnement vocal
en chanson comme le voudrait la tradition des films dÕanimation. Quelle fut sa part dÕimprgnation dans lÕinstrumen-
tation et dans lÕcriture des voix, vritable champ de crativit inattendue ?Pause ( 15 min )
11h05-11h30
Sylvain DOURNEL, LETTRES, STYLISTIQUE, Universit de Lille Ç Chanson et posie : contours dÕune alliance contemporaine ÈRésumé
plus que jamais, les modalits de son dire et de sa diffusion. DÕautres genres, dÕautres media ont dj accueilli cette infusion,
cette nomadisation, et il semble quÕaujourdÕhui le prsum Ç genre mineur È de la chanson, devenu sur de nombreux points
plus que majeur, sÕrige en terre dÕaccueil dÕune posie dsormais en exil. Et si aujourdÕhui la chanson, renouant avec ses
origines, tait la rponse attendue cette attente contemporaine ? Et si cÕtait l, sous son accessibilit faussement offerte
Õextrme contemporain pour tenter dÕen clairer la poticit, du lyrisme le plus effusif au polemos le plus virulent,
de lÕpure dÕun retrait intimiste aux intermittences dÕun autre superbe stylistique. Juste retour, induit par la rencontre de
de lÕcoute, se modlise, sÕoralise et se rythme lÕaune de patrons nouveaux, tout aussi essentiels.
411h30-11h55
tienne KIPPELEN, MUSICOLOGIE, Universit dÕAix-Marseille Ç Posie, musique, thtre : Yanowski et le renouveau de la chanson de cabaret ÈRésumé
musical es quÕelles convoquent, avec le style cabaret, en vogue en France de la fin du XIX e echargs de mtaphores et de rfrences Ç classiques È, littraires et mythologiques notamment. Du point de vue musical
galement, les rfrences foisonnent, reliant des univers et des genres divers : instrumentation uniquement acoustique,
inspire par le milieu Ç classique È (piano seul, piano-violon, trio piano-violon-contrebasse ou mme orchestre symphonique),
partenaires accompagnateurs issus de diverses obdiences (jazz pour le pianiste Fred Parker, classique pour le violoniste
Hugues Borsarello et le pianiste Samuel Parent), emprunts multiples au rpertoire savant (Bach, Mozart, Beethoven, Chopin,
e ration avec Gustavo Beytelmann.12h00-13h30 ¥ Repas buffet (pour les intervenants et les organisateurs)
13h30 -14h30 • Concert des tudiants de Licence 2 de musicologie. Crations musicales sur les thmatiques de la biennale. Salle polyvalente.Des groupes dÕtudiants en L2 (dans le cadre de lÕUE PPPM/entreprenariat) prsentent leur version
14h40 -15h30 • Ambiguts cratives des marginalits gnriques ( suite )14h40-15h05
Jean -Pierre ZUBIATE, lettres, Universit de Toulouse Ç Blues et rock littraires au dfaut de la chanson potique ou les malentendus de la lyrique lectriqueRésumé
Si lÕattribution du prix Nobel de littrature Bob Dylan a sembl donner la chanson ses lettres de noblesse, on peut
douter que ce ft sans dommage pour lÕaudibilit du genre dans toute sa complexit. En tant que littraire, prcisment,
5 cette consécration a, par le fait même, passé sous silence le travail de sape que l 'artiste a toute sa vie effectué par rapport une coute linaire, intellectuelle et abstraite de la chanson, ft-elle protestataire. Le premier, il a en effet sali la diction,
satur le son, fait dborder la prosodie de la chanson texte l Õamricaine (celle des Woody Guthrie et Pete Seeger) du ct de la provocation harangueuse, du crachis sonore et du dbordement du v erset politico-mystique constell dÕimages clates. Le premier, il a dlibrment introduit l Õmotion mythologique dans le logos de la chanson, non pour en attnuer lÕintelligence, mais pour rinsuffler, par lÕaccentuation des donnes smiotiques, de la sensibilit dans un sens trop facilement
rduit au smantisme.un projet potique que la chanson Rive Gauche, alors brocarde par Gainsbourg, tendait rduire la belle facture du
Couture, Jean
-Patrick Capdevielle et Hubert-Flix Thifaine, bientt suivis par le punk-rock franais de Starshooter, des Rita
Mitsouko ont impos un type de lyrisme (orphique s Õil faut en croire la renaissance de Ç Marie-Dominique È de Mac Orlan etVictor Marceau sous les riffs de La Souris Dglingue), qui orchestrait le dbordement du discours potique du ct dÕun
baroquisme cratif global, associant got de l Õellipse, rtention du chant dans le micro (chez le Gainsbourg de Ç La libertcamarade È) ou au contraire projection brutale de la voix (chez les Garons bouchers), hermtisme imaginaire (chez Thi-
faine), technique du cut miettement du propos, dmultiplication inverse des suggestions tropologiques et concrtions sonores de tous ordres.La consquence en fut un malentendu largi, aussi bien choisi et propre favoriser une communion esthtique aux allures
de grand-messe initiatique, que banalement n de lÕincomprhension dÕun public peu enclin apprhender et admettre
cette autre faon dÕentendre la dlivrance de sens dans la musique populaire. Il sÕagit bien de bouleversement lyrique, si lÕon
en juge, dÕune part par lÕimportance donne au dploiement de lÕorchestration guitaristique et par la relativisation cons-
quente de la ligne prosodique associe la mlodie chante, dÕautre part par le souci (orphique en effet), de traquer un
sens irrationnel, peut-tre immatriel, sous les divers sens mis en mouvement. Plus de discours hirarchis aux propositions
claires, limitation de la narrativit : ce qui se concevait bien ne saurait jamais que sÕnoncer ; la suggestion symboliste mme,
livre aux sductions de lÕabstraction livresque et croyant dans la beaut absolue, ne pouvait tre suivie ; elle fut donc
dplace du ct dÕun ancrage tragique dans la sensorialit finie et dans la relativit du plaisir intense, dont le dire est sujet
dans cette obligation de malentendu lie une vague conscience de la pauvret du langage articul.
15h05-15h30
Olivier MIGLIORE, musicologie, Universit Montpellier 3 Ç Ambiguts narratives dans Prison dore de Zoufris Maracas : entre chanson politique et de divertissement È.Résumé
En 2012, Zoufris Maracas sort l
Õalbum Prison dore
2 dans lequel il dvoile des chansons relativement festives et dan-dubitatif, le temps quÕil sÕhabitue la prononciation nonchalante de son chanteur. Elle lÕoblige tendre lÕoreille pour discerner
le contenu des paroles, quand il ne se laisse pas entra"ner par les mlodies instrumentales et vocales et les rythmes dansantsdÕune biguine, dÕun choro brsilien, dÕun zouk dÕAfrique de lÕOuest ou dÕun maloya. CÕest lorsque le texte devient enfin
ment critique, un canteur dont l Õengagement ne fait aucun doute. Sa mise en voix dvoile pourtant un personnage vocal 3 2 Zoufris Maracas, Prison dorée, Chapter Two (3263142), 2012. 3rattachement par tous les aspects de sa phonation. Cette notion a t dveloppe par Philip Tagg dans
MusicÕs Meanings, New York et
6enjoué, guilleret, contrastant avec le contenu du texte, laissant poindre la moquerie et l'ironie, pouvant parfois s'apparenter
une forme
de cynisme. CÕest cette tonnante contradiction entre le jeu instrumental et vocal et le message port par les
paroles que nous nous proposons dÕanalyser. Nous utiliserons des logiciels dÕanalyse de la voix dvelopps par lÕIrcam, des
concepts issus de lÕanalyse du discours et des outils de lÕanalyse musicale. Il sÕagira de montrer comment, ici, par un pro-
champ de significations inattendues. 15h30 -16h45 • Polysmie, jeux de mots et sous-entendus15h30-15h55
Stphane HIRSCHI, Lettres, Cantologie, Universit de Valenciennes Ç JÕallais rue des solitaires Amsterdam : Pour un ouvroir de polysmie enchante È.Résumé
naire objectif pour les rcepteurs Ð intentionnel ou pas pour le chanteur : Ç JÕallais rue des Solitaires È, authentique rue de
Belleville, fait en mme temps entendre la chevauche du cow boy auquel sÕidentifie le jeune canteur avant ses sances de
cinma Ð jÕallais rude et solitaire, entre John Wayne et James Stewart, tels que Lucky Luke les synthtisera avec une tendre
ironie ; et si le port dÕAmsterdam existe, il ressemble si peu celui que chante Brel que Ferr se sentira oblig dÕannoncer
quÕil propose lui un vrai port avec sa chanson Rotterdam. CÕest que lÕenjeu qui a travers Brel, sans doute son insu, rside
le moteur de son crescendo jusquÕaux inaccessibles toiles. On ne peut que sÕy moucher Ð faute dÕembarquer vraiment pour
des aventures en mer, alors quÕon est prisonnier dÕune impasse o Ç a sent la morue È.
vrant lÕoreille doubles sens, voire mots que la musique fait entendre sans mme avoir les prononcer, comme la fameuse
rime Ç cochons È qui reste jamais non dite dans Les Bourgeois Ð tout en conduisant ceux qui ne lÕentendent pas, droit
chez le commissaire pour sÕen plaindre !Entre les noms propres et les rimes dont jouait Gainsbourg, entre les interstices des mots murmurs par Barb
ara, de lanc par Perec et Queneau Ð auteur de lÕinoubliable Si tu tÕimagines... 15h55 -16h20Camille VORGER, FLE, Universit de Lausanne
Ç Entre ludicit et lucidit. Rap, slam et pacte ÒcolludiqueÓ ÈRésumé
CÕest pour a que je lÕouvre. Ma gueule est un muse ÈGal Faye, 2017.
Dans nos tudes portant sur le slam et le rap Ç lyrique È, plus gnralement sur les posies scniques contemporaines,
Huddersfield, The Mass Média Music Scholars Press (MMMSP), 2013 ; par son élève Vincent Bouchard dans Le personnage vocal. Une explo-
ration pluridisciplinaire du chant dans la musique populaire , mémoire de maîtrise, université de Montréal, 2010 ; et par nous-même dans notre thèse de doctorat :Analyser la prosodie musicale du punk, du rap et du ragga franc ais (1977-1992) à l'aide de l'outil informatique, thèse de
doctorat sous la direction d'Yvan Nommick, université Paul-Valéry Montpellier 3, 2016. 7nous avons défini un pacte " colludique » fondamental, basé sur l'établissement d'une connivence ludique autour des mots
entre lÕartiste et son public. Si ce pacte se manifeste verbalement au travers de divers jeux de mots, il peut en outre se
traduire par des stratgies multimodales (posture, mimogestualit) visant tayer cette connivence voire clairer certains
En effet, lÕinstar des rappeurs, les slameurs font jeu de tous mots, comme en tmoignent dj, au seuil de cette com-
ils enrler leur public dans cette Ç danse avec les mots È ? Telle est la question qui sera au centre de notre communication.
Dans cette perspective, nous analyserons un double corpus : dÕune part, il sÕagira dÕapprhender chez Grand CorpsMalade une forme dÕÇ humour lyrique È dont lÕun des principaux ressorts est le dtournement phrasologique ; dÕautre part,
des chansons de Gal Faye illustreront la posture dÕcoute originale dans laquelle se trouvent placs les auditeurs/specta-
teurs qui se prtent au jeu du dcryptage des quivoques reposant notamment sur une criture homophonique et parono-
mastique.Il en rsulte, dans les deux cas, une forme de Ç palimpseste sonore È quÕil appartient au public Ð activement voire physi-
dÕune forme de lucidit, en sÕouvrant non une forme de Ç double vue È (au sens o lÕon parle de Ç lucidit dÕune voyante È)
mais plutt, en l Õoccurrence, une Ç double entente È. Pause ( 15 min )16h35-17h
Audrey COUDEVYLLE
-VUE, Cantologie, Universit de Valenciennes Ç ÒHum, pardon, vous dites ?Ó : quand lÕros est sa muse. ÈRésumé
equalifis dÕun peu Ç raides È. Elle toussa ce quÕelle ne pouvait prononcer, et donna ainsi mieux percevoir le sous-texte
rotique de la chanson. La Belle poque du Caf-concert raffola du grivois, quÕil ft cru ou tu, surtout sÕil tait pris en charge
par une voix fminine.Les femmes vont donc chanter le plaisir, puis leur plaisir et enfin finir bien sr par lÕcrire elles-mmes.
Si Ç au fur et mesure È de la libration du corps des femmes, et de leur parole, on sÕest Ç dcollet, dcachet, dsha-
que d ser la faon dont l Õrotique fminine sÕexprime en chanson. chanson plus encore quÕelles ne le voilent. Le malentendu ainsi soulign ouvrirait un potentiel imaginaire bien plus vaste
pour lÕauditeur (cf. Les Nuits dÕune demoiselle 2.0 ou Cheval de Feu de Jeanne Cherhal). JÕenvisagerai galement de montrer
comment lÕusage du clip vido peut nourrir lÕesthtique suggestive de la chanson rotique (cf. Fontaine de lait, Camille) et
lui confrer un complment ou un autre niveau dÕinterprtation.Je questionnerai pour finir le choix interprtatif de certaines chansons, qui, parce quÕelles sont adaptes ou reprises par
augmente. La rappropriation de la chanson par ces voix de femmes lui permettant de fait de gagner en audace (cf. Je te
sens venir, Juliette Armanet), en lascivit (cf. Dans ma benz, Brigitte), etc. Il ne sÕagirait plus de suggrer lÕros, mais de le
8faire ressurgir, s'épanouir. Et de laisser advenir aussi un sens nouveau, voire oublié, à un standard qui, là où on n'entendait
plus quÕune belle chanson dÕamour, dploie toute sa vrit (cf. Que Je tÕaime, Camille).
17h00 -17h50 • quivoques smantiques et historiques17h-17h25
Ricardo Nogueira de Castro Monteiro
, Smiotique, Universit Federal do Cariri, Brsil Ç La chanson dans le contexte des drames religieux de tradition populaire au Brsil : lÕoralit entendue et/ou malentendue È.Résumé
La tradition orale utilise la mmoire pour perptuer son riche patrimoine culturel en le transmettant de ma"tre disciple,
dÕune gnration la suivante. Nanmoins, malgr lÕextraordinaire habilit mnmonique dveloppe et exerce pendant ce
quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18