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Nuit blanche, le magazine du livre ISSN 0823-2490 (imprimé) 1923-3191 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Bergeron, P (2012) L’historien du futur, Le cycle de Fondation Nuit blanche, le magazine du livre, (128), 40–43



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Pourquoi lire Fondation aujourd’hui

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Tous droits r€serv€s Les Publications Qu€bec fran'ais, 2012 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par "rudit. "rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

H€bert, M. (2012). Pourquoi lire

Fondation

, (167),

30†32.

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LA SCIENCE?FICTION D"ISAAC ASIMOVLA SCIENCE?FICTION D"ISAAC ASIMOVPourquoi lire Fondation aujourd"hui ?

PAR MARTIN HÉBERT*

L e cycle d"Isaac Asimov est sans contredit l"un des monuments de la science-?ction. Il est vrai que cette grande oeuvre de space opera n"est pas réputée pour sa qualité stylistique. Au contraire, l"écriture en est plutôt 4élémen- taire. Les premiers - et plus importants - romans de cette saga ont été publiés en rafale en 1951 (Fondation), 1952 (Fondation et Empire) et en 1953 (Seconde Fondation). Dans ces ouvrages, Asimov mise généralement davantage sur les péripéties que su4r le développement de ses personnages, davantage sur les idées fracas- santes que sur les tournures de phrases ou l"innovation dans la forme pour captiver ses lecteurs. En cela, l"oeuvre d"Asimov est tout à fait représentative d"une époque qui a néanmoins é4té quali- ?ée d" " âge d"or » de la science-?ction littéraire. Nous pourrions même dire qu"il est l"un des meilleurs exemples de la manièr4e d"écrire qui la caractérisait. Les générations qui ont su4ivi, et en particulier les auteurs de la " nouvelle vague » qui a émergé dans les années 1960, n"ont pas été tendres envers As4imov, Robert A. Heinlein ou Arthur C. Clarke, considérés comme les trois piliers de la science-?ction des années 1950, mais aussi comme4 des repoussoirs contre lesquels les jeunes auteurs de science-?ction cherchaient à se dé?nir. Asimov avait une écriture simpliste4 ? Il fallait y répondre par des romans complexes aspirant à l"esthé4- tisme de la littérature " savante ». Les auteurs de l"âge d"or faisaient preuve d"optimisme, ils croyaient que la science aiderait l"hu- manité à s"a?ranchir de l"ignorance et de la sou?rance4 ? Il fallait répondre à cette naïveté par des romans explorant des futurs4 post- apocalyptiques, ravagés par les dérapages des humains et de leurs

technologies. En cela, les controverses qui secouaient le monde de la science-?ction n"étaient guère di?érentes de cel4les qui trans-

formaient profondément les sociétés du monde à cette époq4ue. Les attraits de la psychohistoire

Il ne devrait, en fait, pas être surprenant de constater que la science-?ction ait été, dans les années 1960 com4me aujourd"hui, un re?et des sociétés dans lesquelles elle est produite. Les co4n?its entre les générations, les inégalités sociales, les a?rma4tions poli- tiques, les critiques écologistes, féministes, gauchistes, anti- impérialistes et autres ont toutes trouvé leur chemin vers la science-?ction. Mais ce faisant, elles ont aussi grandement coloré notre lecture des oeuvres qu"elles ont critiquées. Parfois, comme dans le cas des critiques faites du sexisme ou du militarisme que l"on retrouve dans les romans de Robert A. Heinlein par exemple, un tel désaveu des tropes des années 1950 par les jeunes généra tions a mis en évidence des discours qui étaient devenus carré- ment inadmissibles dans une société aspirant au pluralisme et à4 l"égalité des sexes. Mais dans le cas du cycle Fondation, le débat est plus complexe et plus intéressant, surtout lorsqu"il porte sur l"une des créations les plus marquantes d"Asimov : la science de la psychohistoire. Même s"il existe aujourd"hui à travers le monde plus d"un4e quinzaine de sociétés scienti?ques sérieuses qui se consacre4nt au développement et à la promotion de la psychohistoire en tant

que véritable science sociale, l"intérêt de cette idée asimovienne ne Trantor par Gouie. Source de l"image : http://gouie.deviantart.com/

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LA SCIENCE?FICTION D"ISAAC ASIMOV

AUTOMNE 2012 | Québec français 16731

Pourquoi lire

Fondation

aujourd"hui ?

PAR MARTIN HÉBERT*

réside pas nécessairement dans son application directe. Il se trouve plutôt dans l"usage que nous pouvons en faire pour stimuler des discussions plus larges, peut-être un peu plus philosophiques, sur la nature de la société et de l"histoire. Lorsqu"elle est ab4ordée sous cet angle, la psychohistoire devient un outil pédagogique très int4é- ressant. D"une part, elle nous permet de raviver des questions qui étaient très débattues dans les années 1950 mais4 qui sont injuste- ment tombées en désuétude dans les sciences sociales, de grande4s questions comme l"existence ou non de constantes dans le déve- loppement des sociétés humaines, ou encore des questions sur le " sens » du développement historique. De cette manière, lire le cycle

Fondation

peut être aujourd"hui un excellent moyen de nous initier - et d"initier nos étudiants - à une ré?exion et à une forme de pensée qui ont marqué la période de l"après-guer4re et accompagné la fulgurante poussée technologique qui a culminé avec les premiers pas de l"humanité sur la Lune. Réciproquement, ceux et celles qui se demandent pourquoi lire Asimov aujourd"hui, et surtout pourquoi le lire dans un contexte d"enseignement de la littérature, pourront considérablement enrichir la lecture du cycle Fondation en situant cette dernière dans le contexte des idées relatives à la nature de la société4 et du développement historique qui étaient en vogue dans les années

1950. Vous vous rappelez des futurs qui étaient imaginé4s alors ?

Michel Saint-Gelais a écrit, il y a quelques années, un livre fasc4i- nant à ce sujet, intitulé avec justesse L"avenir n"est plus ce qu"il était. Dans cet ouvrage, il nous rappelle les rêves de nourriture en comprimés, les habitats à environnement contrôlé sous dô4me géodésique inventés par Buckminster Fuller (dont un exempla4ire célèbre se tient toujours sur l"île Notre-Dame à Montréal), de

même que les aspirations technocratiques à une gestion de plus en plus " rationnelle » de la société. La cybernétique, inventée et appliquée à la société par Norbert Wiener à peine quelques années avant la publication de Fondation, allait faciliter notre compré-

hension des faits sociaux et culturels en les réduisant à leur plus simple expression, soit des échanges d"information organisés da4ns des circuits connaissables, descriptibles, voire prévisibles. L"un des passages dans lesquels est introduite la psychohis- toire dans le roman Fondation est une bonne illustration de l"éthos général de l"époque. Harry Seldon, père de la psychohisto4ire, y fait une démonstration de la puissance de sa méthode : " Seldon tira d"une poche de sa ceinture sa calculatrice portative. On disait qu"4il en avait toujours une sous son oreiller en cas d"insomnie. La calcu- latrice avait à l"usage perdu un peu de son brillant. Les doigts de Seldon, à présent tavelés par l"âge, se mirent à danse4r le long des rangées et des colonnes de boutons qui garnissaient la surface de l"appareil. Des symboles rouges se mirent à luire sur le tiers sup4é- rieur. “Ceci, dit-il, représente la situation actuelle de l"Emp4ire." 1 Non seulement la psychohistoire aurait-elle permis de décrire mathématiquement l"état de l"Empire galactique à un momen4t donné mais, en utilisant les " lois de Seldon » et un grand nombre de constantes connues (telles le pourcentage de chances d"un coup d"État), il aurait été possible de prédire le développement histo- rique d"une société sur de très longues périodes. Ce sont4, d"ailleurs, ces prédictions faites par Seldon de l"e?ondrement de l"Empi4re, d"une période de chaos subséquente, puis de la restauration d"4un nouvel ordre galactique qui marqueront la trame du cycle de

Fondation

, qui s"étend sur des millénaires.

Le salut par la science

L"image de Seldon, ce héros scienti?que avec une calculatrice usée à la main, renvoie à une perception très répandue da4ns les années 1950 : cette nouvelle élite de la société qu"Arthur C. Clarke décrivait comme une armée d"ingénieurs avec les cheveux coup4és en brosse, en chemise à manches courtes et armés de leur règle à calculer. Pour la science-?ction de l"âge d"or, ces ing4énieurs capables de harnacher le pouvoir des sciences pures et appliquées étaient les véritables artisans de l"avenir radieux de l"hum4anité. Il va sans dire que ces rêves technocratiques ont eu une réso- nance particulière au Québec. Le récit que nous faisons de la R4évo- lution tranquille insiste souvent sur les intellectuels et les artistes qui ont contribué à sortir la société québécoise de la4 Grande noir- ceur duplessiste et du règne des soutanes. Mais la Révolution t4ran- quille, c"est aussi la période des mégaprojets hydroélectriq4ues, de la " modernisation » de l"État québécois et de l"effondre- ment (pensait-on) de l"administration clientéliste au pro?t d4"une bureaucratie neutre et organisée rationnellement. Les politolo- gues les plus réputés de la province, comme Léon Dion, s"ap- proprient cette science de la cybernétique pour développer une compréhension de la société québécoise qu"ils voyaient4 comme rigoureuse et objective Le succès mondial que connurent les romans du cycle ?t de la psychohistoire une image d"Épinal symbolisant ces " Seldon tira d"une poche de sa ceinture sa calculatrice portative.

On disait qu"il en

avait toujours une sous son oreiller en cas d"insomnie. La calculatrice avait à l"usage perdu un peu de son brillant. Les doigts de Seldon, à présent tavelés par l"âge, se mirent à danser le long des rangées et des colonnes de boutons qui garnissaient la surface de l"appareil. Des symboles rouges se mirent à luire sur le tiers supérieur. “Ceci, dit-il, représente la situation actuelle de l"Empire."

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promesses des sciences sociales à l"ère de la cybernétique. 4Même le style littéraire d"Asimov, plus tard décrié par la Nouvel4le vague comme nous l"avons vu, re?était cette tendance à l"épu4ration, cette aspiration à la rigueur mathématique. Parlant à travers u4n Encyclopédiste, c"est-à-dire l"un des gardiens des méthodes de la psychohistoire, Asimov nous fournit une clé pour comprendre sa vision du langage : " Il existe, ?gurez-vous, une branche des connaissances humaines qu"on désigne sous le nom de logique symbolique, et qu"on peut fort utilement employer pour débar- rasser le langage humain de toutes sortes de scories inutiles qui l"encombrent d"ordinaire Dans la version originale du texte, Asimov parle du " bois mort » qui doit être " élagué » du langage humain. Ainsi, ce que les générations subséquentes ont vu comme un manque d"ambition littéraire chez Asimov, ou carrément comme une écriture lamen table de l"auteur, peut aussi être compris comme une correspon- dance entre la forme et le fond des livres du cycle

Fondation. Le

rêve d"une langue quasi-mathématisée permettant une descrip- tion scienti?que du monde en général et des mondes humains en particulier. À une époque où les secrets de l"atome avaie4nt été percés par la puissance de la méthode scienti?que, on aspirait 4à reproduire ce succès dans la compréhension des a?aires humaines4. Bien sûr, les ambitions de la cybernétique, de la psychohis- toire et du " positivisme » scienti?que en général ne ?rent pas l"unanimité. Au ?l de la saga, même Asimov nuance grande- ment son optimisme face au pouvoir de la mathématisation des sciences sociales. Il fera, par exemple, intervenir un personnage nommé " la Mule » ou " le Mulet », qui fera dérailler les prévisions de la psychohistoire par ses actions idiosyncratiques dont les répercussions bouleversent l"équilibre galactique. Pourtant, l"4au- teur demeurera associé à cette vision mécanique de la sociét4é, au point où sous la plume de certains chercheurs, le nom d"Asimov deviendra une épithète infâmante. Dans un débat qui a lieu dans les pages de la revue Anthropologie et sociétés au début des années 1980 autour de l"" anthropomatique » (une autre variante des ambitions de mathématiser la description de la culture), les propos résonnent toujours de l"écho de l"optimisme technolo- gique des décennies précédentes. Cette fois c"est l"informatique, soeur de la cybernétique, qui est l"objet de discussion : " L"in- formatique est le phénomène de l"heure. Comme d"habitude, on parle de révolution. On a le sentiment qu"un monde ancien s"écroule et qu"un nouveau voit le jour. Il y a gros à parie4r qu"on a éprouvé des sentiments similaires avec l"électri?cation4, l"appa- rition du cinéma lors de la Première Guerre mondiale, l"avèn4e- ment de la radio lors de la Grande Crise, l"arrivée de la télé4vision, sans parler de la “Révolution Tranquille" et de la supposé4e Révo- lution des moeurs. Pour marquer leur désaccord face à un trop grand espoir face aux capacités de l"informatique à révolutionner notre compré4- hension des sociétés humaines, les auteurs mettent une note de bas de page au titre de leur commentaire, une note expliquant ce qu"est la psychohistoire. Le spectre d"Asimov n"est jamais loin4... Bien sûr, Pierre Maranda, qui a proposé cette notion d"anthro- pomatique répond en faisant passer Asimov pour un visionnaire, qui aurait vu la ?n de l"anthropologie humaniste : " J"aime bien la phrase d"Asimov que Jean-Pierre Garneau et Mark Prentice citent en note à leur titre [...]. Le roman Foundation (1951) d"Asimov a donné une dimension macrohistorique à l"ouvrage de N. Wiener, Cybernétique et société (1948). La statistique et les modèles proba- bilistes supplantent ainsi la notion médiévale de “providence"4. La métaphysique, de théiste, devient quantique.

Pour aérer notre vision de l"avenir

Peut-être Asimov n"a-t-il pas toujours été cité aussi exp4li- citement dans les débats en sciences sociales au Québec, mais cet échange montre à quel point son cycle Fondation s"est inséré intimement dans la pensée de toute une époque. Relire Asimov aujourd"hui nous ouvre une fenêtre, fort agréable et divertis- sante par ailleurs, sur une manière de voir l"histoire, la socié4té et la culture qui a profondément marqué la seconde moitié du XX e siècle. Encore plus, les multiples péripéties qui secoueront les colonies humaines de la Voie Lactée pendant les quelque

30 000 ans sur lesquels s"étend la saga d"Isaac Asimov soulèveront,4

successivement, à peu près toutes les questions philosophiques fondamentales qu"implique la notion même d"une science comme la psychohistoire, et ce sans douleur ! Les livres d"aventures galactiques d"Asimov ne nécessitent pas une lecture aussi analytique pour être appréciés. Mais de savoir qu"à travers eux résonnent les espoirs de toute une é4poque, des espoirs dans le pouvoir de la science et de la technologie, deviendra une manière de mieux les apprécier pour une géné- ration qui a appris à être sceptique d"emblée devant les dé4velop- pements technologiques, qui a appris à penser que l"imprévisible est la règle plutôt que l"exception lorsque l"on parle des s4ociétés humaines et, surtout, une génération qui est beaucoup plus pessi- miste face au futur que ne l"était celle d"Asimov. Non, l"av4enir n"est plus ce qu"il était, mais nous replonger dans l"optimi4sme de l"âge d"or de la science-?ction peut néanmoins nous perme4ttre de prendre une vacance rafraîchissante de notre condition d"ha- bitants du futur. *Professeur d"anthropologie à l"Université Laval et écriva in Notes

1 Isaac Asimov,

Fondation

, Paris, Denoël, 2006 [1951], p.34-35.

2 Pour un exemple un peu plus tardif, mais très clair de cette

tendance, voir Léon Dion,

Société et politique : la vie des groupes.

Tome I. Fondements de la société libérale , Québec, Les Presses de l"Université Laval, 1972.

3 Isaac Asimov,

Fondation

op.cit. , p. 115.

4 Jean-Pierre Garneau et Mark Prentice, " L"anthropologie, ou

quand la science-?ction se prend pour la réalité : répons e à Pierre

Maranda »

Anthropologie et sociétés

, 1984, vol. 8, n o

2, p. 233.

5 Pierre Maranda, " Anthropomatique : quand la réalité se f

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