[PDF] Sujet n°2: Epreuve composée Cette épreuve comprend trois



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Sujet n°2: Epreuve composée Cette épreuve comprend trois

2- Pourquoi peut-on dire qu'il existe des inégalités sociales entre générations ? (3 points) Deuxième partie: Etude d'un document (4 points) Question: Vous présenterez le document puis vous présenterez les inégalités de mobilité sociale entre hommes et femmes qu'il met en évidence



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Sujet n°2: Epreuve composée.

Cette épreuve comprend trois parties.

1. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux

questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l'enseignement obligatoire.

2. Pour la partie 2 (Étude d'un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en

adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de

traitement l'information.

3. Pour la partie 3 (Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat

de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion.

II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

Première partie: Mobilisation des connaissances. (6 points)

1- Expliquez les mécanismes économiques susceptibles d'engendrer déflation et dépression

économique. (3 points)

2- Pourquoi peut-on dire qu'il existe des inégalités sociales entre générations ? (3 points)

Deuxième partie: Etude d'un document (4 points)

Question: Vous présenterez le document puis vous présenterez les inégalités de mobilité sociale entre

hommes et femmes qu'il met en évidence. Décomposition de la mobilité observée en 1977 et 2003 selon le genre (en %)

HommesFemmes

1977200319772003

Immobilité sociale42,136,63323,4

Mobilité non verticale3933,152,950,3

Mobilité de statut30,823,831,325,1

Mobilité horizontale8,29,321,625,2

Mobilité verticale18,930,314,126,3

Mobilité ascendante14,923,26,414,6

Mobilité descendante47,27,711,7

Lecture: l'immobilité sociale correspond à la diagonale d'une table de mobilité. La mobilité est décomposée en une

part verticale et une part verticale. La première est un mobilité de statut (entre les groupes 1 ou 2 d'une part, et les

groupes 3 à 6 d'autre part) ou bien une mobilité horizontale (entre les groupes 1 et 2 ou bien entre les groupes 5 et

6). La seconde est mesurée au sein des seuls groupes de salariés, ordonnés selon trois niveaux (le groupe 3, le

groupe 4, les groupes 5 et 6).

Champ: hommes et femmes français âgés de 35 à 49 ans, actifs occupés ou anciens actifs occupés à la date de

l'enquête. Source: INSEE, enquêtes " Formation et qualification professionnelle » de 1977 et 2003. Troisième partie: Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points) À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez qu'il existe une multiplicité de critères pour rendre compte de la structure sociale.

DOCUMENT 1

Sur la période 2003-2011, au cours d'une semaine de référence, 3,6 % des salariés ont connu une absence

au travail d'au moins une heure pour des raisons de santé ou pour la garde d'un enfant malade.

L'absentéisme a globalement peu varié au cours de la période étudiée, les points hauts annuels ou

trimestriels étant largement expliqués par les pics d'épidémies de maladies saisonnières.

La probabilité qu'un salarié s'absente pour maladie dépend de variables sociodémographiques comme

l'âge, le sexe, la composition du foyer, la catégorie socioprofessionnelle et le secteur d'activité dans lequel

il est employé. Les salariés en CDI (1) avec plus d'un an d'ancienneté et les fonctionnaires sont relativement plus souvent absents que les personnes en CDD (2) ou récemment embauchées en CDI (respectivement 3,7

et 3,9 %, contre 2,6 %). Cette différence persiste lorsqu'on tient compte des principales caractéristiques

identifiables des salariés. L'absentéisme augmente fortement avec le niveau d'exposition aux contraintes physiques et

psychosociales. Si les cadres sont beaucoup moins souvent absents pour maladie que les ouvriers (1,6 %

contre 4,5 %), c'est dans une large mesure parce qu'ils sont dans l'ensemble moins exposés aux contraintes

physiques et psychosociales dans le travail.

Source : " Les absences au travail des salariés pour raisons de santé : un rôle important des conditions de travail», DARES,

2013.
(1)CDI : contrat de travail à durée indéterminée. (2)CDD : contrat de travail à durée déterminée. DOCUMENT 2: Effectifs des classes supérieures par filière en 2011

FillesGarçonsTotal

Part des

filles Classes préparatoires aux grandes écoles33 68646 72580 41141,9

Dont :

- Préparations scientifiques - Préparations économiques - Préparations littéraires

14 793

10 009

8 884

34 954

8 589 3 182

49 747

18 598

12 066

29,7
53,8
73,6
Sections de techniciens supérieurs125 718120 307246 02551,1

Total général159 404167 032326 43648,8

Champ : France métropolitaine et DOM y compris Mayotte, établissements d'enseignement supérieur publics et privés.

Source : Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, 2013. DOCUMENT 3: Salaires nets mensuels moyens en euros des hommes et des femmes selon la catégorie sociale, en équivalent temps plein (1) (données de 2010)

Source: INSEE, 2010.

1)Salaires équivalent temps plein : salaires comptabilisés sur la base d'un temps plein.

SES; Terminale

Sujet n°2: Epreuve composée: Correction

Première partie: Mobilisation des connaissances. (6 points)

1- Expliquez les mécanismes économiques susceptibles d'engendrer déflation et dépression

économique. (3 points)

Consignes:

- Bien sûr définir les concepts de la question est un point important, mais non suffisant. Cette

partie de l'EC s'intitule mobilisation des connaissances, vous devez donc montrer que vous avez compris

comment la déflation et la dépression sont le produit d'enchaînements économiques, c'est-à-dire liés à la

production, la répartition et l'utilisation de richesses productives.

- Le pluriel de mécanismes vous indique qu'ils sont donc plusieurs et que votre réponse doit être

introduite et structurée par des connecteurs logiques.

Deux mécanismes peuvent générer conjointement une déflation, c'est-à-dire, une baisse durable du niveau

général des prix, et une dépression, c'est-à-dire une baisse durable de la production d'un pays. Tout

d'abord, un mécanisme affectant la sphère réelle par la mise en place d'une spirale récessionniste. En effet,

en période de ralentissement économique, les revenus des agents économiques stagnent, voire reculent en

raison de la montée du chômage et d'un accroissement du nombre de faillite. Par conséquent, la demande

globale se contracte, alimentant une baisse des prix. Celle-ci risque de se poursuivre durablement. D'une

part, les consommateurs repoussent leurs achats espérant d'autres baisses de prix, ce qui n'incite pas bien

sûr les entreprises à investir. D'autre par, celles-ci voient leurs ventes chuter, leurs profits se réduire,

accentuant faillite e destructions d'emplois, et donc la dépression.

Ensuite, un deuxième mécanisme joue, davantage dans la sphère financière. La théorie du cycle de vie du

crédit nous rappelle qu'en période de récession les banques deviennent plus prudentes en matière d'octroi

de prêts, et dès lors augmentent les taux d'intérêts. Cette hausse contracte la demande globale

(consommation et investissement), et donc la croissance, ce qui prolonge voire aggrave la récession. Et

ceci d'autant plus que la multiplication des faillites d'entreprises ou des défauts de paiement des ménages

au chômage dégrade la rentabilité des banques, qui peuvent être conduites à la faillite, ruinant les

épargnants et aggravant la crise économique avec une baisse désormais généralisée des prix et un

effondrement consécutif de la production.

2- Pourquoi peut-on dire qu'il existe des inégalités sociales entre générations ? (3 points)

Consignes:

- Premier point: la question ne porte que les inégalités sociales (elle exclut les inégalités

économiques).

- Deuxième point: la consigne peut (et a été) être comprise de 2 manières, soit il s'agissait de

montrer que dans le temps les conditions de production des inégalités ont changé (et de mobiliser par

exemple le paradoxe d'Anderson) et de comparer 2 générations d'une même famille, soit d'expliquer le

caractère cumulatif (et donc en partie hérité) des inégalités sociales et donc de comparer 2 générations de

deux familles différentes. Les 2 interprétations ont été acceptées bien sûr : seule primait la qualité de la

démonstration, c'est-à-dire l'explication des mécanismes en jeu.

Les différences se traduisant en termes d'avantages ou d'inconvénients pour ceux qui les subissent se

creusent entre générations pour deux raisons principales. D'une part, elles se creusent entre 2 générations

de 2 familles différentes parce que les inégalités sont cumulatives et souvent héritées. Ainsi, P.Bourdieu a

expliqué la corrélation positive entre la réussite scolaire des enfants et leur origine sociale par la

transmission familiale inégale du capital culturel. L'inégalité des chances résulterait en effet d'une inégale

dotation et proximité des parents en connaissances, références et compétences valorisées par l'école. Plus

encore, il a également souligné le rôle du capital social dans la construction des inégalités entre enfants

issus de milieux sociaux différents. La position sociale d'un individu ne dépend pas uniquement de sa

réussite scolaire, puisqu'à diplôme équivalent, la rentabilité de celui-ci dépend du carnet d'adresses que les

parents peuvent mobiliser dans le parcours de leur enfant.

D'autre part, les inégalités se creusent également entre les générations d'une même famille, parce que

leurs conditions de production varient dans le temps. Ainsi, la période des Trente Glorieuses a-t-elle été

marqué par une forte mobilité sociale accendente en raison des transformations de la structure

socioprofessionnelle française, marquée par une élévation des qualifications. Cette situation semble moins

vraie aujourd'hui, quand bien même les pouvoirs publics poursuivent dans leur volonté de démocratiser

l'école. En effet, l'obtention d'un diplôme supérieur à celui de ses parents ne signifie pas (plus ?)

forcément l'accès à une poistion sociale plus élevée (paradoxe d'Anderson) en raison de la dévalorisation

relative de certains diplômes du fait même de leur banalisation. Deuxième partie: Etude d'un document (4 points)

Question: Vous présenterez le document puis vous présenterez les inégalités de mobilité sociale entre

hommes et femmes qu'il met en évidence. Décomposition de la mobilité observée en 1977 et 2003 selon le genre (en %)

HommesFemmes

1977200319772003

Immobilité sociale42,136,63323,4

Mobilité non verticale3933,152,950,3

Mobilité de statut30,823,831,325,1

Mobilité horizontale8,29,321,625,2

Mobilité verticale18,930,314,126,3

Mobilité ascendante14,923,26,414,6

Mobilité descendante47,27,711,7

Lecture: l'immobilité sociale correspond à la diagonale d'une table de mobilité. La mobilité est décomposée en une

part non verticale et une part verticale. La première est un mobilité de statut (entre les groupes 1 ou 2 d'une part,

et les groupes 3 à 6 d'autre part) ou bien une mobilité horizontale (entre les groupes 1 et 2 ou bien entre les

groupes 5 et 6). La seconde est mesurée au sein des seuls groupes de salariés, ordonnés selon trois niveaux (le

groupe 3, le groupe 4, les groupes 5 et 6).

Champ: hommes et femmes français âgés de 35 à 49 ans, actifs occupés ou anciens actifs occupés à la date de

l'enquête. Source: INSEE, enquêtes " Formation et qualification professionnelle » de 1977 et 2003.

Consignes:

- La présentation du document est attendue et doit être exhaustive.

- La présentation des inégalités de mobilité sociale passe obligatoirement par la mobilisation de

savoir-faire: lecture et calculs !!! Il s'agit en effet de comparer la situation des hommes et des femmes et

d'en déduire les avantages et les inconvénients que les uns et les autres peuvent en tirer.

Le tableau statistique à double entrée, intitulé " Décomposition de la mobilité observée en 1977 et 2003

selon le genre », a été produit par l'INSEE (il concerne donc la France) à partir de ses enquêtes

" Formation et qualification professionnelle » de 1977 et 2003. Son unité est le pourcentage. Il croise d'un

côté le genre (homme et femme) et de l'autre exprime la mobilité (ou l'immobilité) de chaque sous-

population selon 7 modalités (Immobilité sociale, Mobilité non verticale, Mobilité de statut, Mobilité

horizontale, Mobilité verticale, Mobilité ascendante, Mobilité descendante).

Au premier regard, la probabilité de changer de catégorie socioprofessionnelle par rapport celle de ses

parents semble davantage avantager les femmes que les hommes. En effet, les femmes semblent plus mobiles que les hommes que ce soit en 1977 et en 2003, puisque l'immobilité des hommes concernait

42% de l'effectif contre 33% chez les femes (soit 1,27 fois plus) en 1977 et 56% de plus en 2003. Ainsi

quand bien même la probabilité d'exercer le même métier que ses parents a reculé dans notre pays pour

les deux sexes, cette baisse a été plus forte chez les femmes (baisse de 9,6 points de la part des femmes

immobiles contre 5,5 points de celle des hommes immobiles). S'il est possible de relier cette inégalité à

un biais des tables de mobilité rendant difficile la comparaison des métiers des pères et des filles, tant les

métiers sont sexués, il reste néanmoins que le développement de l'emploi féminin leur a permis de

d'accéder à un autre statut social que celui de leur mère.

Cependant, la mobilité sociale que connaissent les femmes est différente de celle des hommes. Pour les 2

sexes, la mobilité non verticale domine (quoique de manière moins forte en 2003 qu'en 1977). Cependant,

alors que la mobilité non verticale représentait 52,2% des mobiles pour les hommes, elle représentait

66,6% des mobiles chez les femmes. De la même manière, la mobilité verticale est plus forte chez les

hommes et notamment quand elle est ascendante (1,6 fois plus en 2003). En revanche, la probabilité des

femmes de connaître une mobilité sociale descendante est plus élevée (62% de plus en 2003). On retrouve

ici l'idée selon laquelle une grande partie de la mobilité sociale (acsendante) des hommes est permise par

le fait que les femmes occupent des emplois subalternes... Troisième partie: Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points) À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez qu'il existe une multiplicité de critères pour rendre compte de la structure sociale.

Consignes:

- Comme il est indiqué en entête du sujet, la troisième partie de lEC doit contenir une

introduction, un développement structruré et une conclusion (epnser à sauter des lignes entre ces 3

temps...).

- La difficulté du sujet tient au risque d'effet " catalogue » du développement, puisqu'en effet les

critères permettant de rendre compte de la structure sociale (terme à définir dans l'introduction) sont

innombrables (âge, genre, générations, prestige, revenus, origine " ethnique », ...). Il s'agit donc de

trouver un moyen d'organiser cette complexité. Celui qui est proposé en est parmi d'autres...

- La démonstration ne doit pas se limiter à un commentaire des docs fournis, vous devez bien sûr

les mobiliser (donc faire des lectures, calculs) mais aussi réinvestir votre cours (tout n'est pas dans les

documents...)

Voyage de classes (2014) le dernier livre du sociologue Nicolas Jounin repose bien sûr sur un délicieux

jeu de mot. En demandant à ses étudiants issus pour la plupart de Seine Saint Denis d'aller enquêter dans

le 8ème arrondissement de Paris, il s'agit pour lui de leur faire découvrir les règles de la méthode

sociologique, mais également de se familiariser avec un monde étrange(r) et nouveau. Issus très

majoritairement de catégories populaires, ils doivent étudier l'un des quartiers les plus riches de la capitale

(et de la France). N.Jounin les conduit ainsi également à réinvestir le concept classique de la sociologie de

filiation marxienne dans l'analyse de la façon dont la société se structure en groupes sociaux et des

modalités qu'elle retient pour fonder leur hiérarchisation. Il montre néanmoins que d'autres critères jouent,

dont la couleur de peau. Nous soulignerons alors que si les sociologues ont souvent utilisé les critères

économiques pour rendre compte de la structure sociale (I), avec le développement d'autres clivages

d'autres critères sont jugés de plus en plus pertinents (II).

I- Si les sociologues (avec Marx) ont souvent utilisé les critères économiques (donc donc forger le

concept de classe sociale) pour rendre compte de la structure sociale,... la place dans les rapports de production (possession ou non de patrimoine) le niveau de revenus (cf.doc 3); le type d'emploi exercé (cf.doc1).

II- ... avec le développement d'autres clivages, d'autres critères sont jugés de plus en plus pertinents.

le sexe (cf.doc2 et 3) l'âge; l'origine ethnique...quotesdbs_dbs48.pdfusesText_48