Activité 3 : cycle du carbone et formation des combustibles
Activité 3 : cycle du carbone et formation des combustibles fossiles L’atmosphère a don aquis une omposition et une struture ompatile ave l’apparition de la vie dans les océans puis sur les continents Cependant, l’Homme tend à modifier ette composition de par ses activités
Chapitre 9 Les combustibles fossiles
II) La formation des combustibles fossiles, comme le pétrole, se déroule dans des circonstances géologiques particulières Sous l’action de bactéries, dans un environnement pauvre en oxygène et sous l’effet d’une lente augmentation de la température lors de
2nde - SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
formation des combustibles fossiles (II) La partie du programme traitée dans la tâche complexe est : « La présence de restes organiques dans les combustibles fossiles montre qu’ils sont issus d’une biomasse Dans des environnements de haute productivité, une faible proportion de la matière organique échappe à l’action des
:: A2 - Photosynthèse et combustibles fossiles
des combustibles fossiles Cette augmentation de la concentration atmosphérique en CO 2 : accroît l'effet de serre naturel et entraîne une hausse de la température moyenne, ce qui est à l'origine d'un dérèglement climatique non sans conséquence sur la biodiversité des écosystèmes continentaux ;
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel)
I- Formation, variétés, utilisations, contenu énergétique Les combustibles fossiles ont tous leur origine dans la très lente transformation au cours des temps géologiques des débris organiques (les kérogènes) contenus dans certains sédiments Riches
Energies carbonées fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon
3-2-1 De la tourbe à l’anthracite : la formation des gisements de charbon 3-2-2 Les gisements de schistes bitumineux : des roches riches en kérogène, n’ayant jamais été suffisamment enfouies pour avoir produit du pétrole 4 Une vision d’ensemble des combustibles fossiles
TP3 la formation du charbon - svt-dalainefr
IV les combustibles fossiles, énergie solaire du passé A L’origine biologique des combustibles fossiles (charbon et pétrole) 1°) Mise en évidence, à l’échelle macroscopique La présence de restes organiques dans les schistes, roches présentes dans les mines au contact du charbon, montre qu’ils sont issus de matière organique
r/t:TUDE SUR LA COMBUSTION DU CHARBON RAPPORT DE SYNTHÈSE
1 Étude de la formation des mâchefers en pot-foyer expérimental (1) (2) 1 1 Généralités Les foyers mécaniques de chauffage au charbon se sont beaucoup développés en Europe au cours des 15 années qui ont suivi la guerre, en raison des avantages de confort et d'économie thermique qu'ils
[PDF] formation du charbon schéma
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Sauvons Le Climat Conseil Scientifique février 2014
B.DURAND
Résumé
Les combustibles fossiles sont les produits d'une trğs lente transformation au cours des tempsnaturel, 12 pour le pétrole, et 4 à 8 pour le charbon selon les qualités. On en tire, par raffinage et
autres traitements, des produits utilisables pour fournir de la chaleur domestique ou industrielle, ou
bien transformée en énergie mécanique ou en électricité dans des convertisseurs, moteurs ou
centrales électriques. Les combustibles fossiles fournissent actuellement un peu plus de 80 й de l'Ġnergie primairemondiale. Leur consommation, en premier lieu celle du pétrole, sera obligée de décroître au cours de
ce siğcle pour raison d'Ġpuisement des gisements. Le fonctionnement des sociĠtĠs trğs
consommatrices en sera profondément perturbé si elles sont incapables de les relayer à temps par
d'autres sources d'Ġnergie. L'usage des combustibles fossiles est responsable de 82% des émissions anthropiques actuelles de CO2 (charbon 35%, pétrole 31%, gaz 16%). Il est également responsable de nombreux accidentsEn particulier, le charbon est de trğs loin la plus dangereuse des Ġnergies utilisĠes par l'homme, aǀec
1 à 2 millions de morts provoquées chaque année dans le monde, dont la moitié environ due à la
pollution atmosphérique par les centrales électriques au charbon. Les déchets solides de son
exploitation et de son utilisation se comptent en centaines de millions de tonnes chaque année. I- Formation, variétés, utilisations, contenu énergétique Les combustibles fossiles ont tous leur origine dans la très lente transformation au cours destemps géologiques des débris organiques (les kérogènes) contenus dans certains sédiments. Riches
en carbone et en hydrogène, leur combustion produit de la chaleur, utilisée comme telle ou
transformée en énergie mécanique ou en électricité. Ils fournissent environ 82 % de la
consommation mondiale d'Ġnergie primaire, et cette proportion est encore plus importante dansDans la comptabilitĠ internationale, production et consommation d'Ġnergie s'Ġǀaluent en
standard, soit 41,86 GJ (11,630 MWh) selon l'Agence Internationale de l'Ġnergie ( AIE).Formation
Tous les combustibles fossiles se sont formĠs ă partir de kĠrogğnes, c'est-à-dire de débris
d'organismes (surtout d'algues unicellulaires, de bactĠries et de ǀĠgĠtaudž terrestres) plus ou moins
altérés, préservés dans des sédiments argileux et argilo-calcaires (marnes). Ces sédiments se sont
accumulĠs dans de ǀastes dĠpressions de l'Ġcorce terrestre enǀahies par les eaudž, les bassins
sédimentaires.Un bassin sédimentaire peut être comparé à un immense réacteur physicochimique alimenté
par le haut par des sĠdiments. Il s'approfondit et se dĠforme trğs lentement au cours des temps
fossile. leurs énormes durées, leurs effets finissent par être sensibles.Si un sĠdiment contient du kĠrogğne, ce dernier s'enfouit lentement et est soumis ă des
dont ils sont issus et les transformations subies dans les sédiments (1). Au cours de cette pyrolyse, ils
perdent progressivement la majeure partie de leur oxygène, puis de leur hydrogène, et le kérogène
rĠsiduel s'enrichit donc en carbone. Ce processus est appelĠ carbonification ou maturation. Les
fortes pressions qui y règnent pour aller envahir des roches poreuses et perméables appelées
rĠserǀoirs. Mais l'essentiel du pĠtrole et du gaz se disperse dans la sĠrie sĠdimentaire et finit aǀec le
temps par se retrouver à la surface du bassin. Une partie en reste également dans la roche-mère. Ce
dans la roche-mère.Les réservoirs sont le plus souvent des grès ou des carbonates poreux ou fissurés. Pétrole et
gaz s'y accumulent progressivement, donnant ainsi naissance aux futurs gisements de pétrole et de gaz. Tous les gisements de combustibles fossiles se sont formés de cette façon (1). Leur vitesse deformation a été de 4 à 5 ordres de grandeur plus faible que la vitesse à laquelle nous les
consommons ͗ nous finirons probablement d'ici la fin de ce siğcle ă en Ġpuiser l'essentiel du stock
Les variétés de combustibles fossiles :
Les principaux combustibles fossiles sont le charbon, le pétrole, le gaz naturel et leurs
- Les charbons sont des sédiments très riches en kérogène, 40 % de leur poids sec et plus. Leur
kérogène, particulièrement riche en oxygène, est issu essentiellement de débris de végétaux
terrestres (arbres, plantes herbacées) accumulés dans des environnements sédimentaires très
spécifiques, en particulier des deltas marécageux de fleuves situés dans des régions à très forte
productivité végétale.On les classe ă l'aide de critğres physico-chimiques selon les stades successifs de
restes végétaux. Viennent ensuite les stades lignite, charbon subbitumineux, charbon bitumineux,
puis anthracite, par ordre de houillification croissante. On trouve les charbons dans des bassins houillers dont la profondeur peut atteindre plusieurskilomğtres, sous formes de ǀeines dont l'Ġpaisseur ǀarie de la dizaine de centimğtres ă plusieurs
alternent avec des argilites contenant, mais en bien moindre proportion, un kérogène de même
gisements dont la profondeur ne dépasse pas 200 à 300 mètres, très fréquemment à ciel ouvert (en
découverte). Après leur extraction, les charbons doivent être débarrassés au maximum des débris de
incombustibles. L'essentiel proǀient, non pas des Ġpontes, mais de minĠraudž intimement mġlĠs au
kérogène.gazĠification souterraine, c'est-à-dire en y pratiquant des forages horizontaux, puis en y injectant de
l'odžygğne et de la ǀapeur d'eau ă haute tempĠrature. On pourrait ainsi produire ă partir du gaz
formé, composé pour l'essentiel de monodžyde de carbone et d'hydrogğne, de l'Ġnergie ou des
environnementaux très mal évalués.- Les pétroles et les gaz naturels exploitables sont des fluides formés dans des roches-mères et
généralement accumulés dans des roches-réservoirs de forte perméabilité. Les pétroles contiennent
surtout des hydrocarbures liquides, c'est-à-dire des molécules composées uniquement de carbone et
d'hydrogğne ayant un nombre d'atomes de carbone supĠrieur ă 4, mais aussi en proportions trğs
variables des résines et des asphaltènes, composés organiques de haut poids moléculaire contenant
naturels contiennent des hydrocarbures qui sont gazeux une fois à la surface, méthane (CH4)
Pétrole et gaz naturel sont fréquemment associés dans un même réservoir, et y forment souvent des phases distinctes, en fonction des conditions thermodynamiques du réservoir : unephase pétrole contenant du gaz dissout (dit gaz associé) et une phase gaz moins dense, contenant du
existe aussi des gisements de pétrole sans gaz associé, et de gaz sans pétrole associé (gaz "sec»)
Leur exploitation se fait par forage de puits. La productiǀitĠ d'un puits dĠpend de la ǀitesse
par la différence de pression entre le réservoir et la surface. Pour maintenir la pression du pétrole
pétrole et de gaz dits non conventionnels : - Les pétroles dits extra lourds (bitumes, huiles extra lourdes) contenus pour une très large part dans les sables bitumineudž (tar sands) de l'Athabasca au Canada, ou dans les gisements peuplus riches en oxygène et beaucoup plus visqueux que les pétroles conventionnels, et sont donc de
moindre valeur et beaucoup plus difficiles à exploiter. Au Canada, une partie en est extractible par
des exploitations minières à ciel ouvert, qui sont, ainsi que les techniques subséquentes de
séparation des bitumes de leur gangue minérale, très polluantes et très destructrices des paysages.
Une autre partie est exploitée par forages horizontaux et injection de vapeur pour en diminuer laviscosité. Au Venezuela, les huiles dites extralourdes se trouvent accumulées sous des bouchons de
bitumes formés dans les réservoirs par la dégradation du pétrole.- Le pétrole et le gaz contenus dans des réservoirs de très faible perméabilité (tight) ou restés
hydraulique.Le terme huile de schistes est utilisé, mais à tort comme on le verra plus loin, pour désigner du
" pétrole de roche-mère » récupérable dans des roches-mğres, c'est-à-dire des roches à kérogène
ayant produit naturellement du pĠtrole, mais ne l'ayant pas totalement edžpulsĠ. En fait, ce pĠtrole
ne se trouǀe d'ailleurs pas au sein des roches-mères proprement dites, mais dans des roches-
réservoirs de faible épaisseur et très faible perméabilité (tight) situées au sein de certaines roches-
mères ou à leur contact immédiat. Le gaz de schistes se trouve quant à lui dans des roches-mères ayant produit du gaz, mais nel'ayant pas complğtement edžpulsĠ. Ce gaz est parfois rĠcupĠrable par forage horizontal et
fracturation hydraulique lorsque la roche-mère contient des niveaux relativement perméables
important à la production de gaz naturel. Quand la roche-mère est du charbon, on parle de gaz de
veines de charbon (en Anglais CBM pour coal bed methane).Pétroles et gaz ne peuvent être commercialisés directement à la sortie des puits, car il faut les
poids moléculaires de leurs constituants amène à les séparer en diverses catégories pour en
seront transportés par gazoduc ou, après liquéfaction, par navire méthanier (gaz naturel liquéfié,
GPL et hydrocarbures liquides extraits du gaz naturel sont comptabilisés dans le pétrole non conventionnel sous la rubrique liquides de gaz naturel (LGN). Les statistiques internationales des quantités produites se font en tonne (métrique) pour lecharbon, en baril pour le pétrole (2), et en mille m3 dans les conditions normales (N.m3) ou en millions
de British Thermal Units (MBTU, 1 BTU= 1055 joules) pour le gaz naturel.- Les schistes bitumineux sont des roches peu profondes très riches en kérogène, exploitables
naturellement du pétrole ou du gaz. On les pyrolyse dans des fours à des températures de 500 à 800
°C, donc bien supérieures aux températures régnant dans les bassins sédimentaires, pour produire
polluants.Utilisations
A l'Ġchelle mondiale, les charbons ont trois utilisations principales͗ en й poids, la production
fabrication de la fonte dans les hauts-fourneaux (15%), et le chauffage domestique (5%), ce dernieressentiellement dans les pays d'Asie, Chine et Inde en particulier. Le reste est utilisĠ par diǀerses
industries comme combustible pour fournir de la chaleur à haute température.Les principales utilisations du pétrole sont, après raffinage, en % poids : à 65 % les carburants
(essence et gazole pour les véhicules, kérosène pour les avions, fioul lourd pour les bateaux), à 22%
les combustibles (dont 15% le fioul domestique pour le chauffage et 7% le fuel lourd pour la
production de chaleur industrielle et la production d'ĠlectricitĠ), et ă 8й les bases de synthğse pour
fabriqués dans des raffineries à partir du pétrole brut.Celles du gaz naturel sont principalement la production d'ĠlectricitĠ (40 й), les combustibles
pour le chauffage domestique et la cuisine (28%) et la production de chaleur pour l'industrie (22 й),
divers produits chimiques et aussi comme carburant sous forme du gaz naturel véhicule (GNV) utilisé
par les voitures à gaz.Contenu énergétique
L'Ġnergie produite est la chaleur dĠgagĠe par odžydation par l'odžygğne de l'air du carbone et de
La comptabilitĠ ă grande Ġchelle des productions d'Ġnergie se fait en tonne-équivalent-pétrole
moyenne de 41,86 milliards de joules (GJ), ou encore 11,630 MWh. En 2008, la consommation mondiale d'Ġnergie primaire Ġtait d'enǀiron 12 milliards de tep (Gtep), dont 81,7 % provenait des combustibles fossiles : 34% pour le pétrole, 20,9 % pour le gaznaturel et 27 % pour le charbon (tableau). Cette consommation a depuis augmenté à un rythme de
des combustibles fossiles. Par contre, la proportion de gaz naturel et surtout celle de charbon aaugmenté, au détriment de celle du pĠtrole. D'autre part, la consommation de la Chine a beaucoup
augmenté, la faisant passer au premier rang des consommateurs de combustibles fossiles.Consommation
2008 ( Mtep)
Consommation
(% énergie primaire) Pays pétrole gaz charbon total pétrole gaz charbon totalMonde 4066 2500 3230 9800 34 20,9 27 81,7
Etats-Unis 866 512 532 1910 38,9 23 23,9 85,8 EU 27 694 495 350 1540 34,5 24,6 17,4 76,5Chine 355 59 1304 1718 18,1 3 66,5 87,6
Japon 200 72 102 374 44,8 16,2 22,9 83,9 Inde 166 41 300 507 23,3 5,7 42,1 71,1Corée du
Sud124 44 87 255 39,5 14 27,7 81,2
Allemagne 113 83 86 282 31,4 23 24 78,4 Brésil 95 21 14 130 39,1 8,7 5,6 53,4 Italie 94 50 19 163 46,6 25 9,4 81 France 88 41 14 143 31 14,3 4,8 50,1Royaume-
Uni84 105 66 255 32,6 40,7 17,3 90,6
Espagne 76 41 16 133 46,6 25 9,6 81,2 Tableau 1: Les 11 pays les plus consommateurs de pétrole en 2008, classés par importancedécroissante de leur consommation, avec la part des trois principaux combustibles fossiles dans leur
de la production mondiale dela plus faible proportion de combustibles fossiles dans son approvisionnement énergétique (50,1%),
grâce au nucléaire. SourceSi l'Ġnergie contenue par tonne de combustible commercialisĠ ǀarie assez peu pour le pĠtrole
charbon, où elle varie considĠrablement selon le stade de houillification, mais aussi l'origine et la
teneur en cendres : sur produit sec, en moyenne environ 0,25 tep/ tonne pour la tourbe, 0,35 pour le lignite, 0,45 pour le charbon subbitumineux, 0,65 pour le charbon bitumineudž et l'anthracite. La moyenne de la production mondiale 2010 (6,5 Gt) est de 0,5 tep/tonne, et 0,6 tep/t en moyennepour le charbon-vapeur, mélange en quantités variables de variétés de charbon utilisé en particulier
pour produire l'ĠlectricitĠ.Notes et références
1- Durand, B. (1987) : Du kérogène au pétrole et au charbon : les voies et les mécanismes des
Mém.Soc.Géol.France, n.s., n°151, p.77-95utilise pour cela une unité de volume anglo-saxonne, le baril, qui vaut 159 litres. Pour calculer une
masse, il faut connaître la densité, et pour calculer la valeur énergétique, le contenu énergétique par
unité de masse. En moyenne, il faut 7,3 barils pour faire une tep. 1 million de barils par jour équivaut
à environ 50 millions de tonnes par an.
__________________ II- Emissions de gaz à effet de serre, économie, perspective ǯ"Les combustibles fossiles sont les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre
du 19ème siècle.Dans les grands pays industriels, ils fournissent l'essentiel de l'Ġnergie nĠcessaire ă la
diminution prévisible avant la fin du siècle de leur disponibilité, en premier lieu le pétrole, puis le gaz
naturel, et enfin le charbon, est prĠoccupante pour l'aǀenir des pays fortement consommateurs.