[PDF] L’horreur désopilante / Brazil



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Conclusion de Christophe ONO-DIT-BIOT,

3 En quelques mois, souvenez vous, des sentences sans appel sont tombées Suppression de la culture générale à l’entrée de Sciences Po ; invention, digne des Monty Python, d’un concours de



La table rase : petite étude de la représentation gastronomique

mais de la justice sociale : au tiers-monde affamé s'oppose une société de consom­ mation aux désirs indécents L'imaginaire contemporain ne semble retenir de la nourriture que son caractère excessif, quasi excrémentiel : au cinéma, des films comme La Grande bouffe (Marco Ferreri), The Meaning of Life des Monty Python ou,



Granger / Bridgeman Images - Masonica-GRA

des figures comme John Wayne, Clark Gable, Douglas Fairbanks, Laurel et Hardy, Les Monty Python et plus proche de nous la célèbre série des Simpson Relais de la pensée initiatique ou instrument de propagande, le cinéma a cristallisé les peurs et les aspirations de la société Par Dominique-Alain Freymond



EXEMPLES DE PROBLEMATIQUES

• Des héros qui restent populaires au fil du temps : le soldat inconnu, Mandela, Rosa Parks, MLK, Churchill, the Beatles, Bob Dylan, etc • En GB certains mythes sont tournés en dérision à travers la satire (Monty Python) • Du héro à l’anti-héros : l’évolution de la figure du cowboy



L’horreur désopilante / Brazil

gne le film Monty Python and the Holy Qrall (1975) qu'il co-dlrige Travail­ lant en solo également, il tourne Jab-berwocky en 1975, puis l'original Time Bandits en 1980 Mais l'imagi­ nation peu communGilliae dem éclate vraiment en 1985, alors qu'il crée Brazil Dès sa sortie en sol euro­ péen, l'oeuvre se mérite les éloges de la



Louki, ce clown qui fait l’école

une promotion sociale, un gain au loto, le jour où les ados se remettront à nouer leurs lacets de chaussures, un héritage, un lendemain qui chante, la fin des privilèges, le gagnant de la starac, un renouveau de la démocratie, les Bronzés 4, l’élucidation des affaires, le retour au plein emploi, une victoire



wwwtourisme-villeneuvoisfr/agenda du vendredi 17 janvier au

des disciplines avec du théâtre classique ou contemporain, du conte, du nouveau cirque, de la danse, de la chanson, de la musique et même une comédie musicale Ainsi les 34 spectacles qui composent la saison culturelle 2013-2014 répondront à la curiosité et aux envies des différents publics du



un été 2015 connecté à la création - France Télévisions

flexion sociale sur le paraître En replay sur Culturebox durant plusieurs mois eMeRgenCes émergences est une création contem-poraine sur les mutations de la socié-té créole émergences de souffrances, émergences de sentiments, émergences de vies fragiles les voix des chanteuses se mêlent aux mouvements des danseurs

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Tous droits r€serv€s 24 images inc., 1986 Ce document est prot€g€ par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. l'Universit€ de Montr€al, l'Universit€ Laval et l'Universit€ du Qu€bec " Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Charbonneau, J. (1986). Compte rendu de [L'horreur d€sopilante /

Brazil

24
images , (28-30), 64...66.

BRAZIL

L'horreu

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Quelque part au XXe siècle, un fonctionnaire des plus banals nommé Sam Lowry travaille pour le tout-puissant Ministère de l'Information. Son boulot consiste à mettre en fiche ses concitoyens; il se montre efficace au point de devenir indispensable aux yeux de son supérieur. Mais Lowry est un rêveur qui n'a aucune espèce d'ambition: "Je ne veux pas de promotion, je ne veux

rie n d

u tout», affirme-t-il. Et de préférer se fermer à la démence qui l'entoure. Aux prises avec le sentiment de dereliction de l'individu prisonnier de sa solitude dans un monde indéchiffrable et hostile, sa seule échappatoire est le rêve. Jusqu'à ce qu'un amour débordant pour une jeune femme l'entraîne dans une folle aventure qui, poussée au paroxysme, entraînera sa perte.

Brazi l

est donc l'histoire à la fois horrifiante et désopilante d'un homme évoluant dans la machine totalitaire qui peut-être sera la nôtre demain. Ce film étonnant est le produit de l'esprit de Terry Gilliam. Diplômé en sciences politiques aux États-Unis, illustrateur, puis signataire d'articles de magazines, Gilliam en 1969 fait partie de la première série télévisée du groupe Monty Python qui

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Brazil de Terry Gilliam

6 4

que loin des réverbères se tiennent des agents aux allures de gestapo. Sur les murs, partout, des affiches clament des slogans inquiétants: "Suspicion breeds confidence», ou encore "Don't suspect a friend, report him». En voyant ce film, on ne peut que songer à certains écrivains de notre siècle des totalitarismes: Orwell, Huxley, Kafka. Sauf que Gilliam ajoute a son projet une dimension que ne possédaient pas vraiment ces pères spirituels: l'humour. Humour noir, caustique, qui fait sourire et réfléchir. En d'autres temps, humour bouffon faisant place aux gags les plus gros. Une autre dimension du film est son aspect fantasmagorique qui est révélé surtout par les objets incongrus qui composent le décor, objets dotés d'une vie propre - comme toute cette tuyauterie qui émerge des

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Gilliam

le réalisateur de Brazil

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fai t rigole r tout e l a

Grande-Bretagne

. Devant le succès obtenu, deux autres séries suivent, puis le groupe se lance dans la production cinématographique. Bien que citoyen américain, Mister Gilliam se trouve tout à fait à l'aise dans ce qu'on appelle "l'humour british», comme en témoigne le film Monty Python and the Holy Qrall (1975) qu'il co-dlrige. Travaillant en solo également, il tourne Jab-berwocky en 1975, puis l'original Time Bandits en 1980. Mais l'imagination peu commune de Gilliam éclate vraiment en 1985, alors qu'il crée Brazil Dès sa sortie en sol européen, l'oeuvre se mérite les éloges de la critique. En Amérique cependant le film est bloqué: trop long, disent les producteurs à Gilliam à qui l'on reproche en plus d'avoir dérogé à la règle d'or du "Happy End» du cinéma hollywoodien. Mais lorsque l'Association des critiques de film de Los Angeles lui décerne son prix du meilleur film, Brazil se voit enfin distribué, d'abord dans les grands centres, puis un peu partout. Immédiatement, c'est l'accueil favorable de la presse.

Ave c

Brazil, nous sommes plongés dans un monde absurde et cruel dans lequel les Individus souvent se voient réduits à de simples numéros. Un univers régi par des fonctionnaires bornés faisant tourner une machine bureaucratique implacable. Chacun doit se battre pour ses biens, pour son espace, tandis

6 5 murs de l'appartement de Sam Lowry telle s le s entraille s remuan te s d'u n monstre U n autr e auteu r contemporai n qu i l'o n song e alor s es t Bori s Vian Un e de s grande s qualité s d e

Brazil

es t so n exceptionnell e capacit d e fair e entre r ave c aisanc e l e specta teu r dan s c e mond e enchanteur drô le , bouleversant. Effrayant surtout, ca r

Brazil est une production qui ac

cord e un e grand e importanc e l a violence L a premièr e séquenc e d u fil m s e termin e pa r un e explosion e t jusqu' l a dernièr e minute c'es t u n véritabl e fe u roulant attentat s terro ristes , combats épiques, poursuites enlevantes Le s

étincelle

s jaillissen t e t l e san g coule Le s personnage s toujour s subissen t de s agressions pa r le s hommes le s enfants le s ob jet s même s (l a scèn e montran t le s "force s d e l'ordre effectue r un e incursion-éclai r dan s l'appartemen t jug indésirabl e es t

époustouflante)

Ce t univer s parfoi s charg d'horreu r n'e n gard e pa s moin s u n irrésistibl e pouvoi r d e séduction

L'actio

n es t soutenue le s costume s rutilants e t l'atmosphèr e fortemen t teinté e d'onirisme

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