[PDF] I LA VERSIFICATION



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CORRECTION DES EXERCICES DE VERSIFICATION (QUALITÉ DES RIMES

CORRECTION DES EXERCICES DE VERSIFICATION (QUALITÉ DES RIMES, La Cigale, ayant chanté Tout l’Été, Se trouva fort dépourvue Quand la Bise fut venue Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle



1 Comment compter les syllabes - Académie de Montpellier

3 La qualité des rimes Les rimes, selon qu'elles ont un, deux ou plusieurs sons en commun, sont dites pauvres, suffisantes ou riches Qu'est-ce qu'une rime ? Un poème est parfois composé de vers, lesquels se terminent par des rimes Plus précisément, le dernier mot d'un vers rime avec le dernier mot du suivant C'est en tout cas l'exemple



Eléments de versification

2 La qualité des rimes Rimes pauvres un son en commun Exemple : aim/ons – pard/on rimes suffisantes deux sons en commun Exemple : v/e/rts – m/e/ rs rimes riches trois sons ou plus en commun Exemple : « Où, rimant au milieu des ombres fant/a/s/t/i/ques, Comme des lyres, je tirais les él/a/s/t/i/ques » (Rimbaud) 3 La disposition des rimes



I LA VERSIFICATION

Dans la poésie classique, la règle est de faire alterner rimes féminines et rimes masculines • Qualité des rimes Les rimes sont considérées comme pauvres, suffisantes ou riches selon le nombre de sonorités mises en jeu On parle de rimes pauvres quand elles n’ont qu’une seule sonorité commune



La réglementation des indices de référence Livre blanc - RIMES

Améliorer la qualité des données et des méthodes utilisées et s’assurer que les fournisseurs de données font l’objet de contrôles adéquats afin d’éviter tout conflit d’intérêt ou toute manipulation des données ; Protéger les épargnants et les investisseurs en leur offrant une plus grande



FILOZOFICKÁ FAKULTA

Les rimes des deux quatrains sont disposées sur le modèle ABBA : il s’agit donc de rimes embrassées La disposition des rimes des deux dernières strophes - CCD EDE - indique qu’il s’agit de ce que l’on appelle un sonnet français En ce qui concerne la qualité des rimes, la majorité d’entre elles sont des rimes riches :



Programme d’Exploitation Maintenance générique

DES LA PROGRAMMATION 2 1 Principales notions 2 2 Outils de pilotage et de suivi 2 3 Définition des documents 3 1 Maîtrise des coûts tout au long du cycle de vie du bâtiment 3 2 Degré d’externalisation et impacts sociaux 3 3 Cohérence avec la politique énergétique 3 4 Phasage et contraintes de chantier à anticiper



Charles Baudelaire, Les fleurs du Mal, « spleen et idéal

« spleen et idéal », des Fleurs du Mal, dans l’édition 1861 - c’est un sonnet avec un système de rimes croisées, avec une paire de rimes suivies au début du premier tercet Abab / cdcd/ eef/gfg - chaque strophe représente une phrase, qui va amener une étape dans la présentation de « l’ennemi » du titre,

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I LA VERSIFICATION

LA POESIE I. LA VERSIFICATION a) Les types de strophes Une strophe composée de six vers est un sizain. Une strophe composée de quatre vers est un quatrain. Une strophe composée de trois vers est un tercet. b) Le décompte des syllabes et les types de vers Le décompte des syllabes pose parfois problème. • Le e muet A la fin du vers, le e muet ne compte jamais comme une syllabe (ex : " l'infini qui nous désaltèr(e)... » = 8 syllabes, octosyllabe) A l'intérieur du vers, le e habituellement muet qui termine un mot se prononce si le mot suivant commence par une consonne ou par un h aspiré (ex : " Grand ange qui portez sur votre fier visage... » = 12 syllabes, alexandrin) En revanche, si le mot suivant commence par une voyelle ou par un h muet, le e muet ne se prononce pas et ne compte donc pas comme une syllabe (élision) (ex : " Horloge ! dieu sinistr(e), effrayant, impassibl(e)... » = 12 syllabes, alexandrin) Lorsque le e est suivi d'un -s ou de -nt marquant le pluriel et que le mot suivant commence par une voyelle ou par un h muet, le [s] et le [t] se prononcent dans la liaison et le e est alors prononcé (ex : " Telles vous cheminez, stoïques et sans plaint(es) » = 12 syllabes, alexandrin) • Diérèse et synérèse On parle de diérèse lorsque dans un mot contenant deux voyelles successives, on prononce ces deux voyelles comme deux syllabes (ex : li/on ; di/eu ; vi/eux... " Vous êtes mon li/on superbe et généreux » = 12 syllabes) On parle de synérèse lorsque deux voyelles successives se prononce en une seule syllabe (ex : lion ; dieu ; vieux... " Au coeur d'un vieux faubourg, labyrinthe fangeux » = 12 syllabes) • Les types de vers L'alexandrin compte 12 syllabes. Le décasyllabe compte 10 syllabes. L'octosyllabe compte 8 syllabes. Le monosyllabe compte une seule syllabe. c) Les accents, les coupes et le rythme des vers Dans un vers, on peut regrouper les mots en groupes, chaque groupe correspond alors à un groupe de syllabes sur lequel on place un accent tonique. C'est cela qui donne le rythme au vers, les éléments rythmiques éta nt séparés par des pauses, ou coupes, qui suivent la syllabe accentuée. L'accent tonique dans un groupe porte sur la dernière syllabe prononcée du dernier mot, mais jamais sur un e muet (auquel cas, il remonte sur la syllabe précédente).

Il y a souvent une coupe forte au milieu d'un vers. Celle-ci le partage alors en deux groupes de syllabes égaux : les deux hémistiches. Cette forte coupe centrale constitue la césure. ex : " Au-dessus des étangs, // au-dessus des vallées, [ 1er hémistiche ] [ 2d hémistiche ] Des montagnes, / des bois, / des nuages, / des mers » [4 syll.] [2 syll.] [4 syll.] [2 syll.] d) Les enjambements, les rejets, les contre-rejets • L'enjambement Il arrive qu'il n'y ait pas de coïncidence exacte entre la fin du vers et la structure syntaxique de la phrase. Ainsi une phrase commencée dans un vers peut se poursuivre au vers suivant, obligeant le lecteur réduire la pause normale en fin de vers. Ce phénomène s'appelle un enjambement. • Le rejet On parle de rejet pour désigner une brève partie de phrase qui se trouve reportée dans le vers suivant. ex : " Tout va de pis en pis : les cités qui vivaient Tranquilles ont brisé la foi qu'elles devaient » • Le contre-rejet On parle de contre-rejet quand un bref début de phrase est placé en fin de vers alors que la phrase se poursuit dans le vers suivant. ex : " J'avais devant les yeux les ténèbres. L'abîme Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cime... » e) Les rimes Le retour de manière régulière, en fin de vers, du même son vocalique constitue une rime. • Nature des rimes On appelle rime féminine toute rime terminée par un e muet. On appelle rime masculine toute forme de rime qui n'est pas terminée par un e muet ou qui est terminée par une consonne. Dans la poésie classique, la règle est de faire alterner rimes féminines et rimes masculines. • Qualité des rimes Les rimes sont considérées comme pauvres, suffisantes ou riches selon le nombre de sonorités mises en jeu. On parle de rimes pauvres quand elles n'ont qu'une seule sonorité commune. ex : rime pauvre en [é] : chanté / retiré ; rime pauvre en [o] : couteau / troupeau On parle de rimes suffisantes quand elles ont deux sonorités communes. ex : rime suffisante en [tu] : têtu / sois-tu ; rime suffisante en [di] : maudit / interdit On parle de rimes riches quand elles ont plus de deux sonorités communes. ex : rime riche en [roƀ ivrogne / charogne

• Disposition des rimes On parle de rimes plates ou suivies lorsque les rimes se suivent dans deux vers consécutifs : AA / BB... On parle de rimes croisées ou alternées lorsque les rimes se croisent : ABAB. On parle de rimes embrassées lorsque les rimes sont disposées selon le schéma ABBA. II. LES FORMES POETIQUES • La ballade La ballade comporte en général trois strophes de huit octosyllabes ou décasyllabes, auxquelles s'ajoute une dernière strophe appelée envoi. L'ensemble, composé de vingt-huit vers, est construit sur trois rimes seulement qui suivent le schéma suivant : ABABBCBCCD et pour l'envoi BCBC. Chaque strophe se termine par un même vers : le refrain. • Le sonnet Inspiré de la poésie provençale et italienne du XVIème siècle, le sonnet est une forme fixe de quatorze vers, composée de deux quatrains et de deux tercets (rassemblés parfois en un sizain). Tous les vers comptent un même nombre de syllabes. Dans le sonnet dit " classique », les rimes sont embrassées et elles sont semblables dans les deux quatrains (ABBA ; ABBA). Dans les deux tercets apparaissent trois rimes nouvelles dont la répartition est variable (soit : CCD / EDE, soit : CCD / EED). Souvent un premier thème est exposé dans les quatrains et un autre dans les tercets. Le dernier vers est censé constituer la chute (ou pointe), particulièrement travaillé et parfois inattendue. • Les formes libres Certains poètes (au XIXème et XXème siècles) ont écrit de la poésie en vers dits " libres ». Ces vers n'ont pas de longueur régulière. Parfois, ils ne riment pas et on parle alors de vers blancs. Ils n'ont pas non plus de coupe régulière, mais le rythme reste à prendre en compte ainsi que les retours de sonorités. • Le poème en prose Le poème en prose apparaît pour la première dans un recueil d'Aloysius BERTRAND, Gaspard de la nuit (1841, posthume). Le poète demande au metteur en page de " jeter », dans ce " un nouveau genre de prose », " de larges blancs entre ces couplets comme si c'était des strophes en vers ». Le poème en prose s e développera au cours du XIX ème siècle (cf. BAUDELAIRE, Petits poèmes en prose, 1855) et au XXème siècle. Mais la forme est difficile à définir. Le texte choisit la prose, qui remplace le vers. Chaque poème est un texte autonome comportant une unité, une structure originale et bien souvent une chute : il se suffit à lui même comme dans un poème à forme fixe. Le travail sur le rythme, les sonorités y apparaît souvent nettement.

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