Séance 3 : Aristide BRIAND et LA LOI DE SEPARATION DE L

Bellon, ,, Les parlementaires socialistes et la loi de separation des Eglises et de l'Etat ,, Parlement(s), 3, juin 2005 2 Archives nationales (AN), serie C 7395, proces-ver-baux (PV) des seances de la commission de reforme des grandes commissions, dossier 654 3 Annales de la Chambre des deputes (ACD), seance du 8 juin 1903

Séance 3 : Aristide BRIAND et LA LOI DE SEPARATION DE L

Séance 3 : Aristide BRIAND et LA LOI DE SEPARATION DE L’EGLISE ET DE L’ETAT 95 Document 1 : le concordat de 1801 Le gouvernement de la République reconnaît que la religion catholique[ ] est la religion de la grande majorité des citoyens français Article 1 – La religion catholique sera librement exercée en France

1905 LA SEPARATION DES fiGLISES ET DE LETAT

6 decembre 1905 Combes s'exprime sur la loi de Separation ä la tribune du Senat 367 6 decembre 1905 Le Senat vote la Separation 368 La Separation, l'ceuvre d'Aristide Briand 369 IV DE LA GUERRE DES DEUX FRANCE Ä L'EQUILIBRE REPUBLICAIN LA CRISE DES INVENTAIRES 375 Janvier 1906, Definition et justification des inventaires 3 75 1er fevrier

Première Bac Pro Histoire : Séquence III Fiche Prof Séance 2

Une loi de séparation des Églises et de l'État est préparée par Aristide Briand dans un esprit de compromis Définitivement adoptée le 9 décembre 1905, elle garantit le libre exercice des cultes La religion, une affaire privée : En vertu de la loi, l'État « ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte »

Histoire 1re Bac Pro Séquence La République et le fait religieux

Séquence – La République et le fait religieux Situation – Briand et la loi de séparation des Églises et de l’État Séance : Analyser une image ; Analyser un extrait de film Capacités - Identifier la nature, l’auteur, et les informations accompagnant le document - Repérer la situation étudiée dans le temps : contextualiser

La République et le fait religieux depuis 1880

Promulguée le 9 décembre 1905, la loi dont Aristide Briand est un des principaux artisans met fin au régime du Concordat en instituant la séparation des églises et de l’Etat Elle pose comme principe la garantie de la liberté de conscience et du libre exercice des cultes La loi interdit le financement des ministres du culte, et la

Les francs-maçons et la loi de 1905

2) Je vais rester dans le cadre du titre donné et ne pas traiter, par exemple, de la loi elle-même, par ailleurs fort bien décrite 3) Je vais être conduit à mettre en cause un certain nombre d’idées reçues Par exemple penser que la loi de 1905 est l’œuvre de la franc-maçonnerie est une erreur historique même

Document 1 : le concordat de 1801

religion de la grande majorité des citoyens français. Article 1 ʹ La religion catholique sera librement exercée en France. Article 4 ʹ Le premier Consul de la République nommera les évêques. premier Consul. Article 10 ʹ Les évêques nommeront les curés. Leur choix ne pourra tomber que sur des personnes agrées par le gouvernement.

évêques.

Article 14 ʹ Le gouvernement assurera un traitement convenable aux évêques. Administration des cultes (personnel, matériel, divers) 258 000

Personnel du culte catholique 38 406 500

Personnel des cultes protestants (réformé et luthérien) 1 431 600

Dépenses des séminaires protestants 26 500

Personnel du culte israélite 133 553

Dépenses des séminaires israélites 22 000 Secours pour les édifices des cultes protestants et israélites 38 900

Document 3 : La loi du 9 décembre 1904

Article 1 ʹ La république assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. Article 2 ʹ La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte publics (écoles, prisons ) ministres et les objets mobiliers qui les garnissant sont et demeurent propriétés de Article 14 ʹ Ces édifices et objets mobiliers seront laissés gratuitement à la sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. Documents 4 : les multiples réactions à ce texte. a) Louis Lafon : pasteur protestant favorable ne se mêlent pas de vouloir le dominer, de le façonner à leur gré. c) La crise des inventaires Séparation est condamnée, le 11 février 1906, par le pape Pie X dans une lettre qui critique les articles 4, relatif aux associations cultuelles, et 8, attribuant au Conseil d'État la connaissance de contestations relatives aux biens réclamés par plusieurs formalités auxquelles la loi les soumet. La force publique intervient afin de protéger les fonctionnaires chargés d'ouvrir les tabernacles ; des échauffourées ont lieu à Paris, en Bretagne, en Auvergne, dans les Pyrénées et en Savoie. Grâce à ces documents, veuillez compléter ce tableau et cette lithographie:

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Aristide Briand et la séparation des Eglises et de lÉtat, du