[PDF] CH1 : LA COMPTABILITE : Définition, rôles et principes



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Comptabilité et analyse des états financiers

le bilan et le compte de résultats Chapitre 3 La méthode comptable : le principe de la partie double Chapitre 4 L’organisation du traitement de l’information comptable Chapitre 5 Le cadre normatif en Belgique et en Europe Chapitre 6 Les rubriques du bilan Chapitre 7 Les rubriques du compte de résultats Chapitre 8



Analyse du bilan comptable : le bilan financier

Analyse du bilan comptable : le bilan financier 1 Avant-propos La première étape de l’analyse financière consiste à rassembler toutes les données utiles Les bilans, comptes de résultat, annexes, constituent le paquetage de base, celui de l’analyste externe, généralement sur les trois dernières années



Guide pratique pour lanalyse des comptes annuels (version 2017)

Le Plan Comptable A Structure et contenu du plan comptable Le Plan Comptable minimum et normalisé belge (PCMN) est divisé en 10 classes Les comptes des classes de 1 à 5 sont des comptes de bilan Cela signifie que l’on retrouve leurs soldes dans le bilan Les comptes des classes 6 et 7 sont des comptes de résultat (frais/produits)



CH1 : LA COMPTABILITE : Définition, rôles et principes

CH3 – L'écriture comptable 11/09/14 1/37 CH1 : LA COMPTABILITE : Définition, rôles et principes • le bilan (qui permet de Cette explication, très



DEFINITION ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES PLAN COMPTABLE

PLAN COMPTABLE GENERAL MAROCAIN 3 CLASSE 1 : COMPTES DE FINANCEMENT PERMANENT 11 Capitaux propres 111 Capital social ou personnel 1111 Capital social 1112 Fonds



BASES DE COMPTABILITE - dphuorg

Le bilan n’est qu’une photographie de la situation de l’entreprise à un moment précis Un bilan peut être dressé à tout moment La durée légale entre deux bilans successifs est d’une année C’est ce qu’on appelle l’exercice comptable Il coïncide généralement avec l’année civile, c’est pourquoi le bilan



PLAN COMPTABLE MAROCAIN

PLAN COMPTABLE MAROCAIN Mohammed ABOUTAHIR Professeur de l'ENSET de Mohammedia Classe 1 : Comptes de financement permanent Classe 2 : Comptes d'actif immobilisé Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie) Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie) Classe 5 : Comptes de trésorerie Classe 6 : Comptes de charges



LE CADRE THÉORIQUE DE LA COMPTABILITÉ

La pratique comptable choisie doit être celle qui produit les informations financières les plus utiles pour les personnes ayant à prendre des décisions Pour que l’information soit utile, elle doit posséder les qualités suivantes : 1 compréhensibilité, 2 pertinence, 3 fiabilité, 4 comparabilité



SYSCOHADA : PLAN DE COMPTES

Dans les comptes de bilan, la terminaison 9 dans les comptes à deux chiffres a pour rôle d'identifier les dépréciations provisionnées des classes correspondantes (exemples : 19 - Provisions financières pour risques et charges, 39 - Dépréciations des stocks)

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CM INTRODUCTION A LA COMPTABILITE

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1/37 CH1 : LA COMPTABILITE : Définition, rôles et principes.

I. Une définition de la comptabilité.

PESTEL ĺ ĺ

compose le macroenvironnement.

Organisation ĺsystème complexe ouvert sur son environnement, organisé au sein des entreprises,

notamment par un organigramme qui permet de connaître la position hiérarchique et le rôle de

chacun. C'est un système dirigé et finalisé, càd que les acteurs doivent prendre des décisions au sein

de l'organisation en vue d'atteindre les finalités de celle-ci.

L'entreprise a pour finalité de maximiser ses bénéfices, et assurer la pérennité de ses activités.

Les collectivités territoriales (Commune, intercommunalité, conseil régional, ..) ne cherchent pas à faire

de bénéfices, elles cherchent à assurer une mission d'intérêt général, de service public auprès des

usagers (grâce aux impôts). Les associations ont pour mission de satisfaire les adhérents. Pour les ONG, c'est différent.

Gérer une organisation nécessite de prendre des décisions. Pour cela, les dirigeants ont besoin

d'informations. L'information est la matière première du gestionnaire, d'où l'existence au sein des

organisations, d'un système d'informations (SI) Le SI est un ensemble de moyens matériels, humains, techniques, technologiques qui permet de collecter, stocker, traiter, et diffuser l'information en vue de prendre des décisions.

Le SI est partout dans l'entreprise, et chaque gestionnaire, à son niveau, dispose de son propre SI. Du

système informatique qui a permit de faire gagner du temps pour faire circuler l'information, y avoir

accès, la stocker, etc. La comptabilité générale est un sous-ensemble du SI d'une organisation, et elle donne

2informations fondamentales :

le compte de résultat (qui permet de connaître le résultat de l'entreprise. Soit il est positif et

dans ce cas on parle de bénéfice. Ou il est négatif et dans ce cas on parle de perte) le bilan (qui permet de connaître l'état du patrimoine de l'entreprise).

Il existe plusieurs types de comptabilité :

la comptabilité générale ou financière qui permet de garder une trace de tous les flux financiers de l'entreprise, de synthétiser les informations et donner une vue d'ensemble de la situation; la comptabilité analytique ou de gestion.

La différence entre les deux : la comptabilité générale est obligatoire! Et est fortement formalisée.

Alors que la comptabilité de gestion n'est ni obligatoire ni formalisée. Quelles sont les informations concernées par la comptabilité générale?

La comptabilité générale enregistre uniquement les flux valorisés en monnaie, ces flux ont des

supports matériels (ex: facture d'achat de fournitures, fiche de paie, chèque).

À qui est destinée l'information?

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La comptabilité générale intéresse les dirigeants et les gestionnaires, les banquiers (notamment dans

le cadre d'un emprunt). Elle sert aussi pour la communication externe, qui va contribuer à donner une image de l'organisation. Ce qui explique sa formalisation, pour que toutes les parties prenantes (entreprises) puissent se comprendre.

Comment est traitée l'information comptable?

Le premier correspond au traitement au jour le jour des flux quotidiens sur des journaux. Le second temps correspond à la production annuelle des documents de synthèse qui sont les comptes de résultat et le bilan.

Pourquoi est traitée l'information?

Le traitement de l'information doit aboutir à une représentation de la réalité de l'entreprise, sous

divers aspects.: le patrimoine de l'entreprise (ce dont l'entreprise dispose et ce qu'elle doit) la situation financière de l'entreprise (est-elle très endettée?) le résultat de l'entreprise (bénéfice ou perte) Par conséquent, le traitement comptable permet de produire deux informations : le CR (compte de

résultat, pour savoir si l'entreprise a réalisé un bénéfice ou une perte) et le bilan (pour connaître l'état

du patrimoine de l'entreprise). Pour établir ces documents de synthèses, l'entreprise fait un inventaire.

II. Les fonctions de la comptabilité.

C'est un moyen de preuve. Et le Code du commerce L123-23 stipule que " La comptabilité

régulièrement tenue peut être admise en justice pour faire preuve entre commerçants pour faits

de commerce ».

C'est un instrument de contrôle. Les gestionnaires de l'entreprise utilisent les documents de synthèse

pour contrôler la gestion des dirigeants. Les informations comptables sont également serviables au comité d'entreprise. Le résultat comptable va servir de base pour le calcul du résultat fiscal afin d'établir l'impôt.

C'est une aide à la prise de décisions des parties prenantes internes à l'organisation, (telles que

les dirigeants, les salariés, etc.) et externes (banques, fournisseurs, clients, etc.)

La comptabilité a également une fonction sociale car elle permet de mesurer la richesse créée par

ĺ CI, ainsi de voir la manière dont la richesse a été répartie au sein de l'entreprise. (salariés, Etat, banques, propriétaires)

III. La normalisation comptable.

La normalisation comptable est telle qu'elle exige une certaine harmonisation des normes comptables. Cette recherche d'harmonisation aboutie à un processus de normalisation comptable. L'harmonisation se définit comme une recherche de compatibilité entre les pratiques comptables de manière à faciliter la compréhension des informations comptables produites et la comparaison des états financiers fournis aux utilisateurs. La normalisation a un caractère plus directif et recherche à imposer, sur un territoire géographique déterminé, des pratiques comptables en produisant des normes. Cette normalisation s'observe à 2niveaux : au niveau français ĺPlan Comptable Général (PCG); au niveau européen/international ĺcadre comptable international

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3/37 avec des normes internationales : IFRS (International Financial Reporting Standards). L'évolution de la normalisation comptable au niveau français : ĺEtat interventionniste) et le PCG (Plan Comptable

Général) va paraître en 1947 par un arrêté ministériel du 18septembre1947. La création des

organismes comptables datent de la même époque (la Commission de normalisation des comptabilités,

le Conseil Supérieur de la Comptabilité, l'Ordre des Experts-Comptables, le Conseil National de la

Comptabilité (qui a remplacé le Conseil supérieur de la Comptabilité en 1957)).

Au sein de ces organismes, la présence de l'Etat est renforcé. Les représentants des professions

comptables et des entreprises y sont présents. De 1974 à 1983, le PCG intègre la réglementation

européenne, ce qui donne lieu au millésime PCG 1982. Cette formalisation des règles

comptables va aboutir à la création d'un droit comptable qui donne la possibilité au pouvoir

judiciaire d'intervenir en matière d'application des normes comptables. Dans les 80's-90's on assiste à 3évolutions majeures : une dérèglementation dans le domaine financier, qui engendre le développement de l'innovation financière et la création de nouveaux instruments financiers non prévus par le

PCG 1982;

la privatisation des entreprises publiques (contrôlées auparavant par l'Etat); l'ouverture sur l'économie mondiale et l'apparition de firmes multinationales qui vont avoir besoin d'un seul référentiel comptable pour élaborer leur compte. Pour s'adapter à ces évolutions, des réformes sont menées :

en 1996, la création du Comité de la réglementation comptable, a le pouvoir d'émettre des

règlements comptables rédigés à partir des avis élaborés par le CNC (Conseil National de

Comptabilité). Ce n'est plus la loi mais les règlements du CRC, homologués par des arrêtés ministériels, qui normalisent la comptabilité; le 22janvier2009, une ordonnance créée l'Autorité des Normes Comptables (ANC), qui fusionne et remplace le CNC et le CRC; le PCG 1982 est remplacé par le PCG 1999. Celui-ci marque la disparition de toute référence à la comptabilité de gestion, désormais les règlements de l'Autorité des Normes Comptables sont intégrés au PCG qui est devenu évolutif. Il n'existe plus de millésime1.

Aujourd'hui, le cadre comptable prévoit l'application des normes IFRS pour les sociétés cotées

en Bourse et les normes nationales du PCG pour les PME.

IV. Les principes comptables.

Donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entité à la

date de clôture de l'exercice.

A. Les règles de comportement.

Le principe d'image fidèle : représente une image fidèle lorsqu'ils ne sont pas menteurs. Le principe de régularité : les procédures en vigueur doivent être respectées.

Le principe de sincérité : le comptable doit apprécier, de la manière la plus objective possible, la

situation économique et financière de l'entreprise. Il doit donner une image sans déformation

intentionnelle ou manipulatoire.

B. Les hypothèses de construction des comptes.

1). La continuité de l'activité.

L'hypothèse de continuité signifie que le comptable suppose que l'entreprise continuera, normalement, à fonctionner. (doit-on déposer le bilan? Etc.)

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2). L'indépendance des exercices.

La vie des entreprises est découpée en périodes égales appelées " exercices ». Chaque exercice

doit permettre de déterminer un résultat.

3). La permanence des méthodes.

Pour pouvoir comparer les comptes, dans le temps et dans l'espace, les méthodes adoptées doivent être identiques d'un exercice à l'autre.

4). Le principe de non-compensation.

Il est nécessaire d'enregistrer dans des comptes différents les créances et dettes à l'égard d'un

même agent économique.

Créance : l'argent que je prête. Dette : argent que je dois. On parle de dette fournisseur (délai de

paiement pour payer la facture).

C. Les principes d'évaluation.

1). L'évaluation au coût historique.

Les biens conservent à l'actif la valeur qu'ils avaient au moment de leur entrée dans le patrimoine de l'entreprise, et que l'on désigne par coût historique. Il correspond à :

si l'entreprise achète le bien, il s'agit du coût d'acquisition ĺprix d'achat + frais d'achat;

si le bien est fabriqué par l'entreprise elle-même, le coût historique correspond au coût

de production.

Depuis quelques années, la notion de coût historique tend à être remplacée par celle de " juste

valeur », qui correspond à la valeur du marché. (ex: le Berlingo, une fois sortie du garage, perd de

sa valeur).

2). Le principe de prudence.

En fin d'exercice, le comptable prend en considération les moins values subies par les éléments

d'actifs. (). On va donc prendre en considération les pertes de valeur, mais pas les accroissements de valeur (les plus values). En cas de perte de valeur, le comptable retient la valeur actuelle.

En cas de plus value, le comptable retient le coût historique. (il vaut mieux croire qu'on a moins

d'argent que croire qu'on a plus d'argent)

D. Le principe de la partie double.

L'enregistrement comptable induit de constater pour chaque opération, que ce soit une vente, un achat,

le paiement des salariés, le paiement des impôts, etc. lĺ partie double.

Selon le PCG, L. 420-1: " les écritures sont passées selon le système dit en partie double. Dans ce

système, tout mouvement ou variation enregistré dans la comptabilité est représenté par une écriture

qui établit une équivalence entre ce qui est porté au débit et ce qui est portée au crédit des différents

comptes affectés par cette écriture». L'application du principe de la partie double suppose que : Chaque opération suppose un double enregistrement.

Tout emploi est généré grâce à une ressource et toute ressource permet de réaliser un

emploi. Pour chaque opération, les emplois sont égaux aux ressources. + : L'explication par les flux

Cette explication, très influencée par l'émergence de la comptabilité nationale et le développement de

l'analyse financière, repose sur l'idée que la comptabilité des entreprises a pour rôle fondamental de

CM INTRODUCTION A LA COMPTABILITE

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mémoriser des flux économiques. Et le principe de la partie double, conçu par référence à la relation

d'échange, procéderait d'une classification duale systématique de ces flux.

Une relation d'échange entre l'entreprise et un autre agent, un achat de marchandises au comptant par

exemple, donne en effet toujours naissance à deux flux en sens contraire et de même intensité (valeur)

Dans leurs comptabilités respectives, pour traduire l'opération, il suffit que les coéchangistes notent

l'origine du flux entrant (emploi) et celle du flux sortant (ressource). On peut parler de " biflux » (l'un réel, l'autre monétaire).

Si cette opération se comprend bien en ce qui concerne les opérations externes de l'entreprise, elle est

beaucoup moins immédiate pour des

phénomènes et les opérations purement internes et, en particulier, pour les phénomènes de

dépréciation et les opérations de virement, et pour ceux-ci, l'analyse en termes de flux devient, par

extension, une sorte de théorème : " Tout emploi est financé par une ressource, toute ressource

finance un emploi".

CH2 : L'ÉCRITURE COMPTABLE

I. Les flux de l'entreprise.

A. L'observation des flux économiques.

L'entreprise est en relation avec les parties prenantes internes et les parties prenantes externes

échanges, ex: le fournisseur

de l'entreprise va vendre des marchandises à l'entreprise, qui en retour va payer une facture d'achat au

fournisseur. Un flux est un mouvement qui affecte une variable économique sur une période donnée.

La tenue d'une comptabilité d'une entreprise doit se focaliser sur un partenaire en particulier. On ne

considère qu'une extrémité de chacun des flux. Tout flux s'analyse selon le raisonnement emploi/ressource. Les questions à se poser : Quelle est la/les ressources(s) qui a permit cette opération? Dans quel but ces ressources ont-elles été employé? ĺrminer l'emploi.

comptant, en espèces. (Si on paye avec des espèces, on utilise le compte caisse. Si chèque, compte

banque).

Ressources ĺmonétaire.

ENTREPRISE A FOURNISSEUR B

Emploi ĺ

B. La typologie des flux.

Les flux physiques ou réels ĺ échanges de biens ou de services. Les flux monétaires ĺcontrepartie monétaire des flux réels. Ils correspondent au règlement. (ex: le paiement des marchandises). Les flux financiers qui correspondent à des entrées ou sorties de monnaie mais qui ne sont pas la contrepartie d'un échange physique. Ex2: 1.

Flux monétaire : paiement des salaires

X PERSONNEL

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Flux réel : travail

2.

X FOURNISSEUR B

3. X vend au comptant au client L des

X CLIENT L

II. L'enregistrement comptable.

A. Définition.

Il correspond à la retranscription d'un point de vue comptable des flux reflétant la situation de

l'entreprise. Chaque écriture comptable précise des informations : le montant du flux, l'origine du flux, la destination du flux, la date du flux et les références de la pièce justificative. p marchandises à B. La destination du flux ĺemploi. L'emploi précise l'utilisation du flux faite par l'entreprise. L'emploi est également désigné à travers la notion de débit. L'origine du flux ĺressource. La ressource précise ce qui permet la réalisation de l'opération : la ressource est également désignée à travers la notion de crédit.

2catégories d'emploi :

les emplois intermédiaires ĺpatrimoine de l'entreprise. Ils peuvent constituer une ressource pour un flux extérieur. Ex: acquisition d'un véhicule intermédiaire. Les emplois définitifs ĺemplois consommés, càd qu'ils ne peuvent constituer une ressource pour un flux extérieur. Les emplois définitifs sont des charges (quand on le consomme, il disparaît. Ex: l'achat de carburant).

2catégories de ressources :

Les ressources externes ĺ

échéance plus ou moins lointaine. Les ressources externes correspondent au capital et aux dettes.

Les ressources internes ĺitution. Les

ressources internes correspondent aux produits, ex: le chiffre d'affaires de l'entreprise correspond aux produits. Exercice : vous êtes comptable d'une entreprise X. Elle vend des marchandises au client M pour

X achète des marchandis

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CH3 L'écriture comptable 11/09/14

7/37 Q° : Grâce à quoi l'entreprise X a pu......? B. Le principe de la comptabilité en partie double.

Suppose de constater pour chaque opération, l'origine et la destination du flux, càd l''emploi ou la

ressource du flux. Ceci correspond à l'application du principe de la comptabilité en partie double.

FLUX EMPLOI (Destination) RESSOURCE (Origine)

1. Achat de fournitures de

bureaux

L'achat de fournitures de

bureaux

La monnaie

2. Vente de marchandises La monnaie Vente de marchandises

3. Vente de marchandises avec

un délai de paiement de 45jours (créance client)

Créance client (correspond au

compte client (411)

Vente de marchandises

4. Achat de marchandises avec

délai de prélèvement

Achat de marchandises Dette fournisseur

Débit = Crédit

Date Destination ou

emploi

Origine ou

ressource

Montant de l'emploi

(débit)

Montant de la

ressource (crédit)

20.06.N Achat de

marchandises

Banque

6 6

L'enregistrement effectué ci-dessus caractérise le principe de la comptabilité à partie double. Toute

opération se traduit par un emploi et par une ressource. Pour chaque opération, le montant des emplois est égale au montant des ressources. Dans des opérations plus complexes, on aura

plusieurs emplois et plusieurs ressources, il faudra vérifier que le total des emplois soit égal au total

des ressources.

III. Le compte.

A. Définitions.

Le compte est la plus petite entité retenue " pour le classement et l'enregistrement des

mouvements comptables ». Il s'agit d'un sous-ensemble homogène correspondant à une catégorie

de biens, de droits, d'obligations, de charges ou de produits. On représente les comptes sous la forme

de compte en T.

N° de compte Nom du compte

Montants en débit (emplois) Montants en crédit (ressources)

Exercice : enregistrement d'un compte en T de l'opération suivante : le règlement du client Z en chèque

B. Les typologies des comptes.

Le PCG a établi une classification générale dans laquelle les comptes sont regroupés en 8classes :

CM INTRODUCTION A LA COMPTABILITE

CH3 L'écriture comptable 11/09/14

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ĺ financiers;

Les comptes des classes 1 à 5 seront utilisés pour réaliser le bilan, càd pour connaître les éléments

du patrimoine de l'entreprise.

Les comptes des classes 6 & 7 sont les comptes de gestion que l'on va utiliser pour établir le compte

de résultats, qui nous permet de montrer comment le résultat s'est formé et quel est le résultat. (Le

résultat = produits charges). Chaque classe est subdivisée en comptes de niveaux successifs de plus en plus détaillés.

Il existe 3 façons de numériser les comptes et de présenter les documents de synthèse (bilan et

compte de résultat) : Le système abrégé ĺpetites entreprises, ce sont les comptes imprimés en noir et en caractères gras. Le système de base ĺdispositions minimales pour les moyennes et grandes entreprises. Ils sont présentés en noir et en caractères normaux. Le système développé ĺfacultatif, il permet aux grandes entreprises d'affiner la présentation des documents comptables. Ces comptes sont imprimés en bleu.quotesdbs_dbs15.pdfusesText_21