[PDF] Camus, réflexions sur la guillotine, correction



Previous PDF Next PDF







RÉFLEXIONS SUR LA GUILLOTINE

Albert Camus, Réflexions sur la guillotine (1957) 6 Albert CAMUS philosophe et écrivain français [1913-1960] RÉFLEXIONS SUR LA GUILLOTINE Un texte publié dans l’ouvrage d’Arthur Koestler et Albert Camus, RÉFLEXIONS SUR LA PEINE CAPITALE, pp 119-170 Paris : Calmann-Lévy, 1957, 286 pp Collection : Le livre de poche, texte intégral



Camus, réflexions sur la guillotine, correction

Apr 06, 2020 · Réponses aux questions portant sur le texte d’Albert Camus, « Réflexions sur la guillotine », 1958 3 Grammaire L’extrait de l’essai de Camus n’est pas ici rédigé à la première personne ; l’auteur n’y prend pas directement position Au contraire, il emploie la première personne du pluriel qui renvoie



DEA~~ - Libcomorg

GUILLOTINE (From the book Reflexions sur la peine Capitale, a symposium by Arthur Koestler and Albert Camus, pub­ lished by Calmann-Levy in 1957) Shortly before the war of 1914, an assassin whose crime was particularly repulsive (he had slaughtered a family of farmers, including the children) was condemned to death in Algiers



CAMUS, ses textes de réflexion

la vérité un univers indicible où l¶homme se donne le luxe torturant de pêcher dans une baignoire, sachant qu¶il nen sortira rien » Camus avait voulu, lors de sa publication du ‘¶Mythe de Sisyphe¶¶ en octobre 1942, placer ce texte en appendice Mais il ne put le faire parce que Kafka était un écrivain juif



Albert Camus, Le Premier homme - Académie de Lille

Réflexion sur la guillotine, in Réflexions sur la peine capitale, de Camus et Koestler, essai Gallimard, Folio n°3609 Dans Le Premier Homme, Henry Cormery réagit de la même façon, et son indignation morale ainsi ue sa éaction physiue font écho à l’épisode maocain du chapite 5 (p79-80) pa l’inte médiaie



CONTRACTION DE TEXTE (épreuve n° 303) ANNEE 2011

réflexion intemporelle sur la guillotine (« Au fil des siècles, le genre du portrait de guillotiné s'est affirmé »*), pour d'autres, le passage de la guillotine à l'anthropométrie n'était pas clairement compris comme un processus propre au XIXe siècle et semblait flotter dans une sorte d'intemporalité



Albert Camus et la réflexion sur le terrorisme aujourd’hui

Albert Camus et la réflexion sur le terrorisme aujourd’hui Synergies Espagne n°6 - 2013 p 175-186 175 Reçu le 20-10-2013 /Accepté le 21-11-2013 Résumé Albert Camus aurait fêté ses cent ans le 7 Novembre 2013



Albert Camus : oeuvre fermée, oeuvre ouverte?

Le texte de ces discussions, dont la dactylographie a pu être assurée grâce à l'aide financière de l'Université de Picardie, reste à la disposition des intéressés, au siège social de la Société des études camusiennes 2 Le titre de la décade, Albert Camus œuvre fermée, œuvre ouverte?, invitait les participants à mettre l'accent



Descriptif des lectures et des activités

CAMUS, Réfexions sur la guillotine, 1957 ; Robert Badinter, ministre de la Justice (garde des Sceaux), discours à l'Assemblee nationale, le 17 septembre 1981 • Lecture cursive : Le Dernier jour d'un condamné (1829) de Victor Hugo

[PDF] Reflexion sur la Premiere Guerre Mondiale,aidez moi , pour realisez ma première réflexion ,je ne sais pas par quoi commencer!

[PDF] Réflexion sur le but des récits de fiction

[PDF] Reflexion sur le rôle des médias - POUR LUNDI

[PDF] Reflexion totale limite en physique chimie

[PDF] reflexion totale; fibre optique et application medicale

[PDF] Réflexion triangle rectangle

[PDF] réflexion-réfraction

[PDF] réflexions

[PDF] réflexions ou sentences et maximes morales analyse

[PDF] réflexions ou sentences et maximes morales maxims

[PDF] réflexions ou sentences et maximes morales pdf

[PDF] Réflexions outils et oeuvre d'art

[PDF] réflexions sur l évangile selon jean

[PDF] Reflexive pronouns

[PDF] refondation de la republique en 1944

Réponses aux questions portant sur le texte d'Albert Camus, " Réflexions sur la guillotine »,

1958.

3. Grammaire.

L'extrait de l'essai de Camus n'est pas ici rédigé à la première personne ; l'auteur n'y prend

pas directement position. Au contraire, il emploie la première personne du pluriel qui renvoie

ici au collectif, à l'ensemble de la société et qui inclut le lecteur dans la réflexion pour mieux

le faire adhérer à la thèse défendue. C'est le cas, par exemple, dans la dernière phrase du

premier paragraphe : " Nous avons tous connu ce mouvement, souvent par notre honte, et

nous connaissons sa puissance ». Ainsi, Camus fait de la pulsion qui consiste à réclamer pour

le coupable le même sort que la victime une expérience universelle et bien compréhensible.

Ainsi, il prépare le lecteur à la suite de sa démonstration, qui s'oppose fermement à la loi du

talion et, partant, à la peine de mort. En dehors de l'introduction d'une concession avec " admettons », le texte ne c omprend p as de trac e de l'énonciateur, ce qui renforce son objectivité.

4. La loi du talion apporte un élément précieux de compréhension pour le lecteur. Camus

donne ici une explication à l'instinct primitif qui veut que le crime soit puni par un crime identique, ce que l'on retrouve dans l'expression populaire " oeil pour oeil, dent pour dent » ou dans le texte de Camus dans la phrase sous la forme d'une énumération qui est aussi une gradation : " Qui m'a fait mal doit avoir mal ; qui m'a crevé un oeil doit devenir borgne ; qui a

tué doit mourir » (l. 3-4). Or, c'est à partir de cette définition que Camus montre que cette

"loi» n'est pas digne de l'être humain : d'une part, elle est "de l'ordre de la nature et de

l'instinct » (l. 5-6), d'autre part elle ne parvient pas au but de la loi, qui est de "corriger» (l. 8)

la nature.

5. Camus pense que la peine capitale est pire que le crime. Pour lui, le fait que l'exécution soit

préméditée (l. 16, 19, 20), la souffrance du criminel qui attend son heure (l. 16-17), l'"

espérance » (l. 32) qui peut encore se présenter sont une " torture » (l. 32) qui engendre des

" souffrances morales plus terribles que la mort » (l. 28). Le châtiment n'est pas à la hauteur

du délit, il est plus terrible encore.

6. SYNTHÈSE

Camus déploie dans cet ex trait une d émonstration rigoureuse et convai ncante. Il ne s'implique pas personnellement, il avance des éléments d'explication et essaie surtout de comprendre la position de ceux q ui sont pour la peine de mort. Ain si, le re cours à la

concession, à la ligne 12, qui donne à entendre une voix différente de celle de Camus, puis les

réponses données offrent au texte une tournure polyphonique qui en fait un argumentaire équilibré, pr enant en charge toutes les opini ons. En effet, dans l 'esprit d'une partie d e l'opinion publique, du temps de Camus comme aujourd'hui, il pourrait être " juste et néces- saire de compenser le meurtre de la victime par la mort du meurtrier » (l. 12-13). L'auteur répond à cet argument en définissant la peine capitale non seulement comme un meurtre,

mais aussi comme un meurtre prémédité et donc plus grave " que le crime de pure violence»

(l. 19).quotesdbs_dbs49.pdfusesText_49