[PDF] François Girardon



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© Château de Versailles - C Fouin Portrait équestre

Louis XIV, the Sun King (1638-1715) Louis XIV is probably the most famous king in France’s history Because he was so confident of his own power, he compared himself to the mightiest, brightest star – the sun 1658: the Battle of the Dunes Louis XIV was passionate about war As a child, he went to various battles He was 20 years old when



Louis XIV au cœur de dijon

Jules Hardouin-Mansart, Projet de statue équestre, 1685, Paris, bibliothèque de la Sorbonne 4 Attribué à Etienne Le Hongre (Paris, 1628-1690), Statuette équestre de Louis XIV, sculpture en bronze, socle en bois plaqué d’ébène avec filets de cuivre, décoré de bronze ciselé et doré Acquis en 1973 Dijon, musée des beaux arts Inv



François Girardon

pédestre de Louis XIV qui se trouvait place des Victoires à Paris L’initiative de cette statue monumentale revient au Duc de La Feuillade dans le but de plaire au Roi En 1685, le ministre de la Guerre de Louis XIV, Louvois, décide de créer une nouvelle place, la place des Conquêtes, dessinée par le même architecte, Jules Hardouin



Piédestaux de statues royales - COnnecting REpositories

de la Franœ sur les mers et La Bretagne offrant à Lottis XIV le projet de la statue équestre, aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Rennes (fig 467), et les deux allégories en bronze du Rhône et de la Saône réalisées par les frères Nicolas et Guillaume Coustou entre 1714 et 1721 pour le piédestal de la sta- tue équestre de Lyon10



SAUVEGARDE DES STATUES DES FRÈRES COUSTOU

1792 imposant la fonte de toutes les effigies royales de Louis XIV en bronze entraîna, le 28 août 1792, la destruction de la statue équestre de Louis XIV, qui fut fondue pour être transformée en canons Le piédestal fut également dépouillé de ses ornements en bronze et en marbre Le maire de Lyon, Louis Vitet (Lyon, 1736 – Paris,



La statue équestre de Charlemagne ou Charles le Chauve

Sceptre de Charlemagne (1380, Louvre) pour observer là aussi les attributs, la couronne, la posture, etc - Comparer avec d’autres représentations du pouvoir : l’œuvre d’Ingres montrant Napoléon Ier (1806, Musée de l’Armée, Paris) à droite, ou encore le portrait de Louis XIV par Rigaud (1701, Louvre)



LOUIS XIV DEP-ENFANT3 - du chateau de Versailles

L’exposition « Louis XIV, l’homme et le roi » est la première grande exposition consacrée à l’image publique et au goût personnel de Louis XIV La statue équestre qui accueille le visiteur sur la place d’armes signale à chacun que, parmi les « rois qui ont fait Versailles », Louis XIV a tout spécialement compté



Les ateliers d’histoire de l’art / VI La sculpture

François Girardon (Troyes, 1628 – Paris, 1715), Pied gauche de la statue équestre de Louis XIV, 1692/4, bronze, Paris, musée Carnavalet



Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778)

de Bordeaux et les Lemoyne père et fils, chargé de réaliser la statue équestre de Louis XV pour le prix de 130 000 livres 1735: Le modèle à grandeur de la sculpture est ahevé ; le 29 mas, le oi se end dans l’atelie de Lemoyne pour voir le modèle et témoigne sa satisfaction au sculpteur 1738: Premier échec de la fonte en septembre

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François Girardon Troyes, 1628 - Paris, 1715 Statue de Louis XIV de la place Vendôme 1685 - 1699 Bronze Réduction, Musée du Louvre, Paris François GIRARDON - Louis XIV à cheval © Musée du Louvre. P. Philibert L'artiste François Girardon est l'un des plus grands sculpteurs de Louis XIV. Après son séjour en Italie et à Rome notamment, il fait la rencontre de Le Nôtre -jardinier-, Le Vau -architecte- et surtout Charles Le Brun -peintre- lors de la réalisation du château de Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne). Plus tard Girardon est à la tête de l'équipe de sculpteurs qui créait les ensembles du château et des jardins de Versailles. Le classicisme et le goût de la grandeur permettent à Girardon de recevoir honneurs et gloire, il est entre autres, membre de l'Académie Royale, et il obtient plusieurs commandes. Les nombreuses maquettes qu'il fournit aux sculpteurs du Roi Soleil permettent de diffuser son style où l'influence des artistes de Vaux-le-Vicomte transparaît. L'attrait qu'il manifeste, notamment pour le détail des drapés, ou la souplesse des lignes révèle l'intérêt qu'il porte à un renouvellement stylistique. Portrait de François Girardon par Hyacinthe Rigaud (1689 ; Milan, Civico Museo d'Arte Antica, Castello Sforzesco) © www.wikipedia.org François Girardon est donc un artiste académique, au service du régime de Louis XIV, qui, néanmoins atteste du souci de revoir le répertoire des formes et techniques. Il meurt à Paris, au même moment que le Roi qu'il avait fidèlement servi. L'original et son histoire L'original s'opposait, à l'époque de sa réalisation, à la statue pédestre de Louis XIV qui se trouvait place des Victoires à Paris. L'initiative de cette statue monumentale revient au Duc de La Feuillade dans le but de plaire au Roi. En 1685, le ministre de la Guerre de Louis XIV, Louvois, décide de créer une nouvelle place, la place des Conquêtes, dessinée par le même architecte, Jules Hardouin-Mansart. La volonté de surpasser la magnificence de la place concurrente se révèle dans le choix non seulement d'un sculpteur prestigieux, François Girardon, mais aussi dans la commande d'une statue équestre. Vue perspective de la Place de Louis Le Grand, avec la Représentation des Salles construites à l'occasion du Mariage de Monseigneur le Dauphin (1745) ; Gravure de Cochins père et fils. © BnF 2009 La tradition des monuments équestres remonte à l'Antiquité. Ce type de représentations et de sculptures est éminemment honorifique et politique. Il sert une certaine propagande, et dans le cas présent la glorification du monarque et de l'absolutisme. Louis XIV apparaît alors comme véritable triomphateur équestre. De cette statue découle un véritable Art de Prestige, où chaque détail, chaque matériau sont minutieusement choisis. La grande statue qui se trouvait au centre de ce qui est aujourd'hui la place Vendôme n'a pas survécu à la Révolution. Il reste de nombreuses réductions, comme celle

du XIXe siècle qui se trouve au Musée des Moulages, mais seul le modèle réduit qui exposé au Musée du Louvre est en bronze et signé par François Girardon. Technique et innovation L'exécution de la sculpture équestre commence dès 1685 et ne sera achevée qu'en 1687. Cependant, c'est en 1699, soit sept ans après sa confection, que la statue est érigée place des Conquêtes. Le Roi, vieillissant, n'est pas présent lors de l'inauguration. Médaille frappée à l'occasion de l'inauguration (1693) © BnF 2009 Les dimensions imposantes du monument impliquent de multiples contraintes techniques et une certaine innovation, notamment pour l'alliage qui compose le bronze. Girardon modifie les proportions de cuivre et d'étain pour fournir une structure pouvant supporter son propre poids. De même, pour fondre cette statue en une seule fois, il a été nécessaire de façonner une fosse de fonte spécifique à proximité de la place pour faciliter en le déplacement. C'est la première fois en France qu'une telle pièce est fondue en une seule fois selon la technique de la fonte à la cire perdue, essentiellement maîtrisée par les italiens. C'est en 1692 que les fondeurs suisses, Keller, prennent en charge la coulée de bronze. 80 000 livres de métal (36,29 tonnes environ) sont coulées dans un moule gigantesque. La statue impressionne par son volume pyramidal ainsi que par ses dimensions colossales (environ 7 mètres de hauteur). Diderot dans Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des m étiers, note : " quels travaux, quelle dépense, quelle industrie, mais doit-on rien épargner quand il s'agit d'éterniser la mémoire des souverains qui ont rendu leurs peuples heureux » Le moulage François GIRARDON - Louis XIV © Musée du Louvre/P. Philibert Le moulage présenté ici est une réduction non seulement de l'original de la place des Conquêtes, mais aussi de la réduction présentée au Louvre. Ce moulage permet l'étude des détails et lignes de construction. L'équilibre esthétique du mouvement, la posture du cheval partant du pied droit, rendent compte de fluidité et de souplesse tout en contraste avec les dimensions de l'original. La position de l'animal est courante, mais complexifie la mise en oeuvre et la stabilité de la pièce. L'intérêt apporté aux détails, les fleurs de Lys sur le tapis de selle, la queue du cheval relevée par un noeud sert l'honneur que Girardon veut conférer au Roi Soleil. D'Argenville - historien de l'art contemporain de Girardon- souligne le " mauvais goût qui a coiffé d'une énorme perruque la tête du Roi ». François GIRARDON - Louis XIV © Musée du Louvre/P. Philibert On remarque la dissonance entre une coiffe d'époque et une cuirasse romaine. Cette référence permet de poser le Roi Soleil comme chef militaire et de mettre en avant ses qualités par ses seuls attributs. (L'état actuel du moulage montre différentes dégradations.) Pour en savoir plus... • Musée du Louvre Fiche de l'oeuvre - http://www.louvre.fr/ • Encyclopedia Universalis Biographie de l'artiste - http://www.universalis-edu.com Histoire de l'actuelle place Vendôme - http://www.universalis-edu.com Lettres et Arts - 2008-2009 - Ondet Camille

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