La séparation des Églises et de l’État
’est finalement après la chute de Robespierre que la séparation de l’Église et de l’État fut actée une première fois, en deux temps, fin 1794 et début 1795, le financement des cultes étant alors arrêté Pou la Constitution de l’an III, nul ne pouvait ête empêché de p ati ue
Jean DUBRAY (éd), Correspondance de l’abbé Grégoire avec son
immédiatement de la séparation de l’Église et de l’État (février 1795), ce qui a placé les prêtres constitutionnels, déjà durement touchés par la politique de déchristianisation Jean Dubray (éd ), Correspondance de l’abbé Grégoire avec son clergé du Loir-
La laïcité - catedra-laicidadunammx
mère séparation de l’Église et de l’État (1795) qui, coexistant avec le maintien de la religiosité révolutionnaire, n’arrive pas à pacifier le conflit Au total, la Révolution a proclamé des principes laïques mais n’a pas réussi à les mettre en application On comprend alors que, longtemps, l’héritage de la Révolution
Linvention de la laïcité
1795, la Convention établit la Séparation de l'Église et de l'État : la République ne reconnaît et ne salarie aucun culte Projet pour un temple de la Raison à Narbonne, vers 1794 (A D Aude, 1 L 617) La Constitution civile du Clergé est condamnée par le pape Pie VI Le clergé se divise en deux
ÉTATS ET RELIGIONS EN EUROPE : DÉLIT DE BLASPHÈME OU LAÏCITÉ
ne sont plus pénalisés La Constituante refuse toute Église d’État et la Convention proclame même, par décret du 21février 1795, une première séparation de l’Église et de l’État: «la République garantit la liberté des cultes», mais « n’en salarie aucun » et « ne
Les procès en séparation de corps dans la région de Montréal
LES PROCÈS EN SÉPARATION DE CORPS DANS LA RÉGION DE MONTRÉAL 1795-18791 MARIE-AIMÉE CLICHE Département d'histoire Université de Montréal Université du Québec à Montréal RÉSUMÉ Au XIXe siècle, les divorces étaient très rares au Québec, à cause du coût des procédures et de l'opposition de l'Église
Table des matières
Les origines (1795-1901) JEAN-PAUL CLÉMENT Les rapports de l’Église et de l’État (1789-1801) La première Séparation 33 JACQUES-OLIVIER BOUDON Les évêques bretons de la première Séparation au concordat (1795-1802) 47 CHRISTIAN KERMOAL, YANN LAGADEC Une impossible Séparation ?
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789
L’état civil Le clergé est interdit d’enseignement Installation du mariage civil et de la possibilité de divorcer L’ordre moral n’est plus dicté par l’Église Première séparation de l’Église et de l’État Instaurée par par le Directoire de Barras Le Concordat (signé entre Bonaparte et le Pape (Pie VII) )
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[PDF] séquence 3ème dénoncer les travers de la société
[PDF] séquence 3ème la guerre de troie n'aura pas lieu
Tous droits r€serv€s Institut d'histoire de l'Am€rique fran'aise, 1995 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par "rudit. "rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Les proc's en s€paration de corps dans la r€gion de Montr€al,
1795-1879
Marie-Aim€e Cliche
Volume 49, num€ro 1, €t€ 1995URI : https://id.erudit.org/iderudit/305398arDOI : https://doi.org/10.7202/305398arAller au sommaire du num€ro"diteur(s)Institut d'histoire de l'Am€rique fran'aiseISSN0035-2357 (imprim€)1492-1383 (num€rique)D€couvrir la revueCiter cet article
Cliche, M.-A. (1995). Les proc†s en s€paration de corps dans la r€gion deMontr€al, 1795-1879.
49(1), 3‡33. https://doi.org/10.7202/305398ar
R€sum€ de l'article
Au XIX
e si†cle, les divorces €taient tr†s rares au Qu€bec, ... cause du coˆt des proc€dures et de l'opposition de l'"glise. Les couples recouraient plut‰t ... las€paration de corps et de biens : 253 proc†s de ce genre ont €t€ €tudi€s pour le
district judiciaire de Montr€al entre 1795 et 1879. Les femmes entament les proc€dures dans 95% des cas, en se plaignant le plus souvent de mauvais traitements et de l'alcoolisme de leur mari. Ces derniers all†guent plut‰t l'adult†re de leur €pouse. La s€paration est accord€e dans 80% des cas. Les juges veillent ... maintenir l'autorit€ des maris et le Š double standard ' sexuel : il est plus facile ... un mari d'obtenir la s€paration pour adult†re de son €pouse que l'inverse. Mais les femmes jouissent d'une certaine s€curit€ financi†re grOEce au r€gime de la communaut€ de biens, et elles obtiennent la garde des enfants plus souvent que leur mari. Sur ces deux derniers points, la situation des Qu€b€coises parat plus favorable que celle des Canadiennes des autres provinces. Dans les derni†res d€cennies du XIX e si†cle, le nombre de proc†s augmente de fa'on consid€rable et l'interpr€tation de la loi favorise davantage les femmes.LES PROCÈS EN SÉPARATION DE CORPS
DAN S L ARÉGIO
N D EMONTRÉA
L1795-1879
1MARIE-AIMÉ
E CLICHE Département d'histoire
Université
deMontréal
Université
duQuébec
Montréal
RÉSUM
A u XIX e siècle le s divorce sétaien
t trè s rare s a uQuébec
caus e d u coû t de s procédure s e t d e l'oppositio n d e l'Église Le s couple s recouraien t plutô t la séparation de corps et de biens: 253 procès de ce genre ont été étudiés pour le district
judiciair e d eMontréa
l entr e 1795 e t 1879
Le s femme s entamen t le s procédure s dan s 95
de s cas e n s e plaignan t l e plu s souven t d e mauvai s traitement s e t d e l'alcoolism
e de leur mari. Ces derniers allèguent plutôt l'adultère de leur épouse. La séparation est
accordé e dan s 80de s cas Le s juge s veillen t mainteni r l'autorit de s mari s e t l e "doubl e standard sexuel i l es t plu s facil e u n mar i d'obteni r l a séparatio n pou r adultère de son épouse que l'inverse. Mais les femmes jouissent d'une certaine sécu rité financièr e grâc e a u régim e d e l a communaut d e biens e t elle s obtiennen t l a gard e de s enfant s plu s souven t qu e leu r mari Su r ce s deu x dernier s points l a situatio n de s Québécoises paraît plus favorable que celle des Canadiennes des autres provinces. Dan s le s dernière s décennie s d u XIX e siècle l e nombr e d e procè s augment e d e faço n considérabl e e t l'interprétatio n d e l a lo i favoris e davantag e le s femmes
ABSTRACT
Divorce
was rare in nineteenth centuryQuébec
due to the cost and clerical opposition. Couples in difficulty more usually had recourse to legal separations and 233cases of this type were found in the
Montréal
judicial archives for the period 1795to 1879.
Women were the plaintiffs 95%
of the time and complained of the brutality and alcoholism of their spouses.
Husbands,
on the other hand, claimed that their mates were adulterous.Separation
was granted in 80%of the cases studied.
Judges
upheld the sexual "double standard»: it was easier for a husband to obtain a separation for adultery that for the wife. Nevertheless, women did benefit from a degree of financial security that was guaranteed under the common property 1 Cett e recherch e a ét rendu e possibl e grâc e un e subventio n d uConsei
l d e recherche s e n science s humaine s d uCanada
J e remerci e Andr Pouli n e tChristoph
eHorguelin
étudiant
s l'Universit d eMontréal
qu i m'on t secondé e dan s l e dépouillemen t de s archives Je remercie également Louise Dechêne, Jean-Marie Fecteau, Paul-André Linteau, Nadia Fahmy-Eid
e t Denis e