[PDF] I Un exemple de lutte : Jean Jaurès et la grève de Carmaux



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I Un exemple de lutte : Jean Jaurès et la grève de Carmaux

Les ouvriers, une population en lutte │ leproflhg wordpress com 1 I Un exemple de lutte : Jean Jaurès et la grève de Carmaux de 1892 : (Situation 1) Doc 1 : Chronologie des évènements : 15 mai 1892 : Victoire aux élections municipales de Jean-Baptiste Calvignac, ouvrier et secrétaire général du syndicat de la mine



Séance 2 1892, la grève de Carmaux et Jean Jaurès

Jaurès, La Dépêche, 6 septembre 1892 1 Le 15 août, des mineurs ont saccagé le bureau du directeur de la SMC 2 Centenaire de la fondation de la République Document 6: 5 M Van Eeghem La grève des mineurs de Carmaux, dans le Petit Parisien du 10 octobre 1892



Cinq propositions pédagogiques autour dune situation 1ère

- Une du Journal Le Petit Parisien du 23 octobre 1892 - La fin de la grève par Théophile Lavallée, « Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu’à nos jours », Paris, 1901 - Graphique sur le nombre d’ouvriers et syndiqués de 1883 à 1898 montrant le pic de 1892 - Ecrit Jean Jaurès dans La Dépêche, 8 novembre 1892





BREVET D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES TOUTES SPÉCIALITÉS

Première situation : 1892, la grève de Carmaux et J Jaurès Question 2 (4 points) 2a Décrivez le monument 2b Expliquez pourquoi la municipalité de Carmaux a réalisé un monument en l’honneur de Jean Jaurès 2c À l’aide de vos connaissances, expliquez les causes de la grève de Carmaux



BEP secteur industriel et secteur tertiaire - académie de Caen

Les femmes dans la société française de la Belle Époque à nos jours Question 2 Histoire – Situation au choix - 1892, la grève de Carmaux et Jean Jaurès OU - 1936, les occupations d’usine OU - Être ouvrier à Question 3 Géographie – Sujet d’étude Les dynamiques des périphéries Question 4



BREVET D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES - Académie de Lyon

Légende de la gravure : « LA GREVE DES MINEURS DE CARMAUX Les Gendarmes affichent l’arrêté du Préfet interdisant les attroupements » Deuxième situation : 1892, la grève de Carmaux et Jean Jaurès Je battis M Cabot, docteur-médecin à Carmaux, candidat du marquis et réactionnaire de marque à 1 000 voix de majorité

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Séance 1H22. Les ouvriers, une population en lutte ൟ leproflhg.wordpress.com 1 I. Un exemple de lutte : Jean Jaurès et la grève de Carmaux de

1892 : (Situation 1)

Doc 1 : Chronologie des évènements :

15 mai 1892 : Victoire aux élections municipales de Jean-Baptiste Calvignac, ouvrier et secrétaire général du syndicat de la mine.

Il devient maire de Carmaux.

2 août 1892 : Renvoi de Calvignac par la Compagnie des mines de Carmaux, en raison d'absences dues ă son mandat de maire.

Août-sept 1892 : Grève générale de 2350 mineurs sur 3000. Arrestation et condamnation de 10 mineurs responsables de la mise

à sac du bureau de la direction. Envoi par Émile Loubet, chef du gouvernement, de 1500 militaires. Article de Jaurès, journaliste,

agrégé de philosophie et professeur ă l'uniǀersitĠ de 33 ans, dans le journal La Dépêche : " La Compagnie, en faisant du bulletin

de vote une dérision, a criminellement provoqué la violence des ouvriers. »

marquis de Solages, membre du Conseil d'administration de la Compagnie des Mines de Carmaux et opposant à la grève.

30 octobre 1892 : Arbitrage de Loubet : Calvignac est rĠintĠgrĠ, les grĠǀistes, ă l'edžception des 10 condamnĠs, sont

réembauchés. Jaurès conclut : " La victoire ouvrière de Carmaux donnera un élan nouveau à la démocratie. Elle excitera les

travailleurs à se syndiquer plus largement. »

Décembre 1892 : Désignation de Jaurğs comme candidat des ouǀriers et des socialistes, pour l'Ġlection du siğge laissĠ ǀacant par

le marquis de Solages.

8 janvier 1893 : Election de Jaurğs. Il l'emporte aǀec 1172 ǀoidž d'aǀance, celles des mineurs de Carmaudž.

Doc 3 : Article de Jaurès :

Renvoyer de la mine un ouvrier élu par ses camarades nommant leur camarade ils le chassent ; c'est donc s'opposer par l'intimidation ă la libertĠ du ǀote ; c'est tomber sous le coup mort. Il faut que les ouvriers de Carmaux puissent tenir [...]. Il faut que chacun de nous, selon ses ressources, envoie son obole1, petite ou grande, au trésorier du comité (de grève). Il faut que les organisations syndicales et les Bourses du travail envoient leurs fonds et tout de suite. Il faut que dans toutes les réunions, les banquets qui fêteront le 22 septembre1, de larges collectes soient faites au profit des ouvriers de Carmaux. » Jean Jaurès, La Dépêche, 6 septembre 1892

1. Obole : offrande.

2. Centenaire de la fondation de la République

Doc 2 : Jaurès parlant aux ouvriers :

On connaŠt l'origine du conflit ͗ un ouǀrier mineur, Calvignac, a été élu maire de Carmaux le 1er mai par un conseil municipal ouvrier, socialiste et républicain. Tout rĠcemment, il a ĠtĠ Ġlu conseiller d'arrondissement, ă une majorité énorme, contre le candidat patronné par la compagnie [des mines]. Deux jours après, il est congédié. semaine, pour pouvoir remplir son double mandat de maire et de conseiller d'arrondissement. Le directeur lui a rupture a eu lieu. Impossible ? Il faut tout de suite que les hommes politiques de la région avertissent le gouvernement que, s'il laisse la compagnie commettre contre les ouǀriers Ġlus d'aussi monstrueudž abus de pouǀoir, il se rend complice d'une ǀiolation du suffrage uniǀersel. Jean Jaurès, La Dépêche, Toulouse, 29 août 1892

Doc 4 : La condamnation de la grève :

" Nous aussi nous dĠfendons un principe, et c'est pour soit tranchée une fois pour toutes. Il est nécessaire que tous ceux qui ont en France 5, 10, 500, ou 3000 ouvriers à conduire soient désormais fixés sur la question de saǀoir s'ils sont maŠtres chez eudž ou s'ils doivent être exposés au désordre, à la ruine, à la déconsidération chaque fois que cela plaira à un agitateur socialiste ou à un syndicat. » Interview du Baron Reille, président des Mines de

Carmaux, Le Figaro, 10/10/1892.

Doc 5 : Jaurès fait le bilan de la grève :

" La grève de Carmaux est terminée. On en peut maintenant marquer les résultats. Ils sont grands, très grands et durables. sociĠtĠ industrielle n'osera crĠer des difficultĠs audž ouǀriers inǀestis d'un mandat Ġlectif ͗ le suffrage uniǀersel s'est dĠfendu La ǀictoire de 3000 ouǀriers permet d'affirmer que la solidarité des millions de salariés qui peinent en France aura raison de toutes les résistances.

Jean Jaurès, La Dépêche, 8 novembre 1892

Séance 1H22. Les ouvriers, une population en lutte ൟ leproflhg.wordpress.com 2 Répondez sur votre cahier aux questions suivantes :

1. Quel évènement déclenche la grève de Carmaux ? (docs 1 et 2)

2. Combien y a-t-il de grévistes au total ? (doc 1)

3. Quelle est la première mesure prise par le gouvernement face à cette grève ? (doc 1)

4. Qui est Jean Jaurès ? (= est-il un ouvrier lui-même ?) (doc 1)

5. Quel droit Jaurès et les mineurs défendent-ils avec cette grève ? (docs 1 et 2)

6. Pour Jaurès, qui sont les responsables de la grève ? (docs 1 et 2)

7. Comment Jaurès propose-t-il de soutenir les grévistes ? (doc 3)

9. Comment la grève se termine-t-elle ? Quelles avancées les ouvriers ont-ils obtenues ? (docs 1 et 5)

10. Quelles sont les conséquences de cette grève pour Jaurès ? (doc 1)

II. 1840-1930 : Les premières conquêtes sociales :

Questions :

1. Dans le document 1 : sélectionnez les trois dates qui vous semblent les plus importantes et justifiez votre choix.

2. Document 2 ͗ Yuel est le syndicat auteur de l'affiche ͍ Yuelle est sa deǀise ͍

passer ?

Document 1. Quelques lois sociales :

1841 - Interdiction du travail des enfants de moins de huit

ans, journée de travail limitée à huit heures pour les 8-12 ans et à douze heures pour les 12-16 ans. Le travail de nuit (9 heures du soir-5 heures du matin) est interdit aux moins de 13 ans, et pour les plus âgés, deux heures comptent pour trois.

1864 - Droit de grève (jusqu'ici, la grève est strictement

interdite et punie par la loi).

1874 - CrĠation de l'Inspection du traǀail, chargĠe de

ǀeiller au respect des lois sociales. Promulgation d'une loi interdisant le travail des enfants de moins de 12 ans.

1884 - Loi autorisant les syndicats.

1893 - Promulgation d'une loi sur la sĠcuritĠ et l'hygiğne

au travail.

1898 - Loi sur les accidents du travail établissant le principe

de la responsabilité patronale.

1900 - Loi Millerand qui abaisse à onze heures la durée du

travail journalier.

1906 - Instauration d'un repos obligatoire hebdomadaire

de 24 heures.

1919 - Journée de travail fixée à 8H ; durée hebdomadaire

de travail fixée à 48H.

Document 2 : Affiche syndicale de 1919 :

Séance 1H22. Les ouvriers, une population en lutte ൟ leproflhg.wordpress.com 3

III. 1936 ǣ ‡• ‘......—"ƒ-‹‘• †ǯ—•‹‡• : (Situation 2)

Analyse de la vidéo " Le Front Populaire : à nous la vie ! »

1936 : UNE COALITION AU POUVOIR :

EXTRÊME-GAUCHE

GAUCHE CENTRE-GAUCHE

REGROUPE 3 PARTIS

CONSÉQUENCES IMMÉDIATES

LES ACQUIS SOCIAUX POUR LES SALARIÉS

UN CHEF DU GOUVERNEMENT

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