[PDF] 1 2 - Ruinart

LIU BOLIN

Liu Bolin, The Longyear Museum of Anthropology, Colgate University, Hamilton, NY Liu Bolin, Photographers Limited Editions, Vienna, Austria Liu Bolin: A Secret Tour, Museo H C Andersen, Galleria Nazionale d’Arte Moderna, Rome, Italy Liu Bolin: The Sociology of the Invisible Body, California State University Northridge Art Galle-ries

GALERIE PARIS-BEIJING

Retrospective, Festival Portrait(s), Vichy, France Liu Bolin, Undercover, Odalys Gallery, Madrid, Espagne 2016 Liu Bolin, Art Hacker, Klein Sun Gallery, New York, États-Unis Liu Bolin, Magda Danysz Gallery, Shanghai, Chine Liu Bolin, Art Hacker, Klein Sun Gallery, New York, États-Unis Liu Bolin, Hadrien De Montferrand Gallery, Hangzhou, Chine

Liu Bolin The Theatre of Appearances Matthias Bruggmann An

Liu Bolin / Matthias BruggmannElysée Lausanne Press Kit 6/146/12 The photographs in the press kit are available for the press free of charge Their use is limited to promoting the exhibition Liu Bolin

LIU BOLIN- EN-PRESS

the Olympic Games of 2008, Chinese authorities began demolishing the village, evicting its inhabitants Liu Bolin’s series Hiding in the City tells this story The series opens with the silent protest of a self-portrait in which an immobile artist camouflaged as bricks lies down among the ruins of his own atelier

1 2 - Ruinart

Ruinart x Liu Bolin Ruinart x Liu Bolin 11 12 Portrait de Liu Bolin Difficile de définir un artiste comme Liu Bolin, vu son parcours et la plasticité de son oeuvre Né en 1973 à Binzhou, dans la province du Shandong, au sud-est de Pékin, il est le cadet d’une nombreuse fratrie au sein

JR “Inside Out Project” In Tunisia

Compulsive camou ageist Liu Bolin ew from China—and was actually allowed to leave, unlike some of that country’s artists—and arrived in New York on Tuesday to be painted into Scharf’s mural See the whole process below, at the end of which, with some assistance from Scharf himself, Bolin blends right into the bright, multi-toned composi-

The Musée de l’Elysée in 2019 - Musée de lÉlysée

In 2005, his series “Hiding in the City” opened with a self-portrait of Liu Bolin, immobile, covered in paint and melting into the rubble of his own studio located in the artists’ quarter razed by the Chinese government Since then, any and all locations may be a potential source of creation, but in which he will only appear paradoxically:

JR Mural Replaces Kenny Scharf s Smileys on Houston Street

portrait “Lakota, Dakota Nation ” But Scharf had one last celebrity visitor before his cartoon-faced crowd disappeared Compulsive camou#ageist Liu Bolin #ew from China—and was actually allowed to leave, unlike some of that country’s artists—and arrived in New York on Tuesday to be painted into Scharf’s mural

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Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

21
La maison Créée en 1729 à Re ims, Rui nart, première maison de champagne au monde, n'a jamais cessé de développer et de pro mouvoir u n art de vivre qui lui est cher, en résonnance avec le siècle des Lumières qui l'a vu naître. Au rayonnement de la France, de sa philosophie et de sa culture, qui marq ue cette période, fait éch o l'excellence des vins de la Maison Ruinart qui a très vite opté pour le chardonnay, cépage emblém atique des cuvées de la Maison. Elégance, savoir-faire et lumière sont les maîtres-mots de la doyenne des maisons de champagne. Autant de valeurs qui trouvent dans son engagement précoce en faveur de l'art un prolongement naturel. Car si elle a fait appel à l'artiste tchèque Alphonse Mucha dès 1896 pour réaliser u ne affiche qui fit sensati on à l'époqu e, la Maison Ruinart poursuit aujourd'hui son engagement artistique à travers son soutien aux plus grandes foires d'art internationales et confie chaque année une carte blanche à un artiste contemporain. Une manière d'exprimer son patrimoine, son histoire et son savoir- faire à travers la vision originale et créative d'artistes.

La maison

Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

43

Ruinart - 4, rue des Crayères - Reims

Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

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Ruinart

et l'Art

Ruinart et l'Art

Première maison de champagne créée en 1729, Ruinart entretient un engagement dans l'art depuis de nombreuses décennies. Tout commence avec dom Thierry Ruinart, devenu "maître d'art" en 1674 à l'â ge de 17 ans. Nicolas R uinart fondera la première maison de champagne sous l'impulsion de cet oncle, moine visionnaire. Plus tard, en 1896, André Ruinart commandera à l'artiste tchèque Alphonse Mucha une affiche publicitaire. Le prodige de l'Art nouveau marque alors les esprits avec cette première " réclame ».

Exposée des colonnes Mo rris de

Paris jusqu'au som met du mont

Blanc, cette créatio n marque

profondément l'engagement de

Ruinart avec l'art. Depuis, la

Maison continue de faire appel

à de n ombreux artistes et

designers contemporains et le ur donne carte blanche pour rendre hommage à ses cuvées, so n histoire, son patrimoine ou s es crayères classées au patri moine mondial de l'Unesco. " Nous poursuivons aujourd'hui notre engagement artistique à travers notre soutien aux plus grandes foires d'art contemporain et en confiant chaque année une carte blanche à un artiste », conf ie

Frédéric Dufour, Président de

la Maiso n. En effet, Ruinart donne son soutien à une trentaine de manifestations artistiques dont : Art Basel (Basel, Miami & Hong-Ko ng), Frieze (New-Y ork & Lond res), Kyotographie, Fiac, Par is Photo,... On a ainsi pu découvrir la sculpture de Jaume Plensa représentant une silhouette, en hommage à dom Thierry Ruinart, en trai n de méditer, pour laquell e l'artiste espagnol a construi t et assemblé durant cinq mois des l ettres en acie r issues de huit systèmes de transcription phonétique (latin, grec, arabe, hébraïque, chinois, japonais, cyrilli que et hindi). Une manière de rappeler que " chaque alphabet est la représentation d'une culture », précise l'artiste. À la base de la sculpture, on peut lire deux dates, 1729 et 2016, qui mettent en résonance la fondation de la Maison Ruinar t et la création de l'oeuvre. On pourrait aussi évoquer Georgia

Russell qui a réalis é une

sculpture grandiose en hommage

à l'histoire si riche de la Maison

et à son Grand Livre, ainsi qu'au travail de l'homme dans les crayères. Ou encore les portraits de Gideon Rubin, qui explore les grandes figures embléma tiques de l'uni vers Ruinart à travers ses pères fondateurs. Sans oublier les photographies d' Erwin Olaf, particulièrement impressionné par la profondeur et l'immensité des crayères. L'artiste s'est intéressé aux traces laissées par l'homme et la nature depuis le Moyen Âge

à l'o ccasion de l'inscription des

lieux sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Et enfin de poursuivre le parcours

en découvrant les nouvelles images de Liu Bolin réalisées lors d'une résidence en août 2017, qui révèlent par la disparition de l'artiste, du Chef de Cave ainsi que du personnel de la production, le savoir-faire et l'implication des collaborateurs de la doyenne des maisons de champagne. Toutes ces réalisations originales et singulières avec ces artistes de renom perpétuent son rayonnement et son engagement dans le monde de la création contemporaine.

Il y a aussi

le Bouquet de champagne de

Maarten Baas,

un lustre sculpture pour table d'apparat.

Hubert Le Gall

a également travaillé le verre pour créer un calendrier en douze sculptures représentant chacune un mois de l'année, avec le pied de vigne comme symbole.

Utilisant le bois,

Piet Hein Eek a

réalisé une oeuvre monumentale,

à mi-chemin entre

sculpture et pièce d'architecture, puis un écrin pour la cuvée

Rosé de la Maison

conçu dans le bois recyclé d'une caisse de transport du champagne datant de 1769.

Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

109

Naissance à Binzhou,

dans la province du Shandong, au sud-est de Pékin.

Diplômé de la Shandong

Academy of Fine Arts.

(sculpture)

Premier solo show à Pékin.

Entrée à l'Académie Centrale

des Beaux-Arts de Pékin.

Diplômé de la Central

Academy of Fine Arts.

(mastère) Création de la première photo de la série

Hiding in the City pour exprimer

son impuissance devant les démolitions de maisons de la banlieue de Pékin dans le cadre de la rénovation de la capitale pour les JO de 2008.

Présence (expo collective)

aux Rencontres d'Arles.

Participation à la Biennale

de la photographie de Moscou, et au festival Images de Vevey.

Exposition de sa sculpture Fist 2014 devant

le Grand Palais, à l'occasion d'Art Paris Art Fair, où la Chine était à l'honneur.

Rétrospective à la Maison européenne

de la photographie, et exposition de ses nouveaux travaux dans sa galerie parisienne Paris-Beijing. 1995
1998
1999
2001
1973
2005
2007
2012
2014
2017

10 dates clés de Liu Bolin

Les dates clés

1973 - 1995 - 1998 - 1999 - 2001 - 2005 - 2007 - 2012 - 2014 - 2017

Les dates clés

Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

1211

Portrait

de Liu Bolin Difficile de définir un artis te comme Liu Bolin, vu son parcours et la plasticité de son oe uvre. Né en 1973 à Binzhou, dans la province du Shandong, a u sud-est de Pékin, il est le cad et d'une nombreuse f ratrie au sein de laquelle il est le seul à suivre des études artistiques, considérées comme futiles par son père. Il appartient à la génération dont la production artistique est liée à une

Chine en pleine mutation.

Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

1413

La rév él ati on

par le camouflage Étudiant à l'université du Shandong, il se spécialise en sculpt ure, puis enseigne le dessin ent re 1995 et

2005. Durant cett e période, il fait co nnaissance avec

le milie u artistique du Beiji ng East Village, où les artistes pratiquent l'art de la performance. En 2005, il découvre les expulsions et les démolitions des maisons traditionnelles de la banlieue de Pékin en vue de la modernisation de la capitale pour les Jeux olympiques de 2008. Et c'est pour exp rimer so n impuissance devant ces démolitio ns, et sa pr otestation silencieuse qu'il produit la première photo de la série Hiding in the City . Sur cette image, qui tient de la sculpture, de la pei nture, d e la photographie autant que de la performance, Liu Bolin disparaît litté ralement de vant les maisons amenées à être détruites en recouvrant son corps et ses vêtements des couleurs du décor. Un art du camouflage particulièrement subtil, qui laisse toujours deviner sa présence. " La nature morte en trompe-l'oeil fait croire qu'il y a quelque chose de réel là où il n'y a rien. Le camouflage fait croire qu'il n'y a rien là où il y a quelque chose ou quelqu'un », nous indique Philippe Dagen dans la préface de la monographie Liu Bolin parue aux éditions de La Martinière. Jusqu'à 2008, ses oeuvres sont marquées par des sujets politiques et sociaux, avec entre autres une série devant des murs affichant des slogans de propagande du Parti communiste chinois. Dès 2009, ses images transmettent de plus e n plus de mess ages crit iques à l'égard de la société de consommation . Plus ré cemment encore, son attention se tourne vers le pouvoir financier, l'écologie et l'exploitation des ressources. " Il compose des images qui attirent dans un premier temps, su rprennent et inquiètent dans un deuxième, dem eurent dans la mémoire ensuite. Il a d onc créé une forme artisti que singulière, d'une efficacité rare, et parfaitement en phase avec l'époque dans laquelle le monde se trouve plongé », précise Philippe Dagen. Et on voit par ailleurs apparaître de plus en plus de nouveaux protagonistes dans ses compositions, donnant ainsi à son oeuvre une dimension collective qui nous interpelle directement.

Le portrait

Ruinart x Liu BolinRuinart x Liu Bolin

1615

Le portrait

Liu Bolin

Hiding in Italy n°12, Teatro La Scala, 2010

© Liu Bolin / Courtesy Galerie Paris-Beijing

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