35 grandes notions de la sociologie - Dunod
4 L’économie comme objet sociologique 68 4 1 Sociologie et économie 68 4 2 Définition et histoire de la sociologie économique 68 4 3 L’insertion sociale de l’économie 69 5 La consommation et les styles de vie 71 5 1 L’étude des budgets 71 5 2 Les pratiques de consommation 73 6 Mouvements et conflits sociaux 76
SYNTHESE Les facteurs sociaux du développement durable 04
Encadré 1: Définition des facteurs sociaux du développement Les facteurs sociaux s’entendent ici des structures, des institutions et de l’agence sociales qui sont fondées sur des normes et des valeurs sociales et qui déterminent les orientations et modalités du changement Les structures sociales sont des modes établis
Les notions d’agent et d’acteur en sociologie
sociologique 2 très schématiquement, une théorie sociologique se définit par l’articulation entre une théorie de l’acteur et une théorie du système • La théorie de l’acteur définit les caractéristiques à retenir (positions, ressources, etc ) et les logiques d’action (dispositions, rationalités, etc )
Sociologie
˛˝˙ˆˇˆ˘ ˝ ˇ ˝ ˝ ˛ ˘ ˜ 2 013 9874 5 dgr7gsgt74 24 sff3947595 rg65478gfl976 87ofl4 sff9flr3754r51fl4 2 ISBN ----7 2 Pierre Bourdieu, « Effets de lieu », in La Misère du monde, Paris, Seuil, 1993
Les dimensions spatiale et culturelle de la marginalité : une
perçue comme un facteur sociologique positif allant dans le sens du changement social Mais, quelle que soit l'approche adoptée, les sociologues ont, le plus souvent, assimilé marginalité à déviance et ainsi minimisé la dimension spatiale de ce concept L'approche de la géographie En géographie, le thème de la marginalité a été
Sociologie de la consommation - Dunod
1 Un savoir sociologique sur la consommation Au côté des commentaires réguliers sur le niveau de la consomma-tion des ménages français, l’approche sociologique produit un savoir sur ce phénomène dont cet ouvrage à vocation pédagogique souhaite faire la synthèse Pour le sociologue, la consommation ne se réduit pas
THEORIE DU GENRE - UNESCO
Le « genre » (issu de l‘anglais gender) est un concept sociologique, utilisé dans une acception différente de la grammaire Il se traduit en français par : « rapports sociaux des sexes » ou encore « rapports socialement et culturellement construits entre femmes et hommes » Lorsqu‘on parle de genre, on parle du sexe
SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ET DE L ’EMPLOI
Définition: R Une définition incertaine, une existence certaine R la forme évènementielle(aléa, incident, fortuit, pannes, produits manquants ou défectueux,) qui se développe avec l ’urgence, la flexibilité, la distance géographique, l ’absence de contacts directs R d ’où rupture entre la pression vers la continuité des
Sujet de sociologie : Sport et Socialisation
3 ou encore religieuses Le sport a ici, en milieu scolaire, une place très importante dans la socialisation des jeunes, tout d’abord parce qu’il leurs apporte des règles et valeurs communes
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1 MORLET Christopher, Licence STAPS L2, Semestre 2
Sujet de sociologie : Sport et Socialisation
La socialisation d'après BOUDON (1997) c'est : " transformer un être asociale enun être sociale qui a intériorisé un certains nombre de règles, de normes et de valeurs ce
qui forme alors une certaine cohésion sociale », on peut donc résumer cela en disant que lasocialisation c'est la capacité pour un individu à vivre avec d'autre individu dans une même
société. L'individu va subir tout au long de sa vie des apprentissages qui vont le mener à cette
socialisation. La socialisation remplirait également deux fonctions qui sont de favoriser l'adaptation de chaque individus à la vie sociale dans un premier temps et dans un second temps de favoriser et maintenir un degré de cohésion entre les membres de la société. La socialisation d'un individu ne se fait pas toute seule et pour ce faire l'individu doit traverserdifférents milieux, différentes instances. Il y tout d'abord la famille, considéré comme la
première instance de socialisation, la famille est la plus importante instance de socialisation dans la vie d'un individu. Puis vient l'école en second lieu qui tiens de plus en plus une placedéterminante dans la socialisation de l'enfant car celui-ci tend à y entrer de plus-en-plus tôt et
à la quitter de plus en plus tard. Ensuite c'est le travail qui prime comme troisième instance de
socialisation. En quatrième nous avons les groupes de pairs (entourage, famille, etc.) qui entredans le processus de socialisation de l'individu et en dernière instance on y trouve les médias
qui tendent à avoir de plus en plus d'impact sur la socialisation des jeunes de nos jours, notamment par la révolution du système informatique. Pour notre sujet nous évoquerons plus en détail la seconde instance de socialisation qui est l'école (primaire et secondaire), car c'est tout au long de celle-ci que le sport prend une place importante (éducative) dans la socialisation du jeune car c'est une disciplineobligatoire. On pourrait définir le sport en sociologie comme étant une " sous-instance » de
socialisation que l'on tend à retrouver un peu dans toutes les instances de socialisations vuprécédemment. Le sport est aussi défini comme étant un " agent » de socialisation. Plusieurs
définitions du sport existent, c'est pourquoi on ne va retenir que celle qui nous semble la plusappropriée au sujet. De fait, nous retiendrons que le sport est une " activité physique, codifiée,
institutionnelle et compétitive. Par extension on appelle sport toute activité relevant d'une fédération sportive, quelque soit la façon de la pratiquer » (PARLEBAS P.1981).2 Afin de pousser un peu plus notre réflexion il nous semble opportun de se
demander en quoi pouvons-nous dire que le sport participe à la socialisation des jeunes ? Afin de débuter notre analyse nous allons nous appuyer dans un premier temps sur la seconde instance de socialisation, l'école, pour parler des vertus du sport dans la socialisation des jeunes. L'école a permis au sport de se démocratiser et de se massifier d'un point de vue " sociale » alors que dans un contexte plus de catégorie d'appartenance sociale, les classes dominantes ne pratiqueront pas le même sport que les classes dites " moins favorisées » ou dominées, d'où une acculturation parfois différente et automatiquement une démarcationsociale forte des classes favorisées vis-à-vis des classes dominées. Ensuite nous parlerons des
vertus socialisantes du sport travers les groupes de paires, notamment dans la pratique de sport libre ou fédéré.Si l'on en vient à présent aux sports en général, ceux-ci sont essentiellement utilisés
comme outils en fonction d'objectifs, et les termes propres à la socialisation qui sont" intégration » et " insertion » sont relatifs à leur cadre d'utilisation. Dans une perspective
socio-éducative, on parle plutôt d'intégration par le sport si les objectifs sont axés sur le
versant éducatif et d'insertion s'ils sont orientés par des actions visant par exemple à reconstruire le lien social, ou encore sur le développement de compétences sociales relatives au monde du travail (valorisation de l'effort, respect d'horaire ou de la hiérarchie, apprentissages techniques, travail en équipe, etc.). Support d'enseignement de l'éducation physique et sportive, le sport constitue une pratiqueobligatoire proposée dans le cursus scolaire et présent dans les emplois du temps des élèves de
la maternelle au lycée. Associée à ce temps d'enseignement obligatoire, l'association sportive
propose des pratiques sportives adaptées aux élèves volontaires. Il fait peut de doute que ces
temps d'enseignement obligatoire ou facultative constituent des moments d'acculturationessentielle pour les jeunes. Le sport à l'école a pour avantage de ne pas distinguer les élèves
des classes sociales dominantes des classes dominés. Il permet entre autre une parfaitecohabitation entre ces classes qui, à la base, avant d'entrer dans le cursus scolaire, tendaient à
s'ignorer entre elles. Les classes favorisées d'après l'espace sociale des sports de POCIELLO C. tendent à se distinguer des classes dominés par des sports de plus en plus coûteux (motorisé) voire intellectuels (écologisation) alors que les classes dominées se sont vuesattribuées des sports " populaires » (pratique à dominante de force, corps-outil/projectile/ ou
instrumenté). L'école tend justement à effacer cette distinction sociale apportée par la société.
Elle va apprendre aux jeunes à se respecter, quelques soient ses origines ethniques, sociales3 ou encore religieuses. Le sport a ici, en milieu scolaire, une place très importante dans la
socialisation des jeunes, tout d'abord parce qu'il leurs apporte des règles et valeurs communesà la société. On y trouve notamment le respect d'autrui, le respect des règles et consignes mais
aussi à devenir autonome en gérant sont temps afin de respecter les horaires imposés parl'emploi du temps. L'autonomie des élèves est également marquée par le fait qu'ils prennent
part aux heures de sport proposés par l'association sportive en plus de leurs heures d'enseignement (autre que le sport) ce qui va favoriser leur socialisation de façon plusmarquée. Le sport à l'école apprend au jeune à se respecter avant tout lui-même afin d'être un
" être » parfaitement sociale. De plus, la fonction socialisante du sport s'exerce selon ses deux modalités de pratique : organisé, en club, ou informel dans la rue. D'où l'entrée en matière de la socialisation par le sport avec les groupes de pairs.Le sport en club représente, d'une certaine façon, le prolongement de la famille et de l'école
(en particulier avec l'UNSS). Le " nouveau jeune » arrivant y trouve des valeurs et des règles propres à la discipline et identiques dans tous les clubs. A celles-ci s'en ajoute d'autre, cette fois spécifiques au club, qui figurent dans le règlement intérieur. Ce dernier est trèsintéressant dans le processus de socialisation des jeunes car il leur permet également de mieux
comprendre les règles de la société établies par des textes de lois.Le sport de rue, qualifié aussi de sport " inorganisé », " non-encadré » voire de " sauvage »,
n'est pas pour autant dépourvu de règle et de valeurs. Celles-ci sont simplement différentes de
celles qu'on trouve en club ou dans la discipline concerné. Par exemple avec le Basket de rueou " Street-Ball*», avant de prétendre jouer, le nouveau du quartier regarde souvent les autres
de la citée jouer avant de pouvoir prétendre lui-même y jouer. Ensuite lorsqu'il est intégré
dans une équipe il doit faire ses preuves. Et mieux il joue, plus vite il grimpera dans la" hiérarchie » des joueurs en étant intégré parmi les meilleurs. Les règles que l'on peut voir
sont pour la plus part les mêmes dans toutes les citées, c'est-à-dire jouer sur un seul panier car
l'effectif est parfois peu nombreux et que le jeu est plus spectaculaire. Le jeu des relationsentre les personnes pratiquant le sport de rue, le respect des règles négociées, la valorisation
du geste autant, voire plus, que du résultat, font, comme le souligne le sociologue Pascal Duret, que le lien social existe et se constitue aussi dans la rue.*sport que j'ai longtemps pratiqué avant de venir vivre à Rodez. Je l'ai pratiqué toute mon enfance dans la " cité
des Romarins » de Perpignan donc je parle en connaissance de cause.4 Tout au long de notre analyse nous avons tenté de démontrer en quoi le sport
participe-t-il à la socialisation des jeunes ? Et il semble évident que dans le sport ce n'est pas
la couleur de la peau qui compte mais celle du maillot. Le maillot habille une appartenance àune même " famille » et déshabille des clivages de la société. Le sport rassemble se que les
sociétés oppose. Par le sport on apprend beaucoup, tout d'abord à vivre avec autrui comme nous l'avons vue dans notre analyse. Ensuite on apprend à respecter des obligations mais aussi des interdits imposés par des règles, des valeurs et des normes. On les retrouvenotamment dans les règlements qui régissent le code du sport (fédéré et associatif), de même
que si la règlementation n'est pas toujours écrite comme pour les sports de rues elle coule de soi. L'école inculque par le biais de l'EPS une manière de vivre et de faire, une habitude quise transpose à la société, aux quartiers, aux citées. On peut donc conclure que le sport apporte
un habitus aux jeunes dans leur socialisation. L'habitus est pour Pierre Bourdieu une manièred'intérioriser (ou d'incorporer) des normes et des valeurs propres à son environnement, à son
groupe social de référence constitué par la famille, les amis (groupe de pairs), l'école, etc.
L'habitus produit de la conduite et du rapport social. Il serait donc intéressant de se demandersi le sport ne serait pas un peu trop survalorisé en terme de socialisation car, outre son côté
socialisant, il crée tout de même des déviances comme le hooliganisme par exemple.quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22