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Cours 4 |
2016-2017
Animaux de laboratoire
MILIEU G·+(%(5*(0(17
Il existe plusieurs facteurs de microclimat:
- physiques, - chimiques, - biologiques, qui peuvent influencer la vie des animaux de laboratoire et modifier les résultats d'une recherche.
Les résultats d'une experiment scientifique
sont valides pour les conditions dans lesquelles: - ils ont été obtenus, - et ils sont utiles pour établir des comparaisons seulement si toutes les informations pertinentes aux conditions expérimentales sont disponibles.
LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
DANS LES ESPACES POUR HEBERGEMENT
- la température (dégrée Celsius et variations); - l'humidité relative (% et variations) et si oui ou non ces facteurs sont contrôlés; - les changements d'air/heure; - la proportion d'air frais et d'air remis en circulation, et les concentrations de gaz ou de particules dans l'air; - l'éclairage (naturel ou artificiel, la photopériode et l'intensité de la luminosité); - le type d'eau, sa qualité et son prétraitement; - le type de litière, sa qualité et son prétraitement; - la densité de l'hébergement; - l'équipement des locaux d'hébergement; - les mesures physiques pour protéger l'état microbiologique (exempt d'agents pathogènes spécifiques (EADS) pour des agents pathogènes donnés ou gnotoxénique avec des micro-organismes spécifiques)
Parmi les facteurs environnementaux
devant être notés on retrouve les suivants: l'espèce animale et le protocole expérimental. - Les paramètres du milieu sont habituellement évalués au niveau du local d'hébergement. - le plus important est le micro-milieu de la cage, parce que les conditions entre l'un et l'autre peuvent varier considérablement. Le design de l'installation pour les animaux doit permettre d'ajuster les réglages du milieu afin de rencontrer les besoins des espèces et des protocoles expérimentaux. - Idéalement, chaque local hébergeant des animaux devrait avoir son propre système de réglage. En ce qui concerne les animaleries dépourvues de ces systèmes, il est possible, si elles sont administrées convenablement, d'installer des minuteries d'éclairage, des rhéostats, des ventilateurs d'échappement à réglage thermostatique, des humidificateurs et des climatiseurs.
RÉGLAGE ET LE CONTROLE DU MILIEU
Il faut absolument qu'il y ait des équipements
d'urgence pour maintenir les températures du milieu, particulièrement dans les locaux hébergeant les petits animaux d'expérimentation, les poissons et les primates non humains (PNH). Dans des cas spéciaux, comme l'hébergement de très jeunes animaux ou d'animaux sans poils, il peut être nécessaire de maintenir des températures plus élevées que celles indiquées ou recommande. La température des locaux des animaux doit être surveillée quotidiennement et enregistrée 24 heures.
Une autre façon de procéder beaucoup moins
coûteuse est d'utiliser un thermomètre maximum/minimum que l'on rajuste tous les jours.
LA TEMPÉRATURE
La température du micro-milieu doit être surveillée. Les facteurs qui influent sur la température sont: - le type de cage, - les matériaux de litière ou de nidation, - l'usage de couvercles filtres, - l'âge, - le sexe, - la souche, - l'espèce, - la densité de population.
Si un protocole expérimental ou des pratiques
d'entretien exigent qu'un animal soit hébergé à des températures autres que les variations recommandées, il faut lui donner le temps de s'adapter. Les variation de la température peut influencer: - la réponse d'un animal à une drogue, - la susceptibilité aux maladies infectieuses, - la fertilité, - la production, - la prise d'eau et de nourriture, - les courbes de croissance, - les paramètres hématologiques. Occasionnellement, la température optimale requise pour un animal n'est pas la plus confortable pour le SHUVRQQHO " PMLV les préférences des personnes ne doivent en rien compromettre les exigences d'une expérience ni la santé et le confort de l'animal.
Les températures du milieu et leurs
variations peuvent affecter les resultat de la recherche et les tests avec les animaux. La plupart des animaux de laboratoire préfèrent une humidité relative d'environ 50 %, mais ils peuvent tolérer des variations entre 40-70% pour autant que ce soit de façon relativement constante et que les variations de température soient adéquates. L'inconfort des animaux survient lorsque les taux d'humidité affectent la capacité de l'animal à maintenir Dans les installations où le contrôle de l'humidité dans de variations acceptables est difficile à contrôler, on doit installer des déshumidificateurs ou des humidificateurs.
Les niveaux d'humidité peuvent changer les
résultats d'une expérience en influençant: - le réglage de la température, - la performance de l'animal, - la susceptibilité aux maladies. La ventilation influence la température, l'humidité, les contaminants gazeux et les poussières en suspension dans les cages et les locaux des animaux. Le système de ventilation du bâtiment doit permettre le maintien de ces paramètres dans les limites acceptables. La circulation d'air requis varie selon différents facteurs: - l'âge des animaux, - le sexe, - l'espèce, - la densité de population, - la fréquence des nettoyages, - la qualité de l'air provenant de l'extérieur, - l'humidité et la température ambiantes, - la construction d'enclos primaires et secondaires.
LA VENTILATION
Une fréquence 15-20 à l'heure ne garantit pas une ventilation adéquate au niveau des cages, particulièrement si on utilise des couvercles filtres. Les appareils et les locaux à flux laminaire fournissent une bonne ventilation avec une circulation d'air unidirectionnelle sans trop de courants ou tourbillons. Ces systèmes peuvent isoler les cages entre elles d'une manière efficace, et contrôler la diffusion des odeurs et des agents pathogènes transportés par l'air. Les changements d'air avec une fréquence de 15-
20 à l'heure sont habituellement recommandés pour
les locaux hébergeant des petits animaux de laboratoire dans des conditions conventionnelles. Des pressions plus élevées sont utilisées dans les aires propres rattachées aux aires sales ou à risques biologiques pour minimiser les contaminations. Dans les installations où le confinement ou l'exclusion des micro-organismes de l'air dépend en partie des différences de pression d'air, on peut utiliser des manomètres ou des jauges magnétiques inclinés pour mesurer la différence entre les hautes et les basses pressions en millimètres d'eau. - on doit maintenir une différence de 2,5-5 mm. Les systèmes de recirculation d'air doivent être équipés de filtres efficaces (et d'épurateurs d'air) pour empêcher la contamination par les maladies et pour éliminer la poussière et les contaminants gazeux.
Des différences de pression d'air peuvent
être utilisées pour empêcher le passage
d'agents pathogènes entre different espaces. Les trois caractéristiques de l'éclairage qui peuvent agir sur les animaux d'expérimentation sont: - l'intensité, - la qualité, - la photopériode. L'éclairage doit fournir une bonne visibilité et une lumière uniforme et sans reflets. - les recommandations de 807-1345 lux à 76 cm du plancher ont été à l'origine de la dégénérescence de la rétine chez les rats. Une intensité de 323lux à 1m du plancher est suffisante pour l'entretien de routine des animaux, et elle ne cause pas de rétinopathie phototoxique chez les rongeurs. - Une intensité approximative de 200 lux est adéquate pour la reproduction et les comportements sociaux normaux des rongeurs. L'intensité de la lumière est inversement proportionnelle au carré de la distance de son origine. L'intensité lumineuse à l'intérieur d'une cage dépend de facteurs tels: - le type de cage, - les matériaux dont elles sont fabriquée, - l'endroit où elle se trouve sur support de cages, - le type de support, - elle peut varier du devant à l'arrière. L'intensité lumineuse dans laquelle vivent les animaux logés près de la source d'éclairage peut être différente de celle que perçoivent animaux hébergés plus loin. Les changements graduels entre les périodes de noirceur et de clarté laissent aux comportements le temps de s'adapter et permettent l'expression du comportement crépusculaire. Les poissons et les amphibiens peuvent prendre jusqu'à trente minutes pour leur adaptation intra- oculaire aux changements d'intensité lumineuse.
L'intensité lumineuse peut avoir une
incidence sur l'agressivité et sur la fréquence du cannibalisme chez les rongeurs L'éclairage dans les locaux pour animaux doit avoir le plus possible les caractéristiques de la lumière du soleil. - Chez les rongeurs d'expérimentation, un spectre lumineux qui diffère beaucoup de celui de la lumière du soleil peut contribuer à réduire le rendement de l'élevage, causer des anomalies comportementales et favoriser le développement de tumeurs spontanées. - De hauts degrés de rayonnement ultraviolet (UV) peuvent provoquer des cataractes chez la souris. La longueur d'onde à laquelle les guppys sont exposés influence la fécondité et a des répercussions sur le développement et le sexe-ratio des nouveau-nés. - L'exposition à la lumière ultraviolette peut causer des dommages aux épithéliums chez certaines espèces sensibles à des agents photosensibilisants. Les ondes électromagnétiques à l'extérieur du spectre visible peuvent influencer le comportement des rats.
Il existe quelques études sur les effets
de la qualité de la lumière ou du spectre lumineux sur les animaux de laboratoire. Elle a une incidence sur les rythmes circadiens rencontrés dans des aspects biochimiques, physiologiques et comportementaux des animaux. -des modèles stimulés et synchronisés par la voie neuro- endocrinienne. - Le cycle circadien peut influencer sur la réponse des animaux aux drogues ou sur la résistance à des organismes infectieux inoculés. Le ratio lumière/noirceur peut agir sur le rendement reproductif et sur la maturité sexuelle. - si un changement apparaît dans la photopériode d'un animal, il est préférable de ne pas faire d'expérience avec cet animal pendant au moins une semaine. - si la période lumineuse est interrompue par la noirceur, il se produit peu d'effets significatifs; - si le contraire se produit, des rythmes endogènes peuvent être enclenchés de façon significative.
La photopériode est probablement la
caractéristique de la lumière qui influence le plus les animaux de laboratoire. Dépendent de son intensité, de sa fréquence, de sa rapidité d'apparition, de sa durée et des caractéristiques de l'animal (espèce, souche, antécédents d'exposition). La sensibilité et la susceptibilité auditives aux bruits qui conduisent à la surdité diffèrent selon les espèces. - une exposition prolongée à des niveaux de bruit élevés peut causer des lésions auditives chez les animaux. Même si des bruits de fond ne dépassant pas 85 décibels (dB) ont été recommandés, des problèmes sont apparus chez des rats exposés à des bruits intermittents de 83 dB. L'exposition à des modes de stimulation uniformes peut: - conduire plus rapidement à la perte de l'ouïe, - alors que l'exposition à des modes irréguliers risque davantage d'occasionner des désordres dus à l'activation répétée du système neuroendocrinien.
LES EFFETS DU BRUIT SUR LES ANIMAUX
Des bruits intenses peuvent causer des problèmes: - gastro-intestinaux, - immunologiques, - de reproduction, - nerveux, - cardiovasculaires, - des changements dans la croissance, - hormonaux (hormones de stress), - surrénaliennes (structure et fonction), - la numération des globules sanguins, - le métabolisme, - le poids des organes, - la prise alimentaire - et le comportement (alimentaire, sexuel etc).
LES EFFETS BIOLOGIQUE DES BRUITS
des sursauts et accélérer l'apparition de crises épileptiformes chez plusieurs espèces et souches d'animaux d'expérimentation. Les ultrasons peuvent causer des problèmes de comportement chez une variété d'espèces. Même si des critères sérieux de tolérance au bruit n'ont pas été établis pour les animaux de laboratoire comme on l'a fait pour les humains, onquotesdbs_dbs18.pdfusesText_24