Exemple de contenu d’une demande de brevet
Brevets d’invention Dernière révision : 23 octobre 2020 Exemple de contenu d’une demande de brevet Description Titre de l'invention : Dispositif pour briser les pointes d’une ampoule contenant un liquide [0001] La présente invention concerne un dispositif pour briser les pointes d’une ampoule contenant un liquide
Le formulaire brevet - INPIfr
« Brevet d’invention – Requête en délivrance » cerfa 11354*07, pages1 et 2 Pour déposer un brevet, vous devez remplir ce formulaire Il peut également vous servir si vous souhaitez faire une demande de certificat d’utilité, une demande divisionnaire ou pour transformer une demande de brevet européen (voir p 24)
Exemples et types de documents de brevet répartis en fonction
(Demande de brevet d’invention publiée avec des corrections ou des modifications de la page de titre (données bibliographiques) du document) Cerere de brevet de invenţie publicată cu corecturi sau modificări ale oricărei părţi din descriere, revendicări şi
Indication du domaine technique auquel se rapporte linvention
end publique l'invention, 18 mois après le dépôt de la demande de brevet Celui-ci sert à identifier le document à tous les stades de la vie du brevet Numéro de dépôt Numéro attribué par l'office lorsque celui-ci enregistr e le dépôt de la demande de brevet Celui-ci sert à identifier le docum ent à tous les stades de la vie du
BREVETS : LA SUFFISANCE DE DESCRIPTION / LES EXEMPLES
seules indications du brevet et ses propres connaissances, il doit, à la date de la demande de brevet (et non le lendemain ou six mois après) pouvoir réaliser un objet (produit, procédé, application) qui fonctionne et qui fournisse substantiellement le résultat technique annoncé dans le brevet, au moins d'une manière imparfaite 3
REPÈRES Le brevet - INPIfr
public Si votre invention ou une technique équivalente ont déjà été divulguées avant la date de dépôt de votre demande de brevet, vous ne pourrez pas obtenir de protection Exemple : supposons qu’un ingénieur ait mis au point un carburant non polluant Il en dévoile la composition
LE BREVET - CRBt
Le brevet garantit à son titulaire la protection de l'invention Cette protection est octroyée pour une durée limitée, qui est généralement de 20 ans Le brevet d’invention permet à la personne qui le dépose : d’avoir l’entière jouissance de son procédé et des intérêts qui en découlent
TIRER LES LEÇONS DU PASSÉ AVENIR Inventions et brevets
Qu'est-ce qu'une invention? En gØnØral, une invention est un produit ou un procØdØ nouveau qui rØsout un problŁme technique Elle diffŁre d’une dØcouverte qui est quelque chose qui existait dØjà mais n’avait pas ØtØ trouvØe Prenons, par exemple, le cas du tØlescope et du relief de la lune
LA COPROPRIÉTÉ DE BREVETS : UNE ANALYSE
l’obligation expresse d’inventeurs conjoints de procéder à une demande conjointe de brevet La situation est différente aux États-Unis où en vertu de 35 U S C 116 de la loi américaine3 lorsqu’une invention est développée par deux ou plusieurs personnes, ils doivent tous procéder conjointement à la demande de brevet
[PDF] exemple de revendications dans un depot de brevet
[PDF] le brevet d invention
[PDF] brevet 2018
[PDF] comment réussir son brevet 2018
[PDF] exemple revendication brevet inpi
[PDF] exemple de demande de brevet
[PDF] www.inpi.fr rubrique tous nos formulaires
[PDF] dnb 2017 amérique du nord sciences
[PDF] brevet 2017 amerique du nord francais
[PDF] brevet amerique du nord 2017 sujet
[PDF] dnb amerique du nord 2017 histoire
[PDF] brevet amérique du nord 2017 histoire
[PDF] corrige brevet math amerique du nord 2017
[PDF] dnb 2014 histoire
LA COPROPRIÉTÉ DE BREVETS : UNE ANALYSE
Panagiota Koutsogiannis*
LEGER ROBIC RICHARD, avocats
ROBIC, agents de brevets et de marques de commerceCentre CDP Capital
1001 Square-Victoria - Bloc E - 8
e étageMontréal (Québec) H2Z 2B7
Tél: 514-987-6242 - Fax: 514-845-7874
info@robic.com - www.robic.ca1. Introduction
2. L"invention conjointe et la demande de brevet
2.1 La compétence législative
2.2 La Loi sur les brevets
3. L"émission du brevet
3.1 La détention conjointe du brevet
3.2 La quote-part de chaque co-propriétaire
3.3 Le droit d"exploiter l"invention
3.4 Cession des droits détenus dans un brevet
3.5 Le droit de concéder des licences
3.6 Le droit de poursuivre
3.7 L"expérience américaine
4. Le Code civil du Québec et la copropriété indivise de brevets
4.1 Le droit d"exploiter le brevet
4.2 La cession des doits détenus dans un brevet
4.3 Le droit de concéder des licences
4.4 De la fin de l"indivision et du partage
5. Conclusion
1. Introduction
Depuis quelques années il existe une tendance de plus en plus évidente et présente vers un développement conjoint de technologie entre deux ou plusieurs individus ou entités corporatives. Il y a un accroissement tout aussi évident dans le nombre de recherches qui sont effectuées en équipe et ce, à plusieurs niveaux, soit universitaire, gouvernemental, privé ou autre. Cet© LEGER ROBIC RICHARD ROBIC, 2000.
* Avocate du cabinet d"avocats LEGER ROBIC RICHARD, s.e.n.c. et du cabinet d"agents de brevets et de marques de commerce ROBIC, s.e.n.c. Publié à (2000), 12-3 Cahiers de propriété intellectuelle 949-973; aussi disponible aux adresses URL http://www.robic.ca/publications/Pdf/245-PBK.pdf et www.robic.ca/cpi sous Archives/Numéros antérieurs/12-3. Publication 245. accroissement mène à un accroissement correspondant dans le nombre d"inventions qui sont réalisés par plusieurs collaborateurs. Mais une fois le travail de recherche et développement complété et que le nouveau produit ou l"idée est créé, se pose la question importante de délimiter les droits et obligations de chacun des participants vis-à-vis l"un l"autre. A qui appartiendront les droits de propriété intellectuelle issus du travail de co-développement ? Dans l"éventualité où un brevet est émis au nom de deux personnes, quels sont leurs droits respectifs vis-à-vis le brevet ? Est-ce qu"un breveté peut exploiter le brevet ou accorder une licence sur celui-ci sans l"approbation de son co-breveté ? Ce sont certaines des questions auxquelles le présent texte cherchera à apporter des réponses.2. L"invention conjointe et la demande de brevet
2.1 La compétence législative
Au Canada, le droit substantif sur les brevets en particulier et la propriété intellectuelle statutaire en général relève de la compétence fédérale. Or, lorsqu"on cherche à déterminer les droits et obligations d"un inventeur ou d"un breveté face à une invention ou un brevet, la Loi sur les brevets1 est l"outil
principal de référence en cette matière. Cependant, la Loi sur les brevets ne couvre pas toutes les situations qui peuvent se présenter dans le domaine des brevets. Un exemple parmi d"autres est les droits de copropriété relativement à un brevet, sujet qui n"est pas traité dans la Loi sur les brevets. Pour cela il faut recourir au droit supplétif. La propriété et les droits civils étant un champ de législation qui a été accordé aux provinces en vertu de l"article 92(13) de la Loi constitutionnelle de 18672, il ressort que les droits et obligations du
copropriétaire d"un brevet seraient régis par le droit provincial. C"est-à-dire qu"une fois le brevet accordé, les incidences particulières du droit de propriété d"un brevet sont des droits civils, et donc de juridiction provinciale. D"autre part, les situations de propriété conjointe d"un brevet sont encore plus complexe au Canada qu"ailleurs, et ce en raison de la dualité législative qui existe entre les provinces de common law et la province de Québec, où le droit civil peut occasionner des résultats différents des autres provinces.1 L.R.C. 1985, ch. P-4.
2 Loi constitutionnelle de 1867, 30 et 31 Vict., R.-U., c.3, Article 92(13).
Au Canada, il y a malheureusement très peu de décisions qui traitent de la copropriété d"un brevet, contrairement aux États-Unis où on retrouve maints exemples des difficultés posées lorsqu"un seul brevet est détenu par deux ou plusieurs brevetés. Les provinces de common law qui se basaient traditionnellement sur les décisions de l"Angleterre se trouvent aujourd"hui également influencées par la jurisprudence qui émane des États-Unis. Toutes ces influences font en sorte qu"au Canada on retrouve des solutions divergentes qui émanent vivement de diverses juridictions.2.2 La Loi sur les brevets
La Loi sur les brevets (la " Loi ») ne prévoit aucune disposition portant sur la relation entre co-inventeurs et leurs droits respectifs à l"égard de leur invention et de leur demande de brevet. On ne voit nulle part dans la loi canadienne l"obligation expresse d"inventeurs conjoints de procéder à une demande conjointe de brevet. La situation est différente aux États-Unis où en vertu de 35U.S.C. 116 de la loi américaine
3 lorsqu"une invention est développée par deux
ou plusieurs personnes, ils doivent tous procéder conjointement à la demande de brevet. En outre, cette disposition prévoit que les inventeurs peuvent faire une demande conjointe peu importe (i) qu"ils n"ont pas travaillé ensemble ni physiquement, ni simultanément4 (ii) que chacun d"eux n"a pas fait une
contribution équivalente et (iii) que chacun d"eux n"a pas contribué à chaque revendication du brevet. Il n"y a aucune disposition similaire dans la loi canadienne. Cette dernière se limite à préciser que le commissaire accorde un brevet d"invention à l"inventeur ou à son représentant légal lorsque la demande de brevet est déposée conformément à la Loi sur les brevets et que toutes les conditions de la loi sont respectées5. Toutefois, le paragraphe 31(5) de la Loi édicte que dans
le cas de demandes collectives, le brevet est accordé nommément à tous les demandeurs. La seule disposition de la loi canadienne qui fait référence à des demandes collectives ou conjointes de brevets est l"article 31. En vertu du paragraphe31(1) de la Loi, en cas de refus par un inventeur, le commissaire pourrait
3 35 U.S.C. 116.
4 Toutefois l"arrêt Kimberly-Clark Corp. c. Procter & Gamble Distributing Co., (1992), 973 F.2d
911, 916-17, 23 U.S.P.Q. 2d 1921, 1925-26 (Cour de circuit fédéral.) a confirmé qu"une certaine
collaboration ou connexion est quand même requise pour qu"ils soient considérés comme des co-inventeurs et les individus qui ignorent complètement ce que chacun a développépendant des années, leurs efforts individuels indépendants ne peuvent pas être considérés
comme des co-inventeurs.5 Paragraphe 29(1) de la Loi sur les brevets.
permettre la soumission d"une demande par les autres inventeurs et le brevet serait accordé à ces derniers, à l"exclusion de l"inventeur qui refuse de participer à la demande. Cependant, il doit être établi à la satisfaction du commissaire que l"inventeur conjoint a refusé de soumettre une demande ou,à défaut, que le lieu où il se trouve ne peut être déterminé après une enquête
diligente. Le paragraphe 31(2) de la Loi sur les brevets prévoit également que le commissaire peut dans certains cas permettre à un ou plusieurs inventeurs d"agir séparément pour l"obtention du brevet, sans l"accord de chacun d"entre eux. Cependant, pour ce faire, le commissaire doit être satisfait qu"un demandeur a expressément cédé le brevet à un tiers ou à un codemandeur et qu"il refuse de poursuivre la demande ou encore qu"il existe un différend entre les codemandeurs. Il est également stipulé au paragraphe 31(3) de la Loi que lorsqu"une demande est déposée par des codemandeurs et qu"il s"avère par la suite qu"un ou plusieurs d"entre eux n"ont pas participé à l"invention, le commissaire peut, s"il lui est démontré par affidavit que les inventeurs qui restent sont les seuls vrais inventeurs, autoriser les demandeurs qui restent de procéder avec leur demande. D"autre part le paragraphe 31(4) de la Loi prévoit que lorsque d"autres inventeurs auraient dû se joindre à une demande, le commissaire peut permettre que ceux-ci se joignent à la demande s"il lui est démontré par une preuve qu"il juge suffisante que l"omission de ces inventeurs était due à une erreur et qu"il n"existait aucune intention de causer un délai quelconque. Il est important de noter en premier lieu que toutes ces dispositions qui permettent l"ajout ou l"omission d"un ou plusieurs inventeurs dans des circonstances particulières sont des dispositions qui visent uniquement le stade d"une demande de brevet. En d"autres termes, la possibilité de procéder à de telles corrections ne semble pas être disponible une fois le brevet accordé suite à une demande. Par ailleurs, en examinant les articles 31(1) à 31(4) de la Loi sur les Brevets, il semble évident qu"il est essentiel d"identifier tous les inventeurs réels dans la demande de brevet. Ceci est d"autant plus important que l"article 53 prévoit la nullité d"un brevet lorsque la pétition du demandeur contient une inexactitude relativement à une allégation jugée importante. Il s"ensuit que les inventeurs réels doivent nécessairementêtre nommés dans la demande. D"ailleurs la jurisprudence américaine semble avoir réglé la question depuis très longtemps. Aux États-Unis, sujet aux pouvoirs de rectification qui sont maintenant offerts au breveté, un brevet accordé pour une invention conjointe serait invalidé s"il s"avérait par la suite qu"il n"y avait qu"un seul inventeur. Le même sort d"invalidité serait réservé pour la situation inverse, soit lorsque le brevet a été accordé à un inventeur alors qu"il y en avait plusieurs. 6 Dans une décision américaine de 1949, Pointer c. Six Wheel Corp.