[PDF] Onde et particule



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Bac S 2014 Amérique du nord EXERCICE I : ONDES ET PARTICULES

entre les deux ondes passant par chaque fente Le point B est au milieu d’une frange sombre, il s’y produit des interférences destructives 2 En A, les deux ondes sont en phase ce qui correspond aux ondes (a) et (c) En B, les deux ondes sont en opposition phase ce qui correspond aux ondes (a) et (b) (ou (b) et (c) )



Onde et particule

Est-ce un faisceau de particules, comme semblent l'exiger les explications de Planck et d'Einstein au sujet du corps noir, de l'effet photoélectrique et de l'effet Compton? En novembre 1924, Louis de Broglie présente sa solution, et cela - nouvelle originalité - dans sa thèse en Sorbonne



PHYSIQUE-CHIMIE Corrigé Amérique du Nord, mai 2014 ONDES ET

ONDES ET PARTICULES PARTIE A : EXPERIENCE DES FENTES D’YOUNG 1 En A, on observe une frange lumineuse interférences constructives En B, on observe une frange sombre interférences destructives 2 En A, les ondes sont en phase ce qui correspond aux ondes (a) et (b)



Chapitre 1 : Ondes et particules

Exercices : 4 p 22 et 25 p 27 et 7 p 41 2 Ondes et particules de l'Univers : voir étude de documents Exercices : 22 p 26 1 Exemples d'ondes : Activité 1 p 32 Exercices : 22 p 44, 10p 41 2 Ondes sonores Exercices : 14 p 42, 23p 44 3 Ondes sismiques : sujet de bac II Ondes dans la matière



Bac S 2014 Amérique du nord http://labolyceeorg EXERCICE I

EXERCICE I – ONDES ET PARTICULES (6 points) Si l’on parvient à établir la correspondance entre ondes et corpuscules pour la matière, peut-être sera-t-elle identique à celle qu’on doit admettre entre ondes et corpuscules pour la lumière ? Alors on aura atteint un très beau résultat : une doctrine



Bac S 2014 Amérique du nord http://labolyceeorg EXERCICE I

1 Qualifier les interférences en A et en B 2 Ci-dessous sont représentées les évolutions temporelles de l’élongation de trois ondes (a), (b) et (c) Choisir en justifiant, les deux ondes qui interférent en A et les deux ondes qui interférent en B permettant de rendre compte du phénomène observé



PHYSIQUE-CHIMIE Sujet Amérique du Nord, mai 2014 ONDES ET

BAC S – DUALITE ONDE-PARTICULE – Sujet AdN, mai 2014 - ANNALES SMARTCOURS BAC S – PHYSIQUE-CHIMIE – Sujet Amérique du Nord, mai 2014 ONDES ET PARTICULES Si l’on parvient à établir la correspondance entre ondes et corpuscules pour la matière, peut-



Sujet officiel complet du bac S Physique-Chimie Obligatoire

Ce sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Ce sujet comporte 14 pages numérotées de 1/14 à 14/14 14PYSCOAN1 EXERCICE I - ONDES ET PARTICULES



Sujet officiel complet du bac S Physique-Chimie Spécialité

14PYSCSAN1 EXERCICE I - ONDES ET PARTICULES (6 points) Si l'on parvient à établir la correspondance entre ondes et corpuscu/es pour la matière, peut-être sera-t-e//e identique à celle qu'on doit admettre entre ondes et



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DE BROGLIE (1892 1975)

Onde et particule

Louis de Broglie est un physicien tout à fait hors du commun. Hors du commun d'abord par sa

formation: famille illustre depuis longtemps au service de l'État, précepteurs privés, brillante licence

d'histoire... Et à dix-neuf ans, quand son frère physicien, revient, en 1911, du premier congrès Soivay,

il fait la découverte éblouie de la science, celle de Planck et d'Einstein. Aussitôt inscrit à la faculté des

sciences, Louis de Broglie termine sa licence de physique juste avant la guerre de 1914, qu'il fait dans

les transmissions : compte tenu de l'état de la radio à l'époque, c'est presque de la physique

expérimentale... En plus de ses travaux sur les rayons X dans le laboratoire privé de son frère Maurice,

voilà toute la formation scientifique de Louis de Broglie... Mais il a trouvé son sujet; il réfléchit à la

contradiction sur laquelle bute la physique au sujet de la lumière: est-ce une onde, comme l'a

amplement montré le XIXème siècle, de Young à Maxwell? Est-ce un faisceau de particules, comme

semblent l'exiger les explications de Planck et d'Einstein au sujet du corps noir, de l'effet

photoélectrique et de l'effet Compton?

En novembre 1924, Louis de Broglie présente sa solution, et cela - nouvelle originalité - dans sa

thèse en Sorbonne...

Cette solution tout à fait étrange, il en racontera maintes fois la gestation. Voici ce qu'il en dit en

1937 dans son ouvrage de vulgarisation La Physique nouvelle et les quanta : " Il fallait bon gré malgré

admettre que l'image des ondes et l'image des corpuscules devaient être tour à tour utilisées pour la

description complète des propriétés des radiations, et la relation entre fréquence et énergie

qu'Einstein avait mise à la base de la théorie des photons indiquait clairement que cette dualité

d'aspect des rayonnements était intimement liée à l'existence même des quanta.

Dès lors, on pouvait très légitimement se demander si cette étrange dualité des ondes et des

corpuscules, dont la lumière fournit un si remarquable et déconcertant exemple, ne traduisait pas dans

le plan des phénomènes la nature pro- fonde et cachée du quantum d'action, et si l'on ne devait pas

s'attendre à retrouver une dualité du même ordre partout où la constante de Planck manifestait sa

présence. Mais alors une question se posait pour ainsi dire d'elle même : puisque l'existence des états

stationnaires pour les atomes démontre l'intervention du quantum d'action dans les propriétés de

l'électron, ne doit-on pas supposer que l'électron présente une dualité d'aspect analogue à celle de la

lumière?... » En d'autres termes, comme Louis de Broglie le dit lui-même ailleurs, le modèle de Bohr -

incarnation de la théorie quantique de la matière - assigne aux électrons des états définis par des

nombres entiers. Or la seule manifestation, en physique classique, de nombres nécessaire- ment

entiers, se rencontre à propos des ondes : interférences, ondes stationnaires... autant de phénomènes

Pour l'instant, les réactions à cette théorie sont en général assez réticentes, évidemment en

grande partie parce que son auteur est un inconnu complet, sans maître et sans laboratoire, un " franc-

tireur de la science », comme il était normal de l'être en 1624, en 1724 à la rigueur, mais pas en 1924

... Malgré cela, Langevin s'enthousiasme. Il envoie à Einstein le travail de Louis de Broglie, et Einstein

ne s'y trompe pas : " Il a soulevé un coin du grand voile... », commente-t-il aussitôt.

Et l'année suivante, quand le jeune W. Elsasser interprète - à la lumière de la théorie de Louis de

Broglie - comme "diffraction d'électrons" un phénomène constaté dès 1928 par Davisson à New York,

Einstein lui écrit : " Jeune homme, vous êtes assis sur une mine d'or! ». Cet or ne brillera de tous ses

feux qu'en 1927, quand le même Davisson, associé cette fois à Germer, réalisera une expérience

indubitable de diffraction d'électrons, en même temps d'ailleurs que G.F. Thomson (le fils de J.J.). Et

comme celui-ci partagera à ce propos un prix Nobel avec Davisson, il aura eu ce prix pour avoir montré

que l'électron était une onde, trente ans après que son père l'a eu pour avoir montré que c'était une

particule... Ainsi, en 1927, l'hypothèse farfelue de Louis de Broglie connaît une confirmation éclatante

- et cela lui vaudra dès 1929 le prix Nobel.

Sans entrer dans les détails, disons que de Broglie était frappé de l'irruption de nombres entiers

(autant dire des quanta !) dans les lois du mouvement des électrons au sein des atomes, telles que

Bohr les avait formulées. A la fin de l'été 1923, les idées de de Broglie, selon sa propre expression, se

"cristallisent brusquement dans son esprit". Trois notes sont publiées dans les comptes-rendus de

l'académie des Sciences. Il jette un pont qui, à cent ans de distance, lui permet de rejoindre son

"ancêtre adoptif" Fresnel et de fonder la nouvelle mécanique ondulatoire. Son idée majeure et

audacieuse est d'étendre à la matière la double nature attribuée à la lumière qui ainsi cesse d'être un

propagation d'une onde. Et il donne la formule qui permet de calculer la longueur d'onde associée

(dans laquelle intervient la fameuse constante universelle de Plank). Dans sa deuxième note, de Broglie

esquisse également une théorie des phénomènes de d'interférence et de diffraction compatible avec

l'existence des photons. "L'association" ondes - corpuscules se révèle donc extrêmement fructueuse

et rend compte de phénomènes alors inexpliqués. De plus, elle trouve une éclatante confirmation en

1927 : une expérience montre en effet que les électrons, ces particules élémentaires, se comportent

aussi bizarrement que la lumière, on peut constater leur diffraction ! Les cahiers de Science et Vie ; "Fresnel ; qu'est ce que la lumière ? "quotesdbs_dbs10.pdfusesText_16