CHAPITRE 1 : DEFINITION DE L’ENTREPRISE
approches de l’entreprise on choisira celle qui montre l’évolution de la notion d’entreprise qui est passée d’une entreprise « boîte noir » à une entreprise système 1-Définition de L’organisation : L’organisation est définie comme étant une unité sociale organisée pour atteindre un certains objectifs
CHAPITRE 1 : DEFINITION DE L’ENTREPRISE
Finalement l’entreprise est une organisation capable de s’adapter à l’évolution de l’environnement en changeant les procédures Donc l’entreprise est dynamique elle évolue en permanence elle détient un système ouvert c) L’entreprise est un système L’étude de l’entreprise comme étant système est l’approche systémique
L’Organisation dans l’entreprise - Technologue Pro
Chapitre 6 : L’organisation dans l’entreprise 42 Sahli FAOUZIA La structure est : La segmentation de tâche en rôles tels que les rôles de production, finance, marketing, etc La recombinaison des rôles en départements ou divisions en termes de fonctions, de produits, de régions ou de marchés
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Chapitre 6 – Éléments de sociologie des organisations Objectifs : Il s’agira de présenter l’entreprise, organisation centrale de l’activité, mais aussi d’étudier plus largement l’importance des organisations s’inscrivant dans l’évolution des sociétés contemporaines
RAPPORT SUR LES ASPECTS PRIX DE TRANSFERT DES RÉORGANISATIONS
Chapitre IX Réorganisations d’entreprises et prix de transfert Introduction A Champ du chapitre A 1 Réorganisations d’entreprises entrant dans le champ de ce chapitre 9 1 Il n’existe pas de définition juridique ou universellement admise de la notion de réorganisation d’entreprise
Chapitre 2 Diversité des entreprises en réseau : des
des NTIC dans les processus d'entreprise et plus particulièrement dans l'organisation en réseau des entreprises 2 1 2 Objectifs et structure du chapitre 2 L'objectif de ce deuxième chapitre est de présenter une vue panoramique et synthétique des organisations en réseau d'entreprises et de développer une typologie
Chapitre 1 : La gestion des ressources humaines
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Chapitre 07 COMMENT ASSURER UN FONCTIONNEMENT COHERENT DES
Une organisation du travail plus souple permet à l’entreprise de mieux s’adapter aux fluctuations du marché (flexibilité) et ce, rapidement (réactivité) Ces méthodes d’organisation du travail plus souples peuvent elles aussi présenter des inconvénients
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Chapitre 2
Diversité des entreprises en réseau : des entreprisesétendues aux organisations virtuelles2.1. Introduction2.1.1. Nécessité d'un article de synthèse sur les organisations en réseau Cet ouvrage s'intéresse aux transformations organisationnelles majeures des
entreprises à l'horizon 2005-2010, notamment aux évolutions des relations inter-entreprises. La terminologie usitée depuis une dizaine d'années pour désigner
l'apparition de "nouveaux" modes d'organisation d'entreprises enclins à se développer avec les Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication (NTIC) est vaste. Les définitions sont multiples et en partie concomitantes ; les entreprises organisées en réseau sont qualifiées, entre autre, d'entreprises étendues,virtuelles, agiles, apprenantes, éclatées ; il est également question de méta-réseaux,
de méta-organisations, d'organisations virtuelles et imaginaires [GUILLOUX 03]. Cette terminologie s'articule autour des notions essentielles de chaîne de valeur, de frontière d'entreprises, et du principe économique de coût de transaction. L'analysedes entreprises organisées en réseau a été illustrée par de nombreuses études de cas
telles que celles rapportées dans [MALONE 03a] et [FRÉRY 02]. La variété de ces cas d'études montre la diversité et l'étendue des types d'entreprises organisées enréseau que ce soit d'un point de vue sectoriel ou organisationnel. Plusieurs typologies, proposées depuis une dizaine d'années (Cf. [GENIAUX
03]) permettent de catégoriser l'ensemble de ces cas. La plupart des travaux
analysent la question d'un point de vue "gestion" et "organisation" et ne répondent Chapitre rédigé par Thierry BOURON, Servane CRAVE, Thierry NAGELLEN, Roberto BOLLELI22 Vision e-Companypar conséquent que partiellement à l'objectif de ce livre qui est centré sur l'impact
des NTIC dans les processus d'entreprise et plus particulièrement dans l'organisationen réseau des entreprises.2.1.2. Objectifs et structure du chapitre 2L'objectif de ce deuxième chapitre est de présenter une vue panoramique et
synthétique des organisations en réseau d'entreprises et de développer une typologie prenant largement en compte la perspective des NTIC. Ce chapitre tente ainsi de mieux comprendre le positionnement, suivant ces modes d'organisation, des différentes solutions NTIC présentées dans les chapitres suivants, qu'il s'agisse desolutions Web permettant l'ouverture et l'extension d'entreprises étendues, de plates-formes facilitant l'orchestration des processus de Petites et Moyennes Entreprises
(PME) amenées à collaborer ou encore, de places de marché électronique dédiées aux prestations free-lance. Il analyse la croissance, la pérennité des organisations en réseau et complète les projections faites dans les années 90 par des évolutions organisationnelles apparues récemment telles que les communautés "open source"supportant le développement de logiciel libre.La section 2 établit une vue globale de la situation actuelle. Elle clarifie la
terminologie en s'appuyant sur l'exposé de définitions énoncées dans plusieurs articles de référence et sur l'identification de propriétés caractéristiques mise en avant dans des cas d'étude tels que Benetton, Renault, MCC, Gant, Linux. La présentation de ces exemples est utilisée pour mettre en exergue la diversité des organisations considérées et souligner leur développement dans des secteurs variés d'activités. La section 3 introduit en complément une typologie d'entreprises en réseau focalisée sur l'analyse de l'impact et du rôle des solutions NTIC. La section 4conclue le chapitre par l'énoncé de plusieurs perspectives de recherche. 2.2. Définition et diversité des entreprises en réseau2.2.1. Concepts essentiels et définitions de référenceLes entreprises en réseau recouvrent des modes variés d'organisation. De
surcroît, les différents termes employés pour nuancer différents types d'entreprises en réseau recouvrent des définitions concomitantes. Positionner ces concepts les uns par rapport aux autres permet de clarifier le domaine. Les définitions s'articulent autour des notions essentielles de chaîne de valeur, de frontière d'entreprise et du principeDiversité des entreprises en réseau 23
économiques de coût de transaction. La définition de ces notions est brièvementrappelée ci-dessous. Quelques notions essentiellesLes qualificatifs d'entreprises étendues, agiles, apprenantes, virtuelles,
imaginaires suggèrent en effet l'idée que la frontière qui délimite les entreprises de leur environnement est extensible et de fait, est définie plutôt de façon conceptuelle que matérielle. Ils mettent en outre l'accent sur le niveau d'externalisation élevé de la chaîne de valeur par opposition à une intégration verticale en corrélation avec laréduction des coûts de transaction permise par l'utilisation de NTIC. Le concept de chaîne de valeur permet de désagréger l'ensemble des activités de
l'entreprise, présentant une certaine "valeur ", notamment la relation avec les acheteurs et les fournisseurs, en un ensemble d'activités discrètes et corrélées. La valeur est initialement considérée dans une perspective de compétitivité comme une plus value fournie au client [PORTER 85]. Par extension il peut s'agir de valeur ausens large : éléments logistiques, capital investi, compétences.La frontière d'une entreprise désigne son contour ; elle permet de discerner celle-
ci de son environnement. La frontière d'une entreprise est conceptuelle dans la mesure où elle est établie par la représentation que les acteurs se font de l'entreprise, et de fait est déterminée par un système de croyances. "C'est un compromis entre les aspirations des acteurs de l'entreprise, bâtit sur un ensemble d'images rationnelles qu'ils se font de celle-ci et ce que l'entreprise a réussi à accomplir, c'est à dire la concrétisation de ce système de croyances dans un ensemble de contrats et desconventions passés avec les autres organisations" [BAUMARD 98]. Les principes introduits dans la théorie économique des coûts de transaction
[CORIAT 95] considèrent que l'entreprise se développe tant que les coûts d'organisation interne des relations entres les agents restent inférieurs aux coût de transactions dans le marché. Ils permettent par conséquent d'analyser des choix d'externalisation d'éléments de la chaîne de valeur et de coopération inter-firmes par rapport à une intégration verticale en fonction des coûts de transactions et dedéterminer ainsi les structures de gestion les plus adéquates.Nuances et recouvrements des définitions d'entreprises en réseauL'organisation en réseau peut être vue comme un biais entre des modes de
fonctionnement hiérarchique, ou de façon plus nuancée entre une intégration verticale de la chaîne de valeur, et une économie de marché décentralisée [FOX 81]. Les notions de méta-organisations et méta-réseaux permettent en outre d'effectuer une dichotomie sur l'ensemble des organisations considérées. Les méta-organisations désignent des ensembles d'entreprises qui coopèrent fortement entre elles et dont24 Vision e-Companyl'intégration est faible que ce soit d'un point de vue capitalistique ou logistique par
rapport à une chaîne de valeur donnée. Les méta-réseaux correspondent à une structuration d'activités complémentaires fortement intégrées dans un ensemble systémique s'inscrivant dans une même chaîne de valeur. Ils désignent la mise en place de petites unités, une organisation du travail par projets et le développement de relations de confiance et de partenariat à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise [ETTIGHOFFER 00] [GENIAUX 03]. La figure 2.1 positionne les définitions d'entreprise en réseau suivant (1) leur proximité avec les modes d'organisation - intégration verticale versus économie de marché -, (2) leur temporalité - institution versus projet - (3) le degré d'externalisation de la chaîne de valeur ou la collaboration dans une nouvelle chaîne de valeur. Elle indique en outre des types particuliers d'entreprises en réseau, système centré, communauté centrée,système de réseau intégré, réseau ouvert, proposés par la suite en section 3.Figure 2.1 - Positionnement et recouvrement des définitions d'entreprises en réseaux Les entreprises étendues désignent des grandes firmes qui s'étendent au delà des
frontières organisationnelles "physiques". Une partie de leur chaîne de valeur est économie de marchéorganisation en réseauintégration verticaletemporalitéméta-organisationméta-réseaudegré d'externalisation de la chaîne de valeurentreprisetransactionnelleentrepriseétendueorganisation virtuelleentreprisevirtuelleorganisationimaginairee-lancenouvellechaînede valeurinstitutionprojetsystème centrécommunauté centréeréseau ouvertsystème de réseau intégré
Diversité des entreprises en réseau 25
externalisée à un ensemble de fournisseurs de premiers rangs donnés ceux-ci traitant à leurs tours avec d'autres fournisseurs de second rang, eux même donneurs d'ordres. Ces firmes gardent un rôle de prescripteur et de décideur stratégique qui assure la cohérence de l'ensemble. Ce type d'organisation s'appuie sur des technologies de l'information et de la communication, non seulement pour l'Echange de Données Informatisé (EDI), mais également la numérisation de processus managériaux et deprocessus de coordination (groupware, codesign) [GUILLOUX 03].Le concept d'entreprise virtuelle (VE) recouvre des définitions variées. Suivant une
première forme, retenue par la suite, il s'agit de structures qui rassemblent des firmes au sein d'une même chaîne de valeur ; les différents maillons de la chaîne de valeur appartiennent à différents actionnaires avec parfois des cas de figure d'interdépendance ; les firmes collaborent en partie grâce aux technologies de l'information. De ce point de vue le concept désigne des entreprises dont l'ensemble de la chaîne de valeur est touché par l'externalisation, il est largement fait référence aux principes économiques des coûts de transaction [FRERY 02]. Suivant d'autres définitions l'entreprise virtuelle relève plus d'un mode opératoire, d'une activité économique que d'une institution ou d'un mode de partenariat, elle est basée sur sa capacité à créer des coopérations temporaires et à réaliser des opportunités de business brèves que les partenaires ne peuvent pas réaliser seuls [KATZY 99] et s'apparente de fait à la définition d'organisations virtuelles. Une évaluation récente des bénéfices et avantages économiques des entreprises virtuelles [SANTORO 02] donne les résultats présentés dans la table 2.1 (en comparaison avec une démarchecommerciale unitaire et individuelle).Réduction individuelle de l'investissementPlus de 50%Réduction globale de l'investissement15 à 20%Réduction du risque financier des partenaires Environ 25%Augmentation de la profitabilité du projetEnviron 25%Réduction du temps de formalisation de la contractualisationEnviron 50%Réduction du temps de mise sur le marchéEnviron 25%Augmentation des revenus des partenairesPlus de 25%Efficacité accrue du processus de coopération15 à 30%Table 2.1 - Bénéfices attendus des entreprises virtuelles Les organisations imaginaires constituent une radicalisation du concept
d'entreprise virtuelle où la totalité des éléments de la chaîne de valeur sont contrôlés
par différents acteurs indépendants. Ce type d'organisation est fondé sur une très large utilisation d'outils informatiques pour gérer les flux inter-entreprises. La26 Vision e-Companygestion de l'organisation est basée sur une capitalisation immatérielle (qualité de
service, savoir-faire, logistique). Elle est centrée sur les processus, la gestion de la marque, l'articulation des systèmes d'offre et de distribution [BAUMARD 98]. Les organisations imaginaires sont de fait caractérisées par un très faible ratio des immobilisations corporelles sur les immobilisations incorporelles et par l'absence defrontières tangibles [HEDBERG 99]. Les organisations virtuelles (VO) et par extension les organisations virtuelles en
réseau (VNO) définissent comment différentes entreprises principalement des PME se joignent pour explorer des opportunités de business en collaborant de façon temporaire en complément de leur propre business. Au delà de la collaboration d'entreprises autour d'un projet donné (VO), un véritable maillage d'entreprises (VNO) peut s'établir et constituer une matrice générant des organisations virtuellesdonnées en fonction des opportunités [KATZY 03] [ECOLEAD 03].Dans le modèle e-lance des intervenants free lances connectés électroniquement
de façon permanente se joignent dans des réseaux temporaires et fluides pour produire des biens et des services. Une fois le projet terminé, le réseau se dissout[MALONE 03a]. 2.2.2. Eléments caractéristiquescritèresE. étendueE. virtuelleO imaginaireO. virtuelleE-lancec1 - réseau de
dépendances versus compétencesprescripteur, réseau de dépendancescontrôle logistique,réseau de dépendancesaccord bilatéraux, réseau de compétencesvolontariat, réseau de compétencesvolontariat, réseau de compétencesc2 - degré d'externalisation de la chaîne de valeur. nouvelle chaîne de chaînenouvellechaînec3 - temporalitépersistantpersistantpersistantprovisoireprovisoirec4 - degré d'ouverture
de la communauténonnon dans sa forme classiquenon±ouvertDiversité des entreprises en réseau 27
c5 -localisation sur un bassin industriel donnénonoui ±nonoui ±non c6 - ratio immobilisations et relations contractuelles importantefaibleminimale quasiment nullequasimentnulleTable 2.2 - Critères délimitants les modes d'organisation en réseauPlusieurs éléments caractéristiques permettent de délimiter ces différentes formes
d'entreprises organisées en réseau. La table 2.2 considère les critères suivants : c1)la nuance entre des réseaux de dépendances et des réseaux de compétences et le
cas échéant la réduction du rôle de prescripteur, d'ordonnateur. c2)le degré d'externalisation des éléments de la chaîne de valeur dans le cas de
méta-réseaux et la collaboration dans une nouvelle chaîne de valeur pour lesméta-organisations, c3)la persistance du réseau ou son confinement à un projet donnéc4)le degré d'ouverture de la communauté, la localisation d'une partie des
partenaires dans un bassin industriel donné et de fait la proximité relationnelle etle degré de confiance que cela peut induire,c5)le ratio des immobilisations (nombre d'employés, contrôle capitalistique des
éléments de la chaîne de valeur) sur le nombre de relations contractuelles.2.2.3. Panorama de cas d'études par secteur d'activité De nombreux exemples ont fait l'objet de cas d'étude. Leur exposé permet de
souligner la pluralité des secteurs d'activité concernés et la diversité des modes d'organisation au sein d'une filière donnée. La figure 2.2 montre le positionnementde quelques uns de ces exemples. OrganisationtransactionnelleEntrepriseétendueEntreprisevirtuelleOrganisationimaginairee-lanceHabillement Nike Benetton Calvin Klein GantAutomobileRenaultGMToyotaMCCVirtuelle FabrikHaute technologieCisco Microsoft FranceDellPower PCLinuxFinanceAFSEnbaOrganisation virtuelleSport loisirDécathlonFabriques empaquetagePackaging Valley
28 Vision e-CompanyFigure 2.2 - Exemples d'entreprises en réseaux Le secteur automobile fournit de nombreux exemples caractéristiques des
entreprises étendues avec une forte externalisation et plusieurs niveaux de sous-traitants tels que Renault1 [GUILLOUT 03] et General Motor2 [MALONE 03a].
Toyota3 [HOLMSTRÖM 03][FRÉRY 02] a poussé le concept a son paroxysme et de fait répond à une forme d'entreprise virtuelle. Quant à l'entreprise MCC4 [FRÉRY02] fabriquant des voitures Smart, elles a été fondée sur la mise en place d'une
nouvelle chaîne de valeur très largement distribuée. De par cette distribution, elle s'apparente aux entreprises imaginaires à cette nuance près qu'elle s'appuie sur un bassin industriel donné, la collaboration des partenaires dans une nouvelle chaîne de valeur l'apparente en outre à une organisations virtuelle. Die Virtual Fabrik5 est un exemple type d'organisation virtuelle fondé sur des solutions NTIC [KATZY 03]constituant un système de réseau intégré tel que décrit dans la section suivante.1 Renault a mis en place un programme intitulé " entreprise étendue ". La logistique et
l'approvisionnement entre Renault et ses fournisseurs de premier rang qui s'appuient sur l'EDIdepuis une dizaine d'année a été élargis au domaine de la CAO et du KM. Renault a rejoint
l'initiative Covisint fondée en 2000 par Daimler Chrysler, Ford et General Motors dont lecredo est de fluidifier l'entreprise étendue.2 General Motors a été divisé en plusieurs dizaines de divisions séparées qui ont externalisées
la plus part de leurs activités. GM est désormais centré sur la gestion de marque et le financement du développement de nouveaux modèles. Les véhicules sont conçus par desdesigner en free-lance et produits par des fabricants indépendants. 3 Toyota compte 150 fournisseurs de 1er rang réunis dans l'association kyohokai avec un
turnover de partenaires sur 10 ans de 2% seulement. 4 20% seulement de la valeur de la Smart est réalisée par MCC. 26 sous-traitants dont huit
partenaires réalisent le reste. Logistique, Ressources Humaines et Système d'Information sontégalement sous traités.5 Die Virtual Fabrik a été élaborée en 1995 avec le soutien d'un projet européen Eureka, "The
Institute of Technology management" a structuré et animé 2 réseaux : "Virtuelle Fabrik Bodensee" et "Virtuelle Fabrik Nordwestschweitz". Ces 2 réseaux se composent de 80 entreprises en Allemagne, Autriche et Suisse.Diversité des entreprises en réseau 29
Le secteur de l'industrie vestimentaire est fondé historiquement sur l'organisation d'activités en réseaux, ces réseaux n'utilisant au demeurant pas nécessairement des supports NTIC [ABECASSIS 03]. Benetton6 et Nike7 sont souvent présentés comme des exemples caractéristiques du concept d'entreprise virtuelle [FRÉRY 02]. Nike procède en outre à une sous-traitance à plusieurs niveaux telle que celle mise en place par les entreprises étendues. Gant8 [BAUMARD 98] et Kalvin Klein [MALONE 03a] sont deux exemples caractéristiques d'entreprises imaginairesgérant principalement une marque. Dans le secteur "sport et loisir", l'exemple de Décathlon présenté dans la section
suivante comme un exemple caractéristique de communautés centrée illustre uneextension des entreprises étendues et virtuelles à un ensemble ouvert de partenaires. Le secteur des hautes technologies hardware et software présente également des
exemples d'entreprises organisées en réseau. Microsoft France dont l'évolution des relations partenariales est évoqué dans la section suivante est un exemple d'entreprise étendu illustrant un système centré. Le modèle Dell s'appuyant sur une forte standardisation des composants d'ordinateur PC et s'inscrivant dans un contexte fortement concurrentiel ainsi que l'équipementier Cisco sont des exemples d'entreprises virtuelles souvent mentionnés [MALONE 03b]. Le constructeur de microprocesseurs PowerPC relève de la même logique que MCC précédemment cité, IBM, Motorola et Apple s'étant associés pour créer une entreprise sur un nouveau business en complément de leur activité. Enfin les initiatives communautaires de développement de logiciel open source [MARKUS 02] tel que Linux, de plus en plus souvent soutenues ou sponsorisées par des industriels, sont caractéristiquesd'organisations virtuelles voir d'un modèle économique de type e-lance. Le secteur financier fournit des services de biens immatériels qui par définition
peuvent être aisément transmis sur le réseau. AFS9 [BAUMARD 98] et Enba [OSTERLE 99] constituent deux exemples d'entreprises imaginaires offrant des6 Le degré d'externalisation de la chaîne de production de Benetton, hormis la teinture réalisé
suivant un procédé propriétaire, est de 70 à 100% suivant les étapes et concerne près de 450
sous-traitants travaillant dans la plus part des cas exclusivement pour Benetton. La distribution est assurée par 7000 boutiques indépendantes supervisées par 84 agents deconfiance indépendants et leurs assistants (environ 800 personnes) ; le SI est sous traité à
General Electric.7 5% seulement des personnes travaillant pour Nike sont des employés de Nike.8 L'entreprise suédoise Pyramid Sportswear AB construite autour du rachat de la marque
américaine GANT n'a que 8 employés. Elle fait appel à des designers indépendants,externalise intégralement la production et la distribution (hormis deux franchisés).9 Le groupe d'assurance suédois Skandia AFS compte une cinquantaine d'employés en son
siège assistés de 1700 employés répartis dans 14 pays pour 46000 alliances et près de 800000
relations contractuelles, la partie tangible représentant 4% de la surface organisationnelle couverte par le réseau.30 Vision e-Companyservices financiers où plusieurs partenaires collaborent dans le cadre d'une nouvelle
chaîne de valeur. Les systèmes de réseaux ouverts organisés autour d'une myriade de PME perdurent depuis des générations dans de nombreuses filières, l'exemple retenu par la suite est celui de la packaging Valley10 dans la région de Bologne qui est spécialiséedans la production de machines d'emballage.2.3. Nouvelles formes de relations inter-entreprise se développant avec les
NTIC 2.3.1. Contexte Le projet e-Contract a pour finalité de mettre en relation des offreurs et des
demandeurs de services dans le domaine des PME. Pour répondre à cet objectif et plus généralement à celui du programme Vision e-Company énoncé au chapitre 1,nous avons été conduits à établir une typologie des entreprises organisées en réseau
en fonction de l'intérêt voir du rôle des NTIC pour ces organisations. Adresser le marché des PME est une problématique connue de beaucoup
d'entreprises notamment de la plupart des opérateurs de télécommunication. Ce marché fort d'environ 18 millions d'entreprises en Europe et de près de 2,5 millions en France11 est difficile à prospecter de manière individuelle pour des raisons évidentes de coût. Des approches marketing basées sur des segmentations par secteur d'activité et par taille d'entreprise sont par conséquent développées. Une étude sectorielle12 que nous avons conduite dans le cadre du projet e-Contract aux Etats Unis a souligné l'absence de corrélation entre des secteurs d'activité donnés et des formes particulières d'organisation en réseau. La revue des cas d'études présentée préalablement en figure 2.2 corrobore cette analyse en montrant la diversité des types d'organisation dans les secteurs de l'automobile, de l'habillement et des hautes technologies. Dans ce contexte, il est apparu judicieux de caractériser les principales formes de ces réseaux, en analysant les relations inter-entreprises ainsi que les10 La packaging Valley dans la région de Bologne réalise 70% des ventes mondiales de
machines d'emballage produites en Italie. L'Italie détient au niveau international 18% des parts de marché de ce secteur, qui compte pour la seule région de Bologne plus de 10 000 entreprises.11 Source UEAPME - 2000 - organisation de l'artisanat et des Petites et MoyennesEntreprises en Europe.12 Etude réalisée en coopération avec le Pr. T. GRIFFITH de l'Université de Santa Clara
Diversité des entreprises en réseau 31
besoins potentiels de ces réseaux d'entreprises et notamment des PME en terme de services de télécommunications. Nous13 avons défini une typologie des organisations en réseau suivant cette perspective [BOLLELI 03]. Elle s'appuie sur un cadre analytique établi à partir d'une vision théorique des relations inter-entreprises, et sur l'étude de plusieurs casconcrets validant les typologies de réseaux définies. Le cadre analytique est fondé sur quatre dimensions majeures déterminant quatre
critères dichotomiques, largement indépendants entre eux, comme indiqué par la figure 2.3. Les dimensions recouvrent les éléments caractéristiques c1, c3 et c4 présentés préalablement dans la table 2.2. Elles prennent en compte lesproblématiques suivantes:-les rapports de force internes au réseau,-la temporalité,-le degré d'adaptation du réseau,-le degré de contrôle et d'intégration.Figure 2.3 - Dimensions et critères du cadre analytiqueCe cadre analytique permet de catégoriser les entreprises suivant leur emploi ou
leur prédisposition à utiliser certaines solutions NTIC. Il permet en outre de capturer la diversité des relations inter-entreprises de manière simple et de ce fait estapplicable à une démarche commerciale.13 La typologie a été élaborée à la demande de France Télécom R&D par Roberto BOLLELI de
CM International en collaboration avec les Pr. M. SANTI, A. KERAVEL de HEC.HPuissance et Dépendance Domination vs parité
HPérennitéet stabilité Pérennité vs "one shot"HEtendue et centre d'intérêt Club vs communauté ouverte
Himplication et contrôle Intégration informelle vs totaleDimensionsCritères
HPuissance et Dépendance Domination vs paritéHPérennitéet stabilité Pérennité vs "one shot"HPérennitéet stabilité Pérennité vs "one shot"
HEtendue et centre d'intérêt Club vs communauté ouverteHEtendue et centre d'intérêt Club vs communauté ouverte
Himplication et contrôle Intégration informelle vs totale Himplication et contrôle Intégration informelle vs totale
DimensionsCritères
32 Vision e-Company2.3.2. Quatre types particuliers d'organisation en réseauParmi l'ensemble des combinaisons pouvant résulter des valeurs des critères,
quatre types différents d'organisation en réseau semblent particulièrement pertinents en terme de croissance et avoir des besoins importants en terme de communication, d'échanges de données et d'informations. Il s'agit : du système centré, de lacommunauté centrée, du système de réseau intégré et du système de réseau ouvert.
Ces types d'organisation sont caractérisés ci-après à partir des critères précédemment
énoncés et illustrés par un exemple.Le système centréLe système centré dont une caractérisation est donnée par la table 2.3, est assez
caractéristique des entreprises étendues. Il correspond à une organisation en étoile centrée sur un ordonnateur. DominationParitéPérennité"One shot"
ClubCommunauté ouverte
Intégration informelleIntégration totale
DominationParité
Pérennité"One shot"
ClubCommunauté ouverte
Intégration informelleIntégration totale
Table 2.3 - Caractéristiques du système centré.Le cas d'étude associé à ce type d'organisation en étoile, centrée sur un acteur
dominant est Microsoft France qui, au centre du système, pilote les partenariats pour atteindre ses propres objectifs. L'esprit de partenariat est assez singulier. Historiquement dans toutes les externalisations de service client, Microsoft France s'appuyait sur un mode de sous-traitance classique. Il privilégiait une collaboration basée sur le projet, afin d'en déléguer la conduite tout en en gardant le contrôle. La confiance aidant, Microsoft a cherché à laisser plus d'autonomie à ses partenaires en basant la relation sur une collaboration long-terme. Il s'est avéré que lorsque Microsoft France n'était pas impliqué au quotidien, ses partenaires lui demandèrentde renforcer son rôle et qu'à défaut les indicateurs de qualité pour les services clients
baissaient. Les enseignements de ce cas d'étude démontrent la difficile adaptation des systèmes centrés à d'autres modes de partenariat. Elle met en exergue le fait qu'au delà des aspects technologiques, cette transition pose des problèmes de