[PDF] Langue française Cauchemar en gris - SSCC Sioufi



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Langue française Cauchemar en gris - SSCC Sioufi

Cauchemar en gris Il se réveilla avec une merveilleuse sensation de bien-être, savourant l'éclat et la douce chaleur du soleil, dans l'air printanier Il s'était assoupi sans bouger sur le banc du jardin public, seule sa tête s'était penchée en avant ; son somme n'avait pas duré une demi-heure, il le savait,



EXERCICES DE REECRITURE N°1

Réécrivez le passage en remplaçant la troisième personne du masculin singulier par la troisième personne du féminin singulier Vous garderez les mêmes temps verbaux Cauchemar en gris Elle se réveilla avec une merveilleuse sensation de bien-être savourant l'éclat et la douce chaleur du soleil, dans l'air printanier



BROWN – Cauchemar en bleu

Cauchemar en bleu Il se réveilla au cœur de la matinée la plus bleue qu'il ait jamais connue Par la fenêtre, il pouvait voir un ciel incroyable George se glissa vivement hors du lit, bien éveillé et décidé à ne pas perdre une minute de son premier jour de vacances Mais il s'habilla lentement, en évitant



Texte : Cauchemar en jaune Fredric Brown

Texte : Cauchemar en jaune Fredric Brown Cauchemar en jaune 1 Il fut tiré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un bon moment après l'avoir fait taire, à repasser une dernière fois les plans qu'il avait établis pour une escroquerie dans la journée et un assassinat le soir Il n'avait négligé



CORRECTION

orange, leur tenue gris métallisé Ce n’étaitpas les élèves que j’avais connus bien évidemment J’en avais vu des changements en trente ans de carrière, mais ceux-là de vrais extraterrestres //fin des 9-14 ans • 5 Ici tout signifie entièrement, donc, il est invariable Mais lorsqu’il est suivi d’un adjectif



Corrigé du devoir de la séquence 1 Les nouvelles à chute

Corrigé du devoir de la séquence 1 Les nouvelles à chute – Classe de troisième 1 Pauvre petit garçon de Dino Buzatti 1 1 Les dialogues des enfants révèlent la méchanceté et le mépris qu’ils éprouvent pour Dolfi : « La laitue est un cochon » (l 39), « Avec ce fusil, toi aussi tu peux faire la guerre, dit



SÉQUENCE 9 - Education

b) Il a été réveillé en pleine nuit par un cauchemar c) Nino et Marco n’ont pas connu Martha, la femme de Willy, ainsi que Tikno et Grala, ses enfants d) Un matin de novembre 1941, deux hommes en uniforme et portant des armes sont venus chercher Willy et sa famille pour les mener dans un camp d’internement, à Montreuil-Bellay



Champs lexicaux : relevés complexes en contexte

D’abord, il conseilla le gris à tous ses clients, lesquels en furent enchantés, croyant se distin-guer, car le gris n’était pas encore à la mode Au bout d’un certain temps, lorsque le tiers des appartements de la ville fut peint en gris, Martin lança la mode du jaune Il utilisa toute la palette du jaune, jusqu’au plus sombre



Stratégies de lecteur - académie de Caen

o L’élève suit sa progression en vitesse de lecture sur un graphique o Aufuretàmesuredesrelectures,enfonctionduniveau de fluence atteint, on demandera aux élèves de mettre l’intonation D’après le travail de JL Gueguen, CPC Pontivy, remis en pa ge par www teachercharlotte

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Collège des Saints-Coeurs Sioufi Classe de 3 e

Nom :................................ 1

er examen, décembre 2009

Durée: 150 minutes

Langue française

Cauchemar en gris

Il se réveilla avec une merveilleuse sensation de bien-être, savourant l'éclat et la douce

chaleur du soleil, dans l'air printanier. Il s'était assoupi sans bouger sur le banc du jardin public,

seule sa tête s'était penchée en avant ; son somme n'avait pas duré une demi-heure, il le savait, puisque l'ombre du doux soleil n'avait que peu avancé pendant son sommeil.

Le jardin resplendissait du vert du

printemps, un vert plus doux que celui de l'été ; c'était une journée magnifique et il était jeune amoureux. Merveilleusement amoureux, amoureux à

en avoir le vertige. Et heureux en amour : la veille, qui était un samedi, il s'était déclaré à Susan

dans la soirée et elle avait dit oui. Plus ou moins oui. Pour être précis, elle ne lui avait pas dit oui,

mais elle l'avait invité à venir, aujourd'hui dimanche, dans l'après-midi, faire la connaissance de

ses parents ; elle avait dit : "J'espère que vous les aimerez et qu'eux vous aimeront... qu'ils vous

aimeront autant que je vous aime.» Si ce n'était pas là l'équivalent d'un oui, qu'était-ce ? Cela

avait été un amour en coup de foudre, pratiquement, raison pour laquelle il ne connaissait pas encore les parents de la jeune fille. Adorable Susan aux doux cheveux sombres, à l'adorable nez tout petit, presque de carlin1 aux tendres taches de rousseur à peine marquées, et aux grands yeux noirs si doux...

C'était la chose la plus merveilleuse qui lui fût jamais arrivée, la chose la plus merveilleuse

qui pût jamais arriver à n'importe qui.

On en était enfin à ce "milieu d'après-midi» où Susan lui avait dit de venir. Il se leva de son

banc et, un peu engourdi par sa sieste, il s'étira voluptueusement.

Puis il se mit en route vers la maison, à quelques centaines de mètres du jardin public où il

s'était assis pour tuer le temps, vers la maison à la porte de laquelle il avait raccompagné Susan la

veille au soir. Une petite promenade agréable sous le beau soleil, par ce beau jour de printemps.

1Nezdecarlin:nezaplati

Fredric BROWN (1906-1972): Ecrivain

américain, spécialiste de science-fiction Martiens, go home !), il est aussi renommé pour ses recueils de nouvelles Fantômes et farfafouilles et Lune de miel en enfer où figurent respectivement " Cauchemar en jaune », 1963 et " Vaudou », 1954. Il monta les marches du perron, frappa à la porte. La porte s'ouvrit et, pendant une fraction de seconde il crut que c'était Susan elle-même qui lui ouvrait. Mais la jeune fille

ressemblait seulement à Susan. Sa soeur, sans doute, la veille elle lui avait en effet parlé d'une

soeur, son aînée d'un an seulement.

Il s'inclina et se présenta cérémonieusement et demanda à voir Susan. Il eut l'impression

que la jeune fille le regardait d'un air bizarre, mais elle se contenta de lui dire : "Entrez, je vous

prie, elle n'est pas là pour l'instant, mais si vous voulez bien attendre au salon, là... »

Il s'assit et attendit au salon, là. C'était bizarre qu'elle fût sortie. Même pour peu de

temps. C'est alors qu'il entendit la voix, la voix de la jeune fille qui lui avait ouvert la porte ; la

jeune fille parlait dans l'entrée et, mû par une explicable curiosité, il se leva et alla coller son

oreille contre la porte. La jeune fille parlait, semblait-il, au téléphone. - Harry ? Je t'en supplie, rentre immédiatement ! Et ramène le docteur ! Oui, c'est grand-

père... Non, pas une nouvelle attaque cardiaque... Non, c'est comme la dernière fois où il a eu sa

crise d'amnésie 2 et où il a cru que grand-mère était encore... Non, ce n'est pas de la démence sénile 3 , Harry, simplement de l'amnésie Mais cette fois, c'est plus grave. Il a décroché de

cinquante ans, cette fois... il est revenu à l'époque où il n'avait pas encore épousé grand-mère...

Très vieux soudain, vieilli de cinquante ans en cinquante secondes, grand-père se mit à sangloter

sans bruit, appuyé contre la porte.

Fredric BROWN, " Cauchemar en gris », dans

Fantômes et farfafouilles

2 3 vieillesse.

I) Observations paratextuelles :

1- Relevez tous les éléments du paratexte. (1pt)

2- En vous référant au paratexte, retrouvez le genre de ce texte. (0.5 pt)

II) Compréhension de l'écrit :

1- Qui sont les personnages de ce texte ? Comment le personnage principal est-il désigné tout

au long du texte ? Quel est l'effet recherché ? (2 pts)

2- L e texte étant un récit intégral, délimitez et présentez-en le schéma narratif. (1.5 pts)

3- Quel en est le schéma actantiel ? Rédigez et justifiez votre réponse. (2 pts)

4- Relevez le champ lexical dominant dans la présentation du cadre spatio-temporel. Comment

exprime-t-il l'état d'âme initial du personnage ? Comparez cet état d'âme à la situation du

personnage à la fin du texte. Pourquoi s'agit-il d'une chute ? (2.5 pts)

5- A la lumière de la lecture du texte, justifiez-en le titre " Cauchemar en gris ». (0.5 pt)

III) Grammaire textuelle :

1- Repérez une rétrospection dans les deux premiers paragraphes. Quel en est le rôle ? Par

quels temps verbaux s'énonce-t-elle ? (2 pts)

2- Relevez et nommez deux procédés influençant le rythme du récit. Justifiez votre réponse

et dites quel est l'effet produit. (3 pts)

3- Dans le premier paragraphe, relevez deux différentes expansions du nom en en donnant la

classe grammaticale et la fonction. (2 pts)

4- Quel est le rôle des paroles rapportées directement de la jeune fille à la fin du texte ?

(1pt)

5- Quels types de superlatifs retrouvez-vous dans les énoncés suivants : " C'était la chose

la plus merveilleuse qui lui fût jamais arrivée, la chose la plus merveilleuse qui pût jamais arriver à n'importe qui. » et " Très vieux soudain, vieilli de cinquante ans en cinquante secondes, grand-père se mit à sangloter sans bruit, appuyé contre la porte. » ? En quoi permettent-ils de mettre en relief l'opposition entre l'état initial et l'état final. (2 pts)

IV) Production écrite :

A la manière de Fredric Brown, rédigez, à votre tour, un " cauchemar » à la première personne.

Vous commencerez votre texte par la structure suivante : " Je me réveillai avec une

........................ sensation de ........................... » et tâcherez de le terminer par une chute.

Critères d'évaluation :

- Emploi de la première personne du singulier; - Respect de la structure du début et mise en place d'une chute finale ; - Respect des temps du récit; - Adéquation de la langue et des lexiques employés ; - Cohérence des idées ; - Originalité de la production.

Bon travail !

Correction de l'examen

V) Observations paratextuelles :

3- Relevez tous les éléments du paratexte. (1pt)

Les éléments du paratexte sont : le titre du texte " Cauchemar en gris », la biographie de l'auteur

dans l'encadré, la référence du texte " Fredric BROWN, " Cauchemar en gris », dans

Fantômes et farfafouilles »

et les mots expliqués.

4- En vous référant au paratexte, retrouvez le genre de ce texte. (0.5 pt)

Ce texte est extrait de

Fantômes et farfafouilles qui, selon la biographie de l'auteur est un recueil de nouvelles. "Cauchemar en gris » est donc une nouvelle.

VI) Compréhension de l'écrit :

6- Qui sont les personnages de ce texte ? Comment le personnage principal est-il désigné tout

au long du texte ? Quel est l'effet recherché ? (2 pts) Les personnages en présence dans ce texte sont l'homme amoureux et la jeune f qui lui ouvre la porte. Le personnage principal est désigné tout au long du texte par la 3 e personne " il se réveilla », " il s'était assoupi », " il le savait ». Cet anonymat crée l'effet de suspense puisque l'identité du personnage n'est dévoilée qu'à la fin du texte.

7- L e texte étant un récit intégral, délimitez et présentez-en le schéma narratif. (1.5 pts)

Situation initiale (l.1 à 28) : Un homme se prépare à la rencontre des parents de sa bien-aimée

Susan.

Elément modificateur (l.28 à 31) : Une jeune fille, tout le portrait de Susan, lui ouvre la porte.

Péripéties (l.32 à 40) : La jeune fille le reçoit et lui demande de patienter au salon, le temps

d'avertir Susan. Curieux de son attitude bizarre et de son absence, il la suit et découvre qu'elle

parle au téléphone.

Elément de résolution (l. 41 à 45) : La jeune fille demande à un prénommé Harry de venir avec le

médecin au secours de son grand-père, atteint d'une crise d'amnésie.

Situation finale (l.46 et 47) : L'homme découvre son identité : il n'est autre que le vieil amnésique

en question

8- Quel en est le schéma actantiel ? Rédigez et justifiez votre réponse. (2 pts)

Dans ce texte, le sujet est l'homme amoureux. Son amour pour Susan et l'invitation de la jeune

femme jouent le rôle de destinateurs et le poussent à réaliser son objet : rencontrer les parents

de sa bien-aimée qui est l'adjuvant du héros. La réalité c'est-à-dire l'âge du personnage, sa

condition et la mort de Susan, est son opposant. Au cas où le sujet parvient à réaliser son dessein,

il sera, avec Susan destinataire de l'accomplissement de la mission.

9- Relevez le champ lexical dominant dans la présentation du cadre spatio-temporel. Comment

exprime-t-il l'état d'âme initial du personnage ? Comparez cet état d'âme à la situation du

personnage à la fin du texte. Pourquoi s'agit-il d'une chute ? (2.5 pts) Le champ lexical dominant dans la présentation du cadre spatio-temporel est celui de la nature

printanière : " l'éclat et la douce chaleur du soleil », " l'air printanier », " l'ombre du doux soleil »,

" du vert du printemps », " une journée magnifique ». Ce cadre favorable à l'amour exprime l'état

du personnage principal, qui, amoureux, porte un regard optimiste sur tout ce qui l'entoure. A la fin

du texte, lorsqu'il découvre qu'il est un vieillard amnésique, le personnage " se [met] à sangloter ».

On peut parler de chute vu l'opposition entre la joie apparentée au sentiment d'amour et de

jeunesse d'une part et la tristesse se rapportant à la découverte de la vieillesse d'autre part.

10- A la lumière de la lecture du texte, justifiez-en le titre " Cauchemar en gris ». (0.5 pt)

A la fin du texte, le personnage principal qui se sentait jeune et heureux découvre qu'il n'est qu'un

vieillard amnésique, d'où l'idée de " cauchemar ». Quant à l'adjectif " gris », il connote la

vieillesse, réalité vécue avec beaucoup d'amertume.

VII) Grammaire textuelle :

6- Repérez une rétrospection dans les deux premiers paragraphes. Quel en est le rôle ? Par

quels temps verbaux s'énonce-t-elle ? (2 pts)

Dans ce texte, nous pouvons repérer une rétrospection entre les lignes 12 et 18, s'énonçant à

l'imparfait » il ne connaissait » et au plus-que-parfait " il s'était déclaré ». Ce procédé permet

de remonter à la rencontre du personnage avec Susan et sa déclaration amoureuse. Nous comprenons alors pour quelle raison l'homme se trouve dans le jardin public et ce qu'il attend : son amoureuse l'a invité à faire la connaissance de ses parents.

7- Relevez et nommez deux procédés influençant le rythme du récit. Justifiez votre réponse

et dites quel est l'effet produit. (3 pts) Le narrateur a recours à une pause descriptive aux lignes 19 et 20 qui ralentit le rythme su récit. Il s'agit du portrait de Susan d'où l'abondance des expansions du nom " adorable »,

" aux doux cheveux sombres », " tout petit ». Ce procédé crée l'effet de vraisemblance.

De plus, nous pouvons retrouver une scène allant de la ligne 32 à 45. Par le biais d'actions

successives au passé simple " s'inclina », " se présenta », " demanda » et de paroles

rapportées directement (l.41 à 45), le narrateur permet au lecteur de vivre, étape, par étape,

les événements du récit, créant ainsi l'effet de vraisemblance. Dans ce cas la durée de

l'histoire est égale à celle du récit.

8- Dans le premier paragraphe, relevez deux différentes expansions du nom en en donnant la

classe grammaticale et la fonction. (2 pts) " merveilleuse » : N : adjectif qualificatif ; F : épithète du nom " sensation » " de bien-être » : N : nom commun introduit par une préposition ; F : complément du nom " sensation »

9- Quel est le rôle des paroles rapportées directement de la jeune fille à la fin du texte ?

(1pt) Les paroles rapportées directement créent l'effet de vraisemblance.

10- Quels types de superlatifs retrouvez-vous dans les énoncés suivants : " C'était la chose

la plus merveilleuse qui lui fût jamais arrivée, la chose la plus merveilleuse qui pût jamais arriver à n'importe qui. » et " Très vieux soudain, vieilli de cinquante ans en cinquante secondes, grand-père se mit à sangloter sans bruit, appuyé contre la porte. » ? En quoi permettent-ils de mettre en relief l'opposition entre l'état initial et l'état final. (2 pts)

Dans le premier énoncé, il s'agit d'un superlatif relatif de supériorité et dans le second d'un

superlatif absolu. L'état initial du personnage était celui d'un homme heureux et amoureux dont le

bonheur ne venait que de commencer ; son avenir est porteur de promesses et de choses encore

plus merveilleuse que cet après-midi de printemps, d'où l'emploi du superlatif relatif. A la fin du

texte, le personnage se sent " très vieux », ce superlatif absolu montre que s'on état est le pis

qu'il peut vivre.quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42