[PDF] L’influence sociale des médias Village médiatique



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L’influence des médias sur l’opinion publique

La presse écrite désigne, de manière générale, l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens et les publications périodiques Elle est très utilisée des français car la France détient le 1er rang mondial pour la lecture des magazines avec 1022 livres pour 1000 habitants



Le pouvoir des médias - Érudit

par rapport aux questions d'intérêt plus général et politique: ce qui augmente d'autant le pouvoir d'influence de la télévision sur les modes de vie Les médias ne sont peut-être pas responsables de la désaffection du public à l'égard des questions sociales et politiques et du repli sur la sphère de la vie privée, mais en valorisant le



RAPPORT SUR LES JOURNAUX ET MÉDIAS ESPAGNOLS (1)

Lesjournaux&sont&alors&divisés&à&l’image&du&gouvernement&espagnol&et&de&la&politique& actuelle &Certains&vont&défendre&l’image&de&la&royauté,&de&l’Eglise&et



L’influence sociale des médias Village médiatique

devant les kiosques de journaux pour se procurer le journal quotidien Pour moi, seulement la dernière page valait peut-être cette peine: celle des nouvelles internationales Avec les journaux, deux stations de radio transmettaient les informations, mais, vu mon âge, je ne comprenais pas vraiment ce que l'annonceur disait



L’influence des médias britanniques sur le résultat du

un des moyens d’information le plus utilisé au Royaume-Uni En effet, environ 50 des Britanniques consultent un ou plusieurs quotidiens (en version papier ou en ligne) tous les jours Ce pourcentage dépasse les 80 pour la consultation mensuelle



ETUDE-DIAGNOSTIQUE DE LA SITUATION DES MEDIAS : PRESSE

Aussi, la chute drastique des prix de vente des journaux, face à des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes, ne finit-elle pas de plonger la presse ivoirienne dans la léthargie En fait, si le retour au multipartisme en avril 1990 a favorisé l’éclosion du paysage



PERCEPTION DE LA CORRUPTION INDICE DE

TABLE DES MATIÈRES 2-3 Cartes et résultats 4-5 Résumé exécutif Recommandations 6-8 Analyse mondiale 9-11 Intégrité politique Transparence dans le financement des campagnes électorales Prise de décision politique 12-13 Amériques États-Unis Brésil 14-15 Asie Pacifique Indonésie Papouasie-Nouvelle- Guinée 16-17 Europe de l’Est

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Copyright € Cahiers de recherche sociologique, 1994 d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. marchandise culturelle et souverainetde la communication

1993-1994

Ernest Ungureanu

Cahiers

de recherche sociologique , (23), 189...198. https://doi.org/10.7202/1002256ar

Cahiers de recherche sociologique, no 23, 1994

L'influenc

e social e de s médias . Village médiatique, marchandise culturelle et souveraineté de la communication au Québec Essa i présent dan s l e cadr e d u concour s Pri x

Sociologie-UQA

M

1993-199

4 Ernes t

UNGUREAN

U J e m e souvien s d'un e journé e d e l'anné e 195-
alors qu e j e rentrai

s à la maison, avec un groupe de compagnons, après l'école. Ça se passait dans l'un des pays de l'Europe de l'Est, en Roumanie. Devant la vitrine du magasin général, seul magasin de la petite ville où j'habitais, une foule de gens s'agglutinaient; tout le monde était excité et faisait des commentaires en essayant de ne rien perdre de ce qui se passait sur l'écran du téléviseur de fabrication soviétique.

C'étai

t l a révolutio n

électroniqu

e de s média s qu i faisai t so n entré

e triomphale dans notre coin de monde. Bien avant, quand j'étais plus petit, je me demandais ce qui pouvait inciter des adultes à faire la queue devant les kiosques de journaux pour se procurer le journal quotidien. Pour moi, seulement la dernière page valait peut-être cette peine: celle des nouvelles internationales.

Ave c le s journaux deu x station s d e radi o transmettaien t le

s informations, mais, vu mon âge, je ne comprenais pas vraiment ce que l'annonceur disait. Moi, ce qui m'intéressait, c'était la musique légère et la musique populaire, surtout la musique populaire. Et puis, les chansons russes si dynamiques! Ça vous donnait l'envie de danser, de travailler, de faire des choses magnifiques, de lutter contre "l'ennemi de classe» et d'être décoré par la suite.

Vraiment

j'a i beaucou p regrett l e momen t o le s militaire s russe s sont retourné s dan s leu r pays

Aprè

s cela i l n' y a plu s e u d e belle s chanson s révolutionnaires

190 Critiques féministes et savoirs

Mai s leu r place que l bonheu r d e voi r la télévisio n le s "visite s d

e travail» du Président, les fastueuses réceptions au Conseil des ministres, les discours diffusés en direct, à la fois à la radio et à la télévision, quand des dizaines de milliers de spectateurs applaudissaient. Tout le monde était heureux, tout le monde était convaincu de la supériorité incontestable du socialisme et du fait que le capitalisme pourri était au bord du gouffre.

Tou s le s journau x d u pay s rapportaient mo t mot l e discour s d u "bien-aim fil s d u peuple» ave c le s réaction s d e l'auditoire applaudissements ovations enthousiasm e général L e

Conducator

pouvai t

êtr

e heureux Le s journaliste s

étranger

s

étaien

t toujour s invité s ce s "grand

s rassemblements populaires» et transmettaient, à l'Est comme à l'Ouest, des informations selon lesquelles le pays allait bien, la population était heureuse, le Président était meilleur qu'il soit possible de l'être et il n'y avait aucun motif d'inquiétude, etc.

E t nous l'école nou s devion s fair e l a lectur e intégral e d

u discours, reproduit dans le journal du Parti, en tirer des extraits, en faire des commentaires. C'était la même chose dans toutes les écoles et dans toutes les entreprises du pays. Sauf que, chez les adultes, on appelait ça "enseignement politique». Personne n'y manquait, ce n'était pas recommandable.

I l n' y avai t pa s d e publicit l a radio n i l a télévision n i dan s le

s journaux. Qu'est-ce qu'on pouvait faire de ce symbole du capitalisme? Les produits de fabrication locale comblaient amplement les besoins de la population. D'ailleurs, il n'y avait pas de concurrence. Alors, pourquoi gaspiller de l'énergie et de l'argent, pourquoi occuper de l'espace typographique et du temps d'antenne, quand tout cela pouvait servir à diffuser la "pensée du grand homme», ou encore des nouvelles sur l'agriculture, sur l'industrie, des éditoriaux sur la supériorité du système communiste, etc.?

I l es t vra i qu e tou s le s média s appartenaien t l'État o u mieux a

u Peuple. Oui, c'est le peuple qui était propriétaire des journaux, de la radio, de la télévision. Et tout, mais absolument tout était vrai, tout était au service du peuple. La censure sur les informations n'existait même pas: dans une "société socialiste développée de façon multilatérale», on n'en avait pas besoin!

C'es t bie n plu s tard mai s vraimen t beaucou p plu s tard qu'o n s'est rend u compt e que pendan t de s décennies l e régim e s'étai t employ

L'influence sociale des médias 191

nou s injecte r se s "réalités faussées se s idée s erronée s d u mond e e t d e l a vie . On a appris en même temps que, pendant quarante-cinq ans, tout u n peupl e avai t ét tromp su r l a réalit intern e e t internationale Rie n faire I l

étai

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