Introduction à la Sociologie des organisations
Rémi BACHELET– Ecole Centrale de Lille 1 Utilisation ou copie interdites sans citation Introduction à la Sociologie des organisations École Centrale de Lille
Introduction à la sociologie des organisations
Cours d’introduction à la sociologie des organisations Rémy Bachelet, 2010 à la sociologie des organisations et aux interactions entre chefs et subordonnés
Acteurs organisations politiques BACHELET
Y Schemeil, Introduction à la science politique, Presses de sciencesPo, Dalloz, Lectures impératives P Birnbaum, Les sommets de l’Etat Le début du chapitre 5 (« La spécificité fonctionnelle de l’appareil politico-administratif ») et le chapitre 6 à partir du paragraphe portant sur le pantouflage des hauts fonctionnaires
Méthodologie de résolution de problèmes - Rémi Bachelet
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Marches Financiers - Rémi Bachelet
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CPC 4A Institutions Politiques Publiques France Europe BACHELET
P Le Galès, Du gouvernement des villes à la gouvernance urbaine, RFSP, n°1, 1995 Les acteurs de l’action publique F Bachelet, Les hauts fonctionnaires intercommunaux : sociologie et politique, Les annales de la recherche urbaine, n°99, 2005, pp119-127 W Genieys, L’élite des politiques de l’Etat, Presses de Sciences Po, 2008
Évaluation par les pairs au sein du MOOC ABC de la gestion de
1 Introduction L'année 2012 a été marquée par l'essor des MOOC, ou Massive Open Online Courses Les MOOC sont des cours limités dans le temps, organisés en ligne et ouverts à tous, qui peuvent accueillir des milliers voire des dizaines de milliers de participants [CISEL et al 2013]
IHEAL – Université Paris III Acteurs internationaux et
Séance 1 : introduction et Séance 2 : Pour une typologie des acteurs en présence - ABELES Marc, Anthropologie de la globalisation, Paris Payot 2008 (Eduardo Giraldo ) - AUGE Marc, Non-Lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité, Le Seuil, 1992 (Anne-Gaëlle Dartiguepeyrou)
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Dominique Desjeux, Anthropologue
Professeur émérite
Université Sorbonne Paris Cité
Consultant International
www.argonautes.frTBS Casablanca 21-22 mars 2015
INTRODUCTION A LA
SOCIOLOGIE DES
ORGANISATIONS
Comment fonctionnent les organisations
En quoi les relations interculturelles à
O·LQPpULHXU GHV RUJMQLVMPLRQV VRQP GHV
contraintes et/ou des potentialitésComment réinterpréter la sociologie des
RUJMQLVMPLRQV SRXU HQ IMLUH XQ RXPLO G·MLGH j OM conduite du changement dans les organisations.TROIS GRANDES QUESTIONS DE LA
SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS
Les organisations ont à la fois besoin de
rester stables et de créer du standard pour fonctionner et créer de la valeur0MLV MXVVL G·rPUH ŃUpMPLYHV GH VH
transformer pour survivre et résister à la concurrenceCes deux objectifs sont en tension
permanenteQUELQUES CONSTATS GÉNÉRAUX : TENSION
ENTRE STANDARD ET CRÉATIVITÉ
Dans la plupart des enquêtes, je
constate TX·LO y a souvent un écart important entre le discours des acteurs sociaux qui demandentGH ŃOMQJHU G·LQQRYHU G·rPUH ŃOMLU RX
transparent, de créer de la concurrenceet leurs pratiques organisées autour de la
stabilité et de la mise en place de "silos» et de monopoles.UN ÉCART ENTRE UN DISCOURS DE
CHANGEMENT ET UNE PRATIQUE DE STABILITÉ
Entre le discours et la pratique il y a :
les contraintes du jeu social
les incertitudes de la situation mondiale ou localeEt donc le besoin de se garder des marges de
PMQ±XYUH SRXU V·MGMSPHU MX[ ŃOMQJHPHQPV
imprévisibles et garantir sa survieCeci explique que bien souvent les acteurs
sociaux demandent plus de changement pour les autres que pour eux-mêmesLES CONTRAINTES COMME EXPLICATION DE
I·eF$57 (175( GH6F2856 (7 35$7H48(6
IHV RUJMQLVMPLRQV VRQP ŃRPSRVpHV G·MŃPHXUV individuels ou collectifs qui participent au IRQŃPLRQQHPHQP GH O·RUJMQLVMPLRQ
Mais ces acteurs ont des intérêts qui ne convergent pas forcémentIM JHVPLRQ GH ŃHV GLIIpUHQŃHV G·LQPpUrP SMVVH SMU des interactions, des transactions, des conflits entre acteurs
Ce sont les stratégies des acteurs dont on fait O·O\SRPOqVH TX·HOOHV ŃRQPULNXHQP MX IRQŃPLRQQHPHQP GH O·RUJMQLVMPLRQ MX PrPH PLPUH que les objets techniques, les règles et les organigrammes.
I·$1$IK6( 675$7e*H48( G(6
ORGANISATIONS
Le jeu des interactions entre acteurs
forme un système G·MŃPLRQ ce TXL YHXP GLUH TXH TXMQG O·RQ PRXŃOH j un des éléments du système tout le système bougeCela entraine que dans de nombreux
changements il y a des acteurs qui gagnent et des acteurs qui perdent, si le compromisHQPUH MŃPHXUV Q·HVP SMV pTXLOLNUp
LES ACTEURS JOUENT DANS UN SYSTÈME
G·$F7H21 F21F5(7
FOMTXH MŃPHXU RX JURXSH G·MŃPHXUV SRVVqGH GHV intérêts matériels, sociales ou symboliques qui rentrent en coopération ou en conflit ce VRQP ŃHV GLIIpUHQŃHV G·LQPpUrPV TXL H[SOLTXHQP OHV relations de pouvoir et de coopération entre les acteurs. OM TXHVPLRQ GX SRXYRLU GX OHMGHUVOLS GH O·MXPRULPp GH OM GRPLQMPLRQ HVP MX ѱXU GH OM VRŃLRORJLH GHV organisations Les relations de pouvoir sont un des éléments clés de compréhension de la réussite ou des échecs des processus G·LQQRYMPLRQ GHV SURŃHVVXV GH GpŃLVLRQ HP GX PMQMJHPHQPI·H03257$1F( G(6 5(I$7H216 G(
POUVOIR
Les interactions fonctionnent sous forme de
UHOMPLRQV GH SRXYRLU TXL V·RUJMQLVHQP MXPRXU
GHV ]RQHV G·LQŃHUPLPXGHV SURSUHV j PRXPH RUJMQLVMPLRQ des informations qui servent à gérer ces incertitudes Des réseaux sociaux "pré-numériques» et numériques SMU O·LQPHUPpGLMLUH GHVTXHOV ŃLUŃXOHQP O·LQIRUPMPLRQ Elles varient en fonction du jeu des acteurs qui mobilisent à la fois une "rationalité limitée» et deO·pPRPLRQ VRXV ŃRQPUMLQPH GH VLPXMPLRQ
INCERTITUDE, INFORMATION, RÉSEAUX SOCIAUX
"PRÉNUMÉRIQUES», RATIONALITÉ, ÉMOTION On trouve des relations de pouvoir dans toutes les organisations, même si PRXP QH V·H[SOLTXH SMV SMU OHV relations de pouvoir. Cependant, très souvent OHV MŃPHXUV RQP GX PMO j MŃŃHSPHU TX·LO existe des intérêts divergents, des objectifs qui ne soient pas communs et donc des relations de pouvoir. Ils préfèrent les explications plus "enchantées» en termes de sens, GH YMOHXUV HP G·LGHQPLPp YRLUH ©G·H[SpULHQŃH» en marketing $ O·LQYHUVH OHV MŃPHXUV MŃŃHSPHQP VRXYHQP PLHX[ O·LGpH GH GRPLQMPLRQ Ń·HVP-à-GLUH G·XQ SRXYRLU TXL V·LPSRVH HP TXL HQOqYH PRXPH PMUJH GH PMQ±XYUH MX[ MŃPHXUV HP GRQŃ GpŃXOSMNLOLVH SMUUMSSRUP j OM UHVSRQVMNLOLPp GH O·MŃPHXUB
DE NOMBREUX ACTEURS ONT DU MAL À ACCEPTER
I·(;H67(1F( G(6 5(I$7H216 G( 32892H5
Dans la sociologie des organisations, "O·MQMO\VH VPUMPpJLTXH», fondée en France par Michel Crozier (1964, le phénomène bureaucratique) PRQPUH TXH PRXV OHV MŃPHXUV ÓRXHQP PrPH V·LOV Q·RQP SMV OHV PrPHV MPRXPV HP GRQŃ TX·LOV RQP PRXV GHV PMUJHV GH PMQ±XYUHB
FHPPH MSSURŃOH IMLP VXLPH j GHV UHŃOHUŃOHV MPpULŃMLQHV VXU O·LPSRUPMQŃH des réseaux informels dans le "bon fonctionnement» des organisations
comme celle de Alvin W. Gouldner, 1955, Patterns Of IndustrialBureaucraty2X G·(UYLQ Gogffman, 1961, Asylums: Essayson the Social Situation of Mental Patients and OtherInmates
Qui montrent que même dominés les acteurs jouent et ont des marges de PMQ±XYUHCe débat entre rapports de domination et relations de pouvoir HVP MX ѱXU GH O·MQMO\VH GX IRQŃPLRQQHPHQP GHV organisations, Ń·HVP-à-dire des SURŃHVVXV G·LQQRYMPLRQ GH ŃOMQJHPHQP HP GH décision