Méthodes des sciences sociales
deuxième acte de la recherche en sciences sociales, celui de la construction Celle-ci porte sur la reconsidération du phénomène étudié à partir de catégories de pensée qui relèvent des sciences sociales C'est grâce à ce cadre théorique que le chercheur peut concrétiser le dépassement des
COURS GRANDS COURANTS EN SCIENCES SOCIALES
COURS GRANDS COURANTS EN SCIENCES SOCIALES Plusieurs composantes participent à l’organisation de ce cours : 1) Il s’agira d’entrer dans l’univers de chacun des courants qui seront étudiés, en en comprenant les composantes et l’histoire, en resituant le contexte dans lequel ils s’inscrivent, et en travaillant à recomposer le
Epist mologie des sciences sociales introductionDOC)
Marc Jacquemain – Epistémologie des sciences sociales – Notes de cours provisoires 2014 5 Ainsi, si je dis "cette sonate est de Mozart", je porte un jugement de réalité Si je dis, parlant du même morceau de musique, "cette sonate est éblouissante", je porte un jugement de valeur
Méthodes des sciences sociales
Cours de philosophie positive, 1830 La formule énoncée par l'un des fondateurs de la sociologie à propos de l'étude de la méthode éclaire d'emblée la démarche résolument pragmatique suivie dans ce manuel d'initiation aux recherches en sciences sociales Le développement diversifié de ce champ d'investigation scientifique
APPREHENDER LA REALITE SOCIALE Syllabus de question
cours plus techniques de méthodologie, à l’usage de ceux qui souhaiteraient aller plus loin et être en mesure de pratiquer eux-mêmes la recherche en sciences sociales Autrement dit, je souhaite qu’à l’issue de ce cours les étudiants aient une bonne compréhension théorique de ce qu’est une recherche en sciences sociales
Titre : Méthodes des sciences sociales Madeleine Grawitz
composée de huit des biologistes les plus éminents du monde ainsi que de scientifiques de 25 académies nationales des sciences, dont celles des États-Unis et de l’ex-Union soviétique et la Royal Society du Royaume-Uni De 1970 à 1987, M Hulse a été directeur et vice-président, Programmes de recherche au CRDI
Balises de méthodologie pour la recherche en sciences sociales
en sciences sociales matériaux de cours en plusieurs modules Version 1 1 - juillet 2006 TECFA, Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education,
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Marc Jacquemain - Epistémologie des sciences sociales - Notes de cours provisoires 2014 1
EPISTEMOLOGIE DES SCIENCES
SOCIALES
UNE INTRODUCTION
Marc Jacquemain
Version provisoire - 2014
2CH I. QUELQUES NOTIONS INTRODUCTIVES
1. Epistémologie et philosophie des sciences.
Dans le cadre de ce cours, on ne se lancera pas dans une longue discussion sur la nature del'épistémologie. On préférera en donner une notion intuitive, appuyée sur quelques définitions
"typiques". On verra d'ailleurs à cette occasion que les philosophes eux-mêmes ne sont pas totalement d'accord entre eux sur la place et l'extension de cette partie de leur discipline. Voici, pour commencer, quelques exemples de définition : (1) "L'épistémologie est la théorie de la connaissance. Dans nos investigationsépistémologiques, nous réfléchissons sur les critères auxquels une connaissance véritable
devrait se conformer" (HARRE, 1984).(2) "L'épistémologie est la partie de la philosophie des sciences qui considère la manière dont
les savoirs s'organisent" (FOUREZ, 1988) (3) "Ce mot désigne la philosophie des sciences, mais avec un sens plus précis. (...) C'estessentiellement l'étude critique des principes, des hypothèses et des résultats des diverses
sciences, destinée à déterminer leur origine logique (non psychologique), leur valeur et leur
portée objective." (LALANDE, 1991).(4) "Epistémologie (ou théorie de la connaissance), étude de la nature, de la structure et des
limites du savoir; sa subdivision principale est la philosophie des sciences, étude de la nature de la structure et des limites du savoir scientifique". (VAN PARIJS, 1982)Le rapprochement des quatre définitions montre déjà plus que des nuances conceptuelles entre
les différents philosophes :- si on prend la définition d'André Lalande, extraite du très classique Vocabulaire technique et
critique de la philosophie, ou encore la définition de Gérard Fourez, l'épistémologie est très
clairement conçue comme une partie, ou un aspect spécifique de la philosophie des sciences;- si on prend la définition de Philippe Van Parijs, c'est au contraire la philosophie des sciences
qui apparaît comme une subdivision de l'épistémologie;- enfin, dans la définition de Rom Harré, il n'y a pas de relation explicite entre philosophie des
sciences et épistémologie.Comment choisir ?
Il va de soi qu'une définition présente toujours un élément arbitraire. En ce sens, on pourrait
partir de n'importe laquelle des quatre proposées ci-dessus. Pour ma part, je préfère une
définition dans laquelle l'épistémologie et la philosophie des sciences apparaissent comme deux domaines partiellement disjoints, aucun des deux n'incluant l'autre. Marc Jacquemain - Epistémologie des sciences sociales - Notes de cours provisoires 2014 3Je m'explique :
1°) d'une part il me paraît excessif de définir l'épistémologie comme une partie de la
philosophie des sciences : cela semble induire l'idée que seule la connaissance scientifiqueserait concernée par le problème de la validité de la connaissance. De là, on passe vite à l'idée
que seule la connaissance scientifique est intéressante, ou qu'elle constitue un "idéal" pour toute forme de connaissance. C'est une position qui me paraît se raccrocher au positivisme dela première moitié du siècle, voire au scientisme du siècle passé. En tout état de cause, même
si on pense que la connaissance scientifique est la seule "vraie" connaissance, il ne me paraîtpas opportun de choisir une définition qui le postule au départ, alors que ce sera justement un
des points discutés dans le cours.En conséquence, je préfère les définitions de Harré ou de Van Parijs, qui font de
l'épistémologie une étude de la connaissance en général et pas seulement de la connaissance
scientifique.2°) D'un autre côté, on ne peut pas dire non plus que la philosophie des sciences soit une
partie de l'épistémologie. En effet, cela supposerait que la philosophie des sciences n'est pas
concernée par les problèmes de logique (étude du raisonnement) ou les problèmes de
métaphysique (étude de la "réalité en soi", au-delà des phénomènes1), ou plus actuel encore,
les problèmes d'éthique. L'éthique scientifique, aujourd'hui au centre de toute une série de
débats (voir la multiplication de comités : bioéthique, éthique médicale, etc...) est bien une
composante (non classique, sans doute) de la philosophie des sciences, puisqu'elle implique un regard philosophique sur la science. Mais elle ne s'inscrit pas dans l'éspistémologie.En résumé, je pense que l'épistémologie (dans son sens général) recoupe la philosophie des
sciences, mais qu'elle ne la contient pas et n'est pas contenue par elle. D'une part,l'épistémologie s'intéresse à d'autres domaines que la connaissance scientifique et d'autre part,
la philosophie des sciences s'intéresse à d'autres disciplines philosophiques que la seule
épistémologie.
En ce sens, je préfère la définition de Rom Harré (première définition ci-dessus), pour qui
l'épistémologie réfléchit "sur les critères auxquels une connaissance véritable devrait se
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