[PDF] Euripide et les femmes : Les cas paradoxaux de Médée et Phèdre



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Euripide et les femmes : Les cas paradoxaux de Médée et Phèdre

Euripide et les femmes : Les cas paradoxaux de Médée et Phèdre Thomas Roussel, Université Laval RÉSUMÉ : Cet article vise à explorer la question de la femme chez le tragique Euripide sous un angle trop peu souvent exploité, soit celui du remaniement des mythes Nous montrons que, loin d’être misogyne, Euripide choisit sciemment de



Phèdre

Euripide au ve siècle av J -C , dans Hippolyte voilé, une pièce dont il ne nous reste qu’une cinquantaine de vers, puis dans Hippolyte porte-couronne, dont l’intégralité nous est parvenue Conçue comme une théomachie 2, cette deuxième pièce d’Euripide, à tra-vers le couple tragique de Phèdre et d’Hippolyte, incarne l’affron-



RACINE - Phèdre - LeWebPédagogique

Racine s’inspira d’Euripide pour cette pièce qu’il intitulait alors ‘’Phèdre et Hippolyte’’ Il l’indiqua d’emblée, dans la préface de la pièce : «Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide Quoique j'aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de I'action, je



Racine’s Phaedre - Ocaso Press

sa maîtresse Phèdre n'y donne les mains que parce qu'elle est dans une agitation d'esprit qui la met hors d'elle-même, et elle vient un moment après dans le dessein de justifier l'innocence et de déclarer la vérité Hippolyte est accusé, dans Euripide et dans Sénèque, d'avoir en effet violé sa belle-mère: vim corpus tulit



Fedra y los dioses (Eurípides, Racine, Unamuno)

Phèdre et les dieux (Euripide, Racine, Unamuno) RÉSUMÉ Le sentiment tragique, incarné par le personnage de Phèdre dans la pièce d’Euripide, est issu du



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maîtresse Phèdre n’y donne les mains que parce qu’elle est dans une agitation d’esprit qui la met hors d’elle-même, et elle vient un moment après dans le dessein de justifier l’inno-cence et de déclarer la vérité Hippolyte est accusé, dans Euripide et dans Sénèque, d’avoir en effet violé sa belle-mère : vim corpus tulit



Lecture analytique ( Acte 2 , scène 2 )

Lecture analytique ( Acte 2 , scène 2 ) PHÈDRE, est une tragédie en cinq actes et en vers qui comporte 1654 alexandrins, de Jean Racine datant de 1677, cette même année il est nominé au poste d’historiographe du roi avec Boileau et



Hippolyte Phèdre

Phèdre, l’aveu (ves 645 à 671) Hippolyte: ien sû, ’est l’amou légitime ue tu épouves pou Thésée ui te met hos de toi Phèdre: Hippolyte, oui J’aime les taits de Thésée, eux d’avant, eux u’il avait autefois, jeune enfant, alors que



Revue des Études de la Langue Française

différente de celle d'Euripide, pour qui Phèdre n'a été qu'un instrument destiné à précipiter la tragédie d'Hippolyte (Newton, 1939: 105) Chez Racine, il existe donc un déplacement des personnages du point de vue de l'importance Tout est concentré sur l’amour de Phèdre pour Hippolyte Un amour désastreux qui précipite le

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Phares 97

Euripide et les femmes

Les cas paradoxaux de Médée et Phèdre

Thomas Roussel, Université Laval

RÉSUMÉ

: Cet article vise à explorer la question de la femme

chez le tragique Euripide sous un angle trop peu souvent exploité, soit celui du remaniement des mythes. Nous montrons

que, loin d'être misogyne, Euripide choisit sciemment de montrer des femmes que l'on peut déclarer " mauvaises non pas pour en critiquer " la race », mais pour faire naître la sympathie à leur égard. Nous étudions donc les histoires de Phèdre (Hippolyte Porte-Couronne) et de Médée (Médée) à ces histoires bien connues par le public athénien. Loin des monstres si souvent dépeints, ces femmes apparaissent profondément humaines, rationnelles et subtiles. Et si elles

ont commis le crime qu'on leur connaît, ce n'est pas dû à leur " nature féminine » ou faute de vertu. Au contraire, il n'y a pas

lieu de douter que ce sont-elles qui souffrent le plus vivement des malheurs de la pièce.

ESCHYLE - Mais, par Zeus

! je ne mettais point en scène des

Phèdres impudiques, ni des Sthénébées, et je ne sache point avoir jamais créé le personnage d'une femme amoureuse.

EURIPIDE - Non, par Zeus

! car Aphrodite n'était rien pour toi. [...] Et ai-je inventé l'histoire de Phèdre ?

Aristophane, Les Grenouilles

Nous pouvons le dire d'entrée de jeu, la misogynie n'a pas volé son notre héritage grec, il est indéniable que l'Occident a aussi longtemps gardé la tendance grecque à la double monopolisation du discours public par les hommes, où ceux-ci (a) sont les seuls représentants dans les centres décisionnels et (b) parlent à la place des femmes,

Phares 98

Dossier

: Figures et postures critiques en Grèce antique

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