[PDF] Politiques conjoncturelles et COVID-19



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Les hausses d’impôts et les réductions des dépenses publiques jouent dans le sens contraire Il est à remarquer que les effets sur l'offre ou sur la demande ne sont pas les mêmes selon les instruments utilisés parce qu'ils ne concernent pas les mêmes agents économiques



LES POLITIQUES CONJONCTURELLES - CESER Grand Est

Les politiques publiques jouent un rôle clé dans l’ac-cès des jeunes à l’emploi En 2010, 24 des jeunes de moins de 26 ans en emploi étaient aidés par l’Etat Depuis les années 1970, les politiques de l’insertion ont multiplié interventions d’aide à l’emploi des jeunes sous différentes formes : contrats subvention-



Activité 1 : Pourquoi des politiques conjoncturelles

Si les pays ont dans un premier temps mis en œuvre des politiques de relance budgétaire, on assiste dans plusieurs zones depuis 2010, notamment en Europe, à un retour des politiques de rigueur Mais quels sont les fondements économiques de ces mesures qu’on appelle « politiques conjoncturelles » ?



Découverte 1 : les objectifs de la politique conjoncturelle

PARTIE 2 - LA MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES ECONOMIQUES Chapitre 2 – La politique conjoncturelle ø Découverte 3 : la rigueur budgétaire La France fait partie des pays d’Europe où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés Mais contrairement à une idée reçue, ils ne servent pas à financer un Etat obèse



Question 3 : Quelles politiques conjoncturelles

sont dégradées [ ] Ainsi, bien que les taux de chômage restent élevés, les politiques budgétaires vont alors devenir restrictives à partir de 2010 [ ] Le « retour de Keynes » aura donc été de courte durée Et plusieurs auteurs soulignent les dangers du tournant restrictif pris par les politiques budgétaires à partir de 2010



1ère Partie : Les politiques

-Les cotisations sociales sont des prélèvements obligatoires perçus par les organismes d’assurance sociale pour garantir aux assurés un revenu de remplacement en cas d’apparition de certains risques (maladie, accident du travail, invalidité, vieillesse, chômage ) Ces cotisations sont payées par les salariés et les employeurs



Politiques conjoncturelles et COVID-19

Quelles sont les différentes politiques conjoncturelles mises en place dans le cadre de la crise sanitaire du COVID-19 ? En 2020, suite à la crise sanitaire, l’économie mondiale est en chute libre En effet, la croissance économique va connaitre la plus importante récession dépassant largement les chiffres de 2008



INTRODUCTION AUX POLITIQUES éCONOMIQUES

Les politiques conjoncturelles cherchent à contrôler la demande globale en agissant à court terme sur une ou plusieurs de ses compo-santes La situation la plus probable est celle d’une insuffisance de la demande qui, dès lors, doit être soutenue Les politiques conjoncturelles sont dites d’inspiration keynésienne en raison notamment



Proposition de corrigé Dissertation s’appuyant sur un dossier

excède les capacités de production du pays, entraînant une hausse des prix, c’est-à-dire une accélération de l’inflation Les politiques conjoncturelles sont dites de rigueur lorsqu’elles visent à réduire la demande globale et de relance quand elles ont pour but de l’accroître On distingue également la politique

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1 Quelles sont les différentes politiques conjoncturelles mises en place dans le cadre de la crise sanitaire du COVID-19 ? En 2020, suite à la crise sanitaire, l'économie mondiale est en chute libre. En effet, la croissance économiqu e va connaitre la plus importante récession dépassant largement les chiffres de 2008. La croissance annuelle du PIB devrait être de -3% cette année. Avec un troisième trimestre en confinement et une activité économique à

l'arrêt, la récession pourrait être encore plus marquée. Avec cette situation inédite, les

pouvoirs publics ont dû se mobi liser dans l'urgen ce afin de mettre en pl ace de nombreux plans de rela nce pour soutenir l 'économie. Malgré de nombreuses incertitudes et une période de trouble, les États mettent en place des politiques macro- économiques conjoncturelles, qui se composent de différents éléments et instruments. Ces politi ques de relance ne se font pas uni quement à éch elle nationale, mais

également au sein de l'Union Européenne.

La politiq ue macro-économique conjoncturelle est compos ée de la politique budgétaire et monétaire. Cette politique est appropriée à la situation de crise car elle agit sur l'activité économique à court terme et lutt e contre les déséquil ibres macro-économiques, comme actuellement, le ralentissement brusque de la croissance. Elle est partagée en Europe entre les institutions de l'Union européenne et celles des États membres. La politique monétaire de la zone euro est menée depuis 1999 par la Banque centrale européenne. La politique budgétaire est une compétence nationale des États membres. Elle est cependant contrainte par les critères d e Maastricht et le pacte de stabilité et de croissance. Le rôle de la politique budgétaire est de relancer l'économie grâce aux dépenses publiques. En effet, l'État possède deux instruments de budget : les recettes 2 publiques et les dépenses publ iques. Dans le cadre de la crise sanitaire et des mesures de confinement, l'État et l'Unedic ont augmenté les dépenses publiques pour financer le chômage partiel. En effet, ce dispositif a été mis en place afin d'aider

l'employeur à rémunérer ses salariés face à une baisse de l'activité de l'entreprise

voire une fermeture provisoire. Ainsi, ils prennent en charge la totalité ou une partie du coût de rémunération des salariés au chômage partiel. Cependant, en augmentant leurs dépenses publiques, les états ont créé un déficit public important. Au sein de la zone euro, c'est la Banque Centrale Européenne qui mène en parallèle une politique monétaire afin d'aider les États à financer leurs nouvelles dépenses. Le rôle de la politique monétaire vise à ce que l'augmentation de la monnaie dans l'économie ne soit ni trop rapide ni trop faible par rapport à la croissance des biens et des services. Pour cela elle joue sur l'évolution de la masse monétaire et des taux d'intérêt. Différentes mesures à la fois conventionnelles et non-conventionnelles sont mises en place par les banques centrales directement, comme la BCE ou la FED (Réserve fédérale des États-Unis) qui sont indépendantes des pouvoirs politiques. D'une part, de manière conventionnelle les banques centrales peuvent fixer les taux d'intérêt directeurs en les réduisant ou en les augmentant afin que les banques de second rang octroient plus ou moins facilement des crédits aux agents économiques. D'autre part, les b anques cen trales ont également reco urs à des mesures non- conventionnelles (quantative easing), mesures privilégiées face à la crise sanitaire quand l'urgence de maintenir l'économie à flot est prédominante. La BCE, la FED ou encore la Banque du Japon ont alors mis en place une pratique de " monétisation » de l'économie et financent quasiment directement les gouvernements. Le logo de la Banque centrale européenne (BCE), à Francfort (ouest de l'Allemagne), le 23 janvier. Ralph Orlowski / REUTERS 3 En effet, avec l'urgence de la crise sanitaire et des budgets sans cesse à la hausse, les banques centrales se sont vues dans l'obligation de mettre en place des mesures non-conventionnelles afin d'injecter rapidement et suffisamment de liquidités. Cependant, en zone euro, la BCE ne peut pas directement financer les États dans le but de les aider. Comme indiqué dans le traité de Maastricht, la BCE est indépendante des gouvernements, la pratique de " monétisation » qui vise à financer directement les états est donc en principe interdite. Pour contrôler le déficit public, et soutenir les pays, la BCE rachè te directe ment de s obligations d'État auprès des banque s de second rang. Cette mesure s'appelle le " quantitative easing ». Les États émettent des emprunts obligataires, qui sont ensuite placés sur les marchés financiers et achetés par les banques de second rang, puis finalement rachetés par la BCE. Pour souteni r l'économie européenne, la BC E reste la vé ritabl e clé de voute . En rachetant ainsi massivement de la dette des États (monétisation), elle espère soulager les banque s et les inciter à mainte nir voire re lancer leurs prêts aux ména ges et entreprises, et ainsi à soutenir la production et l'emploi. Enfin, ces deux éléments de la politique conjoncturelle sont complémentaires et dans le cadre de la crise sanitaire actuelle, les deux politiques sont quasiment indissociables. Avec des objectifs non négligeables, ces politiques conjoncturelles ne vont- elles pas rencontrer certaines limites ? Concernant la politique budgétaire avec notamment le dispositif du chômage partiel, le gouverne ment Français avait fixé initialeme nt une enveloppe de 8,5 milliards d'euros ; mais a ujourd'hu i, 821 000 entreprises sont concernées par le chômage partiel soit plus de 10 millions de salariés. Ce chiffre a beaucoup augmenté car le gouvernement a souhaité élargir ses o bjectif s et proposer le chômage parti el à davantage de catégories professionnelles comme par exemple les aides aux parents ne pouvant pas garder leurs enfants autrement. Le coût du dispositif du chômage partiel était donc sous-estimé par rapport au nombre de demandes qui ne cessent de croitre. Pour y remédier, le gouvernement a réfléchi à des projets de loi de finances rectificatifs. L'enveloppe budgétaire a alors été revue à la hausse jusqu'à 24 milliards d'euros annoncés et retenus dans le deuxième PLFR. Cependant, il semblerait que ce coût du chômage partiel en France, reste encore largement sous-estimé malgré les mesures mises en place, il faudrait alors revoir le

budget à nouveau qui pourrait s'élever à 58 milliards d'euros si l'on estime à 13,90€ le

coût moyen d'une heure chômée. Parallèlement, la BCE mène la politique monétaire en rachetant les obligations d'État aux banques de second rang. En effet ses statuts lui interdisent d'acheter directement les obligations d'État afin de rester indépendante et de limiter l'inflation. On parle d'assouplissement quantitatif, la FED arrive en tête et en deux mois, elle a acheté pour plus de 2 000 milliards de dollars de titres financiers contre seulement 1 000 milliards d'euros de titres rachetés par la BCE. Cependant, ce principe est quasiment remis en cause car devant l'urgen ce de la crise , la BCE rachète presque directement (à quelques jours près) les obligations d'État après leur émission. C'est pourquoi a BCE est menacée juridiquement par la Cour constitutionnelle Allemande qui lui demande de justifier son programme de " monétisation » (ayant débuté en 2015) et de prouver que ce dispositif de " quantitative easing » est réellement nécessaire face aux dangers 4 économiques qui menacent la zone euro. La BCE a effectivement lancé en mars dernier un énorme plan de relance de 750 milliards d'euros d'achats de titres. Les huit juges constitution nels allemands de Karlsruhe se sont opposés à cette institution monétaire. Ils menacent d'ordonner à la Bundesbank (Banque Fédérale d'Allemagne) de ne plus participer au programme de rachats de titres d'État si la BCE ne justifie pas ce dispositif dans les trois mois. En effet, ils estiment qu'elle ne respecte plus les traités européens et sont contre le financement direct des gouvernements par la banque centrale. Les Allemands défendent donc leur souveraineté et rappellent que la BCE est totalement indépendante des États membres de l'Union Européenne. De plus, il est également reproché à la BCE de manquer d'activisme et de limiter ses mesures de relance. Cette stratégie de " monétisation » ne semble plus être assez efficace et n'aide plus suffisamment les économies réelles qui manquent de liquidités. Pour y reméd ier, les banques centrales, n otamment la FED, réfléchissent à des mesures plus fortes allant plus loin que le " quantitative easing ». Elles mettent en place un nouveau programme appelé " Main Street » se rapprochant du principe de " monnaie hélicoptère » et q ui permett rait aux banqu es centrales de verser directement des liquidités aux entreprises aux ménages. Cependant cette mesure semble très dure a à appliquer dans le cadre de la zone Euro compte tenu des critères du traité de Maastricht. Pour conclure, dans le cadre de cette crise sanitaire inédite, politique monétaire et budgétaire sont presque confondues. En effet, en zone Euro, le principal acteur de la politique conjoncturelle est la BCE, les banques centrales sont devenues la véritable clé de voute de l'économie mondiale. Ce sont elles qui soutiennent économiquement les États et qui donc stimulent les politiques budgétaires nationales en fournissant des liquidités. Avec des mesures de " monétisation » de l'économie inédites, les banques centrales et les États vont être amenés à repenser leurs relations et les plans d'entraide. Ceci entrainera des conséquences de long terme très nombreuses, juridiques, politiques et

économiques.

Louise LANGLADE, Anne PERRET et Héléna PIAU,

élèves de TES2

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