[PDF] La pyélonéphrite aiguë



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Une tumeur cérébrale hémorragique chez une femme enceinte

•Jeune femme de 25 ans , enceinte de 3 mois d’une pemièe gossesse •Se présente aux urgences pour apparition utale d’un dis et défiit sensitivo moteur brachio facial droit associé à un trouble du langage à type d’aphasie tansitoie •Antécédent de déficit en protéine S



Dr BRUN PM SAU Hôpital Desgenettes LYON Echo Urologique d’urgence

diabétique, rein unique, adulte > 65 ans) et PNA compliquée : une imagerie est toujours indiquée dans les 24 premières heures (1,2) • Objectif : rechercher une obstruction des voies urinaires et/ou un calcul urétérale dont la présence impose une dérivation des urines en urgence (1) 1) LeyralJ, Geffroy Y, BarberisC, TaourelP



La pyélonéphrite aiguë

(rein unique, insuffisance rénale, antécédents (ATCD) urologiques en particulier lithiase urinaire, femme enceinte, diabète, immunodépression), aucun autre examen complémentaire n’est justifié Le prélèvement d’hémocultures ne modifie pas la prise en charge et ne pourrait trouver un intérêt que dans les rares cas où



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Convulsions chez la femme enceinte - CERIMES

Convulsions chez la femme enceinte Professeur Alain Fournié CHRU d’Angers Les convulsions peuvent survenir avant, pendant ou après l’accouchement Des convulsions en deuxième partie de la grossesse doivent être à priori, et en l’absence d’étiologie connue, considérées comme dues à une crise d’éclampsie L’ECLAMPSIE



Questionnaire pré-opératoire d’anesthésie

Maladies urinaires ou rénales Infections urinaires Calcul urinaire (pierre) Prostatisme Insuffisance rénale Dialyse Cancer du rein / de la vessie Maladies Neurologiques Migraine, maux de tête Epilepsie, Convulsions Accident vasculaire cérébral Dépression Sclérose en plaque Parkinson



Au nom de l’abbé Pierre

L’abbé Pierre a été inhumé dans l’intimité à Esteville, village de Seine-Maritime, où il a vécu de 1 992 à 1 999 L’Abbé avait fait le vœu d’être enterré dans le plus grand dépouillement dans ce cimetière où il n’a pas de pierre tombale Seule une plaque apposée sur le mur d’enceinte rappelle sa mémoire P



21-24 NOVEMBRE 2018 PARIS, FRANCE - Congrès CFU

le port du badge est obligatoire dans l’enceinte du Congrès • Certificat de Présence Les certificats de présence seront envoyés par e-mail aux participants à l’issue du congrès • Préprojection Les orateurs sont priés de remettre leurs présentations à la salle de préprojection située au bureau 313/314



LA TRENBOLONE - Docteur Jean-Pierre de Mondenard

Femme enceinte ou susceptible de l’être ou qui allaite Effets indésirables susceptibles de survenir comme avec tous les stéroïdes androgéniques Effets androgéniques généralement réversibles à l’arrêt du traitement : acné, séborrhée, augmentation de la libido

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LA PYÉLONÉPHRITE AIGUË

Correspondance : P

r Pierre Hausfater, Service d'Accueil des Urgences, Hôpital Pitié -Salpêtrière et

Université Pierre et Marie Curie, UPMC, Paris 06, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13.

Tél. : 01 42 17 72 40. Fax : 01 42 17 74 12. E-mail : pierre.hausfater@psl.aphp.fr

Points essentiels

La pyélonéphrite aiguë (PNA) est une des principales étiol ogies de syndrome infectieux aux urgences. Les formes non compliquées de la femme jeune peuvent être traité es en ambulatoire et ne nécessitent pas de bilan morphologique en urgence. Sur certains terrains l'hospitalisation est de règle : diabète mal équilibré, grossesse, rein unique, immuno-dépression, insuffisance rénale. La réalisation d'une bandelette urinaire recherchant la présenc e de nitrites et/ou de leucocytes est un très bon examen d'orientation en cas de suspicion clinique, mais sa sensibilité et sa spécificité ne sont pas par faites. Les biomarqueurs n'ont à ce jour pas démontré de valeur ajou tée dans l'évaluation pronostique et/ou la décision de traitement ambula toire. Dès qu'elle est possible, la voie orale doit être choisie pour le traitement antibiotique. La durée de l'antibiothérapie ne doit pas excéder 10 jours d ans les formes non compliquées de la femme jeune.

Chapitre 41

La pyŽlonŽphrite aigu'

P. HAUSFATER

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CONFÉRENCES : INFECTIEUX

1. Introduction

La pyŽlonŽphrite aigu' (PNA) est, avec les pneumonies communa utaires, lÕune des principales infections bactŽriennes systŽmiques rencontrŽes aux urgences. LÕincidence aux USA est de 27,6 cas pour 10 000 personnes (1, 2). Alors que cette frŽquence devrait favoriser de nombreuses Žtudes thŽrapeutiques , il existe encore paradoxalement des incertitudes sur la durŽe optimale de traitement d es PNA et les modalitŽs de traitement ambulatoire ou non.

2. Symptomatologie clinique

La PNA touche 5 fois plus la femme que lÕhomme chez qui une symptomatologie urinaire fŽbrile devra faire Žvoquer jusquÕˆ preuve du contr aire une prostatite aigu'. Chez la femme, la PNA est plus frŽquente pendant la grosses se sous lÕeffet 12 e semaine de grossesse (probablement sous lÕaction myorelaxante de la progestŽrone) et de la compression urŽtŽrale basse par lÕut

Žrus gravide (3). Cette

nde majoritŽ des PNA chez la femme enceinte soit latŽralisŽe ˆ droite. Le mode de contamination des voies urinaires hautes et du parenchyme rŽ nal par les bactŽries se fait le plus souvent par voie rŽtrograde en provenance de la vessie, venant compliquer une cystite, ou beaucoup plus rarement par voie hŽm Les signes cliniques sont souvent typiques et dÕemblŽe Žvocateu rs, de dŽbut brutal, et reposent sur la triade : Ð douleur lombaire unilatŽrale, spontanŽe ou retrouvŽe ˆ la palpation/percussion de lÕangle costo-lombaire ; Ð signes fonctionnels urinaires : dysurie, pollakiurie, bržlures mictionnelles (lorsque la PNA a ŽtŽ prŽcŽdŽe dÕun Žpisode de cys tite). Il sÕy associe frŽquemment des troubles digestifs ˆ type de nau sŽes/vomissements, ainsi que des douleurs abdominales. Dans dÕautres situations plus frustres, le tableau pourra se limiter

ˆ un syndrome

fŽbrile isolŽ voire se rŽvŽler sur le mode dÕun Žtat s et/ou choc septique) dont la recherche de la porte dÕentrŽe condu ira ˆ poser le diagnostic de PNA. est prŽsente, le diagnostic peut tre posŽ sans autre examen co mplŽmentaire quÕune bandelette urinaire. 457

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LA PYÉLONÉPHRITE AIGUË

3. Examens complémentaires nécessaires au diagnostic et déterminants les éléments de gravité

La PNA fait partie des rares situations aux urgences où la confirmati on diagnostique peut être obtenue en temps réel. Devant un contexte clinique évocateur, le premier (et parfois le seul) examen complémentaire

à réaliser est la

bandelette urinaire (BU) pour rechercher la présence de leucocyte e stérase et/ou de nitrites, témoin indirect de la présence de bactéries dans l es voies urinaires. La BU a une sensibilité de 75 % et une spécificité de 82 % pour le diagnostic de PNA, pour le critère leucocyte et/ou nitrite positif (4) . La sensibilité n'étant pas de

100 %, si la probabilité prétest est élevée, une BU négative

ne permettra pas d'éliminer le diagnostic. Devant un tableau clinique évocateur, une BU positive augmente la probabilité posttest d'avoir une PNA de 25 % (et inversement la diminue également de 25 % si elle est négative) (4) . Ainsi, en l'absence de critères de gravité ou d'argument pour une pyélonéphrite compliqué e, aucun autre examen complémentaire n'est justifié s'il s'agit d'un 1 er

épisode et non d'une

rechute ou d'une récidive précoce. Dans le cas inverse, on complètera la démarche par un examen cytob actériologique des urines (ECBU) avec examen direct qui permettra d'orienter l' antibiothérapie. En théorie, dans une forme typique sans critères de gravité ni éléments de l'anamnèse permettant de suspecter que cette PNA survient sur un t errain à risque (rein unique, insuffisance rénale, antécédents (ATCD) urologiques en particulier lithiase urinaire, femme enceinte, diabète, immunodépression), au cun autre examen complémentaire n'est justifié. Le prélèvement d'hémocultures ne modifie pas la prise en charge et ne pourrait trouver un intérêt que dans les rares cas où l'ECBU ne permettrait pas d'identifier le germe en cause. En tout état de cause, les hémocultures ne sont positives que dans 20 à 30 % des PNA. L'hémogramme montrera tout au plus une hyperleucocytose à polynucléaires, elle aussi sans conséquence thérapeutique notable. Le dosage de la créatininé mie ne doit en rien être systématique en l'absence d'ATCD significatif. En ce qu i concerne les biomarqueurs, le dosage de la C Reactive Protéine (CRP) n'apport e que rarement une information de poids, sa valeur absolue n'étant pas clairement corrélée au pronostic et sa concentration ayant de toute façon toutes les chances d'être au- dessus de la normale chez un patient fébrile. Inversement, une CRP normale devant un tableau supposé de PNA doit faire remettre en cause le diag nostic sauf dans le cas où le patient consulterait très précocement après le début des troubles (la CRP n'étant synthétisée que 12 h après le début de l'infection). Le dosage de la procalcitonine (PCT) est également décevant dans les PNA de l' adulte, n'apportant pas d'information diagnostique ou pronostique fiable contrairement à d'autres situations septiques (5-7). En terme d'imagerie, ni l'échographie des voies urinaires ni la tomodensitométrie (TDM) ne sont justifiées en première intention devant un épis ode de PNA typique non compliqué. Dans les autres situations (rein unique, greffé ré nal, suspicion de

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lithiase ou de malformation des voies urinaires associées, immunodépression, diabète, femme enceinte) l'échographie reste l'examen de ch oix notamment de par son accessibilité en routine. Son objectif est d'éliminer l a présence d'un obstacle sur les voies urinaires, d'un abcès ou d'une pyonép hrose. L'uro-TDM a une meilleure sensibilité pour identifier un obstacle sur les voies urinaires ou détecter une forme compliquée (pyélonéphrite emphysémateuse, abcès) (8). Récemment, dans une étude observationnelle des auteurs néerland ais ont construit et validé une règle décisionnelle pour la réalisat ion d'une imagerie (échographie ou TDM) dans les PNA : un ATCD de lithiase urinaire et/ou un pH urinaire > 7,0 et/ou une insuffisance rénale étaient des paramètres prédictifs d'une anomalie radiologique cliniquement pertinente, avec une valeur prédictive négative de 89 % et positive de 20 % (9). Les éléments contribuant à évaluer la gravité sont essent iellement cliniques : comme dans toute infection bactérienne, la présence de critères de sepsis grave (défaillance d'organe, hyperlactatémie, hypotension, signes d' hypoperfusion périphérique) et a fortiori de choc septique doit être recherchée de manière systématique. L'intensité de la douleur, même s'il ne s' agit pas d'un critère clairement validé, doit conduire à la réalisation d'une imagerie pour ne pas méconnaître un obstacle ou un abcès rénal. Le terrain sur le quel survient la PNA est également un des éléments à prendre en compte notamment pour décider de la prise en charge ambulatoire ou hospitalière de l'épisode : les terrains à risquequotesdbs_dbs22.pdfusesText_28