[PDF] A‘ RT - Le Devoir



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Octobre 2014 Vaux le Vicomte fête Noël

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La chine à versailles, art et diplomatie au XVIIIe siècle 27 mai - 26 octobre 2014 Château de Versailles - Appartement de madame de maintenon à l'occasion du 50ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, le château de Versailles met à l'honneur la Chine, le temps d'une exposition



A‘ RT - Le Devoir

ferts comme cadeaux de Noël en 2014, on l’a évalué à 135 000 entrées Que ce soit au Salon de Montréal ou à Plein Art, le salon que nous organisons à Québec, tous les



SESSION 1 & 2 • année 2013-2014

David ZERBIB philosophe de l'art, enseignant à l'École supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy (ESAAA) et à l'HEAD, Genève Discussion mercredi 9 octobre 2013 Lieu : Université de Franche-Comté – 18 rue Chiffet – Besançon – Grand Salon – 1er étage



DOSSIER DE PRESENTATION DU PROJET

L’idée vient d’une discussion entre parents sur l’inexistence de lieu de rencontre et d’échange pour les familles à Léognan, pour se retrouver autour d’un café, d’une bière, ou pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants à Léognan et créer du lien social, une dynamique entre les habitants qui viennent



L’HÔTEL JULES CÉSAR REPENSÉ PAR CHRISTIAN LACROIX p8

L’adhésion de la Ville à l’Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques Le montant de cette adhésion est de 2930 € pour 2014 L’organisation du 6ème Salon des formations et des études supérieures, Arlescampus fr, le 7 février 2014, et la sollicitation de partenaires : la Chambre de



tables - Alexandre Bourdas

à l’art de vivre et paradis des cavaliers, le Faucon est également le cadre idéal pour organiser séminaires, réceptions privées, mariages ou un départ vers la chasse Et pourquoi pas un dîner les yeux dans les yeux devant la cheminée Aux beaux jours, l’agrément de la ter-rasse participe au charme des lieux Le programme du



lettre dinfo OTAB-03-2015

La commission s’est fixée aussi des dossiers à traiter lors de cette année 2015 : • Faire le point sur le nouveau mode d’adhésion à l’association Voir les modifications éventuelles à prévoir ou les adaptations à faire • Classement de l’office de tourisme et label qualité tourisme



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Le AMMA assis s’adresse à toute personne qui souhaite une détente immédiate, quelque soit le poste occupé dans l’entreprise Il apporte une meilleure résistance face au stress L’installation est rapide et 6 m² suffisent pour la chaise ergonomique

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[PDF] Saviez-vous que... Vous trouverez les formulaires nécessaires auprès des concessionnaires participants.

[PDF] Savoir consulter les ressources. du site Internet de la Cité scolaire de Toucy SOMMAIRE :

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CAHIER THÉMATIQUE I' LE DEVOIR, LES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 2015d

MÉTIERS

A uthenticité et modernité. Tradition et technologie. Si les artisans sont garants d'un certain savoir-faire qui trouve sa source dans les pratiques ancestrales, ils savent aussi s'adapter aux temps modernes. Portrait d'une profession qui a beaucoup évolué depuis le premier

Salon des métiers d'art de Montréal, il y a

60 ans.

Les savoir-faire conjugués au présent

SIMON LAFONTAINE

Véronique Martel,Vache-Muret verte

SOURCE CMAQ

Lance-pompons de Des Enfantillages

SOURCE MARIOUCHE GAGNÉ

Sac en fourrure Harricana de Mariouche Gagné

SOURCE BASMA OSAMA

Objets de la table de Basma Osama

ART

DU QUÉBEC

MÉTIERS D'ART

LE DEVOIR, LES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 2015 I 2 Collier : Émilie Dell"Aniello, Cage à feu, 2015. Photo et modèle : Audrey Lauriston.

Vases : M. CHARTRAND

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Claire Sarrasin poursuit,

JÉRÔME DELGADO

L e Salon des métiers d'art n'était, il y a soixante ans, qu'un volet d'un événement pensé davantage pour les pa- pilles gustatives que pour le plaisir des yeux. C'était l'époque du Salon des arts culi- naires, et pour la 19 e

édition de

celui-ci, en février 1955, on avait inclus des objets d'artisanat.

On n'en est pas resté long-

temps à cette discrétion. Dès

1956, "l'Exposition annuelle

de l'artisanat» acquérait son autonomie et se déplaçait au mois de décembre, prenant les airs de marché de Noël qu'on lui connaît encore. Depuis, à

Montréal, pas une année - ou

presque, 1966 étant l'excep- tion - ne s'est terminée sans ce rendez-vous avec les mé- tiers d'art.

Il s'agit certes d'une fête

commerciale, mais depuis la première édition, elle se carac- térise, selon Luc Delavigne, le président du Conseil des mé- tiers d'art du Québec (CMAQ), par son "gage de qualité». C'est cet esprit qu'a poursuivi à l'ori- gine le fondateur de l'aventure, l'ébéniste Jean-Marie Gau- vreau. L'événement peut s'être appelé "exposition», "Foire ar- tisanale» (1960), "Salon de l'ar- tisanat» (1963) ou "Salon des métiers d'art» (depuis 1965), il découle de la même quête, celle de l'ancien directeur de l'École du meuble (1936-1957) qui souhaitait "éliminer l'ama-teurisme, la main-d'oeuvre en sé- rie»et prônait "la créativité, le travail personnel bien fait».

En 1975, les organisateurs

ont introduit des"mesures pour confirmer l'authenticité des pièces et de leurs matériaux de fabrication», afin de faire de ce gage de qualité quelque chose de réel. "On a établi des normes et des standards. [Le

Salon de Montréal]est le seul

totalement professionnel au Ca- nada, le seul qui vérifie toutes les pièces qui seront exposées», garantit Luc Delavigne.

Le céramiste de formation

ne s'en cache pas: le Salon est un "lieu de consommation d'objets utilitaires, souvent of- ferts comme cadeaux de Noël».

Or, assure-t-il, "il est plus

qu'un marché de Noël, c'est un rendez-vous annuel pour les métiers d'art. Beaucoup des artisans voient décembre comme l'occasion de renouve- ler leur collection».

Modernisme et nationalisme

En six décennies, le Salon a

gagné en raffinement, en sé- rieux. On n'est plus dans ces années où un quotidien pou- vait titrer "Les Granolas arri- vent en ville» (La Presse, 5 dé- cembre 1991). Luc Delavigne signale qu'aujourd'hui un arti- san peut vendre "une pièce unique à 15 000$, et [un au- tre],des crayons». L'époque dicte les moeurs, juge le prési- dent du CMAQ, et celle qui acours brasse très large.

Les premières années ont

été celles de l'exploration. Aux

tergiversations concernant l'appellation de l'événement ont succédé des années d'itiné- rance. L'exposition s'est tenue dans plusieurs lieux, y compris les corridors souterrains de la station de métro Berri, avant qu'on arrive, en 1970, à se fixer

à la Place Bonaventure. Qua-

rante-cinq ans plus tard, le Sa- lon peut se targuer d'être le plus ancien locataire du bâti- ment inauguré en 1967.

L'arrivée à la Place Bona-

venture aura été le signe, même pour ceux qui prati- quaient des métiers tradition- nels, de l'entrée dans la mo- dernité. Reflet ou pas de cette modernité, les années 1970 représentent l'âge d'or du Sa- lon des métiers d'art. Son suc- cès populaire a dé- coulé de la vague na- tionaliste qui a déferlé sur la société. Les gens se sont réappro- prié leur culture, ont voulu consommer des produits locaux et le

Salon en a bénéficié.

En 1976, un mois

après l'élection du premier gouverne- ment du Parti québé- cois, la folie a atteint les salles d'exposition."La sécurité a décidé de fermer les portes. Il y avait trop de monde, c'était de- venu dangereux», commente

Luc Delavigne.Selon la chronologie publiée

en 2005 lors du 50 e

Salon, l'édi-

tion de 1978 est celle qui aura attiré le plus de visiteurs (400 000). Signe des temps, de- puis quelques années, l'acha- landage est deux fois moins

élevé: en 2014, on l'a évalué à

135 000 entrées. "Les 400 000

visiteurs des années

1970 n'étaient pas

400 000 acheteurs. Il y

avait beaucoup de cu- rieux. Aujourd'hui, les visiteurs sont des gens qui s'y connaissent et qui reviennent d'année en année»,estime en- core M. Delavigne.

Hier, la quantité, au-

jourd'hui, la qualité.

L'euphorie des an-

nées 1970 a été suivie par la morosité des années 1980.

Fierté nationale en moins, fra-

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