LOBSERVATION CLINIQUE
L'OBSERVATION CLINIQUE Elle introduit ainsi le dossier médical du patient lors d'une consultation ou d'une hospitalisation Elle comprend en plus des données de l'interrogatoire et de l'examen physique, les données des examens complémentaires choisis dans le but de confirmer un diagnostic (diagnostic positif) ou d'éliminer d'autres
L’observation clinique - Dunod
L’observation clinique 2 L’observation clinique concerne par ailleurs à la fois la pra - tique de soin psychique et la recherche Mais il est très difficile de faire une observation clinique La méthodologie de l’observation a des exigences et requiert une discipline importante, conditions nécessaires à sa portée
LOBSERVATION CLINIQUE ATTENTIVE, UNE MÉTHODE POUR LA
L’observation clinique attentive est au fondement de la méthode clinique, elle en est l’aspect le plus primordial, à la fois pour la pratique et pour la recherche cliniques, que leur objet soit un sujet, un groupe, une famille, une institution Je parlerai donc de l’observation clinique attentive à la fois dans
INTRODUCTION OBSERVATION CLINIQUE : Examen exo buccal
OBSERVATION CLINIQUE : CONCLUSION DISCUSSION Echographie jugale droite ECB + ANTIBIOGRAMME Exérèse d’un corps étranger morceau de bois de 05cm de long Contrôle J+12 les investigations radiologiques sont indispensables pour l’identification et la localisation du corps étranger, éléments
Plateforme clinique mondiale COVID-19 CAHIER D’OBSERVATION
CONCEPTION DE CE CAHIER D’OBSERVATION Ce cahier d’observation est conçu pour recueillir des données issues de l’examen clinique, de l’entretien avec le patient et du dossier médical du patient à l’hôpital Ces données peuvent être recueillies rétrospectivement si le patient a été recruté après la date de son hospitalisation
PREMIER EXAMEN CLINIQUE D UN PATIENT VU AUX URGENCES
En ayant fait toute cette observation, on a jugé la gravité du patient en quelques minutes et orienté la prise en charge (réanimation, hospitalisation, etc ) II Examen clinique systématique 1 Interrogatoire La douleur est le principal motif de consultation aux urgences, il faut donc la caractériser : - Type - Localisation - Irradiations
EXAMEN CLINIQUE EN ORL
EXAMEN CLINIQUE EN ORL- une synthèse est faite concluant la fiche d’observation en résumant les signes fonctionnels et les résultats de l’examen 3/3
EXAMEN NEUROLOGIQUE
observation et doit être mené avec soin L’examen clini ue doit toujous ête éalisé de façon systématique selon un ordre bien établi Au décous de l’obsevation, le raisonnement neurologique passe par différentes étapes : regroupement syndromique, discussion topographique, puis discussion des différents mécanismes
GUIDE National Center for PTSD ÉCHELLE DE L’ESPT ADMINISTRÉE
L’observation clinique peut également fournir de l’information précieuse, notamment en ce qui a trait à l’évaluation de l’engourdissement affectif, de l’inadaptation sociale, de la concentration, etc , et à la détermination de la fiabilité du compte rendu du
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UNIVERSITE D'ORAN
FACULTE DE MEDECINE
DR OUDRER-TABTI.N
SERVICE DE NEUROLOGIE CHU ORAN
EXAMEN NEUROLOGIQUE
I/INTRODUCTION
important de souligner. L'interrogatoire constitue un temps essentiel de cette de façon systématique selon un ordre bien Ġtabli. Au dĠcours de l'obserǀation, le raisonnement neurologique passe par différentes étapes : regroupement syndromique, discussion topographique, puis discussion des différents mécanismes physiopathologiques et des étiologies.II/INTERROGATOIRE
Il prĠcisera comme d'habitude l'identitĠ du patient, en rajoutant aussi sa latéralité, c'est-à-
dire s'il est droitier ou gaucher.1- Dans les antécédents personnels, on appréciera en particulier, en plus des antécédents
pour une Ġǀentuelle syphilis, l'edžistence d'une aphtose buccale etͬou gĠnitale pour une
2- Pour les antécédents familiaux, il faut prĠciser si le patient est issu d'un mariage
patient dans la famille.3- Chez l'enfant, on apprĠciera le dĠroulement de la grossesse, puis l'Ġtat de santĠ ă la
Pour l'histoire de la maladie, il faut prĠciser aǀec edžactitude ͗ - Le motif de consultation - Le maître symptôme - Les signes accompagnateurs - Le mode de début : brutal (quelques secondes), aigu (quelques jours ou semaines), Subaigu (plusieurs semaines ou quelques mois), ou chronique (> 6 mois) - Le mode évolutif : aggravation continue, stationnaire, poussées-rémissionsIII/Examen clinique
- Fonctions supérieures - Nerfs crâniens - Marche - Force musculaire - Tonus - Réflexes - Coordination motrice - Sensibilités On procğde ensuite ă un edžamen soigneudž des autres appareils, incluant ainsi l'edžamen cardio-vasculaire, abdominal, pleuro-pulmonaire, ostéo-articulaire, sans oublier l'edžamen des aires ganglionnaires, de l'aire thyroŢdienne et du reǀġtement cutanĠ.A/EXAMEN DE LA MARCHE ET DE LA STATION DEBOUT
1- EXAMEN DE LA MARCHE
Le patient est observé entrain de marcher en faisant des allers retours, pour apprécier si sa2- EXAMEN DE LA STATION DEBOUT
On demande au patient de se tenir debout les pieds joints, ce qui peut être difficile ou jambes écartées.B/ EXAMEN DU TONUS MUSCULAIRE
1- DEFINITION
Le tonus musculaire est un état de tension permanent du muscle strié, qui persiste lors deson reląchement ǀolontaire. Il est sous la dĠpendance d'une actiǀitĠ rĠfledže d'origine
médullaire et subit des variations, contrôlées par les centres supra médullaires : cérébelleux,
pyramidaux et extrapyramidaux.2- METHODE D'EyAMEN DU TONUS MUSCULAIRE
On apprécie le tonus de repos sur un patient allongé sur le dos, muscles relâchés. On fait une
mobilisation passive (sans effort de la part du malade) des différentes articulations des membres. Normalement on doit percevoir une résistance modérée qui limite légèrementLe tonus musculaire est anormal s'il est diminuĠ ͗ on parle d'hypotonie ; ou bien edžagĠrĠ
C/EXAMEN DES MUSCLES ET DE LA FORCE MUSCULAIRE
1- EXAMEN DES MUSCLES
Elle est réalisée sur un patient dévêtu. peut remarquer : une atrophie musculaire, Une hypertrophie musculaire La palpation des muscles apprécie leur consistance : ferme, flasque ou rigide2- EXAMEN DE LA FORCE MUSCULAIRE
a) Force musculaire globale On l'apprĠcie par 2 manoeuvres : de Barré aux membres supérieurs et de Mingazzini auxMembres inférieurs.
La manoeuvre de Barré consiste à demander au patient de tendre les 2 bras à l'horizontale en antéflexion pendant quelques secondes. Normalement le patient tient le Barré des 2 côtés sans problème (contre la force de la pesanteur) La manoeuvre de Mingazzini consiste à demander au malade couché en décubitus dorsal de soulever pendant quelques secondes les 2 membres inférieurs hanches et genoux pliés à 90°. Normalement le patient tient le Mingazzini des 2 côtés sans problème (contre la force de la pesanteur) Epreuve de Barré Epreuve de Mingazinni b) Examen de la force musculaire segmentaireLa force des différents groupes de muscles est étudiée à la face, au cou, aux membres et au
tronc de façon bilatérale. La force de chaque muscle est comparée à celle de son homologue
controlatéral. On étudie les mouvements actifs réalisés par le patient en appréciant ses
possibilitĠs de lutter contre la pesanteur et contre la rĠsistance opposĠe par l'edžaminateur.
muscles et groupes musculaires examinés. La force musculaire est ainsi évaluĠe selon l'Ġchelle suiǀante cotĠe de 0 ă 5 ͗0 = Absence de contraction volontaire
1 = Contraction faible (visible ou palpable) sans déplacement perceptible
2 с DĠplacement possible si l'action de la pesanteur est ĠliminĠe
3 = Déplacement possible contre la pesanteur du segment mobilisé
4 = Possibilité de vaincre une résistance supérieure à la pesanteur mais la force réalisée reste
déficitaire5 = force musculaire normale.
D/ETUDE DES REFLEXES
L'edžamen des rĠfledžes est un temps essentiel de l'edžamen neurologique car il apporte desrenseignements précieux sur le métamère lésé. En effet, chaque réflexe a un centre bien
déterminé au niveau de la moelle, ou du tronc cérébral, et sa présence normale permet de
conclure ă l'intĠgritĠ de l'arc rĠfledže concernĠ.1-REFLEXES OSTEO-TENDINEUX (ROT)
Désignent la contraction musculaire brève et involontaire obtenue en réponse à un
étirement soudain du musclre, lui-même provoqué habituellement en percutant le tendonau voisinage de son insertion osseuse ͗ il s'agit donc de reflexe myotatique déclenchés par
l'Ġtirement des fuseaudž neuromusculaires. Ils doiǀent etre distingues de la contraction
idiomusculaire obtenue par la percussion du corps charnu du muscle. La recherche des reflexes tendineux necessite quelques precautions : réponses puisse être validement comparée ; le sujet doit être installé confortablement, aussi détendu que possible. - Si un refledže n'apparait pas, il faut savoir le rechercher en détournant l'attention du sujet (l'interroger, le faire compter), en provoquant, au moment même de la recherche , une contraction musculaire à distance du reflexe : demander au sujet de serrer les dents, de contracter le poing opposé pour un reflexe du membre supérieur ; demander de tirer sur les mains mises en crochet pour un reflexe du - Principaux réflexes ostéo-tendineux : description des reflexes tendineux en fonction de leur topographie Reflexe Position du sujet Technique de recherche Réponse ArcBicipital Avant bras demi-fléchi
en supination reposant sur l'abdomenPercussion du pouce de
l'edžaminateur lui-même place sur le tendon du biceps au pli du coudeFledžion de l'aǀant
bras (contraction du biceps) C5Stylo-radial Comme ci-dessus avec
l'aǀant-bras en demi- pronationPercussion de la styloïde
radialeFledžion de l'aǀant
bras (long supinateur) C6 Tricipital Comme ci dessus Percussion du tendon du triceps au dessus de l'olécraneExtension de
l'aǀant bras (contraction du triceps) C7Cubito-
pronateurComme ci dessus Percussion de la styloïde
cubitalePronation de
l'aǀant bras C8Rotulien Assis, jambes
pendantes ou couche genoux demi-fléchis, soulevés par la main de l'edžaminateurPercussion du tendon
rotulienExtension de la
jambe sur la cuisse (contraction du quadriceps) L3-L4Achilléen A genou ou couché
membre inferieur en rotation externe, genoux semi-fléchi, l'edžaminateur maintenant le pied à angle droitPercussion du tendon
d'AchilleFlexion plantaire
du pied( contraction du triceps sural) S12 - LES REFLEXES CUTANEO-MUQUEUX
Ils sont tous polysynaptiques
ils réalisent une contraction musculaire en réponse à un effleurement cutané ou muqueux¾ Le réflexe cutané plantaire (RCP)
On le recherche au niǀeau de la plante du pied ă l'aide d'une crġte mousse (pointe d'une aiguille par exemple). On stimule la peau en contournant progressivement le bord externe du talon puis le bord externe du pied pour finir à la base des orteils. A l'Ġtat normal on obtient comme réponse une flexion des orteils : on dit que le RCP est enflexion( arc reflexe est S1) Il peut également être indifférent (aucune réponse obtenue).
En situation pathologique la réponse obtenue est une extension lente et majestueuse du gros orteil : on dit que le RCP est en extension ; cela constitue le signe de Babinski (le signe de Babinski est un signe important du syndrome pyramidal) pouǀant s'associer ă un Il peut être pathologique dans la 1ère enfance aǀant l'ąge de la marche¾ Les réflexes cutanés abdominaux (RCA)
l'ombilic et ă 3 niǀeaudž ͗ le long d'une ligne horizontale passant par l'ombilic (RCA moyens),
2 ă 3 cm au dessus (RCA supĠrieurs) et 2 ă 3 cm en dessous (RCA infĠrieurs). L'arc rĠfledže
passe par les métamères médullaires de D6 à D12 La réponse normale consiste en une contraction du muscle droit de l'abdomen responsable d'un petit mouǀement de l'ombilic ǀers le cotĠ stimulĠ.Les RCA sont abolis en cas de syndrome pyramidal.
On distingue trois réflexes cutanés -abdominaux : - Supérieur : par excitation sus ombilical (arc D6-D7) - Moyen : par excitation para ombilicale (D8-D9 - Inferieur : par excitation sous ombilicale (D10-D12).E/EXAMEN DE LA SENSIBILITE
- Demande de la part de l'edžaminateur beaucoup de patience et de discernement. - Doit se faire les yeux fermés. - Doit déterminer les types de sensibilités qui sont atteintes et la topographie des troubles attend de lui. - On distingue plusieurs types de sensibilité : superficielle, profonde et viscérale.1- Sensibilité superficielle (élémentaire)
Sensibilité tactile : exploré ă l'aide d'un tampon de coton ou on effleurant la peau avec la pulpe des doigts ; l'edžploration est menée conjointement à celle de la Sensibilité thermique : exploré ă l'aide de deudž tubes, l'un chaud mais non brulant et
de répondre chaud ou froid.2-Sensibilité profonde (proprioceptive)
Elle explore les sensations douloureuses portées au niveau du muscles, des tendons, des ligaments,des articulations, des os. La sensibilité arthrokinétique : renseigne sur la position des segments de membres.Elle est au mieudž ĠtudiĠe au niǀeau des edžtrĠmitĠs par la mobilisation d'un doigt
orteil (le gros orteil), dont on demande au sujet d'identifier la position ou le sens d'un mouvement lent.lente (environ 100 HZ) appliqué sur les tubérosités osseuses (styloïdes, olécrane,
clavicule, crêtes iliaques, rotule, crête tibiale, malléoles).3- Sensibilité élaborée ou combinée (épi critique)
Doivent ġtre recherchĠs en l'absence de troubles sensitifs ĠlĠmentaires, et tĠmoignent
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