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PAR LA BANDE DESSINÉE MAUS ’A S - UNIGE

Maus pp 160-161 : planches sur la destruction des carnets de la mère de l’auteur Maus p 228 : planche sur la recherche d’une chronologie précise Maus p 230 : planche avec schéma précis des fours crématoires Extrait Metamaus pp 50-51 sur la recherche de documentation Dessins et photographies dont Spiegelman s’est inspiré



Histoire des arts « MAUS

Histoire des arts « MAUS » I- Présenter « Maus » est un roman graphique (une bande dessinée s'adressant aussi à un public adulte, avec la même ambition qu'un roman) dont l'auteur est Art Spiegelman , un New-yorkais « Maus » est paru au début des années 1990 et a obtenu le Prix Pulitzer, la plus haute récompense pour une œuvre



Les styles de BD - BnF

C’est entre 1930 et 1950 que la BD prend véritablement son essor On voit alors apparaître aux USA les comics de super héros, avec Superman en figure de proue, la bande dessinée franco-belge et le manga d’Osamu Tezuka au Japon À cette époque , le média est encore associé au seul public jeunesse



Les grandes industries mondiales de la bande dessinée

sation En tout, près de 60 éditeurs publient les magazines de mangas heb­ domadaires, bi-hebdomadaires et men­ suels, et 30 autres les BD de poche Mais le marché se retrouve surtout entre les mains de 5 principaux éditeurs (78 du marché): Shueisha, Shogakukan (Sho-gakkan), Kodansha, Hakusensha et Futa-basha



100 Des caricatures aux comics - fnac-staticcom

plus sérieuses s’en mêlèrent : les Presses de l’univer-sité de Berkeley publièrent History of the Comic Strip de David Kunzle (1990), le prix Pulitzer fut remis à Art Spiegelman pour Maus (1992), l’American Book Award à Joe Sacco pour Palestine (1996) Un marché des planches originales se mit en place, fondé sur un



7 Dé/masquer lAutre : la question de lanimalisation dans

conséquence, comme en témoigne le début du deuxième chapitre « Auschwitz (Time flies) » Spiegelman se représente alors penché au-dessus de sa table à dessin, l'air amorphe De façon pêle-mêle, il se remémore la mort récente de son père, la publication du volume I de Maus, le suicide de sa mère, et fait état de son humeur



Epson iPrint - aervlcom

La patinoire en folie, de Piette Huet, Éditions les 400 coups Mile End, de Michel Hellman, Éditions Pow POW Maus : un survivant raconte, d'Art Spiegelman ROMANS POLICIERS Les romans policiers sont un genre extrêmement populaire qui intéresse des lecteurs de tous les horizons Voici quelques titres d'auteurs prolifiques à essayer cet automne



L’avenir du lire Journées d’AROLE, 18 et 19 novembre 2011

Gastao Travado, auteur de BD et d’animations et illustrateur portugais, travaille le dessin vectoriel Le lien ci-dessous montre les trois premières pages d’une BD 3D sur papier, qu’il a réalisée avec Joao Mascarenhas A lire avec des lunettes 3D anaglyphes pour que les images apparaissent en relief Se déplacer avec les flèches du

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100 # Des caricatures aux comics

Winsor McCay, Little Nemo

in Slumberland, Sunday page du New York Herald Tribune, 12 a oût 1906.

Angoulême, musée de la Bande

dessinée, Cité internationale de la bande dessinée et de l'image.

Volontiers considéré comme un

des chefs-d'oeuvre de l'histoire de la bande dessinée, Little

Nemo in Slumberland apparaît

en 1905 sous la plume du surdoué Winsor McCay. Chaque planche raconte la même histoire d'un petit garçon rêvant puis se réveillant brutalement dans la dernière case, en bas à droite. L'onirisme des figures et du décor se joint au découpage toujours différent de la planche pour suggérer le chaos, l'évasion et le merveilleux.forme d'histoires en images. Elles n'étaient toutefois pas publiées dans un supplément dominical, mais en début de semaine, dans les célèbres " l undis de Caran d'Ache

Il n'en fut pas de même aux États-Unis -

p eut-être, ainsi qu'on a pu le dire, parce que les histoires illustrées étaient plus faciles d'accès à des populations compo- sées en grande partie de nouveaux immigrants maîtri- sant mal l'anglais plus sûrement, parce qu'il existait en Amérique, contrairement à l'Europe, de véritables empires de presse 26
. Les deux principaux étaient ceux de Joseph Pulitzer, qui avait relancé le New York World en 1883, et de William Randolph Hearst, qui avait fondé le San Francisco Examiner en 1887 avant de prendre la direction du New York Morning Journal. Ces entreprises gigantesques avaient les moyens d'innover. C'est en leur sein que s'inventèrent, au milieu des années 1890, les comics. Arthur B. Frost, certes, désignait déjà du nom de comics les histoires en images qu'il publiait dans les années 1

880 dans le Harper's New Monthly. Toutefois,

le mot ne se répandit qu'avec l'apparition des comic supplements (ou comic sections) des éditions domini- cales des grands quotidiens. En 1

893, Pulitzer lança

ainsi celui du World. Bientôt recruté, le dessinateur Richard F. Outcault se spécialisa dans un genre que d'autres -

Zim, par exemple

- avaient déjà popula- risé : les scènes d'enfants des rues. À partir de 1895,
ces scènes furent centrées autour d'un personnage récurrent, un gamin chauve nommé Mickey Dugan et surnommé l'année suivante le " Yellow Kid

» en raison

de la couleur de sa tunique. Celui-ci connut un tel succès que, lorsque Hearst lança à son tour le comic supplement du Journal, il commença par débaucher

Outcault.

L'affaire du " Yellow Kid » fut matricielle. Elle constitua un épisode majeur de la guerre commerciale que se livraient alors les journaux de Pulitzer et de Hearst - a u point que le personnage d'Outcault donna bien- tôt son nom au yellow journalism, par lequel furent désignées les pratiques peu scrupuleuses de la grande presse populaire 27
. La réputation du " Yellow Kid » e xcéda les frontières du journal son image fut uti- lisée à des fins publicitaires pour vendre bien des produits 28
. Surtout, le succès d'Outcault engagea les directeurs des grands journaux à multiplier les comics et, au sein de ceux-ci, à sérialiser les idées à succès.

Au lendemain du triomphe du "

Y ellow Kid apparu- rent ainsi la plupart des personnages majeurs de ces séries humoristiques que l'on désignait aussi du nom " Ne uvième a rt » : l'expression apparaît en 1964. Em p runtée à l'historien du cinéma Claude Beylie, elle est reprise par Maurice de Bevere, dit Morris, et Pierre Vankeer, qui animèrent pendant trois ans, sous ce titre, une rubrique dans Le Journal de Spirou. D'emblée, on s'amuse et on est sérieux. Qui se souvient aujourd'hui que l'on a pu parler du " h uitième art pour la télévi- sion, pour la radio ou pour la photographie

Qui se

souvient qu'aux cinq arts identifiés par Hegel dans son

Esthétique on ajouta, au

e si ècle, un sixième, lequel était tantôt la danse, tantôt le cirque ou le théâtre Q ui pourrait, de tête, nommer les cinq arts majeurs selon le philosophe allemand D 'emblée, on est sérieux et on s'amuse. Si la bande dessinée est le neuvième art, alors elle a retrouvé l'intuition de l'Antiquité grecque, selon laquelle les Muses qui autorisaient l'expression de l'esprit humain étaient au nombre de neuf. Pourtant, dans l'histoire qu'on va raconter ici, un seul art compte, parmi les huit qui précédèrent le neuvième le septième. Si l'on veut comprendre en effet ce qui se joue dans la ques- tion de savoir si la bande dessinée est un art, il faut d'abord songer aux débats qui ont entouré la recon- naissance artistique du cinéma.

Les années 1960

Vous avez dit " art » ? Tout commence alors, peut-être, autour des années 1960. Souvenez-vous. C'était le temps où les revues Pilote et Hara-Kiri en France,

Garo au Japon, Linus en Italie, Mad, Help

ou Zap Comix aux États-Unis faisaient basculer la bande dessinée dans le monde des adultes. C'était le temps de l'émergence, sur le modèle de la cinéphilie, de la bédéphilie. En France, en 1962, apparaissait le Club des bandes dessinées (CBD), dans la foulée des ciné- clubs, bientôt suivi par les premières revues qui se donnaient pour objet de réfléchir à l'esthétique du genre

Giff-Wiff (1962-1967), Phénix (1966-1977) et

bien d'autres, au premier rang desquelles il faut comp-

ter Les Cahiers de la bande dessinée (le titre fut trouvé en 1972). C'était le temps des premiers colloques et festivals sur la question (en 1965 à Bordighera, puis à Lucca, l'année suivante). C'était le temps des pre-mières expositions de planches originales (au musée des Arts décoratifs de Paris, en 1967), le temps où, avec Roy Lichtenstein, par exemple, la bande dessinée nouait des liens avec les arts les mieux établis.Cette impulsion fut décisive. Quelque chose naquit alors, que les décennies ultérieures firent croître en même temps que les festivals, les expositions, les rencontres, les articles, les livres et les thèses sur la bande dessinée -

en même temps, surtout, que se multipliaient et se diversifiaient les oeuvres. Les liens avec les autres arts s'approfondirent, notamment avec la littérature : songeons au graphic novel, baptisé par Will Eisner en 1978. La bande dessinée fit désormais partie du patrimoine : de grands auteurs donnèrent leur nom à des rues ; des statues leur furent élevées (ou à leurs personnages) ; des musées leur furent consacrés, comme à Takarazuka, ville natale du man- gaka Osamu Tezuka, ou à Angoulême ; des façades de maison s'ornèrent, comme au centre de Bruxelles, de vignettes de bandes dessinées. Les institutions les plus sérieuses s'en mêlèrent : les Presses de l'univer- sité de Berkeley publièrent History of the Comic Strip de David Kunzle (1990), le prix Pulitzer fut remis à

Art Spiegelman pour Maus (1992), l'American Book

Award à Joe Sacco pour Palestine (1996). Un marché des planches originales se mit en place, fondé sur un réseau serré de marchands et de galeristes. Bien entendu, le mouvement initié dans les années 1

960 a invité à relire toute l'histoire de la bande

dessinée. Les critiques ont cherché à identifier les grandes oeuvres du passé. Déjà, dans les années 1 960,
le magazine italien Linus avait republié pour cette rai- son les premières grandes oeuvres des comics, à com- mencer par le Krazy Kat de George Herriman. On se mit à construire rétrospectivement des généalo- gies, à identifier des écoles ainsi, en Belgique, où la l igne claire héritée de Hergé s'opposerait au style a tome de l'école de Marcinelle, illustré par Jijé et

Vous avez dit

" art » ?

Guy Peellaert et Pascal Thomas, Pravda la survireuse, Éric Losfeld éditeur, 1968, p. 32, détail.

Collection Bernard Joubert.

144 # La bande dessinée américaine

Alex Raymond, Flash Gordon,

Sunday Page du 12

n ovembre

1939, distribué par King

Features Syndicate.

Angoulême, bibliothèque de la Cité

internationale de la bande dessinée et de l'image.

Justesse des anatomies,

richesse des couleurs,

élégance du trait... Flash

Gordon est un classique

indiscutable. Il a suscité nombre d'imitations et de parodies (on distinguera le Flesh Garden iconoclaste de Mad dans les années 1

950). Par-delà le

souffle épique d'aventures à grand spectacle, ce qui frappe est la théâtralité générale du récit, due à l'emphase presque systématique des postures de tous les personnages.

150 # La bande dessinée américaine

Dick Tracy et Li'l Abner

D'autres séries qui paraissent à la même époque, jouent la carte de l'aventure sans se couler dans le moule néoclassique. Ainsi Dick Tracy de Chester Gould, qui à partir de 1931 met en scène des intrigues policières dignes de romans hard boiled. La stylisation graphique de Gould (qui pratique dans ses strips quotidiens un noir et blanc schématisé redoutablement efficace) va de pair avec des scénarios où des méchants irrécupérables portent les tares de leur personnalité sur leur visage monstrueux. Influencé par les films noirs qui lui sont contemporains, porteur d'une vision manichéenne (les malfaiteurs doivent être pourchassés et éliminés sans pitié), Gould, dans sa meilleure période, fascine par le rythme et l'âpreté de scénarios tirés au cordeau. En 1934, la naissance du petit monde de Li'l Abner signe l'entrée de la parodie grinçante dans la BD US. Caricature de hillbilly inculte et arriéré, doté d'un physique agricole et d'une incroyable candeur, Li'l Abner est un antihéros comique qui vit dans le village reculé de Dogpatch, entouré de ses parents et de Daisy Mae, sa sculpturale fiancée. L'auteur Al Capp, chantre ambigu de l'Amérique profonde (il invente de fausses coutumes comme le Sadie Hawkins' Day, jour où les jeunes filles célibataires peuvent épouser le jeune homme qu'elles seront parvenues à capturer, lors de c hasses à l'homme

échevelées), joue du contraste

entre la naïveté des habitants de Dogpatch et la rapa-

cité sans scrupules des personnages qu'ils rencontrent. Poussant le jeu de la parodie très loin, Capp fait même de son héros un lecteur fanatique de Fearless Fosdick,

version outrée de... Dick Tracy. Fearless Fosdick plaît tellement aux lecteurs de l'époque qu'Al Capp déve- loppe des aventures spécifiques du héros de son héros. Le charme plein de santé de la série s'évente au fil du temps, l'humour d'Al Capp se teintant d'aigreur, jusqu'à défendre dans les années 1

960 des positions

réactionnaires. En 1938, Ernie Bushmiller donne une nièce au per- sonnage de Fritzi Ritz, dans la série éponyme qu'il a reprise des mains de Larry Whittington en 1925. Cette nouvelle venue prénommée Nancy va prendrequotesdbs_dbs9.pdfusesText_15