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Donc étymologiquement, faire erreur, c’est se perdre, s’égarer, s’écarter du chemin qui mène à la vérité N B : cette notion appartient au domaine logique ou théorique ; elle se distingue ainsi de la « faute » (sens moral) et du « crime » ou « délit » (sens juridique)

DÉTOURS DE L’ERREUR - UniBg

de l’erreur,Martine Marquillo’Larruy2considère également que les termes « faute » et « erreur » sont quasi équivalents dans le lan-gage courant Toutefois elle relève que,dans la tradition judéo-chrétienne,la faute est associée au péché,à la culpabilité et que c’est précisément la notion de conscience et de caractère volon-

de 1453 à 1715 - philosophieharmattanfr

aﬃner le concept de faute en l’opposant le cas échéant à l’erreur et au péché Ce premier tome analyse l’erreur technique en montrant comment l’établissement de la norme incline à sa transgression et suscite un débat moral qui aboutit à une déﬁnition plurielle de la faute

de 1453 à 1715 - philosophieharmattanfr

aﬃner le concept de faute en l’opposant le cas échéant à l’erreur et au péché Ce second tome étudie l’exploitation de la faute : tour à tour exemple ou contre-exemple, arme de polémique ou facteur de rédemption, elle devient, sous la dénomination de péché, l’un des enjeux de la dissension religieuse

L’ERREUR I Qu’est-ce que l’erreur ? II

L’erreur tend à mettre l'accent par exemple sur le mauvais travail de l'élève qui « n'apprend pas ses leçons » ou « ne fait pas attention » Dans ce cadre, l'erreur prenne une connotation morale en devenant une faute Cette attitude a souvent pour effet d'occulter la valeur fonctionnelle de l'erreur

Publié dans Actes du 25e Congrès de l’Association des

erreur de calcul, une erreur de perception, une erreur scientifique On ima- gine une fautedont on se rend coupable dans sa conduite ou dans ses senti- ments Mais à peine distingue-t-on que déjà l'on hésite On signale une faute d' orthographe; on flétrit I 'erreur grave de celui qui provoque le scandale