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COMPRENDRE LES INDICES DE L’INTÉGRATION RÉGIONALE

COMPRENDRE LES INDICES DE L’INTEGRATION RÉGIONALE iii AVANT-PROPOS Kofi Annan, Africa in the Global Outlook: Too Big To Fail, septembre 2015 L’intégration régionale est un concept complexe dont la définition s’inspire de diverses



Les indices boursiers

base de l’indice du mois précédent Exemple 2 : (La valeur de l’indice à la date t-1= 100) Action Cours en t-1 Cours en t P(t)/P(t-1) A B C 100 200 300 130 240 420 1,30 1,20 1,40 L’indice = 129,74 c-Les indices pondérés par la capitalisation boursière : Cette méthode est plus représentative, parce qu’elle tient compte du



Résumé Indices et indicateurs du développement humain Mise à

pour assurer la cohérence des rapports sur les principaux indices de développement humain et les principales statistiques en la matière Il donne une vue d’ensemble de la situation du développement humain en présentant des aperçus de l’état actuel des choses, ainsi que l’évolution sur la durée des indicateurs de développement



I - Des indices de louverture dun océan alpin

l'océan II - Les traces de la fermeture de l'océan Les métagabbros sont très présent dans les alpes Leur étude nous permet de témoigner d'une ancienne subduction A) Témoins d'une subduction Dans la zone la plus externe de l'arc alpin (ouest), on retrouve des métagabbros à hornblende, mais aussi à clorite et actinote



Manuel des indicateurs et indices de sécheresse

disponible dans des proportions potentiellement dommageables Les indicateurs et les indices de sécheresse présentés dans ce manuel permettent de déterminer l’intensité, l’emplacement, la durée, le début et la fin de ces conditions Il faut savoir que les sécheresses ont des impacts aussi variés que leurs causes



JUIN 2020 - protection de lépargne, information des

comme les risques associés Elle se focalise surtout sur l’impact du recours aux indices sur les équilibres de marché, et l’économie industrielle des promoteurs d’indices (organisation, concurrence) Les effets sur la gouvernance des entreprises ou liés à la réforme des taux de référence (IBOR) sont abordés plus succinctement



221 : Reconstituer et comprendre les variations climatiques

l'atmosphère et donc d'une diminution de l'effet de serre 2°) Une période chaude dans l’histoire de la Terre : le Mésozoïque (-252,2 à – 65 Ma) : a) Des indices climatiques indiquant un réchauffement important au Crétacé : Au Mésozoïque, pendant le Crétacé, les indices climatiques ont révélé un réchauffement Les données



Guide dutilisation de lindice de précipitations normalisé

d’indices de la sécheresse ont vu le jour et certains auteurs se sont essayés à formuler des avis éclairés sur le sujet Cela étant, un atelier interrégional sur les indices et les systèmes d’alerte précoce applicables à la sécheresse s’est tenu à l’Université du Nebraska, à Lincoln (États-Unis d’Amérique), du 8 au 11



L É N O N C I A T I O N

L'émetteur transmet un énoncé à un destinataire, dans un lieu et à une époque donnés, dans une certaine disposition d'esprit et avec une intention déterminée I Les marques de l'énonciation 1 Les indices de la situation d'énonciation a) Les pronoms Les indices personnels sont constitués par l'ensemble des

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Thème 2 : Enjeux planétaire contemporains ; 2.2 : Les climats de la Terre : comprendre le passé pour agir aujourd'hui et demain ;

2.2.1 : Reconstituer et comprendre les variations climatiques : (d'après Hachette, Ed. 2020, p.220-222 ; Bordas, Ed. 2020, p.310)

Les activités humaines ont entraîné une augmentation de la température moyenne globale de 1°C au cours

des 150 dernières années, ayant des conséquence sur la météorologie, la biosphère, et l'humanité.

L'origine principale de ce réchauffement est la hausse du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère,

pour deux raisons majeures : - l'augmentation importante de la consommation de carburants fossiles au cours du XXe siècle en raison de la révolution industrielle et l'augmentation de la population mondiale. La combustion libère de grandes quantités de CO2.

- l'agriculture moderne est également responsable de 90 % de l'émission de N20, gaz à effet de

serre issu des sols labourés.

Les gaz à effet de serre contribuent à augmenter la température globale, ce qui conduit à un phénomène

appelé changement climatique. Il entraîne des bouleversements qui affectent déjà les écosystèmes, le cycle de

l'eau et le cycle du carbone.

Si les émissions continuent à la vitesse actuelle, les différentes modélisations envisagent un

réchauffement de 0,5 °C d'ici 2050.

L'étude des variations climatiques passées permet de comprendre le changement climatique actuel et de

chercher des pistes d'actions.

Depuis 1850, la température globale a augmenté d'environ 1°C. Ce réchauffement climatique est lié à la perturbation du cycle

biogéochimique du carbone par les émissions liées aux activités humaines de gaz à effet de serre tels que le CO2. L'étude des

climats passés est indispensable pour anticiper le changement climatique à venir.

I/ Les variations climatiques pendant le quaternaire (-2,6 Ma à aujourd'hui) : une alternance de périodes

glaciaires et interglaciaires :

Le Quaternaire (-2,6 Ma à aujourd'hui) est caractérisé par l'existence de cycles glaciaires et

interglaciaires répétés depuis 800 000 ans.

Les plus anciennes mesures de température obtenues par des thermomètres sont très utiles mais ces

données ne remontent qu'au XVIIe siècle (1658). En conséquence, les paléoclimatologues reconstituent le

climat en se basant sur des archives naturelles qui enregistrent de manière indirecte les fluctuations climatiques.

C'est le cas par exemple des carottes de glace, des sédiments marins ou des pollens piégés dans les sédiments.

1°) Les variations climatiques de -120 000 ans à -11 000 ans :

Différents indices préhistoriques, géologiques et paléoécologiques attestent de l'existence d'une alternance

des périodes glaciaires et interglaciaires. L'étude des moraines déposées par les glaciers alpins a permis de

reconstituer l'extension des glaciers, principalement dans les Alpes et les Pyrénées au cours de la dernière

glaciation il y a 20 000 ans.

L'étude des associations de pollens récoltées par carottage en fonds de lacs ou de tourbières a permis de

montrer que la sortie de la dernière période glaciaire et un réchauffement climatique se sont produits à

l'Holocène, il y a 10 000 ans.

2°) Les variations de températures déduites de l'étude géochimique des isotopes :

Les mesures des rapports isotopiques de l'oxygène dans les glaces polaires antarctiques et dans les

carbonates des fonds océaniques offrent un enregistrement continu sur les derniers 800 000 ans. Les rapports

isotopiques de l'oxygène montrent des variations cycliques. indications sur le volume des glaces et les températures globales.

Durant les 800 000 dernières années, le climat de la Terre a connu alternativement des périodes très froides (périodes glaciaires) et

des périodes plus chaudes (périodes interglaciaires). La dernière période glaciaire s'étend de -120 000 à -11 000 ans. Les

variations climatiques locales sont mises en évidence par de nombreux indices géologiques et écologiques. L'utilisation de

thermomètres isotopiques permet de reconstituer l'évolution de la température globale.

3°) Les facteurs à l'origine des variations climatiques :

Les mesures réalisées montrent que les cycles glaciaires et interglaciaires se sont produits tous les

100 000 ans. Les paramètres orbitaux terrestres décrits par Milankovitch suivent une périodicité similaire et

expliquent en partie les variations climatiques. Cependant, les modèles montrent que les variations de l'énergie

solaire reçue devaient entraîner des variations de température d'environ 0,5 à 1°C. Or, elles sont beaucoup plus

fortes :des facteurs amplificateurs, comme la teneur en CO2 atmosphérique et des modifications de l'albédo,

exercent des rétroactions.

Quand la température augmente, le cycle du carbone et la solubilité de CO2 dans les océans sont

modifiés : le dioxyde de carbone est relâché dans l'atmosphère, ce qui augmente encore la température, et

inversement.

Par ailleurs, un réchauffement provoque la fonte des glaces polaires, diminuant les surfaces à fort albédo.

L'énergie réfléchie étant moindre, les masses continentales et océaniques se réchauffent, ce qui accélère d'autant

plus la fonte glaciaire.

Les variations cycliques du climat durant le Quaternaire coïncident avec des variations périodiques des paramètres orbitaux de la

Terre (cycles de Milankovitch qui modifient la puissance solaire reçue aux hautes latitudes.

Des boucles de rétroaction positives et négatives sont à l'origine des entrées et sorties de glaciation.

II/ Les variations climatiques à l'échelle des temps géologiques :

1°) Des périodes de refroidissement au cours du Cénozoïque et du Paléozoïque :

Même s'il est difficile de remonter dans le temps avec précision, il apparaît clairement que le climat de la

Terre a été bouleversé de nombreuses fois au cours des temps géologiques. La Terre a connu des périodes de

glaciation très anciennes, jusqu'à parfois être entièrement recouverte de glace (" Snowball Earth »).

a) L'évolution générale du climat au cours du Cénozoïque (-66 Ma à -2,6 Ma) : Des indices climatiques indiquant une tendance générale au refroidissement :

Les données issues de différents indicateurs datant du Cénozoïque, ceci dans différentes régions du globe,

indiquent que le climat s'est peu à peu refroidi et notamment au cours des 30 derniers millions d'années:

retrouvés dans les carottes de sédiments océaniques montrent que la température des océans a

globalement baissé;

- apport des fossiles : les paléontologues et paléobotanistes ont pu reconstituer les aires de répartition

d'espèces animales ou végétales à l'échelle du globe et ont constaté la diminution latitudinale des aires

de répartition des espèces tropicales.

-indices géologiques: l'augmentation de l'étendue des glaciers à différentes latitudes a été reconstituée à

partir des moraines glaciaires et de zones striées indiquant le passage de glaciers. Facteurs à l'origine du refroidissement observé :

Au cours du Cénozoïque, la tectonique des plaques et les mouvements horizontaux de la lithosphère ont

entraîné la formation de chaînes de montagnes, comme les Alpes et l'Himalaya. Les importantes masses

rocheuses de ces chaînes de montagnes se sont alors retrouvées en contact avec l'atmosphère. L'altération de

certains minéraux étant consommatrice de CO2, la concentration atmosphérique de CO2 a baissé. Par ailleurs, la

variation de la position des continents a modifié la circulation océanique.

Depuis 30 Ma jusqu'au début du réchauffement que nous vivons actuellement, de nombreux indices montrent une tendance

générale à la baisse de la température moyenne du globe et de la concentration en CO2 dans l'atmosphère. Ces baisses sont

attribuées à l'altération chimique des roches dans les grandes chaînes de montagnes récentes comme l'Himalaya et au

déplacement de continents dû à la tectonique des plaques. Cela modifie la circulation océanique, favorisant par exemple la

formation d'une immense calotte au pôle Sud. b) Une grande glaciation à la fin du Paléozoïque (-541 Ma à -252,2 Ma) :

Au Paléozoïque, des indices paléontologiques et géologiques révèlent l'existence d'une importante glaciation au

cours de la période Carbonifère-Permien (environ -350 à -250 Ma). Ce refroidissement est dû à une forte

diminution du taux de CO2 atmosphérique. Cette modification du cycle géochimique du carbone a deux origines: - La fossilisation de la matière organique :

la matière organique végétale est issue de la photosynthèse au cours de laquelle le CO2 atmosphérique est

fixé en formant de la matière carbonée. Si une grande quantité de cette matière carbonée est enfouie et

fossilisée (non décomposée), de grands gisements carbonés se forment, le CO2 est ainsi piégé.

- L'altération des roches de la chaîne hercynienne a piégé le CO2 atmosphérique.

Le climat au Carbonifère-Permien (Paléozoïque) est caractérisé au contraire par une glaciation de grande ampleur, comme en

témoignent de nombreux indices géologiques et fossiles. Cette glaciation est liée à l'altération chimique des roches de la chaîne

hercynienne et à une très importante fossilisation de matière organique,responsables d'une chute de la teneur en CO2 de

l'atmosphère et donc d'une diminution de l'effet de serre.

2°) Une période chaude dans l'histoire de la Terre : le Mésozoïque (-252, 2 à - 65 Ma) :

a) Des indices climatiques indiquant un réchauffement important au Crétacé :

Au Mésozoïque, pendant le Crétacé, les indices climatiques ont révélé un réchauffement. Les données

lithologiques (importante accumulation de roches calcaires, évaporites, bauxites...), les données

paléontologiques et paléobotaniques (extension des flore et faune tropicales dont les coraux à de hautes

latitudes) témoignent d'une hausse générale de température. D'autre part il semble qu'à cette époque

particulièrement chaude, la Terre ne possédait plus aucune calotte polaire. On estime que la température

moyenne était environ de 20 °C (alors qu'elle est de 15°C actuellement). b) Facteurs à l'origine du réchauffement climatique au Crétacé :

Le Mésozoïque est une ère géologique au cours de laquelle la paléogéographie mondiale subit des

changements importants. En effet, il se produit une phase intense d'expansion océanique conduisant à

l'ouverture des océans et à la dislocation du mégacontinent appelé Pangée.

L'augmentation de l'activité des dorsales, liée à la géodynamique terrestre interne et entraînant un

important dégazage de CO2, semble principalement responsable des variations climatiques observées. Au

Crétacé, le taux de CO2 atmosphérique a atteint jusqu'à 5 fois la valeur actuelle.

De nombreux fossiles et indices géologiques attestent que le Crétacé, au Mésozoïque, était une période très chaude de l'histoire de

la Terre. La forte activité des dorsales océaniques à cette période serait à l'origine d'une concentration élevée en CO2 dans

l'atmosphère et donc d'un fort effet de serre. (Belin, Ed. 2020, p.311 et 335)quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19