[PDF] I LA MARCHE VERS L’UNITE ITALIENNE



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1ht2C La France et la construction de nouveaux Etats par

Thème 2 : La France dans l’Europe des nationalités : politique et société (1848-1871) 2 C) La France et la construction de nouveaux Etats par la guerre et la diplomatie (1848-1871) Pages 140-159 Sculpture « L’Italie reconnaissante, 1852 » Tableau « Charge de la cavalerie prussienne contre l’armée française, 16 août 1870 »



La France et la construction de nouveaux Etats par la guerre

La diplomatie et la guerre ont en effet le même objectif : « contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté » La France a été spécifiquement touchée par le mouvement de 1848 : le régime de Louis-Philippe a été renversé et la Seconde République proclamée



I LA MARCHE VERS L’UNITE ITALIENNE

H2-3 LA FRANCE ET LA CONSTRUCTION DE NOUVEAUX ÉTATS PAR LA GUERRE ET LA DIPLOMATIE (1848-1871) Introduction : La seconde moitié du XIXe siècle est marquée en Europe par l’aboutissement de deux processus d’unification majeurs donnant naissance à deux nouvelles nations, l’Italie et l’Allemagne La construction de ces deux

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H2-3 LA FRANCE ET LA CONSTRUCTION DE NOUVEAUX ÉTATS

PAR LA GUERRE ET LA DIPLOMATIE (1848-1871)

Introduction : La seconde moitié du XIXe siècle est marquée en Europe par l'aboutissement de deux processus

d'unification majeurs donnant naissance à deux nouvelles nations, l'Italie et l'Allemagne. La construction de ces deux

nouveaux états a const itué un enjeu majeur dans les r elations internationales eur opée nnes. La Franc e, sous

l'impulsion de Napoléon III, a été un acteur majeur de ces constructions, par les actions diplomatiques ou par les

guerres, même s'il ne faut pas oublier que les acteurs les plus importants restent italiens et allemands.

Problématique : Comment la France s'est-elle positionnée dans les mouvements d'unification italien et allemand

entre 1848 et 1871 ?

I. LAMARCHEVERSL'UNITEITALIENNE.

A. L'actionambigüedelaFrancedanslaconstructiondelaNationitalienne.

Louis Napoléon Bonaparte a une relation particulière avec l'Italie. Il séjourne à Rome à partir de 1823, fréquente les

milieux des Carbonari, et participe aux insurrections en 1830. Le carbonarisme pour mémoire est un mouvement

politique libéral secret qui touche l'Italie au début du XIXe siècle qui lutte contre la domination napoléonienne puis

contre la Restauration. La construction italienne est donc pour le nouveau président français en 1848 une question

majeure.

A la veille des mouvements de 1848, l'Italie reste morcelée entre plusieurs états (Royaume des Deux-Siciles, États de

l'Église, Royaume de Piémont-Sardaigne) et le Nord de la péninsule est sous l'influence de l'Autriche (Lombardie,

Vénétie). En 1848, pendant le Printemps des Peuples, l'unification italienne semble se réaliser sous l'impulsion du Roi

de Piémont Sardaigne Charles-Albert de Savoie après la révolte des régions sous le contrôle autrichien. Dans le même

temps, une république italienne est fondée dans les états pontificaux (du Pape). L'armée piémontaise est battue par

les Autrichiens à Custoza puis à Novare en 1849, mettant fin au mouvement de construction italienne. Dans les états

de l'Église, les troupes françaises de la Seconde République rétablissent l'autorité du Pape en avril 1849 et battent les

troupes républicaines italiennes. C'est la fin de la première guerre d'indépendance italienne.

B. L'unificationautourduPiémont.

Victor-Emmanuel II devient Roi de Piémont-Sardaigne en 1849 et il nomme Le Comte de Cavour Premier Ministre en

1852. Ces deux hommes sont à l'origine de l'unité italienne, le Risorgimento (expression désignant le mouvement

national pour l'unité et l'indépendance de l'Italie). Cavour cherche à donner au Royaume de Piémont Sardaigne une

place centrale dans les affaires européennes. Il fait participer son pays à la guerre de Crimée (1854-1856) aux côtés de

la France et du Royaume Uni. Victime d'une tentative d'assassinat par Orsini, un patriote italien en 1858, Napoléon III

accélère les négociations avec Cavour : c'est l'entrevue de Plombières qui prévoit une alliance militaire et politique

entre la France et le Piémont-Sardaigne pour l'unification italienne contre l'Autriche.

En 1859, les troupes piémontaises aidées des troupes françaises, battent les troupes autrichiennes à Magenta et

Solférino (juin 1859) et la Lombardie passe sous l'autorité du Piémont. L'Itali e centrale se soulè ve et est

progressivement rattachée au Piémont (mars 1860). En contrepartie de son engagement, la France reçoit le Comté de

Nice et la Savoie qui sont rattachés après un plébiscite. Le Républicain Garibaldi, rallié au Piémont, se lance à la

conquête du Royaume des Deux-Siciles en mai 1860 avec une armée de volontaires, les chemises rouges. C'est

l'expédition des Mille qui aboutit au rattachement de la Sicile et de Naples. Seuls la Vénétie (autrichienne) et les États

de l'Église qui sont protégés par la France catholique, restent à l'écart de l'unification italienne. En janvier 1861, Victor-

Emmanuel II est proclamé Roi d'Italie par la chambre des députés fraîchement élue.

C. Rome,capitaledel'Italie.

La Vénétie est rattachée au Royaume d'Italie suite à la guerre entre l'Autriche et la Prusse : la Prusse obtient la

neutralité de la France en échange d'une conquête de la Vénétie par les Italiens qui en prennent le contrôle en 1866.

Par contre, les états de l'Église restent sous la protection de la France qui refuse leur rattachement à l'Italie. Garibaldi

qui veut conquérir Rome est battu par les troupes du Roi italien en 1862 et Napoléon III obtient la protection des états

de l'Église.

En 1870, l'armée française doit quitter Rome pour combattre les Prussiens. Après la défaite de Napoléon III à Sedan

et la fin du Second Empire, les troupes italiennes de Victor-Emmanuel II entrent à Rome, faisant de la ville la capitale

du royaume d'Italie.

II. LACONSTRUCTIONDEL'UNITEALLEMANDE

A. L'échecdel'unificationlibérale.

En Allemagne au XIXe siècle, la question de l'unité de la nation allemande est centrale. Si une union douanière est

créée en 1833 (" Zollverein »), la confédération germanique issue du Congrès de Vienne peine à préparer l'unification.

En mars 1848, dans le cadre du Printemps des Peuples est créé le Parlement de Francfort qui est chargé de l'unification

allemande. La question centrale est de savoir comment définir l'Allemagne avec deux concepts : • La Grande Allemagne regroupant toutes les populations germanophones et notamment l'Autriche. • La Petite Allemagne, projet d'unification autour de la Prusse et sans l'Autriche.

L'échec du Parlement de Francfort et le rétablissement de la Confédération Germanique en 1848 replacent l'Autriche

au coeur du projet.

La Prusse consolide sa puissance autour de l'union douanière (Zollverein) et prend progressivement la tête des

mouvements intellectuels d'unification allemande comme le Nationalverein, association regroupant plus de 25 000

membres. L'allégorie de l'Allemagne, Germania ou la célébration du poète allemand Friedrich Von Schiller donnent

l'occasion de mettre l'unification allemande au premier plan.

B. LaPrusse,moteurdel'unificationparlesguerres.

Guillaume Ier devient Roi de Prusse en 1861 et veut profiter de la prospérité économique de son royaume pour

construire une armée moderne capable de réaliser l'unité allemande. Il nomme en 1862, Otto Von Bismarck Chancelier

de la Prusse. Bismarck veut mener l'unification allemande par tous les moyens et il a conscience que seule la force et

la guerre permettront à la Prusse de réaliser cette union. Ces deux hommes sont à l'origine de l'unification allemande

par la guerre.

En 1864, la question des duchés du Schleswig et du Holstein, territoires germanophones entre les mains du Danemark,

aboutit à une guerre entre le Danemark et la Prusse, soutenue par l'Autriche. En 1865, la Prusse proclame le

rattachement des deux duchés au détriment de l'Autriche qui devait obtenir le duché d'Holstein.

En 1866, la Prusse s'engage dans un conflit contre l'Autriche, après avoir obtenu la neutralité de la France (qui espère

obtenir le Luxembourg). La vict oire de Sadowa marque la puissance mi litaire p russienne qui écrase l' armée

autrichienne. L'Autriche perd le contrôle du Holstein et son influence sur les états germaniques. Sous l'impulsion de

Bismarck, la Confédération germanique est dissoute, remplacée en 1867 par la Confédération d'Allemagne du Nord,

dirigée par le Roi de Prusse. Pour ne pas heurter Napoléon III, les états du Sud de l'Allemagne ne sont pas intégrés à

la confédération, même s'ils signent des accords économiques et militaires.

C. LaproclamationduReichallemand.

La Guerre entre la France et la Prusse devient inévitable :

• Pour la France qui se rend compte de la montée en puissance prussienne et qui n'obtient pas le Luxembourg

promis par Bismarck en 1866.

• Pour la Prusse qui veut s'appuyer sur un sentiment a nti-français largement par tagé par les peuples

d'Allemagne. Mais pour obtenir le soutien de tous les états allemands, Bismarck doit faire passer la Prusse

pour victime de la France.

La succession au trône d'Espagne provoque une nouvelle crise diplomatique. Napoléon III craint que la France ne soit

encerclée par la famille Hohenzollern, dont fait parti Guillaume Ier. Bismarck, profite d'un malentendu et d'un

imbroglio autour d'une entrevue refusée à l'ambassadeur de France par le Roi de Prusse, pour provoquer la colère de

la population française et de l'Empereur qui proclame la guerre contre la Prusse le 19 juillet 1870. La Prusse est

soutenue par tous les états allemands.

L'armée française, mal préparée et mal équipée est rapidement bousculée par les troupes prussiennes. Napoléon III

est fait prisonnier à Sedan le 2 septembre. La France est progressivement occupée par les troupes prussiennes. Le 18

janvier 1871, le roi de Prusse Guillaume Ier est proclamé Empereur de l'Allemagne dans la Galerie des glaces du

château de Versailles, humiliation suprême pour les Français. Le gouvernement provisoire de la toute jeune IIIe

République, mène les négociations de paix qui aboutissent au traité de Francfort du 10 mai 1871 : la France perd

l'Alsace, une partie de la Lorraine et doit payer une forte indemnité de guerre (5 milliards de franc-or).

CONCLUSION : En 1871, L'Allemagne de Guillaume Ier et l'Italie de Victor-Emmanuel II sont donc des réalités politiques

même si l'attachement national reste encore largement à construire. La France y a joué un rôle important, de manière

volontaire ou non, en aidant de manière incomplète au Risorgimento italien et en servant d'élément mobilisateur pour

achever l'unification allemande de Bismarck et Guillaume Ier. Le Second Empire de Napoléon III n'a pas survécu à ses

rêves de grandeur international et ses ambiguïtés autour des questions nationales, laissant à la jeune et très fragile

IIIe République le soin de replacer la France dans le concert des nations européennes.quotesdbs_dbs5.pdfusesText_9