[PDF] Thème 1 : « Survivre comme soldat » avec 4 sujets



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Quelles denrées alimentaires un passager peut-il apporter aux Etats-Unis depuis la France ? • Mayonnaise Tous les condiments qui ne contiennent pas de produits de viande Conserves Conserves autres que les conserves de viande (à usage personnelle ) Nota : Pour les conserves de viande, voir la rubrique « viandes et produits



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États-Unis et Europe 14,7 millions la nourriture et ont entraîné la destruction de l ’environne-ment, qui est vital pour cultiver Que puis-je faire ? Vous pouvez apporter des



Thème 1 : « Survivre comme soldat » avec 4 sujets

Les états-majors tentent donc de leur apporter de la force et du réconfort en offrant une ration quotidienne, composée de nourriture et de boisson, la meilleure possible Quelle était l’alimentation des soldats pendant la Première Guerre mondiale ? Les Poilus n’ont pas beaucoup de moments pour se nourrir Ils mangent à la hâte, dans les



nourriture, eau et paix - TPRForg

Puis trois autres départements ont suivi Le programme est aussi proposé aux anciens combattants et aux victimes de la guerre civile Cette année aussi, le PEP a été offert à d‘anciens combattants au Sri Lanka et au Royaume-Uni, dans des prisons en Australie, au Brésil, au Ghana, en Afrique du Sud, en Espagne et aux États-Unis



Liste de produits exemptés de permis et certificats

[C] Australie, Canada, États-Unis d’Amérique, Nouvelle-Zélande, Union Européenne et Vanuatu [D] Australie, Canada, États-Unis d’Amérique, Nouvelle-Zélande et Union Européenne (CITES) Vérifier si les espèces sont protégées par la convention de Washington



rick bass la décimation

la James Il nÕexistait pas de meilleure nourriture, pas de meilleurs moments que ces jours et ces nuits, lorsque nous campions au bord de lÕeau claire, pour faire un festin de poisson-chat tout en r vant lÕallure que pourraient prendre nos vies James She-pherd devait devenir gouverneur du Texas, ou tout



Pour Ombwe et Oshwe, deux bonobos qui ont capturé mon esprit

leur long périple, il avait été le seul à leur apporter de la nourriture et de l’eau Sans lui, elles seraient mortes Abéké sentait Meilin bouillonner de colère, mais la jeune Zhongaise gardait le silence Elle ne vou-lait pas interférer dans sa relation avec Shane – Ça va, toutes les deux ? demanda le garçon



PRODUCTION ÉCRITE

– d’apporter de l’information sur des sujets abstraits et concrets, contrôler l’information, poser des questions sur un problème ou l’exposer assez précisément Dans le cadre de ces activités, il vous sera demandé de rédiger: – une lettre décrivant des événements ou rendant compte d’expériences et faisant

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Thème 1 : " Survivre comme soldat » avec 4 sujets.

1- L'alimentation des soldats français pendant la Première Guerre mondiale

a) Travail d'un premier groupe corrigé L'alimentation des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, la vie dans les tranchées est

très difficile. Pour tenir physiquement et garder le moral, les soldats doivent " bien » s'alimenter.

Les états-majors tentent donc de leur apporter de la force et du réconfort en offrant une ration

quotidienne, composée de nourriture et de boisson, la meilleure possible. Comment les soldats s'alimentent-t-ils pendant la Grande Guerre ? Le ravitaillement des combattants est complexe : il nécessite l'acheminement des denrées

pour des millions de soldats répartis en unités, dispersées sur un front long de plusieurs centaines

de kilomètres. Le chemin à parcourir est long et les quantités de vivres sont énormes : voie ferrée,

voitures tirées par des chevaux jusqu'à la " roulante » (une sorte de cuisine mobile qui ravitaille

les soldats à proximité des premières lignes) sont utilisées. Puis des soldats acheminent au péril

de leur vie, les denrées aux combattants les plus proches de la ligne de front. Au fur-et-à-mesure

que la guerre s'enlise, l'intendance est plus efficace mais il y a de moins en moins de nourriture.

Les paysages défigurés par les obus ne produisent plus dans les zones de combats, et le

rationnement des civils atteint son maximum. Il n'y a plus beaucoup d'aliments à réquisitionner à

l'arrière. Les soldats mangent différemment donc au cours de la guerre mais également en fonction

de là où ils se trouvent. En première ligne, le Poilu mange peu, à la " va-vite », entre deux

assauts, et mal (dans la tranchée, la boue, sous la pluie...) : il grignote un morceau de pain recouvert de boue accompagné d'une soupe souvent froide et d'une conserve de viande

(" singe »). Ils boivent du vin (" pinard ») et de l'eau-de-vie (" gnôle ») pour se donner du courage

et supporter la vie dans la tranchée. Malgré tout, manger reste un moment de bonheur car

régulièrement, la gamelle reste vide : la " becquetance » n'est pas parvenue jusqu'à lui... Plus le

combattant s'éloigne du front, mieux il mange, et de manière plus certaine. La ration quotidienne

peut être agrémentée de sardine en en conserve (car peu périssable), de pomme de terre,

d'haricots, de riz, de " rata » (un ragoût grossier), ...parfois des saucisses et du lard et, moments

de joie, des biscuits secs et du chocolat. Le Poilu possède dans son équipement, un " quart »,

sorte de gobelet en métal, normalement réservé à l'eau et au café mais qui contient le plus

souvent des boissons alcoolisées dont la quantité ne cesse d'augmenter au cours de la guerre :

d'1/4 de litre de vin octroyé en 1914, la quantité passe à ½ litre en 1916 puis ¾ litre en janvier

1918.
Pendant la Première Guerre mondiale, la question de l'alimentation des soldats est

centrale : nourrir et abreuver les combattants est difficile et entraîne des conséquences sur la vie

des civils, à l'arrière. Néanmoins, les Poilus ne sont pas les plus mal lotis : les soldats allemands

étaient moins bien nourris.

Source : http://87dit.canalblog.com/archives/2015/09/26/32687073.html

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/histoires-14-18-recettes-

guerre-688193.html b)

Travail d'un deuxième groupe corrigé

L'alimentation des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, la vie dans les tranchées est

très difficile. Pour tenir physiquement et garder le moral, les soldats doivent " bien » s'alimenter.

Les états-majors tentent donc de leur apporter de la force et du réconfort en offrant une ration

quotidienne, composée de nourriture et de boisson, la meilleure possible. Quelle était l'alimentation des soldats pendant la Première Guerre mondiale ? Les Poilus n'ont pas beaucoup de moments pour se nourrir. Ils mangent à la hâte, dans les tranchées boueuses, neigeuses et insalubres, peu importe le temps. Ils ne se nourrissent pas tous

les jours, et entre deux offensives. Les soldats se ravitaillent sur des " bazars » placés à l'arrière

du front assurés par un ou plusieurs civils qui cuisinent et apportent la nourriture ainsi que des

barils de vin et d'autres alcools aux soldats. La nourriture est transportée grâce à des voitures

tirées par des chevaux et/ou par voie ferrée. Tout peut être réquisitionné pour le transport de la

nourriture. Des cuisines roulantes vont au plus près des premières lignes. Ensuite, l'alimentation des soldats se compose de pommes de terre, d'andouilles, de soupe froide, de fromage, de gruyère, de boeuf en conserve (le corned-beef surnommé ''singe''), de

cochon, de lapin, de poulet, de boudin, de pâté de foie, de salade, d'orange, de figues, de

sardines en boite, de haricots, de riz, de pâtes, de ragoût... Malgré les pénuries, ils ont parfois

droit à des biscuits ou de la confiture. Ils ont théoriquement 700 grammes de pain par jour, 500

grammes de viande, 100 grammes de légumes et 125 de chocolat. Les denrées sont de plus en

plus rares au fur et à mesure de l'avancée de la guerre (ils parviennent même à manger de la

viande de chien cuisinée, preuve du manque de nourriture). Dans les tranchées, les rats se

servent souvent dans les rations des poilus... Les rations diminuent de plus en plus, même si à

l'arrière, les civils font tout ce qu'ils peuvent pour que les soldats ne manquent de rien. Enfin, les combattants boivent de l'eau, mais surtout de l'alcool (du vin " pinard » et de

l'eau de vie " la gnôle » et du rhum), du thé et du café, même si ces collations se font plus rares.

Les soldats boivent énormément de vin pour se donner du courage et ne plus se rendre compte

de la réalité...et partent très souvent à l'assaut avec de l'alcool dans le sang. Ils se servent aussi

de l'alcool comme antidépresseur et comme antifatigue. Les moments où les Poilus peuvent

manger sont rares et donc précieux, ils en profitent au maximum. Ils mangent dans des gamelles et se servent d'ustensiles comme des couverts, des ouvre-boîtes pour les aliments en conserve, des bols, pour préparer leur repas et le manger. Pour conclure, les Poilus de la Première Guerre mondiale sont assez bien nourris, surtout

grâce aux civils et aux femmes. Au fil du temps, les aliments se raréfient : ils finissent même par

manger du chien ! L'alcool est vital pour eux ; boire leur permet de tenir... Beaucoup de survivants sont alcooliques en 1918.

Témoignages :

''Au front l'alcool avait toutes les vertus. La gnôle réchauffait quand on avait froid, soutenait quand

on avait faim, réveillait quand on était las ; cela remplaçait le pain, la viande, le charbon, le

repos... Alors nos chefs étaient criminels quand ils faisaient notre << ration>> ?'' Source : DORGELES Roland, Le Canard enchaîné, le 9 avril 1919

Illustrations :

Source : Site Historial de Péronne, AFP | Une carte postale représentant des soldats français en train de manger

durant la Première Guerre mondiale. restaurants-oise Source : Site Mons - L'alimentation en 14-18, la nouvelle expo du MMM! Patrimoine Yvelines on Twitter | Autour du Centenaire 14-18 | Scoop.it

Source : Site Sud Ouest Gourmand

Source : Site de la bibliothèque de l'Abbé-Grégoire Agglopolys

Source : Site Grégoire de Tours

Source : Site Les Voyageurs Du Temps

boutheon-des-poilus-14-18_1107.html

Source : Site Militaria Médailles

en-fer-etame-guerre-de-1914-1918.html

Source : Site Académie de Versailles

Dog_meat_in_Ninh_Binh.jpg

2- L'hygiène des soldats français pendant la Première Guerre mondiale

a) Travail d'un premier groupe corrigé L'hygiène des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, les conditions de vie des soldats

sont déplorables : dans les tranchées, le bruit est assourdissant et permanent, le ravitaillement

pas toujours régulier et ils dorment peu et mal. Les assauts sont sanglants. Dans ce contexte

particulier et meurtrier, il leur est très difficile de prendre soin de leur corps, de se nettoyer.

Quelles sont les conditions d'hygiène pendant la Grande Guerre ? Les familles des Poilus leurs fournissent des produits d'hygiène comme du dentifrice, une

brosse à dents, un peigne à corne... et l'intendance fournit une serviette de toilette et du savon. Ils

se lavent et se rasent grâce à des salles de bains mobiles ou des stations de nettoyages mais

c'est très occasionnel et l'eau n'est pas potable. Ils peuvent rester jusqu'à 3 semaines sans se

laver car l'hygiène du quotidien se fait avec les " moyens du bord » (eau de pluie dans un trou

d'obus par exemple). Ils se rasent dès qu'ils le peuvent, tous les dix jours environ, avec des

" coupe-choux » puis avec les rasoirs " Gillette » qui se diffusent à partir de 1917. C'est ainsi

qu'ils reçoivent le surnom de " Poilus ». Les latrines sont inexistantes : les besoins se font en

plein air, derrière arbre ou même dans les tranchées... Il n'y a pas d'intimité. Dans les tranchées, la nourriture attirent les rats qui transportent des poux qui font souffrir

les combattants : ils s'attachent à leurs vêtements et à leurs cheveux, des puces, " poux de

corps », " sucent leur sang » et s'accrochent à leur peau. Les soldats se font dévorer par la

vermine et passent plusieurs heures par jour à s'en débarrasser, à s'épouiller. Ils sont sales à

cause de la boue, de la terre projetée par les tirs d'obus... Ils changent leurs sous-vêtements dès

que possible, toutes les deux semaines en moyenne...et encore plus rarement leurs vêtements,

humides, couverts de fange (boue liquide et sale). Ils se contentent d'ôter le plus gros de la saleté

avec un " martinet ». Ils souffrent de démangeaisons partout sur le corps. Beaucoup de maladies sont contractées pendant cette guerre à cause du manque d'hygiène comme les maladies infectieuses (typhoïde, grippe espagnole). Les poux donnent des

maladies comme " la fièvre des tranchées », une fièvre qui provoque des maux de tête et des

douleurs musculaires. Les rats, souris, poux et puces transmettent le typhus qui fait des ravages :

ses premiers symptômes sont de violents maux de tête, une forte fièvre, des éruptions cutanées,

un délire...et se termine par la mort car il n'y a pas de vaccin. Cette maladie fait de nombreuses

victimes. Les conditions d'hygiène sont déplorables pendant la Première Guerre mondiale : concrètement les Poilus ne peuvent pas se laver. Ils n'ont pas les moyens matériels et doivent

cohabiter avec la vermine. Les maladies se propagent à cause de ces mauvaises conditions

d'hygiène, faisant des milliers de victimes.

Témoignage :

" Nous vivons de la terre, nos vêtements sont recouverts d'une épaisse couche de fange, nous avons des démangeaisons partout, dans nos chaussures, dans nos pantalons sous nos chemises nous ne pouvons pas dormir cinq minutes. Même si les fusils se taisent, la vermine continue à ramper. Dieu que nous sommes sales ! Quinze jours que je ne me suis pas rasé et je n'ai pas enlevé mes chaussures ni changé de sous-vêtement depuis dix-huit jours. » Source : DESAGNEAUX Henri, Journal de Guerre 14-18, 1971.

Illustrations :

Source : Maladie " pied de tranchées » chez un soldat canadien pendant la première guerre mondiale.

Source : Coupe-choux

rasage-Francais-epoque-Premiere-

Guerre-Mondiale-France-WW1-coupe-

choux-cuir-Rasoir-Veritable-Vincent-l- eminent-p-1167-c-8.html

Source : Savon première guerre

mondiale http://www.lesfrancaisaverdun-

1916.fr/uniforme-equipement.htm

Source : Rasoir Gilette

https://www.ebay.fr/itm/ANCIEN-RASOIR-

GILLETTE-DE-POILU-MADE-IN-ENGLAND-

DATe-1917-MILITARIA-14-18-

/372355171175 Source : Brosse à dents et dentifrice / Blaireau + mousse à raser Source : Soldat qui est en train de faire sa toilette du visage Source : Martinet pour enlever la poussière et la boue. b) Travail d'un deuxième groupe corrigé L'hygiène des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, les conditions de vie des

soldats sont déplorables : dans les tranchées, le bruit est assourdissant et permanent, le

ravitaillement pas toujours régulier et ils dorment peu et mal. Les assauts sont sanglants. Dans ce

contexte particulier et meurtrier, il leur est très difficile de prendre soin de leur corps, de se

nettoyer. Quelles sont les conditions d'hygiène pendant la Grande Guerre ? L'hygiène est déplorable entre 1914 et 1918, surtout pendant la phase de " guerre des

tranchés », aussi dit " guerre de position ». Le manque d'eau potable fait que les combattants se

lavent à l'eau de pluie, il n'y a pas d'infrastructures (pas de toilettes) et les maladies se répandent

comme la tuberculose, la dysenterie (diarrhée grave), le typhus et le choléra. Elles font des

milliers de victimes. Ils utilisent du savon et réclament souvent des produits d'hygiène à leurs familles comme

du dentifrice ou des brosses à dents. Les soldats se rasent quand ils le peuvent, très rarement

pour ceux qui sont en première ligne. C'est pour cela qu'ils sont surnommés " Les Poilus ». Dans

les tranchées les plus éloignées du front, il y a plus de possibilités pour se laver. Il y a même

plusieurs lieux pour faire sa toilette et changer de vêtements ou se laver. Les conditions d'hygiène sont déplorables pendant la Première Guerre mondiale : concrètement les Poilus ne peuvent pas se laver. Ils n'ont pas les moyens matériels et doivent

cohabiter avec la vermine. Les maladies se propagent à cause de ces mauvaises conditions

d'hygiène, faisant des milliers de victimes.

Témoignage

" Nous vivons dans la terre, nos vêtements sont recouverts d'une épaisse couche de fange, nous avons des démangeaisons partout, dans nos chaussures, dans nos pantalons, sous nos chemises, nous ne pouvons pas dormir cinq minutes. Même si les fusils se taisent, la vermine continue à ramper. Dieu que nous sommes sales ! Quinze jours que je ne me suis pas rasé et je n'ai pas enlevé mes chaussures ni changé de sous-vêtements depuis dix-huit jours. » .

Source : D'après le témoignage d'un soldat, La Première Guerre mondiale 1914 - 1918, Editions Gamma, 2002, p.21.

Source : Les Poilus se lavent à

partir d'eau de pluie dans un trou d'obus https://www.museedelaguerre.ca/pr emiereguerremondiale/objets-et- photos/photos/photos-de-la-vie-au- front/tirer-parti-dun-trou-dobus/

3- Les occupations des soldats français pendant la Première Guerre mondiale

a) Travail d'un premier groupe corrigé Les occupations des soldats pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, les soldats français combattent.

Mais entre deux assauts, ils cherchent à rompre la monotonie du front, à chasser la nostalgie de

leur vie d'avant et à éviter l'ennui. Comment les soldats s'occupent-ils pendant la Première Guerre mondiale ?

Les soldats doivent d'abord effectuer leurs corvées. Ils doivent nettoyer leur matériel

(armes, casque, vêtements), entretenir la tranchée, transporter le ravitaillement... La nuit, ils

essayent de récupérer les camarades morts dans le " no man's land ». Le reste du temps, ils

essayent de dormir et manger. Beaucoup bricolent. En utilisant les matériaux de récupération, ils fabriquent des objets

comme des instruments de musique à partir de casque ou de bidons usagés, ils décorent

également des douilles et des éclats d'obus. Pour se distraire, les soldats assistent à des spectacles (théâtre, projection

cinématographique...). Ils reçoivent de temps en temps des colis, quand ils arrivent à

destination !, contenant des objets censés les distraire : cigarettes, pipes, cigares, papiers pour

écrire, jeux de société (jeux de carte, jeux de l'oie, dés, dominos...), photos de leurs proches. La

plupart écrivent des lettres à leur famille, des poèmes, d'autres tiennent un journal intime, lisent,

dessinent... Pour conserver le moral, le lien avec l'arrière, rompre la lassitude, les combattants de la Grande Guerre tentent de se distraire. Les distractions permettent aussi de souder les hommes entre eux. b) Travail d'un deuxième groupe corrigé Les occupations des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, le moral des combattants est au

plus bas : la mort est omniprésente. Ils doivent tuer et risquent en permanence de l'être. Ils

s'enterrent dans les tranchées pour se protéger. Entre les assauts répétés et les bombardements

incessants de l'artillerie ennemie, ils cherchent à s'occuper, se distraire. Comment les soldats français s'occupaient-ils pendant la Grande Guerre ? Les premières batailles sanglantes passées, la peur et la tristesse submergent les combattants. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1914, les armes se taisent. Les soldats oublient

leurs différents en chantant des chants de Noël, se serrent la main, échangent des cigarettes, des

cigares, du chocolat, des journaux, un verre de Champagne à la main. Mais après ce

" merveilleux » Noël, la guerre reprend son cour. Cette interruption est exceptionnelle et ne se

reproduit pas.

Quand ils ne se battent pas, les soldats font leurs corvées, des tâches ingrates et pénibles

(entretien des tranchées, nettoyage de leur équipement comme le cirage de leurs bottes pour les

officiers, transport du ravitaillement...). Ils doivent nettoyer leurs armes pour les maintenir

efficaces. La nuit, ils risquent leur vie pour récupérer les morts et sauver leurs compagnons

blessés dans le " no man's land ». Les soldats tentent de se distraire et de se détendre en buvant de l'alcool, en fumant du

tabac, en jouant aux cartes (à La Manille, au Piquet et au Mariage...) et au football. Ils parient sur

des courses de chevaux et sur des matchs de football qu'ils organisent. Ils ramassent des petits

morceaux de métal et créent des objets qui leurs apportent du bonheur et une certaine

satisfaction. Ils écrivent des lettres, lisent des livres. Alcool et tabac permettent aux soldats de

tenir...Le tabac est conservé dans des tabatières pour le garder à l'abri des intempéries.

Les soldats épuisés par les combats incessants, essayent de se reposer dès qu'ils le

peuvent, le jour et la nuit. Ils dorment mal à cause des bruits incessants, (artillerie, cris), de

l'inconfort des trous qu'ils creusent et protègent tant bien que mal des intempéries... Les officiers

bénéficient de meilleures conditions de repos avec de " vrais » lits. Durant la Grande Guerre, les soldats français tentent de se distraire quand ils ne se battent pas. Corvées, distractions diverses et repos, font partie de leurs occupations. Ces occupations sont primordiales pour qu'il garde le moral.

Témoignage :

Caserne Forgeot, Châlons, le 24 décembre 1915.

" Après plus d'un mois de convalescence j'ai repris du service. J'ai retrouvé le 170ème régiment

d'infanterie et nous sommes partis en renfort en Champagne. Cette fois, j'ai goûté aux tristes tranchées de la ferme des Wacques. Comme les Boches se tenaient assez tranquilles, Je ne

craignais pas trop pour ma peau. Cependant ce n'était pas la joie. Six semaines à vivre au milieu

des ruines dans des gourbis répugnants, plein de rats et de souris... Quelle misère ! Et guise de

plumard, on n'avait qu'un peu de paille, comme les bêtes. En plus on s'ennuyait dur. Avec les

copains je causais, je buvais un coup, je jouais a la manille. Mais quand j'étais seul, je pensais à

tout ce gâchis. Passer sa jeunesse dans des conditions aussi cruelles, toujours entre la vie et la

mort, c'est inimaginable une chose pareille ! Bref, j'avais pas mal de cafard quand une rage de

dent m'a pris. Le 24 novembre, je me suis retrouvé de nouveau à l'hôpital, à Châlons-sur-Marne

ce coup-ci. Puis, j'ai enchaîné avec une perme, sept jours de bonheur ! Je pensais passer Noël au

chaud mais, rien à faire, je dois repartir au front demain ! » Source : Le journal d'un poilu d'André Beaujouin, soldat de la grande guerre, p.14.

Illustrations :

Source :

Source :

front/une-lettre-du-pays/

Source :

Source :

Source : https://www.voyageurs-du-temps.fr/popotte-gamelle-ravitaillement-soupe-premiere-guerre-mondiale-1914-

1918-boutheon-des-poilus-14-18_1107.html

4- Les soldats français blessés pendant la Première Guerre mondiale

a) Travail d'un premier groupe corrigé Les soldats français blessés pendant la Première Guerre mondiale. La Première Guerre mondiale est un conflit militaire qui se déroule de 1914 à 1918. Durant cette guerre, il y a eu 2 800 000 combattants français blessés.

Comment les soldats français blessés sont-ils pris en charge pendant la Première Guerre

mondiale ? C'est pendant l'année 1914, en pleine phase de guerre de mouvement, que les blessés sont les plus nombreux. La bataille de la Marne au début du mois de septembre, porte un lourd

bilan : en une semaine, 67 000 soldats sont morts, 325 000 sont blessés et 128 000 ont

" disparus ». Ces quelques 520 000 hommes fauchés (sur 1 660 000 hommes engagés) représentent 1/3 des effectifs ! Il faut donc, en urgence, perfectionner les soins... Dès qu'un soldat est blessé, il faut faire vite. Aller le chercher dans la zone de combat peut

déjà prendre du temps. Dès que possible, des soins sommaires lui sont administrés dans les

tranchées, comme des injections antitétaniques pour limiter les infections. Il est ensuite transporté

dans les lignes plus éloignées du front en ambulance dans un hôpital de campagne où les soins

sont plus spécifiques. Enfin, il est envoyé à l'arrière, dans un hôpital militaire. Il peut se rendre

dans un centre de convalescence près de chez lui pour se remettre sur pieds. Des infirmières

prennent soin des blessés au quotidien. Un soldat blessé témoigne de la manière dont il est

regardé à l'arrière :"Ce qui a été dur pour moi c'est le regard des autres. J'ai senti que les gens se

poussaient de devant moi. Alors au départ, je pensais que c'était par gentillesse, mais j'ai compris

que c'était par peur. Parce qu'ils ne savaient pas si j'avais une maladie, si j'étais brûlé, si j'étais

difforme. Ce n'était pas de la gentillesse.". Si le Poilu est guéri, il repart au front. Les blessures de guerre sont majoritairement causées par des éclats d'obus, de grenades,

de balles de mitrailleuses (qui provoquent des entailles à orifices larges où les tissus sont déchirés

et les muscles broyés), des balles de fusil, des baïonnettes (lors des combats au corps à corps)...

La complication la plus redoutable des plaies de guerre est la gangrène gazeuse : c'est lorsque

les lésions profondes sont contaminées par des bactéries qui produisent des gaz se diffusant

dans tout l'organisme. Le risque de gangrène est plus élevé sur les blessures des membres

inférieurs : pour limiter le risque mortel, les médecins préfèrent souvent amputer. Au total, 21 200 000 soldats sont blessés pendant la Grande Guerre : derrières ces chiffres

il y a des pères de famille, des jeunes adultes, des fiancés. Dès 1914 et les premières

hécatombes, l'objectif est clair : les blessés sont nombreux et les blessures multiples et variées. Il

faut les prendre en charge très rapidement et efficacement. Le dernier soldat ayant combattu

pendant la Première Guerre mondiale, le Britanno-Australien Claude Choules, est décédé le 5 mai

2011 à 110 ans.

Illustrations :

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/picardie/somme/histoires-14-18-brancardiers-

1118443.html

Source : http://ruffineck44.blogspot.com/2013/11/album-prisonniers-de-guerre-14-18-en.html Source : http://enseigner.tv5monde.com/fle/premiere-guerre-mondiale-les-femmes-travaillent Source : http://www.penthes.ch/wp-content/uploads/2014/05/S.2_Gueules_cassees_eleves.pdf b) Travail d'un deuxième groupe corrigé Les soldats français blessés pendant la Première Guerre mondiale.

Pendant la Première Guerre Mondiale, de 1914 à 1918, les combats sont sanglants et

causent de nombreuses blessures chez les soldats. 2 800 000 combattants français sont secourus pendant tout le conflit : les secourir et les soigner est une mission de grande ampleur.

Comment les soldats français blessés sont-ils soignés pendant la Première Guerre mondiale ?

Secourir les blessés tombés dans la zone de combat est complexe : il faut le sortir de là et

l'acheminer le plus vite possible là où il pourra être soigné. Une chaîne de soins s'organise. Un

Poilu blessé peut attendre des heures avant d'être récupéré par ses camardes dans le " no man's

land ». Les brancardiers qui vont les chercher risquent leur vie : 10,5% d'entre eux meurent. Les

premiers soins sont donnés dans des " infirmeries de tranchées », sous les bombardements. Le

transport en ambulance dans un hôpital de campagne peut prendre des heures. Ces hôpitaux de

campagne s'installent dans des bâtiments inoccupés (fermes, usines, églises...) dans une zone

éloignée du front pour être à l'abri de l'artillerie ennemie. A l'arrière, des hôpitaux militaires

constituent le dernier maillon de la chaîne des soins. Les hommes les plus grièvement blessés

sont envoyés dans des centres de convalescences près de chez eux. Au cours de la guerre, la

médecine gagne en efficacité et en rapidité : des unités mobiles de chirurgie se déplacent pour les

blessés graves, la transfusion sanguine se développe, le diagnostic est posé plus facilement car la

radiographie aussi se déplace ce qui permet de localiser les fractures et les éclats d'obus. Les

conditions d'hygiène s'améliorent et le taux de survie augmente chaque année.

Soigner les blessés aussi est compliqué car, aux blessures par balles " classiques »,

s'ajoutent celles provoquées par les armes nouvellement apparues qui font des ravages. Les

éclats d'obus provoquent des lésions graves et profondes. Beaucoup de Poilus sont défigurés : il y

a environ 15 000 " gueules cassées ». Les gaz toxiques (comme l'ypérite) détruisent les

poumons, rendent aveugles, brûlent la peau. Les névroses de guerre (commotion cérébrale,

chocs psychiques, épuisement nerveux, traumatismes...) concernent un grand nombre de soldats tant la survie et les combats dans les tranchées étaient insupportables. Le temps perdu dans

l'acheminement des blessés aggrave les blessures existantes : les plaies souillées peuvent

s'infectent et la gangrène s'installer, conduisant à la mort. Pour éviter ce risque, l'amputation est

recommandée. Plus de 20 millions de combattants sont blessés entre 1914 et 1918. Porter secours,

soigner et faire en sorte que les blessés guérissent, est un défi au vu du nombre impressionnant

de blessés. La médecine progresse incontestablement durant ces années.

Témoignage :

Témoignage d'une " gueule cassée ».

" Je dois être blessé. Je le sens bien : je vois du sang, des épaules il me coule sur les manches,

mes mains sont rouges, rouge aussi tout les devant de ma capote. Un miroir, je veux voir. Ai-je le

crâne défoncé ? Un haut-le-coeur me rejette en arrière. Ce n'est pas possible: on m'a changé de

tête. Ce n'est plus moi. Je ne me reconnais plus : mon visage... Ce trou en étoile ouvert jusqu'aux

oreilles ? Le beau visage de mes vingt-ans, cette bouillie de chair et d'os, ces lambeaux

sanguinolents ? Et ce sanglant hachis, mes joues pleines de tout à l'heure, mes lèvres, mon nez,

ma langue et tout ce qui furent des traits sympathiques ? Et maintenant disparus à jamais. Mon menton me pend au cou comme une cravate de commandeur, et mes yeux ne sont plus que des

flammes vacillantes enfouies dans des orbites protubérantes et cerclées de noir. L'image reflétée

fait peur, je hurlerais de désespoir : plus de bouche, mais une gueule et de ma gueule béante, ne

sortent que des rugissements de fauves aux abois. J'ai sondé depuis lors, toute l'odieuse barbarie

incluse dans ces mots de César : Soldat, frappe au visage ! Il ne reste plus qu'à profiler ma

silhouette titubante d'homme ivre de son propre sang, sur ce décor tragique construit pour moi et moi façonné pour lui. » Source : SANDRI Léo, Impressions d'une gueule cassée, Almanach du combattant, 1928.

Illustrations :

Image d'un " gueule

cassée » avant et après.

Source :

http://www.biusante.paris descartes.fr/sfhad/vol19/2

014_03.pdf Des soldats et un âne qui se protègent d'un gaz. Source :

https://education.l214.com/act ualites-2018-08-22-centenaire- guerre-14-18-animaux Chirurgien qui opère un soldat blessé au visage.

Source : https://www.voyageurs-du-temps.fr/-

14-18_1081.html

Hôpital de guerre avec son personnel et les soldats.

Source :

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