[PDF] Les sciences arabes : Un âge d’or qui rayonne encore



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La Spécificité du régime successoral du droit marocain

2- Les richesses en islam doivent être partagées et non monopolisées 3- Pour sauvegarder l’intérêt des héritiers et l’héritage, la législation musulmane préconise al moukharaja et al mouaaouada (10) 4- Le droit des héritiers pour la préemption Le législateur a mis en



Les pRAtIques mAthemAtIques Au pRIsme des cuLtuRes en pAys d

en général et par celle des mathématiques en par-ticulier ces échanges n’ont pas revêtu la même forme tout au long du développement des acti-vités scientifiques en langue arabe dans l’espa-ce gouverné au nom de l’Islam certains ont été invisibles et seuls leurs résultats se manifestent dans les écrits savants





Les sciences arabes : Un âge d’or qui rayonne encore

Suivons la chronologie En l’an 632, meurt le prophète Muhammad (Mahomet en latin), qui devient le messager d’une nouvelle religion, l’Islam Durant une longue période, de 632 à 754, l'empire musulman ne connaît pas de sciences au sens où on l’entend aujourd’hui Car l’Islam commence par s’installer et conquérir un



Linstruction en islam (partie 1 de 3) : Les livres à Baghdad

L'instruction en islam (partie 1 de 3) : Les livres à Baghdad Description: Ni la guerre ni l'occupation ne peuvent effacer l'héritage littéraire de Baghdad par Aisha Stacey (© 2013 IslamReligion com) Publié le 09 Sep 2013 - Dernière mise à jour le 20 Jul 2014 Catégorie: Articles >Histoire de l'islam > En bref



Linstruction en islam (partie 1 de 3) : Les livres à Baghdad

L'instruction en islam (partie 2 de 3) : La recherche du savoir Description: Le tout premier mot du Coran révélé au Prophète marqua le début de l'instruction et de l'éducation pour tous par Aisha Stacey (© 2009 IslamReligion com) Publié le 16 Sep 2013 - Dernière mise à jour le 23 Sep 2013 Catégorie: Articles >Histoire de l'islam



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pays d’Islam et du Moyen Âge latin qui seront est subtil dans le calcul et qui en lui est le plus noble, ce dont les gens ont nécessairement besoin dans leurs héritages, leurs legs, leurs



Lhéritage du judaïsme et du christianisme

être et toute chose L’univers entier lui est soumis il est en droit d’être le seul à recevoir honneur et gloire En ce sens c’est un Dieu transcendant Deuxième raison: l’héritage de Noé: 1) la colombe qui est restée symbole de paix dans la civilisation occidentale 2) l’arc-en-ciel signe d’alliance et de pitié

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Les sciences arabes : Un âge d’or qui rayonne encore

LES CAHIERS DE L'UNIVERSITE DES LYCEENSLes sciences arabes : Un âge d'or qui rayonne encoreSEANCE DU 17 MARS 2008Avec Ahmed Djebbar, mathématicien et historien des sciences.

AU LYCEE RIVE GAUCHE (TOULOUSE)150 élèves de seconde de cet établissement et 50 élèves de troisième des

collèges Reynerie et Bellefontaine (collèges " Ambition Réussite ») ont assisté à cette séance qui s'inscrit dans le cycle de conférences du lycée Rive Gauche, pour

favoriser l'intégration et la réussite des élèves dès leur arrivée en seconde. Notons

également que cette rencontre faisait partie de la journée organisée par le conseil Régional Midi-Pyrénées à l'occasion de la remise du Prix Fermat de Recherche en

Mathématiques de l'Université Paul Sabatier. Retrouvez tous les Cahiers de l'Université des Lycéens sur le site de la Mission Agrobiosciences - www.agrobiosciences.org Contact : sylvie.berthier@agrobiosciences.com 1

L'UNIVERSITE DES LYCEENSUNE EXPÉRIENCE PILOTE EN MIDI-PYRÉNÉESEn France et en Europe, la régression des effectifs étudiants dans certaines filières scientifiques

préoccupe les pouvoirs publics. Ce phénomène pose à moyen terme le problème du renouvellement des cadres scientifiques et techniques, des enseignants et des chercheurs. De

plus, la faible inscription des sciences dans le champ de la culture générale risque de nuire au

nécessaire débat démocratique sur les choix d'orientation de la recherche et de ses applications.

Sur ces considérations, la Mission d'Animation des Agrobiosciences (MAA) a initié l'Université

des Lycéens, à partir de la rentrée scolaire 2003. Associée depuis la rentrée 2007 à l'Université

de Tous les Savoirs, cette expérience connaît désormais un retentissement national. La connaissance et la culture scientifiques au

coeur des rapports entre la science et la sociétéLa MAA, créée dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région Midi-Pyrénées, a pour vocation aux plans régional et national de favoriser l'information et les échanges sur les questions que pose la science dans la société, ainsi que de contribuer à éclairer la décision publique. Elle est à l'initiative de l'Université des Lycéens : une série de rencontres dans les établissements de Midi-Pyrénées, visant à rapprocher les chercheurs, les professionnels, les lycéens et leurs enseignants. Une démarche menée en partenariat avec le Conseil Régional Midi-Pyrénées, l'Académie de Toulouse et le Cercle

Pierre de Fermat.

Faire lien et donner du sens Les principaux objectifs de l'Université des

Lycéens :

-Inscrire les sciences, les technologies et les techniques dans la culture générale afin de permettre aux jeunes de se forger un esprit critique,-Contribuer à donner du sens aux savoirs scientifiques en montrant les passerelles existant entre les différentes disciplines, les relations entre la science et le contexte économique et

socioculturel et entre les savoirs et les métiers, -Incarner la science et la recherche, à travers le

parcours de scientifiques qui racontent la science et dialoguent avec les jeunes. Une question, une trajectoire, un champ disciplinaire- La découverte d'un champ disciplinaire à travers la conférence d'un scientifique, qui aborde sa trajectoire individuelle, l'histoire de sa discipline, ses grands enjeux, ses questionnements, ses perspectives.- La confrontation des approches : en contrepoint du conférencier, un second intervenant apporte le point de vue d'une autre discipline ou d'un secteur professionnel en lien avec les recherches présentées,- Un dialogue avec les lycéens : à l'issue de ces exposés, une heure entière est consacrée au

débat entre lycéens et intervenantsLa diffusion des contenus - Chaque séance donne lieu à un " Cahier »,

restituant l'intégralité de la conférence et du débat, enrichie de notes explicatives et de ressources bibliographiques. Ces documents, mis en ligne et accessibles gratuitement sur le site de la MAA font l'objet de 4 000 à 5 000

téléchargements en moyenne chaque année. -Certaines séances sont filmées et peuvent être

ainsi regardées sur le site de l'Université de

Tous les Savoirs. http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs_au_lyceeRetrouvez tous les Cahiers de l'Université des Lycéens sur le site de la Mission Agrobiosciences - www.agrobiosciences.org Contact : sylvie.berthier@agrobiosciences.com 2

LE SUJETAstronomie, médecine, mathématiques, géographie... autant de domaines dans lesquels la civilisation

arabo-musulmane apporta des contributions originales. Non seulement elle assimila des savoirs grec,

indien, babylonien, persan, qu'elle sut transmettre au temps des grandes traductions, mais elle élabora

aussi une science proprement arabe. Revenir sur l'âge d'or des sciences arabes, entre les VIIIème et XIVème siècles, permettra aux jeunes

présents à cette séance de mieux comprendre cet héritage mal connu et de suivre la circulation des

savoirs en Méditerranée, depuis la Grèce jusqu'à l'Europe Médiévale. Dans la première partie de son intervention, Ahmed Djebbar présentera les facteurs qui ont pu

favoriser la naissance d'une nouvelle tradition scientifique en Méditerranée orientale, puis les

éléments essentiels concernant les sources scientifiques anciennes (mésopotamienne, persane,

indienne et surtout grecque) qui ont permis cette naissance.Dans une seconde partie, il développera les grandes phases du développement des sciences des pays

d'Islam dans de nombreux foyers scientifiques du Centre de l'empire, d'Asie Centrale d'al-Andalus et

du Maghreb. Y seront également évoqués, à l'aide de documents d'époque, les domaines dans lesquels

les scientifiques de cette civilisation ont apporté des contributions significatives.Enfin, il exposera les éléments connus concernant le phénomène de la circulation partielle autour de la

Méditerranée, à partir de la fin du XIe siècle, des corpus scientifiques grec et arabe, ainsi que les

conséquences de cette circulation sur la redynamisation des activités scientifiques et en Europe.L'INTERVENANT : AHMED DJEBBARHomme de sciencesMathématicien, chercheur en histoire des sciences, Ahmed Djebbar est Professeur d'histoire des

mathématiques à l'Université des Sciences et des Technologies de Lille. Il est, entre autres, l'auteur de

"L'âge d'or des sciences arabes » (Editions le Pommier) et de " Le grand livre des sciences et

inventions arabes » (Bayard jeunesse)Et homme d'action Ahmed Djebbar fut aussi conseiller du président algérien Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin

1992. De juillet 1992 à avril 1994, il occupa le poste de ministre de l'Education et de la Recherche en

Algérie.POUR ALLER PLUS LOIN" Les métiers des mathématiques », brochure réalisée par l'Onisep (Zoom sur les métiers) en

collaboration avec la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles (SMAI), la Société de

Mathématiques de France (SMF), la Société Française de Statistique (SFDS) et l'Association Femme

et Mathématiques. Cette brochure est consultable en ligne à l'adresse suivante :http://smf.emath.fr/Publications/ZoomMetiersDesMaths/Presentation/Retrouvez tous les Cahiers de l'Université des Lycéens sur le site de la Mission Agrobiosciences - www.agrobiosciences.org Contact : sylvie.berthier@agrobiosciences.com 3

LA CONFÉRENCELES SCIENCES ARABES :UN ÂGE D'OR QUI RAYONNE ENCOREAlors que l'Europe chrétienne semble endormie, le VIIème siècle voit l'émergence d'un tout

nouvel Empire fondé sur l'Islam : le vaste territoire arabo-musulman, de la frontière chinoise au

nord de la Péninsule ibérique en passant par la Méditerranée. D'abord occupés aux conquêtes, à

l'unification politique et au commerce, les califes successifs ont progressivement favorisé le

développement des sciences à travers la redécouverte d'ouvrages très anciens, venus notamment des

Grecs. Il y faudra plusieurs ingrédients : le financement de traducteurs, la technique de fabrication

du papier, le développement des écoles et des collèges supérieurs... Dès lors, l'arabe devient ce

qu'est notre anglais aujourd'hui : la langue internationale des activités scientifiques et

philosophiques. Parler de sciences arabes, ce n'est donc pas se restreindre aux découvertes des populations de

souche ethnique arabe et de religion musulmane, mais d'un formidable bain de culture qui, mêlant les religions, les peuples et les cultures, raconte une part de l'aventure humaine dans sa soif de

connaissances universelles. Le récit de Ahmed DjebbarLe temps des conquêtes...Suivons la chronologie. En l'an 632, meurt le

prophète Muhammad (Mahomet en latin), qui devient le messager d'une nouvelle religion, l'Islam. Durant une longue période, de 632 à

754, l'empire musulman ne connaît pas de

sciences au sens où on l'entend aujourd'hui. Car l'Islam commence par s'installer et conquérir un immense territoire, qui va s'étendre rapidement depuis la frontière chinoise jusqu'au Nord de la péninsule ibérique et à la partie subsaharienne de l'Afrique. Cet immense espace a une particularité : c'est plus qu'un empire. Pour ma part, je l'appelle un " empire-monde ». C'est en effet l'un des plus grands qu'ait connu l'humanité, s'étalant sur trois continents, l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Mieux, il contrôle toutes ces terres au nom d'un seul pouvoir, le pouvoir musulman, institué au nom d'une religion et qui s'appuie sur une langue, l'arabe, qui devient la langue de la politique, de la culture dominante et de la science auprès des dizaines de populations qui ont été conquises : les peuples d'Asie

Centrale, d'Egypte, du Maghreb et d'une partie

de l'Europe du Sud. Certaines de ces populations ont un avantage extraordinaire par rapport aux conquérants arabes : elles ont la mémoire de la science. Car les civilisations dont elles sont issues, qu'elles soient égyptienne, persane, mésopotamienne et surtout grecque, ont laissé un riche savoir scientifique dont une partie dormait dans les bibliothèques. Ces livres vont être revivifiés avec l'avènement de la nouvelle civilisation. Mais, dans un premier temps, cette civilisation n'en a rien fait et n'a pas cherché à les traduire. Il lui fallait d'abord vivre une lente maturation pour

être prête à s'approprier ce savoir.... Et des savoir-faireLes sciences, en effet, n'ont pas démarré comme

cela, par décret du calife. Il y fallait des conditions particulières. Il fallait maîtriser les langues étrangères dans lesquelles elles ont été écrites - le latin, le grec, le persan, le sanscrit... Il fallait également créer des écoles pour enseigner ces savoirs, payer des savants pour étudier les théories anciennes et les comprendre. Il a donc fallu un siècle et demi pour préparer le terrain à la science et à la philosophie. Pendant ce temps là, il n'y avait que des savoir-faire : des techniques et des procédures que les peuples ont mis au point localement pour résoudre les problèmes de la vie de tous les jours. Ce sont le plus souvent des technologies militaires, un peu de médecine populaire basée sur l'expérience et sur une certaine connaissance des plantes ; mais aussi des techniques hydrauliques pour pourvoir capter l'eau et irriguer les champs, un peu de mathématique ainsi que de l'astrologie qui permettait à ces peuples, ils en étaient convaincus, de connaître leur avenir. Ce sont là des

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" recettes » et des méthodes très astucieuses, mais qui ne s'enseignaient pas et dont on ne connaît pas les inventeurs, contrairement aux savoirs savants dont les auteurs sont toujours connus. Il n'y avait rien d'universel non plus : chaque région avait ses procédés. Ainsi, pour le calcul, les peuples du Maghreb qui parlaient le berbère, une langue non écrite, avaient des systèmes de numération très différents. Les uns avait des modes de calcul basé sur la base 5. D'autres avaient préféré la base 10, ou encore la base 20. Certains se servaient des doigts de laquotesdbs_dbs2.pdfusesText_3